Covid : la variable d’ajustement des carences de l’État… c’est nous

Emmanuel Macron a cédé au collectivisme le plus basique : utiliser la population en variable d’ajustement de leurs mauvais résultats plutôt que d’ajuster les services de l’État aux besoins de la population. 

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Capture d'écran Chaine YouTube Emmanuel Macron

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Covid : la variable d’ajustement des carences de l’État… c’est nous

Publié le 3 avril 2021
- A +

Par Nathalie MP Meyer.

Un sondage Harris Interactive pour LCI réalisé quelques heures avant l’allocution « spéciale confinement III » d’Emmanuel Macron nous indiquait que les Français étaient d’une part extrêmement partagés sur la question d’un reconfinement national (55 % y seraient favorables) et d’autre part extrêmement inquiets (pour 88 % d’entre eux) face à la propagation du coronavirus.

Des réponses pas très étonnantes si l’on considère comment la peur a été savamment distillée dans les médias dans les jours qui ont précédé l’annonce présidentielle et combien les médecins, les scientifiques, les politiques et les multiples experts invités sur les plateaux de télévision ou dans les tribunes de la presse écrites se contredisent entre eux quant à l’évolution de la situation pandémique en France.

Un scénario analogue nous avait déjà été joué fin janvier sur fond de variant anglais, un « virus diabolique et plus intelligent qu’on ne le pense » selon le chef du Conseil scientifique le Pr Delfraissy qui appelait avec d’autres à un reconfinement immédiat à titre préventif face à la montée inéluctable des contaminations.

Ce n’était pas l’avis de tout le monde (et ce n’était d’ailleurs plus l’avis du Pr Delfraissy trois semaines plus tard), aussi bien du point de vue épidémiologique que compte tenu des immenses dommages collatéraux caractéristiques des confinements, et à ce moment-là, le gouvernement s’était contenté d’ajouter quelques mesures restrictives sans changer véritablement de braquet.

Mais aujourd’hui, avec l’extension du confinement à toute la France et la fermeture des établissements scolaires jusqu’à début mai, Emmanuel Macron s’est rendu non pas à l’évidence, car cela reste très débattu comme on va le voir, mais à une sorte de chantage orchestré par les bastions les plus immobiles et fiers de l’être de nos monopoles d’État que sont l’Éducation nationale et la Santé autour de trois perspectives absolument terrifiantes agitées sous le nez des Français :

Premièrement, les malades du Covid sont de plus en plus jeunes – sous-entendu, ce n’est plus une affaire d’octogénaires, nous sommes tous des malades, voire des morts du Covid en puissance.

Deuxièmement, les enfants (0-9 ans) et les adolescents (10-19 ans) dont on pensait qu’ils étaient peu concernés par le virus ont soudain vu en mars leur taux d’incidence hebdomadaire s’envoler (de 84 à 205 pour 100 000 enfants et de 238 à près de 500 pour 100 000 adolescents, soit un peu plus qu’un doublement pour les deux classes d’âge) après une grande stabilité à un faible niveau depuis l’automne.

Et troisièmement, 41 médecins réanimateurs et urgentistes des 39 hôpitaux de l’AP-HP (hôpitaux publics d’Île-de-France) ont dégainé la menace du tri des patients (comme en médecine de guerre) si aucune mesure supplémentaire de restriction n’était prise au plus vite.

Conclusion des marchands de peur, largement reprise par une vaste majorité des médias, des syndicats d’enseignants, des fédérations de parents d’élèves et de la classe politique (Hidalgo, Pécresse et Le Pen comprises malgré leurs évidentes rivalités) : si Emmanuel Macron avait réagi en février, nous n’en serions pas là en avril, et il est d’autant plus urgent maintenant de reconfiner tout le monde et de fermer les écoles que la situation empire de jour en jour et que l’hôpital ne pourra pas y faire face.

Autrement dit, sauvons l’hôpital ! Sinon ? Eh bien sinon, il y aura encore plus de morts.

Dans ce contexte particulièrement anxiogène, pas étonnant que l’opinion publique soit complètement tétanisée et que plus de la moitié d’entre elle soit prête à sacrifier la première des libertés, celle qui consiste à utiliser son propre jugement pour vivre et agir dans un monde contrariant, dans l’espoir de retrouver la vie d’avant.

Sauf que.

Contrairement aux déclarations intempestives d’autorités médicales pas très regardantes sur l’exactitude des chiffres, l’âge moyen des patients en réanimation en Île-de-France n’a pas baissé de 10 ans en deux mois comme cela a été dit, mais de deux ans, de 67 ans à 65 ans. Il n’est pas totalement aberrant d’observer une baisse dans la mesure où la vaccination s’est déployée prioritairement vers les populations les plus âgées, l’âge étant le premier facteur de risque, mais le Covid-19 n’est en aucun cas devenu une maladie de jeunes.

Ensuite, une analyse un peu plus fine de la réalité montre que le taux d’incidence de la maladie chez les enfants et les jeunes ne suffit pas à caractériser l’état de la pandémie dans ces classes d’âge, loin s’en faut. Le taux d’incidence étant formé par le nombre de nouvelles personnes contaminées sur une période rapporté à la population totale considérée, l’augmentation du taux de dépistage dans cette population a pour effet automatique d’augmenter le taux d’incidence.

C’est précisément ce qu’on observe chez les jeunes au cours du mois de mars 2021. Au début du mois, 1 % des 0-9 ans et 3 % des 10-19 ans étaient testés ; à la fin du mois, ces pourcentages sont devenus respectivement 4 % et 6 %, soit un quadruplement pour les plus jeunes et un doublement pour les plus âgés. Or dans le même temps, le taux de positivité des tests est resté stable aux alentours de 8,5 % chez les 10-19 ans et a baissé de 8 % à 6 % chez les 0-9 ans.

Le doublement du taux d’incidence est donc parfaitement logique mais ne correspond nullement a une accélération de la pandémie chez les 0-19 ans, ainsi qu’on peut le voir sur le site lefigaro.fr.

Parallèlement, une étude menée par des pédiatres sur 4000 enfants de moins de 13 ans depuis juin 2020 indique que dans 7 à 8 cas sur 10, la contamination dans cette classe d’âge se fait dans la famille, pas à l’école. De plus, ajoute la Société française de pédiatrie, les conséquences de la fermeture des écoles sont désastreuses en matière de retard scolaire et de mal-être psychologique des jeunes.

Enfin, la tribune alarmiste des 41 médecins de l’AP-HP publiée le week-end dernier dans le JDD a été massivement dénoncée par d’autres médecins comme étant exagérément pessimiste dans la mesure où elle se référait au scénario du pire en le faisant passer pour le scénario inéluctable. Pour le célèbre urgentiste Patrick Pelloux par exemple, la situation dans les établissements hospitaliers d’Île-de-France « n’est pas la Bérézina » décrite dans le JDD :

 

Même l’un des signataires de la tribune, le Dr Benjamin Davido, infectiologue à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches, semblait moins catégorique (se disant même opposé au confinement) quand il fut invité à donner son avis dans l’émission 24h Pujadas du lundi 29 mars (à partir de la minute 44) face au Dr Martin Blachier qui, pour sa part, venait de démonter, courbes à l’appui, l’idée d’une progression exponentielle de l’épidémie (à partir de la minute 29) :

 

Dans le 24h Pujadas du lendemain (à partir de la minute 28), le Dr Bruno Mégarbane, chef du service de réanimation de l’hôpital Lariboisière estimait quant à lui qu’il y avait « encore de la marge » et qu’il ne « faut pas laisser penser qu’on laissera mourir les gens à l’hôpital en France ». Pour lui, la situation est « sous contrôle », en raison du report des interventions non-urgentes et également parce que des lits éphémères commencent à être ouverts progressivement.

Il serait temps. De 5400 en décembre 2019, les places en réanimation sont passées à 6700 fin janvier 2021 selon les chiffres des Agences régionales de santé, pour 5100 personnes actuellement en réanimation en France (dont intubées 30 % et sous oxygénation renforcée 70%). On se rappellera qu’Olivier Véran en avait promis 12 000 en juillet pour faire face à une possible seconde vague tandis que le président de la République a parlé de monter à 10 000 dans son allocution de mercredi…

Depuis un an que nous vivons sous cloche, sous Covid et sous la menace constante de voir nos hôpitaux submergés, les progrès semblent minces et passablement erratiques pour un pays de 67 millions d’habitants dont les dépenses de santé rapportées au PIB sont parmi les plus élevées des pays de l’OCDE, 11,2 % en 2018 à égalité avec l’Allemagne :

La France se trouve prise dans les filets inextricables d’un système de santé coûteux mais entièrement collectivisé, donc hautement déresponsabilisant pour toutes ses parties prenantes et donc fatalement voué à une forme de paupérisation des services rendus.

Changer cela, réformer, réorganiser, chercher l’efficacité, réallouer les ressources en direction des patients plutôt que dans la bureaucratie, ce serait courir le risque de laisser entrevoir que malgré la complainte standard sur le « manque de moyens », les moyens sont là, mais scandaleusement mal utilisés. Ce serait courir le risque de voir la structure actuelle du pouvoir au sein du monopole de la Santé ou au sein de l’Éducation nationale changer de mains. Ce serait courir le risque de devoir rendre des comptes et peut-être même de devoir s’ouvrir aux marchés et à la concurrence comme cette malheureuse SNCF.

Plutôt faire peur et continuer comme avant.

Opération indéniablement réussie : Emmanuel Macron a finalement cédé aux alarmistes. Mais l’alarmisme n’est jamais qu’une méthode d’assujétissement de l’autre, une méthode d’appropriation autoritaire et menaçante du pouvoir. Fondamentalement, Emmanuel Macron a cédé à la caractéristique première de tous les collectivismes étatiques : utiliser la population en variable d’ajustement de leurs mauvais résultats plutôt que d’ajuster les services de l’État aux besoins de la population.

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  •  » utiliser la population en variable d’ajustement »
    Tout est dit.
    La médecine française est en faillite. Hôpital dysfonctionnel, médecine de ville absente avec des délais inadmissibles pour obtenir des RV.
    Bienvenue en socialie. La santé étatique est en faillite, ainsi que l’éducation nationale et que la justice.
    CPEF

    • *médecine publique française svp. J’ai été en clinique privée en décembre (intervention urgente) tout s’est très bien passé pour moi, aucun problème administratif et très bonne prise en charge.

  • il y a d’autres alarmes dans notre pays qui devraient interpeller macron : l’économie l’insécurité , mais curieusement , il reste sourd à ces alarmes là …..et pourtant….

  • Macron n’a pas cédé aux alarmistes. On a fait des tests dans les écoles après les vacances de février pour en arriver là. Tout ceci n’est que du mauvais théâtre.
    Allez, soyons optimistes! On parie que la fin du confinement coïncidera avec la fin du ramadan?

    • Oui il était évident que tester massivement dans les écoles allait faire naître des chiffres qui auraient été les mêmes les mois précédents si on avait testé ! Rien de nouveau, ils nous refont le coup des « nouvelles contaminations », affolent tout le monde, sont d’une malhonnêteté intellectuelle, c’est un théâtre en effet.

  • quand on affirme que la santé n’a pas de prix ou n’est pas un marché… c’est inéluctable..

    vous aimez la sécu…alors l’etat connait vos besoins et combien vous devez payer… c’est ecrit sur la boite..en gros..

  • Étatiste pour lui-même et collectiviste pour les autres.
    Merci Monsieur le Président de la République Française

  • Tout va tres bien madame la marquise, nos parisiens vont exporter le virus dans toute la France, l’ opération covid est un succes.
    Jusque la épargnée toute ma famille parisienne à eu le covid ces 10 derniers jours, le redoutable anglais… Sauf la fifille positive il y a quelques mois…. Il n’a pas confiné cette fois ci notre déchet de demi dieu, il a propagé l’epidemie… Faute de vaccins, contaminons les tous.

  •  » un « virus diabolique et plus intelligent qu’on ne le pense » selon le chef du Conseil scientifique le Pr Delfraissy »

    Un parasite supposément intelligent, erratique, malfaisant et incontrôlable. Le docteur Folamour a trouvé son maître.

    • une des phrases les plus obscures..
      pris au pied de la lettre , delfaissy est plus con qu’un virus.. bien entendu ce n’est pas ce qu ‘il veut dire mais voila ce qu’on risque quand un scientifique se mêle de com..et de prédictions..

      traduction..un scientifique qui fait une prédiction doit la formuler ainsi..
      Si tout se passe comme prévu nos previsions seront correctes… la science connait les faits quelle connait!! …construit des théories sur la causalité..
      même lorsque les théories sont bien assises.. que l’etat du système est connu… un scientifique vous le rappellera.. pour la simple chute d’un caillou, selon la théorie de la gravitation, si aucun élément extérieur non prévu ne vient perdurer alors il se passera ça..

      • Ce n’est pas un scientifique, un médecin habile pour devenir professeur, c’est tout.

        • alors je prends acte, vous avez raison et nous avons tort tous les deux..scientifique n’est pas un métier ou un état..ceci étant dit..
          quand on prétend faire une prédiction « scientifique « ..on se doit de rappeler ses limitations et ses limites du mieux possible… la réalité du temps est que les prédictions dites scientifiques destinées au public CACHENT leur limitations… et que beaucoup de gens appartenant à l’instituion sont complices..parce que image et souci de pouvoir de la personne

          question très simple, les previsions météo sont elles scientifiques.? . vous explique t on leurs limitations.. vous a t on déjà donné quelque chose qui ressemblerait à une « marge d’erreur » d’ailleurs multidimensionnelle.. ce n’est pas un détail surtout si ceux qui vous les donnent revendiquent un « taux de succès « …
          enfin bref… et cela se produit dans une société où l’enseignement des méthode de la « science » est défaillante..ce qui conduira je le crains à son rejet ou sa mise au même niveau que le tirage de tarot ou autre aruspicine …

          • Pour la météo, qui n’est qu’une prévision, il y a un chiffre indiquant qu c’est plus ou moins une bonne prévision… La science, pas besoin, c’est de la connaissance sure et sans aucun doute. Un phénomène est expliqué ou pas, c’est blanc ou noir, le gris n’existe pas en science.. C’est mon avis mais on peut penser autrement… L’autre rigolo du truc scientifique.. Bof , c’est de potes politiques, rien à voir avec la science ou même la connaissance du problème qu’ils sont senses résoudre pour justifier les délires presidentiels

            • ce n’est pas ma question.. je ne vous demande pas si ce n’est « qu’une prévision » je vous demande si c’est une prévision scientifique..la météorologie est une science;.

              en fait vous niez le statut de scientifique à delfraissy mais vous s oublier dele faire pour les autres… vous prétendez savoir ce qu’et un scientifique.. or justement non…
              n’importe quel crétin peut contredire l’avis du plus « grand scientifique ».. un fait..une faille logique suffisent…il n’exitse pas d’autre autorité scientifique…autre que la logique et les faits.

              qui depuis le da part revendique l’autorité scientifique? … raoult.. »je suis le meilleur j’ai publié » ..et ceux dont l »hubris les amènent à « participer à un conseil scientifique..

              les deux sont néfastes à la science..et à son image d’ailleurs..

            • « Un phénomène est expliqué ou pas, c’est blanc ou noir, le gris n’existe pas en science.. C’est mon avis mais on peut penser autrement… »
              Un bon exemple: la nature de la lumière:
              Onde (électromagnétique) ou particule (photon) ? les deux mon capitaine!
              Donc personne n’a encore tranché, c’est à la fois (on peut dire « en même temps ») blanc et noir, mais ça ne nous empêche pas d’utiliser ces deux « propriétés » ou « états » dans la vie quotidienne!
              La science cherche, mais les explications « scientifiques » d’un phénomène ne valent que par rapport aux connaissances scientifiques à un instant T. En science, le débat doit toujours rester ouvert, sinon ce n’est plus de la science mais de la religion!

  • Depuis un an, on utilise le taux d’incidence pour justifier les mesures prises.
    J’aimerais connaître l’inventeur de cet indicateur qui est, à l’évidence, un escroc génial.
    Rappelons qu’il suffit que personne ne se fasse tester pour que ce taux soit nul !
    Macron a démontré une fois de plus qu’il n’a pas les nerfs d’un homme d’état, il a suffi d’une tribune des médecins de l’APHP pour qu’il se fasse dessus.
    Véran n’a pas non plus l’étoffe d’un ministre, il cache son incompétence par un ton arrogant et péremptoire mais il n’a en réalité aucune autorité sur son ministère.
    Comment se fait-il que tant de chefs de service de l’hôpital public, payés avec nos impôts, passent leur temps à pavaner sur les plateaux TV alors qu’ils devraient être au charbon avec leurs personnels pour imaginer des solutions à cette crise sanitaire.
    Cette crise aura démontré de façon magistrale tout le poids des corporatismes.
    Il y a un an, on refusait l’offre des laboratoires vétérinaires qui proposaient d’aider à tester.
    Ensuite, on refusait aux grandes surfaces leur proposition de vendre des masques, on leur refuse aujourd’hui la vente des autotests.
    On refuse toujours d’évaluer les traitements précoces utilisés un peu partout dans le monde.
    Ce pouvoir est tellement faible qu’il se laisse imposer ses choix par tous les lobbys.
    Il n’a en réalité aucune vision de l’avenir et ne sait pas mieux que nous comment nous sortir de cette crise.
    Par contre, il sait à merveille distribuer les milliards à certains de ceux qu’il empêche de travailler, à tel point qu’ils sont de plus en plus nombreux à ne pas avoir envie que ça s’arrête.
    Ce gouvernement sera considéré comme un traître à la patrie tant il aura détruit durablement notre tissu social et économique.
    Aujourd’hui, on commémore le 1er anniversaire du Covid, souhaitons qu’il n’y en ait pas d’autres.

    • le taux d’incidence est juste extrêmement difficile à mesurer… une mesure sans marge d’ereur n’a pas de valeur… n’avait pardon…

      • Ce n’est pas très difficile. Il faut juste de la méthode. Une épidémiologiste demandait de faire des sérologies régulières sur la population, par exemple les parturientes et ainsi connaitre l’incidence et la prévalence.
        Il a fallu 15 ans pour connaître des chiffres robustes pour le sida. Bien entendu Act-up était furieux car les séropositifs étaient 3 à 5 fois moins nombreux que leurs illusions.

        • pas si simple;.. combien de sérologies?

          parce que pour savoir la taille de l’echantillon necessaire il faut avoir une idée de l’épidémie..

          justement ça sort pas « tout seul »..

      • Quand déjà au départ on ne sait pas ce que l’on mesure, la marge d’erreur devient très secondaire!!!

    • « Rappelons qu’il suffit que personne ne se fasse tester pour que ce taux soit nul ! »
      Exactement! C’est comme l’histoire du gars qui cherche ses clés sous un lampadaire parce qu’il y a de la lumière, ne sachant pas où il les a perdues!
      Et en plus c’est « l’incidence » de quoi? des testés positifs ( vrais ou faux), des malades symptomatiques, légers ou graves? et taux pour 100 000 habitants dans des coins où l’on n’a testé que quelques centaines de gus! juste pour faire peur?

  • Le coût des nouvelles mesures a été estimé par le gouvernement lui-même à 11 milliards.
    Petite question pour classe de CP: combien d’hôpitaux flambants neufs, suréquipés (comme on dit pour les voitures), dotés de nombreux lits de réanimation pourrait-on constuire avec 11 milliards?

    • Construire des hôpitaux à tout va ne devrait pas être une fin en soi dans un pays où on laisserait les médecins soigner les malades dès les premiers symptômes! Et avec 11 milliards, on peut en acheter des médicaments, vaccins et sauver des vies! Mais comme avec ces 11 milliards que l’on va cramer pour rien, on n’aurait de toute façon rien construit…… passons les en profits ET PERTES! CPEF

    • D’autant que de l’avis de médecins, il n’ont pas beaucoup d’armes pour soigner les patients. Est-il utile de créer des structures (espérons) temporaires avec bloc opératoire, scanner, pharmacie, et services administratifs pour mettre les gens sous oxygène ?

      • Vous semblez oublier que, depuis des années, on ferme des lits et que les soignants se plaignent et descendent dans la rue pour protester contre le sabotage de l’hôpital.
        Lisez « Blouses blanche, colères noires » de Bernard Kron.
        Il en s’agit pas de lutter contre le covid, mais de soigner les cancers, malades cardiaques et autres, qui, actuellement, sont traités comme variable d’ajustement. En fait, tout est à revoir dans la santé, à commencer par la suppression des trois quarts des administratifs qui empêchent les médecins de faire leur job.

  • Le tri des malades existe déjà mais cela se fait soft avec +ou- l’accord des familles. De plus dans tous nos déserts médicaux, même près des grandes villes et même en ville, combien de gens se voient refuser des rdv et finissent par renoncer aux soins et détections préventifs ?

  • N’oublions pas qu’une partie des signataires de cette tribune a cautionné les fermetures de lits depuis 1 an !
    Mais ce sont, comme d’habitude, des PU-PH qui n’ont pas pour objectif de soigner mais simplement de favoriser leurs ambitions personnelles ! Le serment d’Hippocrate est loin, très loin…

  • « les Français étaient d’une part extrêmement partagés sur la question d’un reconfinement national (55 % y seraient favorables) et d’autre part extrêmement inquiets (pour 88 % d’entre eux) face à la propagation du coronavirus. »
    Les taux indiqués dans ce sondage ( 55% favorables au confinement et 88% EXTRÊMEMENT INQUIETS) me paraissent extrêmement suspects! Les favorables sont souvent des personnes qui préfèrent être payées sans travailler (chômage partiel ou en télétravail). Quant aux 88% qui ont peur ça ressemble à du Gickel ( La France a peur!) quand on voit le peu de cas que beaucoup font des gestes barrières et autres moyens de protection! Encore un sondage qui va dans le sens du vent!

  • Quand on regarde sur lyon les deux tiers des cliniques ont proposé des lits. L ars a fait semblant de ne rien entendre. L hopital lyon sud n a pas ouvert toutes les salles.
    Chercher l erreur
    La France a peur
    Ca me fait penser à la première guerre du golf ou les français ont pillé les magasins alors qu il n y a même pas eu un décibel de guerre.
    Macron et sa clique me font beaucoup plus peur que la covid mutant ou non

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