Le pass sanitaire discrimine et entrave l’accès aux soins

Suite à l’avis du Conseil constitutionnel rendu le 5 août, penchons-nous sur le point particulier de l’accès aux soins.

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Le pass sanitaire discrimine et entrave l’accès aux soins

Publié le 12 août 2021
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Par Patrick de Casanove.

Première partie de l’analyse ici :  « Les limites du Conseil constitutionnel ».

La protection de la santé

Il est nécessaire de préciser le sens du mot santé.

Le Préambule de la Constitution de l’OMS la définit ainsi :

La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.

La gestion calamiteuse des Covid par le gouvernement a porté atteinte très sévèrement à la santé des Français : limitations de l’accès aux soins, exclusion des médecins généralistes, prise en charge hospitalière exclusivement, attente de la détresse respiratoire pour appeler le 15, invalidation des traitements précoces, tri (plan blanc), suicides, dépressions, angoisses, addictions etc. y compris chez les enfants : plus que ne l’aurait fait la seule infection qui, quoi que les bien-pensants affirment, est peu meurtrière et contrôlable médicalement… à condition de laisser les médecins travailler.

Il est possible d’en déduire que le gouvernement et le Conseil constitutionnel qui valide ses décisions ne se réfèrent pas à la définition de l’OMS. Pour eux la santé c’est exclusivement être exempt du Covid et physiologiquement vivant. C’est un peu court. 

Le Préambule de la Constitution de la Cinquième République figure en annexe de la Constitution de 1958 en vigueur aujourd’hui.

L’article 11 énonce :

Elle [la Nation] garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs…

La protection de la santé devient par cet article un droit social, un objectif à la charge de l’État. Il échappe aux citoyens.

Dans son avis le Conseil constitutionnel fait référence à ce droit social. Dans le cas des Covid, le fil rouge de la protection de la santé est toujours la saturation des hôpitaux et des service d’urgence, problème que le gouvernement prend un soin jaloux à ne pas régler depuis un an et demi. S’il le résolvait cela lui ôterait tout prétexte pour effrayer les Français et tout argument  pour les contrôler.

La conformité à la Constitution peut être certifiée au prix de circonvolutions intellectuelles, jusqu’à vider les mots de leur sens.

Pass sanitaire et discrimination

Le pass sanitaire crée bien une discrimination. Il crée deux régimes distincts selon les catégories de population. Il crée une différence dans les vies possibles, dans les libertés données, entre ceux qui l’ont et ceux qui ne l’ont pas. Il rompt donc bien le principe d’égalité.

Pour entériner la conformité, le Conseil répond à côté. Il tourne autour du pot. Il se limite à des critères techniques ou sans lien avec la spécificité du pass sanitaire.

… n’obligent pas à la présentation d’un justificatif de statut vaccinal mais prévoient que le passe sanitaire peut également consister en un certificat de rétablissement ou un résultat d’examen de dépistage négatif, n’instaurent aucune différence de traitement à l’égard des personnes qui n’auraient pas pu bénéficier de l’administration d’un vaccin avant l’entrée en vigueur de la loi ou auraient reçu un vaccin non homologué par l’Agence européenne du médicament. […] les dispositions contestées ne sont relatives ni aux conditions d’obtention des documents permettant l’accès aux lieux, établissements ou événements ni au caractère payant ou non des actes donnant lieu à délivrance de ces documents. […] le contrôle de la détention d’un des documents nécessaires pour accéder aux lieux, établissements, services ou événements ne peut être réalisé que par les forces de l’ordre ou les exploitants de ces lieux, établissements, services ou événements. Sa mise en œuvre ne saurait s’opérer qu’en se fondant sur des critères excluant toute discrimination de quelque nature que ce soit entre les personnes. Il résulte de ce qui précède que, sous la réserve énoncée au paragraphe précédent, le grief tiré de la méconnaissance du principe d’égalité doit être écarté. (points 52, 53, 54, 55)

Or la discrimination est liée à l’existence du pass sanitaire, voire à son principe même.

L’entrave à l’accès aux soins

Le pass sanitaire, liberticide par essence, comprend des dispositions particulièrement choquantes.

Le législateur a entouré de plusieurs garanties l’application de ces mesures. S’agissant de leur application aux services et établissements de santé, sociaux et médico-sociaux, le législateur a réservé l’exigence de présentation d’un passe sanitaire aux seules personnes accompagnant ou rendant visite aux personnes accueillies dans ces services et établissements, ainsi qu’à celles qui y sont accueillies pour des soins programmés. Ainsi, cette mesure, qui s’applique sous réserve des cas d’urgence, n’a pas pour effet de limiter l’accès aux soins. (point 42)  

La validation conditionnelle vient après l’AMM conditionnelle des vaccins. Cela fait beaucoup de conditionnels.

Le pass sanitaire sera donc nécessaire pour les visiteurs, les fournisseurs, les accompagnants de personnes malades ou en détresse, et pour tout soin programmé. Il est certain qu’à un moment ou a un autre, des personnes qui devraient bénéficier de soins programmés ne pourront les recevoir, ou les auront à retardement, par défaut de pass.

Entraver l’accès aux soins devient une habitude dans cette crise dite sanitaire.

Le gouvernement perturbe l’accès des Français à des soins qu’ils ont prépayés. Dorénavant pour accéder à des lieux dédiés au traitement des malades, il faudra prouver que l’on n’est pas porteur d’une certaine maladie, la Covid.  Par contre vous pouvez entrer dans un lieu de soins avec n’importe quelle autre maladie infectieuse, tuberculose, peste, choléra, il ne vous sera rien demandé. Vous pouvez risquer de transmettre en tant que visiteur, patient ou soignant, n’importe quelle maladie infectieuse nosocomiale, liée ou non à des bactéries hospitalières résistantes, il ne vous sera rien demandé.

L’objectif n’est pas d’éviter la contamination, mais que cette contamination se fasse dans les règles.

Les partisans du pass sanitaire ont largement manié le sophisme, dont le plus fréquent :

Si des personnes choisissent librement de ne pas se faire vacciner, cela veut dire qu’elles acceptent librement de ne pas aller au restaurant.

Il serait étonnant de les entendre utiliser celui-ci :

Si des personnes choisissent librement de ne pas se faire vacciner, cela veut dire qu’elles acceptent librement de ne pas aller se faire soigner, ou de ne pas accompagner leur enfant malade se faire soigner. 

À partir du moment où l’on crée une condition à l’accès aux soins, il est incontestable que l’accès aux soins est entravé. Sans entrave signifie sans condition. Bizarrement, pour le Conseil constitutionnel, une condition d’accès aux soins n’est pas une entrave. Pour lui un accès libre aux seules urgences élimine toute entrave à l’accès à tous les soins. Or, ceux-ci ne se réduisent pas aux urgences. Contrairement à ce que semble penser le Conseil, les soins programmés sont aussi des soins.

Cette disposition Pass sanitaire exigée pour l’accès aux établissements de santé fait tache d’huile. Des kinés, des médecins refusent les non vaccinés. Il y a toujours des zélés zélotes allant au-delà de la coercition légale.

Promesses

Mais nous pouvons être rassurés :

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, s’est exprimé à ce sujet. « Personne ne sera privé de soin en fonction du passe sanitaire ».

Les personnes de bon sens savent que les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Si ne pas entraver l’accès aux soins avait été vraiment l’intention du gouvernement dans cette affaire, il n’aurait pas pris cette mesure. Au pire il l’aurait limitée aux visiteurs. Ce qu’il n’a pas fait.

Pourtant, depuis le début de la crise dite sanitaire l’expérience nous a montré ce que vaut la parole des politiciens.

« Je ne rendrai pas la vaccination obligatoire »

 

« Personne ne se verra imposer la vaccination ni dans les EHPAD, ni partout ailleurs dans le pays. »

 

La forme est respectée, mais sur le fond la vaccination est rendue obligatoire.

Quant au côté temporaire, jusqu’au 15 novembre, personne ne peut sérieusement y croire au regard de la gestion des Covid depuis un an et demi.

Pass sanitaire : l’État illégitime

Le pass sanitaire est bien liberticide et il est un marqueur de la faillite de la gestion des Covid par l’État et du tournant totalitaire de la France.

Le politique n’est pas légitime pour s’occuper d’un problème médical. Il en a le pouvoir légal mais pas la légitimité. Il sort de son domaine d’attribution. Dans une démocratie élective comme la France il n’y a pas de limite à l’intervention de l’État parce que tout est politique et la politique se mêle de tout.

La légitimité de l’État, s’il doit en avoir une, est la préservation des droits naturels individuels, « Personnalité, Liberté, Propriété ». Tout le reste appartient aux individus et relève de leur libre choix et de leur responsabilité. Cela ne peut exister que dans un pays de liberté. Pas dans une démocratie élective avec un pouvoir central absolu, plus étendu que celui des rois de la fin de l’Ancien régime.

De même, quand des médecins font des préconisations (obligation vaccinale, confinement) nécessitant la coercition légale, pouvoir que seul le politique détient, ils font de la politique. Ils ne sont pas non plus légitimes. Comme tout citoyen ils peuvent légalement exprimer une opinion mais leur profession ne leur donne pas de légitimité supérieure à celle du citoyen lambda. Ils sortent de leur domaine.

Par contre, quand ils restent dans le médical à propos de la vaccination ou des traitements, quand ils parlent technique, technologie, indications, contre indications, bénéfices, effets secondaires… Même s’ils ne sont pas d’accord entre eux, ils sont légitimes car dans leur domaine de compétence.

Pour en sortir, inspirons-nous de Frédéric Bastiat s’adressant à MM les électeurs de l’arrondissement de Saint-Sever en 1846 :

Pour moi, je pense que lorsque le pouvoir a garanti à chacun le libre exercice et le produit de ses facultés, réprimé l’abus qu’on en peut faire, maintenu l’ordre, assuré l’indépendance nationale et exécuté certains travaux d’utilité publique au-dessus des forces individuelles, il a rempli à peu près toute sa tâche.

En dehors de cercle, religion, éducation, association, travail, échanges, tout appartient au domaine de l’activité privée, sous l’œil de l’autorité publique, qui ne doit avoir qu’une mission de surveillance et de répression.

 

Article mis à jour le 12/08/21 à 8h21

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  • Liberticide ? Je préfère dire esclavagiste. La liberté, peu de gens en veulent pour eux ; et encore moins nombreux ceux qui la désirent pour les autres. L’idée est distordue, pervertie, vidée. Ils confondent liberté et caprice. Le passe sanitaire est liberticide : c’est le but. Aucune politique de soin là-dedans. Il s’agit d’asservir, de marquer le bétail.
    La constitution et la ddhc, ils se roulent des pétards avec.

    • Pas d’almagame s’il vous plait entre les fumeurs de pétards et les contempteurs de là ddhc
      ( la constitution, je m’en sers après mes besoins du matin. La DDHC en revanche est encadrée et mise en valeur sur un des murs de mon appartement, hors de question de la fumer, non mais ça va pas ! )
      ?

  • Merci à l’Auteur de décaler l’angle d’éclairage des impérities des Poly-Tocards à la manœuvre.

    Qu’ils soient au Gouvernment, ConsCons ou ailleurs dans les multiples fromages de la République, n’est-ce pas au détriment de ceux qui les élisent?

    PS:
    coquille pour la dernière date: 1846?

  • Ce gouvernement a trouvé comment supprimer le déficit de la santé : il suffit d(interdire l’accès de l’hôpital à ceux qui n’ont pas la preuve administrative qu’ils sont en bonne santé

    • ? bravo Lucx ??
      je regrette de ne pas avoir trouver votre saillie avant vous. Tellement bien vu.

    • Toujours les mêmes recettes. Il y a 30 ans, il avait déjà essayé de réduire le nombre de médecins. Ce fut le numerus clausus, avec le succès que l’on sait.

      • Tout à fait exact, Lucx et RX33. Le but du numerus clausus était la réduction des dépenses de santé.
        La saillie de Lucx me fait penser à ce médecin pneumologue consulté il y a une vingtaine d’années, alors que j’avais des soucis de bronchites à répétition. Son verdict : revenez me voir vers juin, quand vous irez mieux, et on fera le point. Inutile de ire que je ne suis jamais retourné le voir. Le gars avait sans doute déjà bien assez de patients, je suppose.

  • Une fois de plus, Macron a fait du en même temps : un vaccin facultatif, mais obligatoire. Pourquoi ne pas le dire franchement ? La politique c’est surtout du courage ! Le problème est que nous n’avons pas de politiques au gouvernement, juste des technocrates sans vision qui gèrent au fil de l’eau leur réélection.

    • La politique c’est le courage des lâches qui ont besoin de la force publique pour imposer leur lubies. Il n’y a aucun courage dans le fait politique.
      Fonder une entreprise c’est du courage, élever ses enfants et le pas les laisser éduquer par l’Etat c’est du courage, défendre l’individu contre le collectif c’est du courage, mais se faire élire, imposer ses vues par la loi ce n’est pas du courage, c’est de la psychopathie. ( enfin pour moi, je n’oblige personne )

    • @dekkard
      Bonjour,
      Il n’y pas que le seul fait des « loisirs ». Il y a aussi le travail. La pression est mise surtout sur les patrons (des bars, des restaurants, et des autres entreprises) car ils sont pénalisables à hauteur d’une année de prison et de 45 000 euro d’amende. Des délinquants notoires sont exemptés de cette sanction et comme ils sont insolvables, les amendes passent à la trappe.
      L’Etat tape surtout dans le fait de gagner sa vie. Le battage autour des « loisirs égoïstes » est de l’enfumage. Ce sont surtout les emplois qui sont visés… dans un pays avec 10 millions de pauvres et 8 millions de chômeurs.

  • Le pire est pour bientôt. Quand il faudra payer pour avoir un test PCR. Donc payer pour aller se faire soigner. Des gens ne pourront pas.
    Je ne comprends pas que le CC ait accepté ce chantage.

    • Personne ne comprends, normal, c’est inique.

    • Je pense qu’à ce moment, soit le pass sera retiré soit il y aura une vraie division du pays, d’un coté les 60% de gens raisonnables (j’espère même un peu plus) de l’autre les 40% de fous pour qui toute manoeuvre même odieuse est justifiée pour « inciter les mécréants au vaccin » et qui applaudiront.

      J’ose espérer que 90% au moins de médecins (primum non nocere, toussa, toussa) et autres « soignants » seront alors révoltés et bloqueront la mise en oeuvre du pass.

      Dans le même temps on s’approchera du moment où il faudra payer pour voter, payer pour avoir le droit de payer pour prendre le train… Et là je pense qu’il y aura dans les « sans pass » des tentation de violence. Extrême peut-être, et la situation deviendra intenable.

      Déjà ils ont du passer la durée de validité des tests de 48 à 72h…

      Mais ils pense surement (dans les officines qui pilote le gouvernement) que la menace étant plus forte que l’exécution, annoncer qu’il faudra payer 100€ pour avoir le droit de faire un IRM de contrôle après une ablation d’une tumeur au cerveau pourra « inciter » les gens à se faire vacciner. Je crain qu’au contraire ils ne se disent « si on doit me faire un chantage pareil, c’est que ce vaccin est mauvais, qu’il y a des truc louche là dessous, donc non, jamais, jamais, JAMAIS »

      • @Franz
        Bonjour,
        « 60% de gens raisonnables […] 40% de fous pour qui toute manoeuvres même odieuse est justifiée »
        Malheureusement, je pense que les pourcentages sont inversés. Et la propagande fait en sorte que la balance penche du côté à virer les « gens raisonnables » et à leur faire vivre un vrai calvaire.
        45 517 548 personnes ont déjà reçu au moins une dose sur 67 millions d’habitants soit près de 68% de la population.

        • Attention on peut être vacciné et absolument opposé au pass, et scandalisé au plus haut point sur ce chantage avec les tests payants. C’est mon cas et je pense ne pas être seul.
          De même qu’une bonne part des vaccinés n’est pas totalement convaincue de l’efficacité du produit et de son innocuité mais pense égoïstement que ça peut les aider personnellement et que pour eux les risques de ces trucs expérimentaux sont acceptables.

          Seulement, comme très souvent avec cette « pandémie » il y a une courbe en U. Les jeunes et les vieux sont plus souvent « super pour » parce que télé, conformisme, intérêt personnel, « égoïsme » les gens d’âge moyen sont souvent nettement moins convaincus. De même que j’ai vu une étude aux US montrant que l’adhésion aux mesures de contrôle, vaccination obligatoire etc. était forte chez les gens « un peu diplômés mais pas trop », faible chez les pas diplômés et encore plus faible chez les très diplômés. Evidemment à tout âge et tout niveau de formation on trouve de tout, mais bon…

    • Il ne faut pas payer pour se faire vacciner.

    • Ils on tous cette réponse, celle de Greg Elis plus bas ou de Castex il y a quelques semaines : si vous vous faites vacciner (« c’est gratuit »), vous ne serez pas discriminé. Plus orwellien comme façon de parler, difficile de faire mieux.

  • De plus aucune priorité pour les tests antigéniques même avec une ordonnance de soin. Donc si tu ne peux attendre longtemps debout sous la pluie ou le soleil: Fini l’hosto. Prenez vite une assurance obsèques avant que là aussi il faille un test négatif. Ras le bol de ces brutes qui gouvernent !

  • L’important est de garder l’illusion des soins gratuits pour tous.
    Ce n’est pas le soin qui est payant, mais l’accès. Pour maintenir l’illusion, tout est possible: baisser la qualité, rendre difficile l’accès (le test est cité, mais quid du numérus clausus?), retarder les soins (avec un peu de chance la personne n’en aura plus besoin), etc…

  • article libéral ou libertarien ???? poser la question c’est y répondre !!!!

    • Quel que soit le nom que vous lui donnez, pour moi l’article ne va pas assez loin dans le concept.

      Le concept est de respecter la nature humaine (liberté, propriété, entraide et relations volontaires). Et il en est une en matière de « santé » : l’assistance à une personne en danger. C’est il me semble une constante : si vous vous noyez, n’importe quel individu assistant à la scène essaiera de vous sauver, non pas parce que c’est la loi ou la morale, mais la nature humaine.

      La base de la médecine est en accord avec ce principe comme défini par le serment d’Hippocrate : un médecin doit agir pour le bien de son patient et en toute transparence. Les considérations de santé publique ou de bien général sont des bricolages socialistes ajoutés récemment. Ils peuvent être justifiables mais sont externes au principe de base.

      La mise sous coupe réglée du système de soin a gravement nuit au principe de base. La crise du Covid a montré que les limites de l’étatisation de la santé avaient été largement dépassées. C’est le refus de reconnaître que l’état était impuissant à maintenir la cohérence entre un système administré et sa place réelle et nécessaire dans la société qui est la cause du problème : une interdiction de soigner et de se faire soigner alors que les structures étatisées ne sont pas adaptables à certaines circonstances.

      Car il ne s’agit pas de guérir à tout prix ou de garantir l’immortalité mais de respecter le principe naturel d’assistance à personne qui demande de l’aide.

  • Totalement d’accord. Le problème n’est pas franco-français, les gouvernements du monde occidental ont entamé leur virage autoritaire avec une coordination remarquable. Même et surtout l’anglosphère, culturellement moins étatistes.
    La particularité du petit macrocéphale c’est plus d’être incroyablement arrogant et détestable sur le plan humain. Ce qui finalement en fait un paravent assez commode.

  • « De même, quand des médecins font des préconisations (obligation vaccinale, confinement) nécessitant la coercition légale, pouvoir que seul le politique détient, ils font de la politique »
    Les médecins qui ont voix au chapitre ne font même plus de médecine puisqu’ils sont à plein temps à la télévision.
    J’aimerais bien connaitre la position de certains chefs de service, Megarbane, Deray, Casalino etc.
    Sont-ils en congés ?
    Sont-ils en disponibilité ?
    Sont-ils payés avec nos impôts en plus de leurs émoluments lors de leurs prestations TV ?

  • L’auteur va sûrement y aller faire un petit tour aux Antilles pour nous expliquer pendant son séjour comment exercer sa liberté sans soigner les gens.
    Il faudrait arrêter de cacher derrière la notion de liberté l’envie de râler sans cesse et de faire comme si la liberté pouvait s’exercer indépendamment de la société qui la permet. Si je considère qu’elle autorise de contaminer autrui, droit à l’homicide en somme, comme un sidéen sans préservatif, on roule sur les jantes.
    Il faudrait quand même un bagage philosophique de base pour voir quand on peut se croire libre et quand on n’en a pas le droit.
    Pareil pour le viol de l’égalité. Allez donc vous adresser à la Mort, ou même à la maladie sérieuse par covid et vous plaindre de cette rupture flagrante d’égalité entre les vivants et les morts, ou des biens portants avec les malades.
    J’ajoute qu’il faut quand même en tenir une sacrée couche pour refuser ce cadeau de la vaccination vue l’extraordinaire efficacité de ce procédé. Au pays de Pasteur ! Après des centaines et des centaines de millions de gens sauvés dans le monde par ce procédé et pour plein de maladies. Certains cerveaux ne tournent vraiment pas rond.

    • « J’ajoute qu’il faut quand même en tenir une sacrée couche pour refuser ce cadeau de la vaccination vue l’extraordinaire efficacité de ce procédé »

      L’efficacité du vaccin pour les gens de moins de 65 ans est inexistant. Ils risquent peu en attrapant le covid, donc le bénéfice-risque est insignifiant.
      Les statistiques de mortalité ne montrent aucune surmortalité en dessous de 65 ans.
      Pour ce qui est de la contagiosité elle existe chez les vaccinés, donc d’après vous un vacciné a aussi le droit à l’homicide.

      • Les scientifiques, les vrais, font une distinction entre « Il existe » et « Quel que soit ». Ne pas la faire est une faute de logique. La contagiosité existe et elle a des effets néfastes, elle peut être significativement réduite avec des efforts que personnellement je juge minimes, comment pouvez-vous prétendre que ces efforts seraient inutiles parce qu’ils ne la feront pas disparaître totalement ? En revanche, si vous avez des éléments indiquant que ces efforts ne seraient pas proportionnés, je vous écoute.
        Désolé, vous n’avez pas à vous substituer à autrui pour décider de sa balance bénéfice-risque. Celui qui estime que le vaccin réduit son risque d’attraper et de transmettre le virus et qui juge que ces risques sont suffisamment préjudiciables, même si ça ne se termine pas par leur décès personnel, pour mériter d’être réduites, de quel droit voulez-vous changer leur appréciation ?

        • Mais il ne veut pas changer leur appréciation, c’est vous qui l’imaginez.

          • Il ne veut peut-être pas la changer, en effet, mais il la considère comme erronée, voire ridicule, et ne se gêne pas pour le dire.

            • Je trouve idiot de faire partie des personnes à risques et de ne pas être vaccinés.. mais c’est leur choix. Ils sont libres. Je serais leur médecin traitant, j’irai les inciter à se vacciner, mais j’ai jamais soigné qqu’un contre son gré, sauf les malades psychiatriques.

              • Pour un nombre respectable de personnes à risques de ma connaissance, la non-vaccination résultait de la difficulté à se faire vacciner et non d’un libre choix. C’est peut-être caduc aujourd’hui, mais j’aimerais en être certain, choix du vaccin, absence de compétence internet pour prendre un rendez-vous, absence de mobilité pour rejoindre un centre de vaccination, etc., sans parler du refus de reconnaître ou de l’ignorance de la condition « à risques » par les intéressés.
                Aux Antilles, il est difficile d’imaginer que la faible proportion de personnes à risques effectivement vaccinées ne soit pas une part significative du problème, et que des affirmations comme votre « L’efficacité du vaccin pour les gens de moins de 65 ans est inexistant. Ils risquent peu en attrapant le covid, donc le bénéfice-risque est insignifiant. Les statistiques de mortalité ne montrent aucune surmortalité en dessous de 65 ans. » soient une incitation à se vacciner.

        • C’est pas difficile à comprendre. Je l’ai expliqué 100 fois. D’un point de vue collectif, les gens à risques sont vaccinés à 80%, et leur risque est non significatif du point de vue collectif. Quant à ceux qui ne sont pas vaccinés, il prennent leur risque qu’il soit vieux ou jeunes.
          Ce serait bcp plus efficace de cibler les vieux non vaccinés, mais Macron ne cherche pas l’efficacité, il navigue à vue.

          • Je n’aime pas les points de vue collectifs, mais soyons constructif : pour cibler les vieux non-vaccinés, s’il est indéniable que Macron est totalement inefficace, que préconisez-vous, vous ?
            Et pour la gérante de PME de 55 ans (cas de mon associée qui l’a eu), reconnaissez-vous que son risque, celui de se retrouver sur le flanc pendant une durée de plusieurs semaines, c’est à elle et à ceux qui peuvent lui transmettre le virus d’en évaluer la significativité et de mesurer l’intérêt de le réduire (ou de l’augmenter pour lui nuire 🙂 ) ?

            • Mais je suis bien obligé. Macron parle d’intérêt général, alors examinons d’un point de vue collectif la mortalité du covid, et l’INSEE nous dit que en dessous de 65 ans il n’y a pas de différence significative sur le nombre de morts. Au dessus de 65 ans 80% sont vaccinés et ne sont plus un problème général. Les 20% qui restent feront un afflux de malades tout à fait gérable, l’hôpital a géré 5 fois plus.
              Donc l’argument de l’intérêt général ne tient pas. D’un point de vue individuel, cela regarde chacun, votre gérante se vaccine.. ou pas.

      • d’où sort ce genre d’ineptie ? réseaux sociaux ?

    • « Si je considère qu’elle autorise de contaminer autrui, droit à l’homicide en somme »
      LOL l’engrenage foireux…
      Quand mon colocataire m’a refilé la grippe A, je lui ait pas collé un procès, et lui qui l’avait attrapé au boulot ne s’est pas retourné contre son employeur, mais bon encore une fois c’était ya 11 ans…
      Et merci pour le dogmatisme sur la vaccination, le BCG, ça doit faire 100 ans que ça existe et pourtant la tuberculose est toujours là, les vaccins c’est qu’un outils parmi d’autres…

    • Je suis toujours bluffé de voir le nombre de gens qui n’ont apparemment aucun problème à exhiber leur état sanitaire, pour ne fut-ce que boire un café ou prendre une bière.

      Au fait, ma fille souffre d’une ALD qui m’oblige à aller régulièrement à l’hôpital. Personnellement, c’est carrément le serment d’Hippocrate que l’on bafoue et aussi une attaque en règle contre la chair de ma chair ! Combien de temps croyez-vous que des gens comme moi vont accepter ce genre de situation ??

      • pas très longtemp je pense. Et certainement pas plus loin que la date où en plus il faudra payer (ou être vacciné) pour y aller.

        D’ailleurs, question (pour un ami) : « si c’est normal de faire payer les tests COVID ‘de confort’ je suppose qu’on va faire payer les vaccins et les rappels et les 3eme, 4eme etc. doses ? au moins pour les gens qui n’ont pas de facteurs de risque important ? » Ou alors on s’en fout (une fois de plus) de l’égalité et de l’équité ?

    • Savez que le test PCR donnant un résultat en 20 mn existe?
      Mais voilà, dans un état en faillite, impossible de tester qui que ce soit de façon organisée et sérieuse.
      Alors on divise pour continuer à régner en paix.

      • Ben oui, dès mars 2020 ils utilisaient ça en Corée pour détecter et isoler (et soigner si besoin) les malades du COVID. Cette Corée dont on ne pouvait pas s’inspirer parce que suivre où les gens étaient aller pour faire du tracing de la maladie, avec leur smartphone (et leur accord) c’était un viol de la liberté que les Français n’accepteraient jamais.

        Comme les choses on changé (en mal, en France) en 1 an et demi !!!

      • Oui il existe mais n’est pas suffisamment précis car il lui faut une certaine quantité minimale de marqueurs pour que le test soit fiable. Le test qu’il faut envoyer en labo est plus fiable mais nécessite plus de temps (envoi, mise en œuvre sur le testeur, etc).

        • @JR
          Bonjour,
          L’inventeur du test PCR a aussi dit comment il fallait l’utiliser. Recommandations ignorées.
          « nécessite plus de temps »
          Evidemment, vu qu’il faut faire 35 cycles pour trouver des « positifs ».

      • Savez-vous que je n’ai pas à accepter de faire une saleté de test PCR pour aller au cinéma ou passer un bon moment avec mes amis à une bonne table. La légitimité, elle vient de ce que l’on croit intimement en soit, et certainement pas d’une bande de voleurs cravatés qui savent toujours mieux que moi ce qui est bon pour moi.

    • @Vincent Llifrat
      Bonjour,
      Vous ne connaissez pas la définition de liberté ni celle de droit.
      La liberté est tout ce qui ne nuit pas à autrui.
      Le droit c’est ce que nous pouvons faire sans avoir besoin de demander une permission, une justification, une autorisation.

      « Il faudrait quand même un bagage philosophique de base pour voir quand on peut se croire libre et quand on n’en a pas le droit. »
      Votre bagage philosophique, vous avez dû le laisser aux objets trouvés.
      Soit on est libre, soit on ne l’est pas. Philosophiquement, cela s’arrête là. En France, on ne l’est pas. Il faut des autorisations pour trop de choses, et on nous fait passer cela pour de la « liberté ».

      « Pareil pour le viol de l’égalité. »
      L’égalité n’est que celle en Droits et en rien d’autre.

      « Si je considère qu’elle autorise de contaminer autrui, droit à l’homicide en somme, comme un sidéen sans préservatif, on roule sur les jantes. »
      Les séropositifs, et les malades du Sida, n’ont pas eu d’accès aux soins restreints, n’ont pas eu de passeports les contraignant à rester chez eux, ils n’ont pas eu d’interdictions d’aller dans des cinémas, au stade, au restaurant, d’aller à l’hôpital recevoir des soins que ces derniers soient liés à leur maladie ou non, de se marier et d’avoir des enfants (pour les séropositifs au moins, les sidéens, je doute.
      Un « sidéen sans préservatif » qui sait qu’il est sidéen peut être poursuivi par la Justice et peut être condamné. Transmettre le Sida, c’est infligé potentiellement la mort à quelqu’un à 44% (létalité) ou à 0,5% (mortalité) Transmettre un des Covid, c’est infliger la mort à 2,11% (létalité monde) ou à 0,05% (mortalité monde) [létalité Covid&Co France : 1,75% ; mortalité Covid&Co France : 0,16%]
      Ebola a une létalité de 50% (est montée jusqu’à 90%). Toutefois, s’il n’y a pas de symptôme, on n’est pas contagieux.
      D’ailleurs, le Sida, les chercheurs planchent sur un vaccin depuis 40 ans et n’ont rien trouvé. Pour le Covid, le « vaccin » est arrivé sous une année.
      44% des malades du Sida, jusqu’à présent, sont morts de leur maladie. Les 10 premières années de la pandémie, c’était 100%. Pourtant, le viol n’est pas considéré comme une tentative d’homicide. Une femme violée peut-elle être sûre que son agresseur ne va pas lui transmettre le Sida, ou une autre MST ? Non, elle ne peut pas. Pourtant, depuis un an, elle doit porter un masque… mais elle ne peut même pas avoir dans son sac une bombe au poivre (ça ferait trop mal à l’agresseur, lequel deviendrait alors LA victime.)

      « faire comme si la liberté pouvait s’exercer indépendamment de la société qui la permet »
      La Société ne permet rien du tout et n’autorise surtout pas aux individus d’être libres. Une Société est libre quand les individus qui la composent sont libres. La liberté est individuelle et seulement individuelle. La liberté collective, c’est du flan.
      La Société et ceux qui sont aux postes à responsabilité de cette Société, n’ont qu’un seul but, qu’une seule mission : conserver la liberté des individus et leurs droits. Quand ceux qui sont aux postes à responsabilité commencent par supprimer des droits,en imposant des permis, des licences, en instaurant des autorisations, les individus perdent leur liberté, et ne sont plus libres.

      • Bonjour STF,
        merci de me répondre avec des arguments et pas uniquement des opinions offusquées. C’est précieux.
        Le droit je veux bien ne pas connaître, sauf la Déclaration de 1789 des droits de l’homme, et du citoyen (avec ses droits… et ses devoirs). Quant à la liberté, j’ai fait quelques lectures sur le sujet et suis d’accord qu’on peut mourir pour elle, mais aussi qu’on peut discuter longuement sur sa simple réalité. Combien de gens se prétendent libres et sont salariés, assistés, addictés, aveuglés par leurs préjugés et agissent à cent lieues du moindre libre-arbitre ? Pour être libre il faut au moins être lucide et pas seulement sincère.
        Pour le passe, comme pour la vaccination l’opposition est plus de l’ordre du réflexe conditionné ou du caprice que d’un jugement rationellement fondé.
        Pour ma comparaison avec le sida, je reste en France, regardez le nombre de morts l’année dernière comme heureusement les années précédentes, c’est une poignée ; mais le lobby fait du bruit.
        Pour le covid, on est quand même à 113000 † ce qui n’est pas comparable. Et en dehors de la létalité, il y a la catégorie « sérieuse » que j’ai connue pendant trois semaines, dont je suis content d’avoir réchappé mais, si j’avais pu l’éviter, j’aurais nettement préféré. Les gens comme moi existent sans doute bien plus nombreux que les morts (je n’ai pas recherché les chiffres), et incapables de bosser ce qui si on ne stoppe pas la contagion a des répercussions lourdes sur l’économie.
        Alors refuser le passe ou la vaccination au prétexte d’atteinte à la liberté alors que beaucoup ont par le passé voyagé vaccinés sans râler contre la fièvre jaune ou autre, et montrent sans cesse patte-blanche (étudiant, famille nombreuse, réduction, fidélité, passeport, carte bancaire) sans protester, je trouve celà, rationnellement, très intrigant. Ce sont des limitations à une soi-disant liberté certes, mais vous pouvez en dire autant du besoin de respirer, de vous hydrater, d’uriner, d’avoir sommeil… les limitations à votre prétendue liberté sont légion, sauf qu’à la différence de la Corée du Nord, de Singapour, du Vénézuela, vous pouvez faire ce que vous voulez quand même, à condition de ne pas nuire à autrui. Et çà, si vous n’êtes pas vacciné et que vous ne pouvez pas prouver que vous êtes négatif (m’obliger à cette humiliation de montrer mon smartphone à une quasi gestapo j’enrage !), alors que vous n’avez aucun moyen autre d’être sûr que vous n’êtes pas contaminant, vous pouvez, sans l’avoir voulu, foutre un sacré bazar dans la vie d’un autre citoyen de la société dans laquelle vous vivez.
        Toutes les télés d’info montrent à chaque fois quelqu’un, l’épaule dénudée, et la main dérisoirement inexorable du soignant qui enfonce sa petite aiguille pendant au moins deux secondes dans la chair résignée. Aucune douleur, rapide, assez efficace pour contribuer à ce que la société puisse refonctionner et on continue à dire non ? C’est un caprice narcissique de consommateur et pas du tout une décision de citoyen libre et responsable sans effort démesuré.

        • Il y a une réelle réflexion qui doit être conduite sur le « nuire à autrui ». En fait, quoi qu’on fasse (et même si on ne fait rien, l’absence d’action étant dans ce cas une forme d’action, cf la non-assistance à personne en danger) il y a un potentiel de nuisance, et même je dirais une certitude de nuisance.

          C’est bien pour cela que la définition de la liberté n’est pas « faire ce qu’on veut qui ne nuit pas à l’autre » en général, mais « faire ce qu’on veut tant que ça ne contrevient pas à la liberté des autres ».

          La personne non-vaccinée ne contamine pas les autres, surtout pas « de force » sauf dans le cas très précis, qui serait comparable aux histoire de séropositifs sans capotes, d’une personne qui se sachant malade du COVID viendrait volontairement tousser à votre nez. Le fait est qu’elle peut aller et venir, toute contaminante soit elle puisque vous avez la liberté de l’éviter, de porter un masque, d’être vacciné, de vous auto-confiner etc. à tout moment. En gros votre liberté n’est pas entravée par celle des non-vaccinés : en leur présence ou leur absence vous avez le droit de faire tout ce que vous vouliez de la même façon.

          Le non-vacciné lui, à l’heure actuelle, n’a pas cette latitude. Même s’il le veut il ne peut pas aller au restau en passant devant puisqu’il lui faut, à minima, prévoir assez longtemps à l’avance un rendez vous en pharmacie ou ailleurs pour se faire tester avant de pouvoir aller au dit restaurant, ou à l’hopital pour son IRM de contrôle annuelle après une opération au cerveau ou son ECG après un pontage ou etc.

          Par ailleurs, vous parlez du vaccin, mais le problème c’est le « pass », le traçage numérique, la violation du secret médical, la présentation obligatoire d’un papier ou d’un code pour des activités du quotidient.

          Et si on veut parler du vaccin, son intérêt pour vous est peut-être évident (bien que vous ayez déjà eu la maladie donc si c’est récent sans doute plus de défenses immunitaires efficaces -pas seulement des IgG- que n’importe quel vacciné même 3 doses) mais pour certaines personnes les effets secondaires ont un « poids » (probabilité de survenue pondérant l’impact) supérieur à celui de la maladie. C’est bien triste que vous ayez souffert du COVID pendant un mois, mais les personnes mortes de thromboses suite à la vaccination (en France c’est caché, pour la Norvège plus ouverte, 29 en quelques semaines de vaccination pour une population plus réduite qu’ici) c’est pire, non ?

          Le caprice narcissique c’est les gens qui pensent qu’en forçant (ou même en « incitant fortement » à coup de chantage aux libertés fondamentales -se déplacer où l’on veut, consommer ce que l’on veut… je ne vous rappellerait pas qu’il y a un délit de « refus de vente » en France) ils s’assureront d’une sécurité sanitaire suplémentaire.

          Le souci c’est qu’on a affaire ici à des vaccins dits « imparfaits » (ils n’empêchent que très mal d’attraper la maladie, et réduise significativement mais pas forcément si bien, ni pour tout le monde, les chances de faire une forme grave) : de ce fait ils ne sont plus, par définition que des outils de prophylaxie individuelle (ils permettent d’ajuster le rapport risque bénéfice des individus) et pas un outil de santé publique. On ne peut pas avoir d’élimination du virus si on a des vaccins qui n’empêchent pas p-presque surement d’attaper le virus ou de le transmettre (et on est de facto très très très loin de ça cf. https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.08.06.21261707v2)

          De plus on sait depuis longtemps que la vaccination pendant une épidémie est une mauvaise chose : augmentation de la pression selective faisant émerger des variants qui échappent potentiellement à l’immunité acquise, fragilisation chez certains qui attrapent la maladie parce qu’en phase de réaction au vaccin, alors qu’ils n’auraient pas eu de problème sans, etc.

          En conclusion l’attitude égoïste et « mauvaise pour l’intérêt général » c’est de se faire vacciner, même si il est évident que pour les gens à risque (ou qui s’estiment à risque) c’est une bonne chose. Je dis ça en étant à la fois vacciné (mais pas convaincu que ça me serve tant que ça, vues les données) ET violement anti- « pass sanitaire » qui viole la liberté des autres. J’assume assez bien, en bon « anarcap » d’avoir reçu un vaccin qui me protège quitte à ce que ça foute « le bordel dans la vie des autres », mais je ne me sers pas de ça pour réclamer une quelconque suprématie morale.

          • On pinaille sur la nuisance. Si je suis en mauvaise santé en ayant attrapé le covid symptomatique, je ne suis plus libre. Je l’ai peut-être personnellement attrappé en m’appuyant sur un des potelets qui empêchent les voitures de monter sur les trottoirs, à cause d’un congénère porteur du virus qui s’était appuyé aussi, qui l’ignorait car il n’était pas souffrant, et qui ne s’est à aucun moment douté qu’il pouvait contaminer son semblable.
            Quand il y avait la peste, ce n’est pas si vieux, les anars faisaient profil bas. Les mœurs se sont adoucies depuis.
            Ici dans ces refus on est tellement narcissiques qu’on n’imagine même pas qu’on puisse l’attraper ni qu’on puisse sans s’en rendre compte, mettre en danger la vie d’autrui. On se permet de nier que, non vacciné, on ne risque pas de nuire.
            Pas mal sot, irresponsable et remarquablement prétentieux.
            La meilleure façon de reprendre une vie normale est l’accession à une immunité générale, donc piquouze dans l’épaule, aucun effet secondaire dangereux statistiquement valable au regard du bénéfice, et pendant un temps proportionnel, le passe : quand le risque de contaminer ou d’être contaminé sera enfin quasi nul par l’immunité générale atteinte, la vie pourra reprendre et vite, les malades autres être soignés en accédant à des centres médicaux désengorgés.
            C’est ne pas se plier à cette minuscule contrainte qui empêche la liberté, et cette absence de civisme qui fait critiquer tout, et se méfier de tout au lieu de choisir l’intérêt général, qui retarde le moment où la vie normale pourra renaître.
            L’aveuglement actuel d’une minorité virulente, le refus d’adhésion à une solution simple, de bon sens, me semble tremper dans l’irrationnel prononcé.
            Deux dernières observations :
            1/ les trois dirigeants qui ont le plus snobé le virus et les précautions (Johnson,Trump, Bolsonaro) sont tous trois sur le podium du record de morts.
            2/ Tous les pays du monde ont stoppé l’économie au profit du sanitaire. Ça n’était jamais arrivé avant. C’est parce que ce sont de grands émotifs inconséquents ? Et, s’ils le peuvent, ils vaccinent maintenant à tour de bras. Pour réduire leurs populations à l’état de larves obéissantes ? Parce qu’il adorent Big pharma ? Peur de son ombre, ou peur de rien, je crois qu’il faudrait changer de lunettes.

            • Vos réactions sont surtout polémiques Franz, vous me balancez des références et des affirmations sans jamais prendre en compte mes arguments précédents (par exemple toutes les « coercitions » supportées par tout le monde jusqu’ici sans râler). Les gouvernants étrangers que j’ai cités ne sont pas d’abord « de droite » mais caractériels et pas franchement rationnels. 100 morts de moins en Suède par million : mais ils sont 10 millions en tout l’échelle est sans commune mesure.
              Passez une belle journée en contemplant les manifs des vrais éclairés, ceux qui savent, luttent, se défendent et nous défendent fièrement contre le mal des barrières et des contrôles insupportables.

              • Vous êtes une caricature. Il est juste question des droits de l’homme qui sont piétinés depuis un an 1/2 sans raison scientifique.
                L’occident a basculé dans une très dangereuse pente, avec contrôle de la mobilité de la population qui ne s’était jamais fait,
                Fichage généralisé de la population avec des données qui couvertes par le secret médical.
                Menaces envers les populations qui ne sont pas d’accord.
                Et vous, vous en redemandez.
                CPEF

                • On a une expérience naturelle à grande ampleur de psychologie sociale et les résultats, surtout en France sont clairs ! Le syndrome de Stockholm fonctionne sur les groupes de taille importante et l’expérience de Milgram est transposable par médias interposés à des populations entières.

                  Et notre ami ici présent fait partie des sujet sur lesquels ça a le mieux marché, il défendra ses bourreaux jusqu’au bout et frappera sur ses concitoyens sans hésiter dès que deux « médecins » présentés comme des grands virologues/épidémiologistes/infectiologues (même et surtout s’ils n’ont jamais rien publié dans le domaine) le lui diront à la télé avec un air grave et sérieux.

                • @gillib
                  Bonjour,
                  « Menaces envers les populations qui ne sont pas d’accord. »
                  Kouchner a clairement dit que les non vaccinés et qui refusent de se faire injecter étaient des traîtres.

              • Je faisais l’effort de vous répondre de façon argumentée en apportant des exemples et des référence mais puisque ce n’est pas « centré sur vos arguments » les plus délirants vous n’en voulez pas ?

                A vous entendre puisqu’on vous a insulté sans que vous ne réagissiez il est logique qu’ensuite si on vous viole et vous torture vous laissiez passer ?

                Et la proportion de morts relative à la population n’est pas pertinente ? Ah, bon alors prenons la Corée qui a une proportion de morts encore nettement plus faible, une population comparable à celle de la France, n’a pas imposé de restrictions ou presque (sinon le confinement imposé des malades et le traçage des contacts). La Corée qui n’est même pas moitié aussi vaccinée que la France, et n’a pas d’obligations tous azimuts…

                Passez donc une mauvaise journée en regardant les manifs de gens idiots et qui ne savent rien mais qui défendent vos libertés fondamentales et qui feront (peut-être) que dans 10 ans vous n’aurez pas à présenter un QR code pour rentrer dans un lieu public, QR code attestant que vous avez toujours payé vos impôts à l’heure, jamais critiqué le gouvernement en ligne, êtes à jour de tous vos vaccins (les désormais 83 obligatoires) n’avez pas à ce moment la grippe, n’êtes pas enrhumé, n’avez pas perdu de points sur votre permis depuis plus de 1 an, avez « émis » moins de 63 kg de CO2 l’année précédente, que vous enfants sont tous scolarisés dans le public ou s’ils sont plus grands qu’ils travaillent bien dans des entrerprises « amies de l’Etat » !

                • Franz et Gillib
                  C’est surprenant d’être traité de « caricature » ou de « délirant » par les irréductibles défenseurs de la liberté. On sent immédiatement que les valeurs humanistes les plus précieuses vous imprègnent en profondeur.

                  Bien sûr vous avez toujours refusé de montrer votre passeport ou votre carte vitale et les vaccins qu’on vous a déjà infligés dans votre vie, sans jamais vous demander votre consentement, ne vous ont protégés d’aucune maladie, pis, vous ont rendu gravement malades. Les vaccinés de la polio, ou de la variole, s’esclaffent s’ils lisent vos propos.

                  Les libertés seront peut-être sérieusement mises en danger dans le futur par l’IA mais pas par un passe pour aller au ciné (si vous avez une carte de fidélité vous en montriez déjà un) ou au restaurant. Quel que soit le régime, le politique peut avoir, s’il le veut, énormément de renseignements sur vous, sans recourir au QR code. Mais la plupart du temps, il s’en fout pas mal, il n’en a ni le temps, ni l’envie.

                  Je suis enfin retourné au restaurant hier. A l’accueil ma femme a dévoilé à l’employé nos intimités qr inscrites sur son t°. Il les a scannées sur le sien, nous a poliment remercié et indiqué notre table. Le repas était délicieux et, naïvement sans doute, je ne me sentais pas plus entravé et dans les fers rousseauïstes que naguère.

                  J’ajoute que je préfère mille fois être très légèrement contraint mais non-malade et non-contagieux que malade, même en évitant la réa. Quand on sera sûr qu’autrui n’est pas un virophore potentiel, la majorité se sentira mentalement bien mieux. Et un bon mental apaisé est indispensable pour apprécier l’exercice de sa liberté.

                  • Et c’est bien là le problème vous renoncez joyeusement à des libertés fondamentales pour une illusion de sécurité temporaire. Comme le disait Franklin vous ne méritez ni liberté ni sécurité et perdrez les deux. Et dans doute la santé avec.
                    Si vous lisiez les références qu’on vous donne vous sauriez qu’avec les deux vaccins les plus efficaces et le variant Delta vous n’avez une protection qu’à 41% pour le Pfizer et 71% pour le Moderna, et donc des probabilités non négligeables d’attraper le CoVid et d’être contagieux, même avec le pass.
                    Mais comme avec ce pass vous allez en intérieur avec d’autres comme vous, sans masque vous augmentez vos chances de contamination.
                    Martin Blachier (pourtant grand amateur de mesures inutiles et liberticides d’habitude) l’a récemment dit, le pass est sans doute la cause de nombreuse contaminations, ne sert a rien… Comme en plus il est liberticide vous le défendez.

                    Ben comment dire… Sur le site de libé ou du Parisien vous serez sûrement bien accueilli mais ici on aime plutôt la liberté et si on doit sacrifier un des deux entre sécurité et Liberté c’est plutôt la première qui passe à la trappe…

                  • @Franz
                    Bonjour,
                    « si on doit sacrifier un des deux entre sécurité et Liberté c’est plutôt la première qui passe à la trappe… »
                    La sécurité n’existe pas.

    • « il faut quand même en tenir une sacrée couche pour refuser ce cadeau de la vaccination »

      Depuis quand un « cadeau obligatoire » est-il un cadeau ?

      Je ne remets pas en cause l’intérêt de la vaccination … mais si je vous offre en cadeau un voyage interplanétaire « aller » obligatoire et que vous l’acceptez en sautant de joie, vous avez un problème. Et si vous essayez de convaincre les autres d’accepter le même cadeau, vous avez un second problème.

      • Obligation ou interdiction n’ont rien à voir avec l’intérêt intrinsèque de la chose. Si votre rêve est de mourir dans l’espace, le voyage interplanétaire est un formidable cadeau, qu’il soit obligatoire ou pas.

        • Vous ne comprenez pas… Le problème est qu’un cadeau non voulu n’est jamais merveilleux. Si je vous offre une séance grautuite de torture de 10 jours à la Loubianka, c’est un cadeau mais je suppose que vous le refuserez…

          • Avant de partir sans sécurité, sans liberté et malade vers les Enfers, suggestion d’un article en français sur la liberté et le droit : l’Express, N° 3659, p 67. Ravi de vous avoir connu.

        • Oui, mais quand on m’offre des cadeaux de m… à Noël, cela part au moins d’un bon sentiment.

          Mais pas ceux qui « m’offre la vaccination » en pensant se protéger eux-mêmes. C’est exactement le même argument spécieux que les syndicalistes de la SNCF qui prétendent défendre les travailleurs.

  • réponse à la dernière question: rien de mieux.

    • Alors ils le font beaucoup mieux. Parce que la France de Macron compte parmis les pays ayant eu le plus de morts avec/du COVID au monde, tout en étant AUSSI (le fameux « en même temps », évidemment) parmi ceux qui ont eu l’impact économique et social le pire des « mesures » imposées.

      Peu de pays ont réussi a être simultanément mauvais sur le plan de la mortalité ET catastrophique sur la gestion économique et sociale… Peu de pays imposent des « pass sanitaires » ET ruinent l’économie dans le même temps, tout en boostant en même temps les suicides, les divorces etc.

      Jupiter est assez unique, en fait.

  • Il y a un principe débile introduit dans notre Constitution : le principe de précaution. Dans le cas présent, il signifie que ne pas protéger ceux qui ne veulent pas se faire vacciner peut engager la responsabilité du gouvernement. Donc le confinement doit continuer pour cette population à risque car les gouvernement ne peut pas ne rien faire sans tomber sous le coup de ce principe.
    Face au principe de précaution applicable à la population devant l’épidémie de Covid, 2 solutions :
    – le vaccin
    – le confinement (= passe sanitaire)

    Supprimons ce principe de précaution qui sclérose la liberté des français et le passe sanitaire n’aura plus lieu d’être. Chacun prend ainsi ses responsabilités face au Covid.

    Le Covid aura mis en évidence une réalité que bien des gens ne veulent pas voir : beaucoup de nos libertés sont bafouées au nom de ce principe.

    • Oui.
      Mais le principe de précaution est utilisé de façon très asymétrique : on doit prendre des mesures extrêmes pour protéger les français parce qu’on ne sait pas, le virus pourrait être très mortel, très contagieux, etc, OK.
      – Mais le confinement ? Jamais utilisé avant, on ne devrait pas appliquer aussi le principe de précaution à cela ? Si on y réfléchit 2mn il est pourtant évident qu’il peut avoir des tas d’éffets délétères (et il a prouvé être inneficace contre la maladie et nuisible à des tas de choses après coup, on aurait du se méfier).
      – Mais les « vaccins » à ARNm ou à virus OGM pour passer de l’ARN ? Jamais essayés avant sur les humains… Et faisant produire de la protéine spike, toxine qu’on a pu penser utiliser comme arme chimique ? On n’aurait pas du appliquer aussi le principe de précaution, là ? Et quand les thromboses avec AZ, les myocardites et endocardites avec Pfizer sont apparues, on n’aurait pas du appliquer le principe ?

      Bref, ce principe de précaution est un vrai danger, mais il l’est encore plus quand on l’applique seulement dans un sens (et c’est le cas en ce moment) !

      • @Franz
        +1
        Surtout que les « vaccins » sont encore en phase de test pour au moins un an. Là non plus, le principe de précaution est passé à la trappe.

  • Ca pourrait se comprendre si on faisait face à une épidémie où pendant un certain temps on est totalement asymptomatique mais très contagieux puis on meurt avec une probabilité élevée. Genre une épidémie d’ebola ou de fièvre de Marburg…
    Mais pour un truc qui est jusqu’à l’âge de 55 ans moins létal qu’une grippe saisonnière ? Et dont on sait désormais qu’on est très peu contagieux quand on n’a pas de symptomes ?

    Avec le port du masque et les mesures de prophylaxie standard qui devraient être respectées dans tout lieu de soin, indépendamment de l’épidémie, ça ne pose pas de soucis de contamination massive…

  • Le problème, c’est que Macron sert de modèle à d’autres dirigeants (dans le mauvais sens) : Canada, Italie et bien d’autres ont les yeux rivés sur la France : si le « pass sanitaire » passe et se pérennise en France, beaucoup d’autres dirigeants l’imposeront à leurs concitoyens.
    C’est – aussi – pourquoi il est si important que nous le fassions annuler.

  • Beaucoup de médecins auront affaire avec leur conscience, et peut-être avec la Loi.

    • Pas uniquement des médecins (quoi qu’Olivier Véran soit officiellement médecin), les journalises et politiciens dans leur majorité aussi.

      Pousser à, ou imposer par le chantage (à la liberté qui plus est) à un traitement médical uniforme sans avoir le moindre recul sur 1° son efficacité et 2° ses risques à court, moyen et long terme, est une violation du serment d’Hippocrate mais aussi et surtout criminel ‘in abstracto’ et probablement dans les faits aussi puisqu’il semble de plus en plus clair que les vaccins anti-covid sont
      – Pas « parfaits » (donc pas une arme de santé publique et même plutôt un danger en poussant le virus à la mutation et l’échappement immunitaire)
      – Plutôt très mauvais niveau effets secondaire comparés à tous les autres vaccins communs
      – De façon contradictoire et bien embêtante : ils sont très efficaces chez les jeunes (qui n’en n’ont pas tellement besoin) mais font beaucoup plus d’effets secondaires nuisibles chez ces jeunes, et peu voire très peu efficaces chez les vieux qui en auraient plus besoin (mais risquent moins les effets secondaires).

      Dans ces conditions on voit l’égoîsme terrible d’une caste de « vieux » (et donc à risque et se sachant mal protégés par leurs vaccins) voulant gagner un peu de protection pour eux même en poussant un traitement qui ne sert pas beaucoup et est relativement dangereux sur les « jeunes ».

      Quand on voit que jusqu’à la semaine dernière TOUS les vaccins anti-covid étaient sur le site de l’OMS indiqués comme « non recommandés aux moins de 18 ans et aux femmes enceintes » alors que les autorité poussent à fond pour qu’on vaccine les mineurs et les femmes enceintes…

      • J’avais été surpris par le débat sur le fait d’envoyer les enfants à l’école malgré le Covid, où bon nombre de parents voulaient que l’état décide à leur place s’ils devaient garder leurs enfants chez eux.

        Que pensent maintenant ces mêmes parents de la contrainte facultativement obligatoire de faire vacciner leurs enfants ?

  • C’est bizarre, ces « libéraux » qui se plaignent de discrimination alors qu’en temps normal ils revendiquent le droit à la discrimination.

    • @Alain Cohen-Dumouchel
      Bonjour,
      Les libéraux prônent et respectent les Droits fondamentaux dont celui de propriété, celle privée étant inviolable et sacrée. Les libéraux prônent donc le droit des propriétaires de discriminer les personnes qu’ils acceptent ou non sur et/ou dans leurs propriétés. Les socialo communistes, bien aidés par les associations dites anti racistes, se sont fait fort de piétiner le Droit fondamental, naturel, imprescriptible, de propriété afin de forcer les propriétaires d’accepter dans leurs lieux des personnes qu’ils n’accepteraient pas (typiquement dans les night clubs) et même de leur interdire des personnes qu’ils acceptaient (la loi Evain et les bars-tabacs) ou bien encore avec le refus de vente, et encore plus en leur interdisant de se défendre contre des intrus jouissant, a priori ou a posteriori, trop souvent des grandes tolérance, mansuétude, magnanimité judiciaire.

    • Le problème avec la discrimination ce n’est jamais son existence (elle est, en effet, partie intégrante de l’action humaine, donc tout à fait acceptée par les libéraux, même de gauche normalement), mais qui la pratique.
      L’Etat, s’il doit exister (ça se débat même si ce fil n’est pas vraiment le lieu pour) devrait à minima traiter tous les citoyens d’une façon égale, et la loi devrait être la même pour tous (on appelait ça naguère « l’état de droit », et c’était un principe essentiel). Ces citoyens, eux, peuvent choisir à peu près tout, sur à peu près toutes les bases qu’ils veulent.

      Bref, comme pour le racisme, le libéral veut que l’Etat traite tout le monde pareil (quels que puissent être les vaccins et / ou les maladies que les gens peuvent avoir, ou quelle que soit leur ethnie) mais veut que les individus ou les organisations privées aient le droit, elles de choisir. Normalement le restaurateur devrait pouvoir décider si oui ou non il veut des clients vaccinés, non vaccinés, testés, de telle ou telle race ou religion, et l’Etat ne devrait lui traiter aucun de ces gens différemment.

      Encore une fois notre Etat très démocratique ignore l’Etat de droit, et les principes qu’il s’est lui même donné et fait l’exact inverse.

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