Le retour de la folie hydrogène
La France s’engagera-t-elle dans cette impasse énergétique et cette gabegie financière ?
La France s’engagera-t-elle dans cette impasse énergétique et cette gabegie financière ?
Le train hybride fonctionnant à la fois sur des lignes frugales partiellement électrifiées par caténaires et en autonomie sur batteries représente probablement le futur du trafic ferroviaire « zéro émission ».
L’hydrogène est fondamental dans la chimie industrielle, mais la « civilisation hydrogène » est un piège dangereux pour l’Europe tout entière.
La possibilité de remplacer les 3 milliards de tonnes de carburants consommés en 2019 dans le monde par de l'hydrogène "propre" n’est pas pour demain…
Pour justifier l’abandon progressif du nucléaire, l’exécutif présente des schémas industriels de substitution où l’hydrogène jouerait un rôle majeur. Encore une usine à gaz ?
Avec l’inauguration de la première station hydrogène pour véhicules, les élus soutiennent les « écolos-collapsologues » qui souhaitent qu’avant 20 ans la société industrielle s’effondre.
Aujourd’hui, le regain d’intérêt pour l’hydrogène suscité par la médiatisation de la transition énergétique entretient une illusion persistante perçue comme étant devenue une réalité mais le mur des coûts est solide.
Malgré quelques ressources supplémentaires pouvant provenir des forêts et des déchets, la production d’hydrogène à partir de la biomasse représente une solution hypothétique et limitée de remplacement des énergies fossiles.
En l’état, les scénarios énergétiques accordant une place importante à l’éolien ne sont pas adaptés à l’industrie de l’électricité.
À quelle échéance verrons-nous dans le ciel de nos villes des taxis volants, ou drones pour passagers ?