Pourquoi être contre le confinement ?

Le confinement aura probablement des conséquences à long terme plus dramatiques encore que l’épidémie. Il est vital d’en finir avec cette folie.

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Pourquoi être contre le confinement ?

Publié le 24 janvier 2021
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Par Damien Conzelmann.

Pour reprendre l’expression de Ferghane Azihari, la « misère noire » que nous sommes en train de créer aura probablement des conséquences à long terme plus dramatiques encore que l’épidémie. Il est vital d’en finir avec cette folie.

Nous vivons une période étrange. Depuis un an, un mot que nous ne connaissions pas, ou alors que nous n’utilisions qu’à de rarissimes occasions s’est imposé dans le langage courant. Ce mot c’est confinement. Nous en avons vécu un premier, puis un second, et il est désormais question d’un troisième. Pourtant, cette stratégie pourrait se révéler contre-productive.

Le confinement, une mesure exceptionnelle

Le confinement est avant toute chose une mesure d’exception. Jamais, en temps de paix, nos libertés individuelles n’avaient été à ce point réduites. Une mesure empiétant à ce point sur nos vies intimes ne saurait être prise dans d’autres circonstances que celles d’une extrême nécessité.

C’est ce que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) affirme elle-même. Sur son site internet, elle écrit :

« Ces mesures peuvent avoir des conséquences délétères graves sur les individus, les communautés et les sociétés, car elles entraînent un arrêt quasi-total de la vie sociale et économique. Ces mesures affectent de manière disproportionnée les groupes défavorisés, notamment les personnes en situation de pauvreté, les migrants, les personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et les réfugiés, qui vivent le plus souvent dans des endroits surpeuplés et pauvres en ressources, et dont la subsistance dépend du travail quotidien. »

Elle renchérit :

« L’OMS comprend bien que certains pays en sont parfois arrivés à un stade où ils n’ont d’autre choix que de décréter des confinements et d’autres mesures, pour gagner du temps. Les pays doivent utiliser ce temps pour renforcer leurs capacités à détecter, isoler, tester et prendre en charge tous les cas, à localiser et mettre en quarantaine tous les contacts, à mobiliser, responsabiliser et permettre aux populations de piloter la réponse de la société, etc. »

Le fait que le confinement s’installe dans la durée, dans notre quotidien, avant d’être le signe d’un quelconque courage politique que le pouvoir essaierait de nous vendre est avant tout le signe d’une profonde désorganisation, et dirait-on même d’une profonde incompétence.

Le confinement, à l’origine d’une grande détresse psychosociale

Tout d’abord, il est vain d’opposer l’économie et la santé : l’économie c’est la santé.

Selon une étude britannique publiée dans la prestigieuse revue The Lancet, la crise économique de 2008 serait directement responsable de 500 000 morts par cancer dans le monde. La pauvreté entraîne en effet une misère sanitaire.

D’après un sondage IFOP et de la Fondation Jean Jaurès, 20 % des Français auraient des pensées suicidaires. Derrière la vague de la covid-19 se cache une autre vague, peut-être plus dévastatrice encore : celle de la misère psychosociale que nous sommes artificiellement en train de créer.

Dans une étude intitulée « Years of life lost due to the psychosocial consequences of COVID-19 mitigation strategies based on Swiss data » Dominik A. Moser, Jennifer Glaus, Sophia Frangou et Daniel S.  Schechter, tous des experts reconnus dans leurs disciplines, écrivent :

« Ces stratégies [de confinement] comportent cependant un risque important pour la santé mentale, qui peut entraîner une augmentation de la mortalité à court et à long terme et n’est actuellement pas incluse dans la modélisation de l’impact de la pandémie ».

La détresse des étudiants

Aujourd’hui, deux Français sur trois souffriraient de troubles du sommeil selon une enquête de Santé publique France. Les plus jeunes, quant à eux, semblent être ceux qui souffrent le plus du confinement. 84,1 % des jeunes seraient atteints.

À Sciences Po Paris, une association rapporte dans les résultats de son sondage que 41 % des étudiants se trouveraient dans un état dépressif, et 61 % des interrogés souffriraient d’anxiété. 91,1% éprouvent des difficultés d’ordre mental pour le suivi des cours à distance (concentration, décrochage…).

Une autre enquête datant du 16 novembre menée parmi 700 étudiants issus de milieux populaires révèle que 73,5 % d’entre eux se disent stressés, épuisés, souffrant de troubles du sommeil ou encore de troubles alimentaires. C’est assez facile à comprendre : l’isolement, l’angoisse, l’exposition intensive aux écrans ou encore le sentiment pour certains de passer à côté de leurs plus belles années sont sans nul doute à l’origine de cette situation.

Le confinement est à l’origine d’une dépression économique sans précédent

Et que dire de la situation de nombreux commerçants, de restaurateurs et de gérants de bar ? Nombre d’entre eux n’ont cessé de crier leur colère ces dernières semaines. En effet, à cette détresse psychosociale s’ajoute une détresse économique qui lui est intimement liée. Le confinement est déjà responsable de la destruction de milliers d’emplois. Peut-on accepter que cette dynamique se poursuive et s’aggrave ?

De même, de nombreuses PME se trouvent désormais dans une grande difficulté et sont au bord de la faillite.

Peter St.Onge et Maria Lily Shaw, deux  économistes, déclarent dans leurs travaux :

« Il faut cesser d’imposer des mesures de confinement aux PME. Une vaste littérature économique démontre que les changements permanents ont une incidence bien plus importante que les changements temporaires ».

Selon eux, multiplier les confinements pourrait transformer une récession passagère en une dépression de longue durée, ce qui pourrait engendrer des dégâts considérables.

Ils continuent :

« Sur la base de 70 années de littérature empirique et de théories économiques éprouvées, nous pouvons affirmer avec certitude que des confinements répétés, même modérés, sont susceptibles de se révéler chaque fois plus dévastateurs pour les PME confrontées à des choix difficiles dans un contexte de catastrophe qui tend à se perpétuer. »

Le confinement tue ce que nous sommes

Frédéric Bastiat écrivait :

« Détruire la liberté d’agir, c’est détruire la possibilité et par suite la faculté de choisir, de juger, de comparer ; c’est tuer l’intelligence, c’est tuer la pensée, c’est tuer l’homme. »

Ne serait-il pas bon de traiter enfin les Français comme des adultes responsables en leur laissant le choix de se confiner ou non ? Qui mieux qu’eux-mêmes pour savoir ce qui est bon pour eux ? S’il vaut mieux risquer la contamination ou l’isolement ? L’infection ou la dépression ?

Conclusion

Nous devons à présent apprendre à vivre avec le virus — cela ne signifie pas vivre en confinement perpétuel !

D’autres solutions existent : vacciner, augmenter considérablement les places en réanimation, former du personnel en urgence, isoler les malades, dépister… ce que conseille l’OMS !

 

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  • Malheureusement, une majorité de la population et la quasi-totalité des politiques vivent avec un horizon à très court terme, que ces derniers entretiennent d’ailleurs savamment.

    En criant à la guerre, en soutenant la peur et en s’abstenant de parler de l’avenir ( sauf pour dire qu’il sera différent, radieux et écologique, autrement dit punitif et misérable, mais ça, c’est ma traduction ) ou en donnant des chiffres de croissance en 2021 et 2022 dignes des plans quinquennaux les plus foireux, ce qui n’est pas rien, les politiques évitent que les questions fondamentales soient posées.

    Merci donc pour cet article

    • C’est la politique de « 1984 » : avoir toujours un ennemi officiel, quel qu’il soit, pour maintenir la population dans cet « état de guerre ».
      Dans « 1984 », l’ennemi changeait de temps en temps et n’était guère visible, en dehors de quelques prisonniers montrés au peuple.
      C’est encore mieux dans la réalité : l’ennemi est un virus invisible, avec des chiffres invérifiables publiés chaque jour, de plus en modifiant les règles en temps que de besoin sans rien dire.
      Dans le roman, le « Ministère de la Vérité » était chargé de modifier les déclarations faires dans le passé, pour mettre que le passé soit conforme au présent.
      Les médias aux ordres font pareils aujourd’hui.
      Bref, ce roman de science-fiction est devenu d’anticipation !

  •  » tuer l’intelligence , la pensée , l’homme « …en faire des marionettes quoi ;

  • L’isolement des malades contagieux est pourtant la base de toute épidémie surtout nouvelle .Un député pourtant médecin a moqué cela sur une antenne en s’esclaffant « vous voulez faire comme en Corée où l’on appelle les gens chez eux? »,oui docteur c’est entre autres ce qu’il faut instaurer .
    Il est vrai qu’on ne sait pas le faire pour les AT dont l’abus est d’un coût déjà abyssal alors pour une épidémie!
    Précision il s’agit de la Corée du Sud qui n’est pas une dictature contrairement à ce que doit penser ce médecin.
    Autre précision ,ce médecin est député LREM ……..
    Cela est aussi fait en Allemagne maintenant avec des appels aléatoires à votre domicile.

  • L’isolement de malades est la base en cas d »épidémie surtout nouvelle.
    Un médecin a moqué cela sur une antenne en s’esclaffant »Vous ne voulez pas qu’on appelle les gens chez eux comme en Corée tout de même? » eh bien si docteur!
    Précision ,il s’agit de la Corée du Sud qui n’est pas une dictature.
    Précision supplémentaire,ce médecin est surtout député LREM…
    Il est vrai qu’on arrive pas déjà à contrôler les AT source d’abus coùteux alors une épidémie!

  • Apprendre à vivre avec le virus est une solution, en effet. Mais c’est une solution dont la plupart ne veulent pas ! Ils estiment, en particulier les jeunes étudiants, qu’ils savent déjà très bien, de manière innée, et que ceux qui veulent les instruire sont des emmerdeurs.

    • Mourir, aussi, la plupart n’en veulent pas.
      Une fois qu’on a dit ça, on doit bien continuer à vivre.

    • Je suis étudiant et je sais très bien voir que le gain marginal en sauvant des vieux de 85 ans est ridicule à comparer du sacrifice de tous ceux qui sont actifs et étudiants et enfants. La zone grise étant ceux entre 55 et 65 ans je pense.

      • Vous avez lu ce que j’ai écrit ? Apprendre à vivre avec le virus, ça n’a rien à voir avec sacrifier des vieux ou sacrifier des jeunes.
        Vous me donnez raison, les étudiants répondent ce qu’ils ont choisi sans même lire la question !

  • A la base, il ya toujours cette réalité, la non existence objective de l’interet général allant de pair avec le fait qu’une évaluation subjective de celui s’impose dans les esprits.

    Au début, devant le bidule, « s’arreter un peu » pour voir, était acceptable pour voir si la chose était « arrêtable » et combien elle était mortelle..
    Et puis comme à l’ordinaire, le opinions « se cristallisent »..sur elles-mêmes. les gens abandonnent la proie pour l’ombre..
    A mon opinion le gouvernement français n’inste pas assez sur le fait du dérisoire de son action, il s’agit bien de ralentir l’épidémie..

    la rhétorique guerrière était déjà étrange au départ mais maintenant nous vivons dans un pays dont peut la moitié de la population n’est absolument pas effrayée par les « ravages  » que pourrait causer l’ennemi…

    les gens vont se réveiller avec la gueule de bois on a fait la guerre pour ça?

    pour le moment la réduction de l’espérance de vie est de l’ordre de 5 à 6 mois. en quarante ans l’eperance de vie prend dix ans soit 1/4 d’années de longévité gagnée par an..

    6 mois de longévité c’estle progrès moyen correspondant à deux ans. de progrès moyen…
    Pour traduire, pour le moment, avec tous ces morts, la catastrophe sanitaire que nous vivons nous ramène à un risque global de mourir de deux ans en arrière…

    Certes ce n’est pas terminé…mais 6 mois de longévité c’est une quantité inférieure par exemple à l’impact estimé de la pollution atmosphérique…

    Sortons la hache…
    L’impact de la prospérité..

    Et pour lutter contre ça..on fait reculer le niveau de vie des gens qui a un impact diffus mais réel sur l’espérance de vie…De façon très caricaturale , on peut regarder le lien qui existe entre revenu moyen et espérance de vie en dans le monde, la corrélation n’est pas parfaite mais elle est indéniable et si on suppose que ça traduise une causalité.. faire reculer le revenu entraine un baisse de la longévité.. ( environ 6 mois par 1000 dollars ) .. sans doute d’ailleurs non pas du fait des différences individuelles mais de l’effet général de la prospérité sur la longévité: accessibilité de la nourriture, niveau technique des soignants, infrastructure etc..).. Au niveau individuel en france la différence riche et pauvre ne fait évidemment pas un lien si fort ( https://www.insee.fr/fr/statistiques/3319895) mais passer de 2000 euros à 1000 euros vous fait passer de de 81 à 75….
    Les hauts salaires par contre ne voient « rien » en espérance de vie ,même si ils font de gros sacrifice financiers..

    Est ce qu’onpeut en tirer des conclusions sur une chute de l’economie brutale? non bien sûr..je ne montre en rien ce qui va se passer qui se situe plus au niveau des suicides des cancers etc etc….
    Mais on peut par contre en tirer une conclusion sur le fait de jouer avec la prospérité de façon générale.. pas neutre..!!!!!

    Tiens sortons la tronçonneuse et digressons..
    Accessoirement les données de l’insee peuvent faire réfléchir à la « justesse » de la contribution à la retraite par répartition, en moyenne le groupe des mille euros par mois peut compter 6 ans de moins que le groupe à 2000 euros en admettant une retraite prise à 62 ans 13 ans à financer ou 19 ans..
    .. si l’impact de du tabagisme sur la longévité est de 5 à 7 ans ans pour un fumeur…
    le groupe des fumeurs à 1000 euros a 8 à 6 ans de retraite à prévoir ou envisager..
    ah la justesse de la retraite par répartition..

  • Quand je pense qu’avec tout le pognon qu’on claque dans la santé on n’est même pas capable de proposer de la bouffe convenable dans les EHPAD…

    • NON…quand on choisit une solution « socialiste », on perd le droit de juger ce qui est bon ou pas.. on bascule dans une forme d’utilitarisme..

      que je sache, ce qu’on mange il faut se l’acheter, donc cela est limité pas nos moyens individuels et en plus cela dépend des gouts de chacun..

      Sans compter que des tas de gens choisissent aux yeux d’autrui de « mal manger »..

      impasse…tout comme le bon programme pour l’ed nat. comme la justesse de la retraite par réparation..

      alors vous ferez un scandale en montrant des choses qui vous choquent..
      le gouvernement fera une étude, embauchera en plus des diététiciens des « chefs ».. qui proposerons des repas plus variés et plus chers..

      allez zou plus de sous… ce qui est en contradiction avec le constat initial pour ce qu’on met de pognon dans les ephad…!!!!! qui traduit théoriquement une mauvaise gestion..pas un manque d’argent..

      PUIS..scandale pour ce qu’o, met de pognon dans les ephad.. les résident musulmans n’ont pas de repas halal, pas de repas végan , rien nest fait pour les pisciciphobes ni pour les pisciphiles.. recommission…

      Dans les maisons de retraites où les familles ou résidents sont des clients, si la nourriture est un élément de choix..elle est donc convenable.

    • La bouffe est sans importance quand il n’y a personne pour faire manger nos vieux, à l’hôpital c’est pareil , c’est le plus gros probleme, la nourriture est sans importance.

    • Surtout vu le nombre de chefs cotés qu’on a mis au chômage, les Ehpads pourraient quand même en récupérer quelques uns…
      Ceci dit, la bouffe collective n’est pas non plus top dans les cantines d’entreprises ou les restaus universitaires…

  • Dans les propositions faites en conclusion il manque un élément essentiel : soigner le plus précocement possible, cela éviterait de plus surcharge des hôpitaux et des services de réanimation

    • Mais puisqu’on vous a dit et répété qu’il n’y a pas de traitement ! HCQ+AZT, ivermectine, vitamine D, zinc ? Poubelle !

      • ce qu’on dit on s’en tape dans ce cas là..
        charge de la preuve à celui qui affirme… avec le problème de se placer dans une situation ou le démenti devient quasi impossible.
        la rétrospective c’est le choix de se placer dans la preuve par l’épidémiologie ou presque…et c’est difficile.et long..

        Vous ne semblez pas comprendre ou ne voulez pas comprendre que vos contradicteurs ne se positionnent pas fondamentalement sur l’effcacité du traitement.. mais de la charge de la preuve et accessoirement le respect de normes associées de fait à la revendication d’appartenance à un groupe revendiquant une éthique. on ne peut pas tout avoir..

        SI on ajoute que les gens ne sont pas « cons » et « vendus » partout..quand les preuves de l’efficacité d’un traitement sont « évidentes », elles s’imposent!!! et il ya une différence entre autoriser et « marcher au sens de traitement » ..l’homéopathie est légale.

        c’est une chose que d’avoir une opinion dissidente en science et d’avoir raison.. c’est une chose que d’avoir un large soutien dans l’opinion et de dire la vérité.. c’est une chose d’abvoir le soutien de médecins quand ce qui importe est plutôt l’analyse statistique..
        on va le répéter..en ce qui concerne la méthode scientifique :
        conflit d’interet pas un argument valide
        argument d’autorité pas un argument valide..

        Au passage, un des progrès de la médecine scientifique fut de remarquer que le médecin est incapable est biaisé quand il donne un produit sur lequel il a une conviction ou un intérêt..
        je sais je suis idiot ou vendu..

        et il y en a quine vous répondrons plus non pas pas parce que vous avez raison mais par lassitude .

        Il ya une grande difference entre avoir confiance en quelque chose est de confondre croire et savoir.
        je respect el premier, le second peut avoir des conséquences désastreuses.

      • Ils vont finir par vider la poubelle, les vaccins n’ont jamais empeché une epidemie virale non mortelle sur les personnes bien portantes

  • On vient d’apprendre que la Lombardie a été confinée une semaine par erreur sur la base de chiffres faux. Les habitants doivent être contents…
    Évidemment le gouvernement italien n’a pas présenté la moindre excuse, manquerait plus que ça !

    • eh bien ça ne me choque qu’à demi…

      la question véritable est de l’accpetance de considerer le chiffre comme une raison valable de confiner…

      si tu entends la sirène avertissant d’un tsunami..tu décampes…

      si tu apprends que la sirène déconnait tu dis ouf…certes si ça arrive trop souvent tu finis par demander de mieux gérer le truc..

      mais l’erreur la panne l’accident, sans intentionalité ou négligence ça arrive..

  • Il faut auss8 noter que les chiffres des décès 2020 de l’Insee indique une baisse de 1% chez les plus jeunes (moins d’accidents de la route) une hausse de 2% jusqu’à 55 ans, puis une vraie hausse, jusqu’à 10% pour les 75 ans et plus (de mémoire).
    Si on ajoutait le test de Charlson (qui permet de donner un score de décès probable dans les 12 mois aux personnes décédées) on pourrait même affiner ce chiffre de 10% et se rendre compte qu’on sacrifie toute la population active et jeune pour sauver quelques % de personnes âgées qui vont décéder de la Covid uniquement.
    Ensuite, on prend les chiffres des déprimés, angoissés, femmes battues, entrepreneurs ou salariés au bord du suicide, enfants battus/victimes d’inceste-qu’on-oblige-a-cotoyer-encore-plus-le-violeur etc et on compare.
    C’est très certainement très cher payé…

    • En comparant les courbes des décès 2020 avec les autres années on distingue très bien deux pics, entre lesquels, un retour à la normale qui ramène le nombre de décès à la moyenne. Si les personnes décédées du Covid étaient des mourants potentiels, suite aux pics, il devrait y avoir ne baisse de la mortalité ce qui n’est pas le cas et de fait réduit votre hypothèse à néant.

    • Sauf que en disant c’est cher payé…vous faites une pirouette..

      En fait ; on a obligé des gens à payer pour ralentir une épidémie pour éviter un débordement des hôpitaux…..en réduisant en outre leur accessibilité relative aux soins..

      un système collectivisé de santé nécessite de faire des tas de choix arbitraires qui peuvent se répercuter jusque la nécessité de rendre certains comportement interdits..mais on l’oublie…ce système a des perdants et des gagnants..!!!

      c’est toujours une « paix armée », on accepte la situation où déjà toutes les morts ne se valent pas…
      ce système est TOIT à fait orienté dans le sens de chiffrer le prix d’un mort!!! du jour au lendemain les conditions de cette paix armée explosent…
      typiquement du jour au lendemain la détection des cancers passe au second plan..

      il ya une similarité quand du jour au lendemain les conditions arbitraires relatives à la retraite par répartition changent..

      un système privé réagirait sans doute autrement, avec d’aillerus une prise en charge individuelle par le patient..ce qui serait une incitation TRES forte à faire attention à ne pas choper le virus pour les gens à risque…

  • Merci pour cet article qui rappelle que les hommes devraient être libre (et responsables) de leurs choix.
    Il est temps de nous rendre notre liberté et de permettre à l’économie de fonctionner.

  • On parle d’un confinement qui n’a jamais eu lieu réellement, on a seulement empêché les gens de travailler et on a cherché à empecher les contacts de masse.. Sauf dans les transports en communs sauf dans les grandes surfaces.. L’efficacité semble totalement nulle alors qu’une épidémie demande le confinement des malades seulement comme il est d’usage. Un malade contagieux est isolé à l’hôpital !
    Dans toutes ces affaires bizarres il y a toujours en action une personne, pas deux, qui souffle les mauvaises solutions dans l’oreille attentive du chef, chef d’état mais souvent une marionette sortie du chapeau d’un magicien médiatique.

    • oui…seul l’effet géographique a été trivial lors du premier confinement..je n’ai pas regardé pour le second les fameuses études qui « prouvent « des trucs » quant à moi..

      • Les fameuses études.. Pas trop fameuses plutôt fumeuses.

        • au premier? dans un sens comme dans l’autre…au risque de me répéter, l’effet géographique semble trivial. pour le reste… il s’agit de toute façon de modification de dynamique… et d’ailleurs tout dépend du moment qu’on se fixe pour faire le bilan..le confinement général a cette particularité qu’il ne dure pas toujours..et qu’à la fin les vaches courent la queue en trompette ( jeme comprends c’ets déj à ça)..

          si ils nous avaient donné les résultats des modèles qui ont inspiré les mesures on aurait pu en dire un peu plus..

          Justement par souci de transparence, on pourrait très bien nous faire connaitre les résultats des runs de modèles pour des ensembles de mesures données avec leur impact…à mesure qu’ils sont faits..

          Et on pourrait se rendre compte ce que les gouvernement choisit de faire « payer  » le plus.
          on a juste juste le droit de savoir que des modèles « très sérieux » ont été faits par des gens très sérieux , que le gouvernement en a très sérieusement tenu compte et a tranché dans l’interet général… par contre ce serait assez idiot de demander de voir.. ».vous ne pouvez pas comprendre »…

          • un modele’ sans historique de référence c’est demander à nostradamus ce qu’il se passera demain. Ce virus ne se comporte pas comme un virus traditionnel ou il aurait pu se comporter comme les autres si on avait oublié sa presence….. Ne rien faire est mieux que faire des choses sans le savoir.

  • Que ces confinements soient dus à de la négligence de l incompétence de la perversité ou de l interet ou des 4 à la fois importent peu
    Je rejoins les commentaires sur l acceptance.
    On ne peut pas attendre de ces pantins qui ont créé le problème de nous sortir de la.ils sont tellement enlisés. J avoue ne pas comprendre pourquoi les gens obéissent à ce point là et se laissent voler leurs vies.
    J avoue parfois rêver à une révolution mais….

  • Vous avez tout dit : le confinement est un bon moyen, mais si en parallèle de ce confinement, il n’y a pas de réorganisation des différents services, ça sert juste à rien…

  • Bonjour, personnellement je panche pour la solution de confiner les malades, et d’arrêter de pourrir le vie des autres, sans compter sur les effet hypers néfastes sur l’économie du pays, qui va finir par crever de toutes ces conneries, et on en est même à se demandes si tout cela n’est volontaire tellement il parait aberrant, que des gens qui se prétendent super intelligent puissent agir de façon aussi idiote. quoiqu’il en soit, en ce qui concerne seulement ce fameux couvre feux à 18h, qui n’a pas d’autres résultats que celui de pourrir la vie de ceux qui travaillent, et de faire crever les petits commerçants. Quels beaux résultats en vérité, et dire qu’il faut avoir fait l’ENA pour pondre de pareilles anneries

    • Il faut « isoler » les vrais malades, pas les « confiner ».
      Car « confiner » est aujourd’hui synonyme de rester chez soi avec sa famille.
      Et il faut détecter seulement les vrais malades, c’est-à-dire ceux qui ont des symptômes, ont été testés positifs avec un test sérieux et une fois que leur médecin traitant les a déclaré vraiment atteint par la Covid (cf. décision au Portugal imposant un diagnostic d’un médecin pour déclarer que quelqu’un est malade de la Covid).
      D’ailleurs qui ne serait pas d’accord pour rester 10 jours enfermé dans une chambre d’hôtel pour éviter de contaminer sa famille ?
      En plus, si ces personnes malades sont traitées par les divers protocoles de soins en phase précoce qui ont été trouvés un peu partout dans le monde, cela réduit fortement la part ayant des complications, donc la surcharge des hôpitaux.

  • La période de contagion importante du Covid est d’environ huit jours disons 12. Après le premier confinement il ne devait plus y avoir de Covid en France. Voir la chine. Un confinement pour être efficace doit être total et absolu. Sinon on a la destruction de l’économie sans l’arrêt du virus. Si on n’est pas capable d’isoler les malades, de fermer totalement les frontières et soigner des les premiers symptômes (Raoult a raison), alors il faut accepter les 0.5 % de mort d’une bonne épidémie de grippes.
    Qui peut croire que de décaler des couvres feu d’une heure peut avoir un effet positif quelconques ?

  • pour la dernière phrase : on peut aussi soigner… (HCQ, ivermectine…) !

    et si on ne veut pas, on peut au moins laisser cette liberté aux volontaires !

    https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/2021/01/21/covid-scandale-a-compiegne/

  • Des élections et vite!!! Histoire que ces abrutis au gouvernement songent à sauver leurs fesses en arrêtant d’emmerder la France entière. Par ailleurs je suis étudiant et personnellement il est extrêmement difficile de suivre des cours à distance (alors que j’ai un très bon parcours académique : classe prépa étoilée puis école d’ingé top10). Les niveaux mathématiques sont toujours aussi élevés mais les conditions d’enseignement sont intenables sur la durée. Le fait de ne pas être en présentiel entraine un manque de concentration puis une perte de suivi du cours puis des décrochages de matières. Et passer toute la journée, tous les jours sur l’écran fatigue, ce qui augmente la déconcentration. Au début du premier confinement j’arrivais à suivre chacun des cours en distance sur une journée. Aujourd’hui je ne tiens pas 30 minutes d’affilée sur un cours, je décroche. Le résultat c’est un énorme rush pour réviser les partiels, aussi gros que lorsque j’ai passé mes concours… pour au final probablement passer un rattrapage… heureusement que c’est ma dernière année et qu’on a la chance d’avoir des projets ou des mini-mémoires sur de la recherche qui permettent de sauver les meubles. Qu’on le veuille ou non, malgré les efforts de nos profs et des écoles, notre formation est au rabais avec ce distanciel. Je ne parle même pas de la vie étudiante (qu’on nous promettait comme le graal lorsque nous étions en prépa « vous souffrez ajd mais en école ça sera génial vous verrez ». Merci Macron pour ce démenti)

  • Prévenir ! Dépister ! isoler ! soigner !
    Vacciner si on a des vaccins fiables et efficaces.

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Initiée par un économiste danois qui voulait vérifier si, oui ou non, le confinement à la chinoise avait sauvé beaucoup de vies, une étude vient de paraître à Londres. Exploitant un large corpus de données internationales, ses conclusions sont tranchées :

nulle part, le confinement du printemps 2020 n'a eu d'influence majeure sur la mortalité induite par la Covid-19 ; en revanche, les confinements ont eu un effet désastreux sur l'économie, et perturbent durablement les populations concernées.

 

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La dégradation de la note de la dette publique française par l’agence Fitch illustre des décennies d’irresponsabilité budgétaire. L’État français supporte ainsi la troisième dette la plus élevée en proportion du revenu national parmi les grandes économies. Et n’a pas équilibré ses comptes une seule fois en 48 ans, un record historique.

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Elle est revenue. Avec une vengeance.

L'inflation est remontée à des niveaux inconnus depuis quarante ans un peu partout dans le monde. À plus de 9 % en rythme annuel en juin au Royaume-Uni et aux États-Unis, presque 8 % en Allemagne. En France, elle ne dépasse pas encore 6 %, au plus haut depuis quand même trente-sept ans, mais sa dynamique peut la porter vers 10 % d’ici la fin de l’année.

 

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