Venezuela : la malédiction du socialisme

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 3

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Venezuela : la malédiction du socialisme

Publié le 7 août 2024
- A +

Contrepoints a publié le 8 août 2017 un article de Samuel Furfari intitulé « Venezuela : malédiction du pétrole ou du socialisme ? ». Sept ans plus tard, cet article est malheureusement toujours d’actualité. L’auteur l’a adapté pour prendre en compte les changements intervenus depuis, mais le même constat s’applique : la malédiction du socialisme perdure au Venezuela.

 

Les élections du 28 juillet rappellent le désastre économique que les politiques socialistes infligent au peuple vénézuélien. Depuis l’arrivée au pouvoir de Nicolás Maduro en 2013, le Venezuela a connu une crise économique et politique majeure qui a poussé des millions de Vénézuéliens à fuir le pays. Selon les données de l’ONU, ils sont quelque 4,9 millions à avoir fui la crise entre 2015 et 2020, fuyant la famine, la violence et la répression. Le plus grand déplacement de personnes en Amérique latine représente environ 15 % de la population du pays.

 

Maduro est lâché par la gauche

Le résultat des élections suscite de sérieux doutes. L’opposition, dirigée par María Corina Machado, conteste les données officielles, affirmant que son candidat a en réalité remporté l’élection avec une majorité significative. Ces chiffres sont même contestés par des dirigeants de la gauche latino-américaine tels que Luiz Ignacio Lula (Brésil), Gustavo Petro (Colombie) et Gabriel Boric (Chili). On observera que Jean-Luc Mélenchon, le leader de LFI, n’a pas exprimé de soutien public à Maduro après les dernières élections, ce qui contraste avec ses positions antérieures où il défendait ouvertement le chavisme et critiquait l’opposition vénézuélienne. L’UE s’est contentée d’appeler à la transparence en donnant accès aux résultats détaillés.

Pourtant, le pays a tout ce qu’il faut pour connaître la prospérité et la paix. Ses abondantes ressources en hydrocarbures auraient pu en faire la Norvège de l’Amérique latine.

Même son minuscule voisin, Trinité-et-Tobago, fait beaucoup mieux. Caracas, la capitale vénézuélienne, est devenue le modèle à ne pas suivre. Comment un pays démocratique, qui n’est pas régi par une législation religieuse désuète, en est-il arrivé à devoir rationner les produits de première nécessité et à voir ses habitants fuir par millions ?

 

La malédiction du pétrole ?

Curieusement, c’est le pétrole qui est à l’origine de cette situation désastreuse. Avec 301 milliards de barils, soit 18 % du total mondial, le Venezuela détient les plus grandes réserves prouvées de pétrole brut au monde, loin devant l’Arabie saoudite qui en possède 267 milliards.

La plupart des réserves pétrolières prouvées du Venezuela sont situées dans le bassin du fleuve Orénoque, où 220 milliards de barils de pétrole lourd sont pratiquement inexploités. Même s’il n’est pas de première qualité, c’est du pétrole. La principale zone de production se trouve dans le bassin de Maracaibo, où près de 50 % du pétrole vénézuélien est pompé.

En 2008, la production quotidienne a culminé à 3,5 millions de barils par jour (Mb/j), mais en 2015, elle n’était plus que de 2,6 Mb/j. En 2020, elle n’était plus que de 0,4 Mb/j ! En mai 2024, elle serait passée à 0,9 Mb/j, soit moins d’un centième de la production mondiale. Pour le pays qui dispose des plus grandes réserves prouvées, il s’agit d’un échec patent. La situation du gaz naturel n’est guère meilleure. Avec 3,3 % des réserves mondiales, les septièmes du monde, il ne produit que 0,7 % de la production mondiale. Ces quelques données montrent clairement que quelque chose ne tourne pas rond dans le pays.

Jusqu’à la révolution du pétrole et du gaz de schiste aux États-Unis, ce pays était le principal client du Venezuela, mais il n’en a plus besoin, puisqu’il produit un quart du pétrole mondial et un quart du gaz naturel mondial (notons au passage que nous ne comprenons pas pourquoi Kamala Harris envisage de mettre fin à la fracturation).

 

L’échec de Chávez

Les déboires du cinquième pays le plus peuplé d’Amérique du Sud n’ont pas commencé avec Maduro, mais avec son prédécesseur, Hugo Chávez. Pour l’un comme pour l’autre, la richesse pétrolière du Venezuela devait être l’instrument qui activerait la révolution bolivarienne.

Leur objectif était d’instaurer le socialisme, non seulement au Venezuela, mais dans toute l’Amérique latine, et ensuite dans le monde entier. Avec les gigantesques réserves pétrolières de son pays, Chávez s’imagine devenir le maître du monde. Il rachète la dette de 528 millions de dollars de l’Argentine, construit des maisons à Cuba, aide Rafael Correa à réaliser une « révolution citoyenne » en Équateur, et propose la création de l’ALBA, une zone de libre-échange pour les Amériques.

Il estimait avoir un rôle à jouer dans la géopolitique de l’énergie, et donc dans la géopolitique mondiale. Le 29 juin 2005, en présence de Fidel Castro, le président Chávez propose à ses voisins des Caraïbes la création de Petrocaribe, un programme destiné à permettre à quinze pays des Caraïbes de payer 40 % de leur facture pétrolière au moyen de prêts sur vingt-cinq ans à un taux de 1 % sur une période commençant deux ans après la livraison ; l’offre de participation au programme est également faite aux municipalités de gauche du Salvador et du Nicaragua. Il avait pris le rôle de bienfaiteur des pays souffrant de la hausse des prix du pétrole.

Lors d’une visite à Paris le 9 mars 2005, Chávez déclarait que « si les États-Unis parvenaient à le tuer, les travailleurs vénézuéliens n’enverraient plus jamais une goutte de pétrole à ce pays ». Dans son discours devant l’Assemblée générale des Nations unies le 20 septembre 2006, le héros de la révolution bolivarienne a qualifié le président américain George Bush de « diable à l’odeur de soufre ». Il a offert son soutien au programme nucléaire iranien et a été vu en train de se pavaner avec le Premier ministre de la République islamique d’Iran de l’époque, Mahmoud Ahmadinejad.

 

Destruction du secteur pétrolier

Après la grève de 2002, il a licencié 18 000 cadres de la compagnie nationale Petroleos de Venezuela (PDVSA) ainsi que 85 % des ingénieurs et 90 % du personnel travaillant dans le secteur extractif. Ceux qui avaient le savoir-faire ont été remplacés par des acolytes du régime, y compris des militaires. Les revenus pétroliers ne sont pas réinjectés dans le secteur, mais dans des programmes sociaux.

Les conséquences ne se sont pas fait attendre, d’autant plus que le prix du brut est revenu à la normale grâce à l’abondance du pétrole conventionnel et du pétrole de schiste.

Face au manque de technologies modernes et à la réticence des majors occidentales en raison de l’instabilité du pays, le gouvernement s’est tourné vers les entreprises russes pour une coopération. La Russie a ainsi reconnu les résultats du référendum constitutionnel de juillet 2017, remporté par Maduro. À l’occasion de ces dernières élections, Vladimir Poutine a félicité Maduro et s’est dit prêt à travailler de manière « constructive » avec lui, soulignant l’importance des relations bilatérales entre les deux pays.

 

Des voisins énergétiques

Son petit voisin Trinidad-et-Tobago (14 km de distance) est l’un des principaux producteurs de gaz naturel de la région des Caraïbes, dont la production alimente à la fois le marché local et les exportations. Environ la moitié de sa production de gaz naturel est exportée sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL), notamment vers des États membres de l’UE tels que la France, la Belgique et l’Espagne, grâce à un plan élaboré il y a 15 ans par BP, la société espagnole Repsol et la compagnie nationale de gaz de Trinité-et-Tobago. À côté de Trinité-et-Tobago, le Venezuela est un géant, mais un géant endormi qui a perdu la course au gaz simplement parce que Caracas a rejeté l’idée de toute coopération avec des entreprises internationales autres que russes. Grâce à son attitude socialiste promarché et anti-bolivarienne, Trinité-et-Tobago est aujourd’hui le plus grand producteur de pétrole et de gaz naturel des Caraïbes.

Mais il est sur le point d’être supplanté par un nouveau venu, le Guyana. Ce pays ne figure pas encore dans les statistiques des grands groupes de recherche sur l’énergie, tant son entrée sur le marché pétrolier est récente. La Guyane dispose de réserves prouvées de plus de 11 milliards de barils de pétrole, ce qui en fait l’une des plus grandes réserves au monde par habitant. La production a débuté en 2019 grâce à ExxonMobil, ce qui a permis au pays de connaître une croissance économique fulgurante, avec une augmentation du PIB de 62 % en 2022 et une prévision de 38 % pour 2023 grâce au secteur pétrolier, qui représente 87 % des exportations du pays.

Mais Maduro ne l’entend pas ainsi et a ouvert un conflit diplomatique avec le Guyana. Il revendique la majeure partie de la région de l’Essequibo, une zone forestière qui n’intéressait personne jusqu’à ce que des entreprises américaines y découvrent des hydrocarbures. En décembre 2023, Maduro a ordonné l’annexion pure et simple de ce territoire de 159 000 km2 administré par le Guyana. Le Venezuela a mobilisé des troupes à la frontière et construit un pont pour faciliter l’accès à l’Essequibo. Face à ces tensions, les deux pays ont signé en décembre 2023 un accord par lequel ils s’engagent à ne pas recourir à la force pour régler le conflit. Ils se sont engagés à résoudre le différend conformément au droit international, tout en maintenant leurs positions divergentes.

Le Guyana souhaite poursuivre la procédure en cours devant la Cour internationale de justice, mais le Venezuela ne reconnaît pas sa compétence. Les États-Unis ont réaffirmé que la frontière actuelle doit être respectée, à moins que les parties n’en décident autrement.

Cette revendication territoriale rappelle celle des généraux argentins. En 1982, ils ont envahi les îles Falkland pour faire diversion à la crise profonde que traversait le pays sous la dictature, mais le Royaume-Uni de Margaret Thatcher a récupéré l’archipel et précipité la chute du régime militaire. Nicolas Maduro n’est pas un militaire, mais un syndicaliste routier, et son régime s’inscrit dans la continuité du régime militaire de Chávez. Espérons qu’il ne déclenchera pas une guerre inutile.

 

Excrément du diable

Juan Pablo Pérez Alonzo, ministre vénézuélien de l’Énergie et fondateur de l’OPEP, a qualifié le pétrole d’« excrément du diable ».

Dans son livre Hundiéndonos en el excremento del diablo, publié en 1976, il affirmait que « le pétrole apporte le gaspillage, la corruption, les dépenses inutiles et la dette… Nous allons souffrir pendant des années et des années de ces dettes ». Il n’avait pas tort, vu la corruption devenue endémique dans son pays et dans tant d’autres pays producteurs de pétrole. Certains se sont enrichis, alors que leurs populations sont restées très pauvres. À l’exception d’une poignée de pays principalement membres de l’OCDE (États-Unis, Royaume-Uni, Australie, etc.), et de quelques exceptions comme Trinité-et-Tobago, les pays producteurs de pétrole et de gaz ne sont pas de véritables démocraties, manquent de stabilité économique et sont confrontés à des troubles récurrents.

Dans le monde de l’énergie, cette triste réalité est connue sous le nom de « malédiction du pétrole ». Il est clair que le régime bolivarien subit la malédiction du pétrole, car si Maduro n’avait pas de pétrole, il ne pourrait pas rêver de réussir sa révolution socialiste.

 

Emmanuel Macron s’est-il rapproché de Maduro ?

Lors de la COP27 à Charm el-Cheikh, en Égypte, Emmanuel Macron a été surpris de s’entretenir brièvement dans un couloir avec Nicolas Maduro.

Le président français a dit au président vénézuélien : « Je serais heureux que nous puissions nous parler plus longuement, que nous puissions engager un travail bilatéral utile pour la région », car « le continent est en train de se reconstituer ».

Et pour cause, l’UE a un besoin incontournable de remplacer le pétrole et le gaz russe. Cette brève rencontre a suscité des réactions en raison du contexte politique tendu entre la France et le Venezuela (la France n’a jamais reconnu officiellement la réélection de Maduro en 2018), mais que ne ferions-nous pas pour le pétrole et le gaz naturel ? Le gouvernement français, en tant que membre du G7, a émis des doutes sur la légitimité des résultats de la dernière élection et s’est joint à d’autres pays occidentaux pour demander la publication des résultats détaillés du scrutin.

Il convient de noter que TotalEnergies n’est plus actif au Venezuela dans le cadre de ses opérations pétrolières. En juillet 2021, l’entreprise a décidé de se désengager de sa participation dans Petrocedeño S.A., dont elle détenait 30,32 %.

Dans la foulée de la rencontre (impromptue ?) entre Emmanuel Macron et Nicolas Maduro, Joe Biden a autorisé Chevron à reprendre ses activités au Venezuela pour répondre aux besoins des Européens en manque de pétrole, les États-Unis étant autosuffisants grâce au pétrole de schiste détesté en France. Le gouvernement américain a reconnu que « l’excrément du diable vénézuélien » pouvait jouer un rôle dans l’isolement de la Russie. En autorisant Chevron à reprendre ses activités, les États-Unis cherchent à exploiter les vastes réserves pétrolières du Venezuela, tout en veillant à ce que les revenus ne profitent pas directement à l’entreprise publique PDVSA, mais plutôt à des projets humanitaires, tout en faisant pression sur le régime bolivarien pour qu’il respecte les droits de l’homme et s’engage dans des réformes politiques. On ne peut pas dire qu’il ait réussi, mais après tout, le véritable objectif était d’ennuyer les Russes.

 

La Norvège, contre-exemple de la malédiction

La Norvège est l’un des exemples qui échappent à la malédiction du pétrole. C’est une démocratie riche et prospère, bien qu’elle ne possède que 2,6 % des réserves de pétrole et un tiers des réserves de gaz du Venezuela, dont les revenus sont particulièrement bien gérés. Son éthique protestante rigoureuse limite la corruption et favorise la solidarité intergénérationnelle.

Le jour où son pétrole s’épuisera, les générations futures seront assurées de bénéficier de cette manne grâce au fonds mis en place par le gouvernement norvégien. Géré par Norges Bank Investment Management, ce gigantesque fonds souverain mondial vaut 1508 milliards d’euros et ne cesse de croître. En 2022, la Norvège a enregistré des recettes pétrolières et gazières record de 131 milliards d’euros. Quel contraste avec la révolution bolivarienne !

Nicolas Maduro a tout faux. Pour le bien du peuple vénézuélien, il est urgent qu’il soit démis de ses fonctions et que le pays abandonne l’illusion du socialisme, qui a échoué partout où il a été tenté, et qui échouera partout où il le sera malheureusement à nouveau. Si le pays était libre, s’il laissait aux compagnies internationales la liberté de produire tout en lui garantissant une juste rémunération des revenus grâce à des accords de partage de la production, il prendrait part à la course à la production de pétrole qui n’est pas près de s’arrêter. Car quoi qu’en pensent Ursula von der Leyen et le Parlement européen, nous ne sommes pas près de réduire la demande de pétrole, raison pour laquelle les investissements dans de nouveaux puits se poursuivent à un rythme effréné partout dans le monde… sauf au Venezuela et dans l’UE, tous deux caractérisés par des idées socialistes et, dans le cas de l’UE, également par des idées écologistes.

 

Le dernier ouvrage de Samuele Furfari : Énergie, mensonges d’État. La destruction organisée de la compétitivité de l’UE , éditions L’Artilleur.

Voir les commentaires (21)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (21)
  • L UE serait devenue socialiste comme le Venezuela……🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣
    Les élections européennes de 2024 sont elles un mirage…?????
    Pitié arrêtez de nous sortir de vieux fantasmes populistes très proches de ceux de la gauche qui voit dans l UE un ensemble ultra libéral……

    -6
    • L’UE est tout sauf libérale. Le constat est que les fonctionnaires de Bruxelles rognent petit à petit les libertés des pays membres!

      • L UE ne peut se construire qu a travers des abandons successifs de souveraineté nationale
        Sinon il faut sortir comme nos amis britanniques qui ont bien l impression de s être fait roulé dans la farine avec le brexit par une bande d ecornifleurs populistes et surtout opportunistes…….😂😂😂😂

        -6
        • Vous noterez au passage que Norvège et Suisse se gardent bien de rentrer dans ce machin et cela ne semble pas si mal leur réussir.

          • Normal la Norvège peut compter sur ses exportations d hydrocarbures qui lui ont permis de créer un fond souverain de 1 400 milliards d euros
            La Norvège est un petit pays de 5,5 millions d habitants
            Quant a la Suisse c est une place financière et industrielle de 9 millions d habitants
            La Norvège est membre de l OTAN pas la suisse qui est neutre
            Les 2 pays font partie de l espace économique européen en appliquant la plupart des normes de l UE
            Encore une comparaison de coin de table

            -3
            • LasciatemiCantare
              10 août 2024 at 17 h 36 min

              A moitié vrai. La Suisse ne fait pas partie de l’EEE et traite avec l’UE via des accords bilatéraux.

              • L EEE et AELE ont permis d étendre les dispositions de l UE aux autres pays européens non adhérents
                Merci beaucoup a notre pinailleur en chef…..🤣🤣🤣🤣

                -1
                • LasciatemiCantare
                  11 août 2024 at 14 h 11 min

                  L’AELE est quasiment une coquille vide vouée à disparaître qui n’a rien à voir avec l’UE (seulement 4 états membres dont 3 sont dans l’EEE et le 4ème, la Suisse négocie ses accords directement avec l’UE) et dont le but historique était justement de concurrencer l’UE, et je le répète, la Suisse ne doit ses accords avec l’UE que via des accords bilatéraux, non avec l’EEE qu’elle a refusé d’intégrer par référendum. Fort commode d’accuser l’autre de pinaillage pour refuser de reconnaître son erreur.

                  -1
        • LasciatemiCantare
          10 août 2024 at 17 h 17 min

          Il n’y a aucun rapport entre abandon de la souveraineté nationale et rognage des libertés individuelles. On peut très bien être partisan d’un fédéralisme européen et trouver abjectes les lois peu respectueuses des libertés individuelles qui sont passées par l’UE.

  • C’est pour s’enrichir en pillant l’argent du pétrole que Chavez et Maduro ont imposé une dictature communiste en suivant l’exemple de Cuba! La fille de Chavez a hérité de 4,5 milliards, et il a d’autre enfants!

  • C’est vrai. Pourquoi gâcher une excellente description des affres vénezuéliennes avec, in cauda venenum, du hors-sujet européen ?
    Nous n’avons pas de pétrole en Europe, à part en Norvège.
    La situation n’est pas comparable : nos élites européennes sont des Tartuffe, faisant mine de dédaigner l’or, alors qu’elles portent toutes au poignet une Oyster Perpetual 18 carats.
    Les dirigeants du Venezuela pratiquent, avec une constance qui force l’admiration, la gangsta alchimie qui vise à transformer l’or en plomb.

  • Le Guyana aurait des reserves de petrole, mais pas la Guyane Francaise toute proche, ou alors les ecolos nous interdiraient (comprendre les politiques francais s’auto interdiraient) de faire la moindre recherche?

    • Toujours le complotisme qui s agite frénétiquement…….🤣🤣🤣🤣🤣

      -3
    • Le pétrole, c’est comme les radiations de Tchernobyl : ça ne passe pas la frontière. C’est bien connu.
      Il n’y a que les migrants qui ont le droit de passer la frontière en France.

    • Bien sûr que oui, il y en a en Guyane. On a trouvé un gisement offshore important. Total avait fait des études pour l’extraction. Il y avait même eu une dérogation lors de la loi sur l’interdiction de l’exploitation pétrolière en France. Mais le permis d’exploration est arrivé à son terme, et toute la classe politique s’est assurée qu’il ne soit pas prolongé. Le gisement est profond, ce qui rend l’exploitation difficile en tout état de cause.
      Il y a eu dans la même veine l’histoire de la montagne d’or, une mine d’or importante en Guyane. Le projet allait bon train, la société était déjà en bourse, l’état a fait tout arrêter (ouf, j’avais prévu le coup, pas actionnaire)…

      -1
      • En 2019, Total a annoncé l échec de sa campagne d exploration d hydrocarbures et va rendre son permis
        Les forages n ont pas donné les résultats attendus
        Un grand merci à notre valeureux complotiste……😂😂😂😂😂

  • L’UE va rejoindre le Venezuela, et même faire mieux.
    On sera les meilleurs, même le Venezuela aura de la peine a maintenir le rythme🤣

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Dans ce troisième article, je poursuis le récit de la vie de mon père Georges Montenay, dont le parcours d’entrepreneur me semble exemplaire et instructif. À la sortie de la guerre, une réglementation corporatiste empêcha le développement de l’activité de négoce et distribution de charbon, qui était l’activité principale de l’entreprise. Il fallait donc de nouvelles activités. Il saisit une opportunité, le stockage du charbon sarrois, et prolongea le service de distribution de charbon par la gestion de l’énergie.

 

Le stockage... Poursuivre la lecture

Après les élections du 28 juillet 2024, Nicolas Maduro pense pouvoir rester au pouvoir malgré l’exil forcé de son opposant en Espagne. En dépit des critiques, rien de concret n’a été fait pour assurer la transparence des élections.

 

Même les États-Unis envoient des signaux contradictoires. La saisie, le 2 septembre, de l’avion du dictateur en République dominicaine par les États-Unis a semblé être une mesure concrète, bien que largement symbolique. Dans le même temps, le Trésor américain a délivré des licences à plus de di... Poursuivre la lecture

L’exil d’Edmundo González Urrutia en Espagne, où il est arrivé lundi 9 avril, menace la stratégie de l’opposition vénézuélienne. Et les socialistes espagnols pourraient ne pas être totalement étrangers à cette décision qui ravit le dictateur Nicolas Maduro. 

 

Le positionnement tiède de l’UE 

À quelques jours de l’élection présidentielle du 8 juillet 2024, alors que le candidat de l’opposition démocratique, Edmundo González Urrutia, détenait une avance de 10 points dans les sondages, Nicolas Maduro menaçait le pays d’un « b... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles