Pourquoi le confinement va durer

Le retour à la normale ne semble pas être pour tout de suite, d’autant qu’une date de sortie définitive du confinement ne semble pas être à l’ordre du jour.

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Pourquoi le confinement va durer

Publié le 23 novembre 2020
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Par Jonathan Frickert.

Le monde d’après sera-t-il un retour au monde d’avant ? Cette question est sur toutes les lèvres alors qu’une nouvelle allocution présidentielle est attendue ce mardi soir afin d’annoncer sur les modalités d’un déconfinement progressif.

Pourquoi le confinement va durer

Le retour à la normale ne semble donc pas être pour tout de suite, d’autant qu’une date de sortie définitive du confinement ne semble pas être à l’ordre du jour.

Parallèlement, ces dernières semaines, le législateur s’est manifesté par de nouvelles lois destinées à lutter contre les crises que connaît ce pays. Outre la désormais fameuse loi sur la sécurité globale et son très polémique article 24 s’attaquant à la liberté d’informer et à laquelle Gérald Darmanin a été contraint d’adjoindre un amendement faisant office de garde-fou en fin de semaine dernière, la loi sur le séparatisme qui sera sous peu débattue à l’Assemblée s’attaque quant à elle à la liberté scolaire.

Des mesures ponctuelles incluses dans des lois médiatiques et autant de coups de canifs à la liberté s’ajoutant à l’introduction dans le droit commun de mesures initialement destinées à être provisoires.

L’année 2020 nous aura montré que la pandémie de Covid n’aura pas fait exception. Osons en faire le pari : le confinement entrera dans le droit commun, et l’histoire moderne n’est malheureusement pas là pour nous détromper.

Le confinement n’est pas terminé

« Ce n’est pas d’actualité de déconfiner le pays », « nous devons poursuivre nos efforts pendant toute la durée nécessaire pour casser l’épidémie », « le confinement n’est pas terminé. »

Ces belles paroles sont l’œuvre du ministre de la Santé, Olivier Veran, lors de sa conférence hebdomadaire de jeudi dernier. Des mots loin d’être rassurants alors même que Santé Publique France estime le pic de la deuxième vague désormais franchi.

Les mots utilisés ne trompent pas : le confinement va continuer. Dans ce sens, les communications du ministère de la Santé évoquent une « deuxième » vague, et non une seconde, laissant présager l’éventualité d’autres vagues et donc d’autres salves de restrictions.

En d’autres termes, la situation actuelle est faite pour durer.

La tyrannie de la fugacité

C’est dans La Tyrannie du Statu Quo sorti en 1984 et coécrit avec son épouse Rose, que le prix Nobel d’économie Milton Friedman aura une de ses phrases les plus célèbres : « rien n’est plus durable qu’un programme gouvernemental temporaire ».

Au cœur de son raisonnement : l’Agricultural Adjustment Act (ou loi d’ajustement agricole) adoptée dans le cadre du New Deal par l’administration Roosevelt et destinée à lutter contre les conséquences de la Grande Dépression.

Le texte visait à soutenir le niveau de vie des agriculteurs par des subventions destinées à augmenter le prix des produits agricoles en comprimant l’offre sur le marché.

Si une des taxes incluses dans le projet a été déclarée inconstitutionnelle par la Cour suprême, les subventions ont survécu, comme beaucoup d’autres programmes mis en place à la même époque.

Le texte incarne aujourd’hui l’implication des autorités fédérales dans le bien-être du peuple américain.

À un problème ponctuel, la Grande dépression, le gouvernement fédéral a pourtant apporté une solution pérenne.

Cette tendance se confirme également en France, où un certain nombre de lois destinées à régler un problème isolé, voire parfois fugace, sont entrées dans le droit commun, que ce soit par la prolongation régulière des effets du texte comme c’est le cas depuis 1996 avec la CRDS ou par le truchement d’une entrée de dispositions temporaires dans le droit commun comme l’état d’urgence antiterroriste via la loi relative à la sécurité intérieure votée en octobre 2017.

Dans ce sens, les dernières années auront été particulièrement instructives. Depuis les attentats du 13 novembre 2015, la France aura vécu presque la moitié du temps en état d’urgence, et abstraction faite des mesures incluses dans le droit commun.

Un pouvoir tributaire des crises

La propension du pouvoir à croître à la faveur des grandes crises n’est pas une nouveauté.

Il faut comprendre que le pouvoir est une permanence des sociétés humaines qui, laissé à lui-même, est l’assurance de l’oppression, car il croît en continu. Éclaté, il est le meilleur garant de l’équilibre de la société et de la liberté de ses membres. De nombreux théoriciens l’ont compris et rappelé depuis l’Antiquité, d’Aristote à Montesquieu en passant par John Locke.

Plus proche de nous, Bertrand de Jouvenel, cofondateur de la société du Mont-Pèlerin et modèle de l’intellectuel français inclassable, n’a pas dit autre chose dans son essai sobrement intitulé Du Pouvoir et publié au sortir de la guerre. Comparant le pouvoir au Minotaure, vorace et masqué, de Jouvenel note qu’il se nourrit le plus souvent des crises.

Ainsi, l’auteur rappelle que la révolution, marotte du discours politique antisystème, est un des meilleurs moteurs de l’accroissement du pouvoir, citant les révolutions anglaises, françaises et russes ayant vu émerger Cromwell, Napoléon et Lénine.

Si les révolutions sont des accélérateurs de croissance, elles ne sont pas les uniques moteurs d’accroissement du pouvoir. Bertrand de Jouvenel met particulièrement en exergue le cas des guerres.

En parallèle du New Deal, la France a connu une évolution similaire. Comme le rappelait Jean-Philippe Feldman dans nos colonnes en avril dernier, les dépenses publiques ont plus que doublé entre 1938 et 1947, passant de 20 à 41 % avant d’atteindre 56 % au moment où nous écrivons ces lignes.

Outre l’influence communiste, cette croissance doit beaucoup au second conflit mondial.

Désormais rabâché à chaque crise, jusqu’au « nous sommes en guerre » prononcé par Emmanuel Macron en mars dernier, l’emploi de champs lexicaux guerriers est devenu un puissant outil de justification des interventions gouvernementales, à la manière de la guerre contre la pauvreté ou contre la drogue. Pour cause, la guerre suppose à la fois la peur et la détermination, deux moyens de souder une population derrière un objectif commun.

Mieux encore, le climat de guerre favorise la centralisation en reprenant le modèle du commandement militaire hiérarchisé et unifié.

Cette centralisation n’a rien d’étonnant lorsqu’on sait que l’accroissement du pouvoir se traduit, sur le plan administratif, par la centralisation étatique.

Dans ce dernier domaine, l’histoire française est ici un cas d’école.

Centraliser pour mieux régner

Dans L’Ancien Régime et la Révolution paru en 1856, Tocqueville estime ainsi que la centralisation du pouvoir a commencé bien avant la Révolution par la remise en cause de la noblesse.

Tocqueville montre ainsi que cette tendance a commencé dès la guerre de Trente Ans avec l’installation permanente d’intendants, ancêtres des préfets. Recrutés dans les grands corps de l’État, leur rôle était de singer les seigneurs locaux en remplissant des missions d’inspection et de contrôle. Initialement temporaires et limités aux temps de guerre, les intendants sont peu à peu devenus permanents, suivant le même raisonnement que celui appliqué aujourd’hui aux programmes gouvernementaux.

Trois principaux ministres d’État successifs, ancêtres des Premiers ministres actuels, ont été initiateurs de cette centralisation : Richelieu, Mazarin et, de facto, Colbert, bien que la fonction ait été supprimée par Louis XIV en 1661.

Ce dernier, traumatisé par la Fronde qui éclata en pleine guerre franco-espagnole lorsqu’il n’avait que 10 ans, se servira de cet évènement pour renforcer son pouvoir, allant jusqu’à procéder à des persécutions à l’égard des jansénistes, tenants d’une doctrine catholique opposée à l’absolutisme.

On retrouve donc cette prégnance de la justification guerrière qui sera plus tard confirmée par les institutions napoléoniennes, calquées sur l’administration militaire romaine et encore aujourd’hui au cœur de nos institutions.

Le poids des faits divers

De manière plus marginale, il est difficile de parler de croissance de l’État sans évoquer l’inflation législative, qui relève parfois de la même logique. Les faits divers qui parsèment l’actualité constituent ainsi un moteur non négligeable de l’action gouvernementale. Les exemples sont légion, tous vecteurs d’un émoi pour le grand public et donc d’action pour les élus. Cette pratique a été essentiellement l’apanage du mandat de Nicolas Sarkozy. Pour seul exemple, citons l’affaire du petit Enis, qui a été l’origine de la loi de 2008 sur la rétention de sûreté. Ceci étant, l’ancien président n’en a pas eu le monopole.

Ainsi, plus proche de nous, la loi relative aux violences sexuelles et sexistes d’août 2018 portée par Marlène Schiappa était elle aussi une réponse à trois affaires de viols sur mineures.

Pour cause, les faits divers inspirent le même sentiment que les crises, qu’elles soient militaires, économiques ou sanitaires : la peur.

La peur comme carburant étatique

De la même manière que le socialisme s’appuie essentiellement sur l’envie pour prospérer, l’accroissement du pouvoir s’appuie sur la terreur. Les guerres, révolutions et faits divers en sont de puissants vecteurs.

La peur est le meilleur moyen de pérenniser des mesures temporaires et donc la croissance de la structure étatique. Lorsqu’on a peur, on devient docile.

Redisons-le une dernière fois : plus le peuple a peur, plus la structure étatique adopte une allure militaire. L’État devient un état-major.

Aujourd’hui, trois enjeux majeurs constituent de telles justifications : le climat, le terrorisme et le Covid. La question climatique continue de générer régulièrement de nouvelles normes. L’état d’urgence terroriste est quasiment entré dans le droit commun. Soyez assuré que l’état d’urgence sanitaire ne fera pas exception à cette logique.

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  • Vous allez voir que l’on va nous confiner jusqu’en 2022 ! Après il est même possible qu’ils repoussent les élections pour se maintenir au pouvoir !
    Coté taxes et impôts attendez vous au pire et je ne serais même pas surpris que le pouvoir ponctionne notre épargne pour éponger tout ou partie de sa gabegie !
    De toute façon vu l’endettement pharaonique du pays une remonté des taux de seulement 2à3% aurait toute les chances d’entrainer une banqueroute .

    • On sera trop près des élections pour que le gouvernement tente quoi que ce soit de risqué comme impôts ou confinement plus ou moins strict.

    • C’est la fuite en avant vers la catastrophe. Comme ils n’ont pas l’intention de rendre des comptes, il faut boucler et museler la population.
      Tout ça va mal se terminer.

    • Déjà, les interdictions de rassemblements, les masques obligatoires presque partout, sont de puissants freins à la liberté politique, celle de manifester mais pas seulement.
      Ce n’est sans doute pas un hasard si l’opposition politique est si amorphe.
      Macron et cie n’auront peut-être pas besoin de décaler les élections pour l’emporter haut la main en 2022 : ils monopolisent les champs médiatique et politique. (sans parler du vote par correspondance et autres systèmes de comptage électronique des votes qui pourraient être mis en place histoire de permettre un maximum de fraude à un maximum de gens de pouvoir voter en temps de confinement ?)

    • il y a la dette officielle, publiée, achetée même (fonds de pensions, caisse de retraite complémentaire, fonds en euro, fonds obligataires ou fonds dits sécurisés) et puis la dette planquée sous le tapis dont la bosse se voit de plus en plus et que tout le monde ou presque fait mine de ne pas voir et qui pourtant grossit presque à vue d’oeil (retraite des fonctionnaires, EDF, SNCF, Hôpital…).
      La directrice du FMI dans une note qui date d’à peu près 3 semaines a écrit « quand une dette devient insupportable, il faut la restructurer sans attendre », elle a même parlé de transparence de la dette.
      Le détenteur de dettes a vocation à être le dindon de la farce de cette histoire qui passerait par une annulation partielle, et émission d’1 nouvelle dette moins intéressante (l’actuelle ne l’étant déjà plus vraiment). Les plus gros détenteurs seront lésés, mais après moult tractations ils accepteront. Les petits détenteurs seront tondus. Là sera la ponction. Et il n’y aura pas grand monde dans la rue pour les défendre.
      Pour présenter la chose, une fois de plus, on emploiera l’argument massue et passablement éculé « c’est pour notre bien à tous, quoi qu’il nous en coûte ».
      Un peu à la manière des dévaluations successives pratiquées au fil des ans, qu’on nous présentait comme compétitives, mais qui ne redressaient rien du tout, affaiblissaient la monnaie et ruinaient déjà les épargnants.
      Pour les taxes, oui, on peut les augmenter (la TVA est une taxe magique). Les impôts, j’y crois moins. Quand on est capable d’imprimer autant de monnaie pour injecter un peu partout, alors qu’avant on disait ne plus avoir d’argent pour augmenter le salaire des infirmières, ça va être dur à faire passer.
      Moralité, il peut être intéressant de liquider ses fonds en euro pour acheter des actions ou d’autres biens dans lesquels l’Etat n’intervient pas.

  • Comme les courbes de mortalité ont toutes la même forme tous les ans, un pic en Mars-Avril, une dégringolade en été, et une reprise à l’automne pour rejoindre Mars, ils peuvent voir des vagues où ils veulent et nous enfermer quand ils veulent avec la même raison.
    Ils ont de toute façon totalement perdu la raison. Dernière sortie en date:
    « Nous n’avons pas menti sur les chiffres mais nous avons fait mentir les chiffres ». Beau comme du Goebbels…

  • La peur est importante mais elle est accrue par le désarmement total des citoyens, ce qui n’existait pas auparavant dans l’histoire.
    Désarmement réel mais aussi juridique car la loi leur interdit de se défendre eux-même.
    L’état interdit donc aux citoyens de s’armer en leur promettant de les protéger. Deuxième étape des dangers apparaissent ,voir sont magnifiés afin d’accroitre le besoin de sécurité.
    Ne pouvant pouvant assurer leur sécurité eux-même les citoyens n’ont d’autres choix que de se retourner vers l’état qui diminue encore leur propre liberté.

    • C’est exactement ça. Le citoyen n’est plus qu’une victime, un mouton à tondre et qu’il faut protéger dans une certaine mesure si n veut avoir encore un peu de laine. Mais si on en perd quelques uns c’est pas si grave, et si on a une petite faim, on peut toujours faire un méchoui, le troupeau est vaste.

  • Une analyse fine et complète des mécanismes à l’œuvre. Le pouvoir instrumentalise une maladie pour maintenir un climat de terreur: c’est la fonction principale des masques obligatoires, signe visible du « virus qui est partout ». À partir de là, il profite de l’occasion pour passer les législations qui lui permettront dans la durée de museler les opposants et de « gérer » les populations rétives: flicage des réseaux sociaux et de la presse « alternative », obligation scolaire, caractère intouchable de la police… et toujours, en toile de fond, le sous-entendu du « on peut toujours vous remettre à la niche si vous ne faites pas ce qu’on vous dit ».
    L’élection de Trump et le mouvement des Gilets Jaunes avaient montré que le peuple pouvait se rebeller contre le programme concocté par les élites. Le pouvoir a compris qu’il devait y mettre le holà et inventer une camisole. Le monde des libertés fondamentales est définitivement mort et la majorité des Français n’a pas levé le petit doigt pour le défendre.

    • Le gouvernement est bien plus incompétent que machiavélique. Entendre Castex affirmer que la deuxième vague est liée au relâchement estival des Français montre à quel point ils n’ont rien compris à la réalité des épidémies… Et sont devenus imperméables à la simple logique.
      Si c’était le cas, l’épidémie aurait du redémarrer dès le mois de juin, voire dès la mi-mai !
      Je suis effaré de ces discours provenant de la certitude que l’Etat est à la base de tout… De la fin de l’épidémie grâce au confinement. Du retour de l’épidémie du fait d’un deconfinement trop laxiste.
      Autant de suffisance jointe à autant d’insuffisance prêterait à sourire si nous n’étions pas concernés.
      Tout aussi drôle aussi, si nous étions d’humeur, serait le constat que nous avons probablement eu les deux gouvernements les plus stupides de la 5eme République (du 80 km/h et de la taxe carbone qui ont engendré les GJ à la gestion de la crise sanitaire en passant par de multiples réformes ni faites ni à faire) alors que nous savons sans doute un des présidents le plus doué intellectuellement.

      • « Si c’était le cas, l’épidémie aurait du redémarrer dès le mois de juin.. »
        Tout à fait d’accord avec vous! Comme au mois de mars avril, on a une courbe en cloche et une décroissance qui s’accentue, confinement ou pas! J’ai même eu l’impression qu’après avoir instauré le couvre-feu, et ayant peut-être eu connaissance de signes positifs, ils se sont dit: vite, vite il faut reconfiner sinon ça va se voir que même sans confinement le nombre de cas diminue….

      • D’ailleurs, à l’appui de ce que je viens d’écrire, j’ai même entendu le ministre dire: le taux de contamination diminue, c’est LA PREUVE QUE LE CONFINEMENT MARCHE!!!!!!!

      • « Lorsque les évènements nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs » (Georges Clémenceau)

        • Cette excellente citation n’est pas de Clémenceau mais de Jean Cocteau, dans la pièce de théâtre « les Mariés de la Tour Eiffel » : « Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d’en être l’organisateur

      • Le gouvernement est certes incompétent, mais la somme des incompétences qui vont toujours dans le même sens n’est pas due au hasard: il y a clairement une volonté de limiter radicalement le pouvoir de nuisance des opposants et la liberté des populations, de façon permanente.
        Le discours de Castex rejetant la responsabilité de la poursuite de l’épidémie sur les comportements des citoyens n’est pas idiot: il est très malin politiquement – même si sanitairement aberrant.

      • Je ne vous suis pas sur « sans doute un des présidents le plus doué intellectuellement ». Je pense que c’est totalement le contraire.
        De multiples sorties hasardeuses montrent déjà qu’il n’a rien compris à l’histoire de son pays (pas de culture française, génocide en parlant de la colonisation, etc…) tout en ignorant le sens des mots.
        Ensuite, la qualité d’un dirigeant et ce qui fait son intelligence, c’est sa capacité à rassembler autour de lui des collaborateurs les plus brillants possibles pour mener à bien son projet. Il fait l’inverse en n’attirant autour de lui qu’un bataillon de personnes dont l’indigence intellectuelle le dispute à la prétention.
        Ses différentes interventions montrent une totale confusion dans ses idées que l’on a essayé de nous vendre comme une pensée complexe, sans compter une propension aux dramatisations les plus ridicules (« nous sommes en guerre », …)
        Je pense donc, et j’en suis le premier attristé, que Macron n’est pas intelligent. Il est éduqué, certes, encore que d’une culture tout à fait médiocre, mais pas intelligent.

        • je partage votre analyse. Macron est un exemple emblématique de la « culture » au rabais dispensée par l’EdNat depuis 68. Et la plupart des députés de son mouvement sont de la même farine, ce qui explique leur nullité.

        • Je suis d accord avec vous ,Macron est éduqué mais pas si cultivé que cela(pas de culture historique ou économique),et malheureusement l éducation ou meme la culture ne protège pas de l ideologie!Cf l impregnation et le devoiement ideologique des universités françaises depuis bien longtemps!

        • Je crains que vous ne confondiez « intelligence » et « positionnement politique ». Les exemples que vous donnez à l’appui de votre argumentation semblent l’indiquer (culture française, colonisation…). Je me réfère pour ma part à sa vivacité intellectuelle, à son verbe (largement plus étoffé que ses prédécesseurs, il faut sans doute remonter à Mitterrand ou à Pompidou pour retrouver un équivalent), à sa connaissance des dossiers lors des rencontres avec les Français, pendant la crise des Gilets jaunes…
          Nous sommes cependant d’accord sur le fait qu’il sait très mal s’entourer, et que les gens à qui il « lâche la bride » (pour reprendre une expression récente) font rapidement à peu près n’importe quoi…

      • Il faut comprendre que les confinements/déconfinements sont prévus. Toute l’enjeu est ensuite de les justifier.

      • Pas d’accord sur un point essentiel.
        Macron est totalement MACHIAVELIQUE.
        Ca depuis son élection de 2017, qui en réalité était un coup d’état – soit pacifique.
        Pour le reste je suis d’accord.

  • si la France reste le seul pays confiné , ça risque quand même d’interpeller les Français ; et ça pourrait bien les mettre en colère ….

    • Le truc c’est que les médias sont complices (et eux aussi veulent une croissance du pouvoir, de l’Etat : désormais ils vivent de cela et sont uniquement des instruments de propagande -pas forcément officielle- et non d’information). Ils mentent comme des arracheurs de dents en parlant des « confinement » des autres pays… qui sont bien plus doux que feu notre couvre feu, et parfois de simples recommendations d’éviter de sortir de chez soi sans raison.
      Le Français étant notoirement mal informé malgré internet (combien de vrais anglophones ? capables de comprendre les sous entendus et la subtilité des nuances dans un texte « de l’étranger » ?) il croit bien souvent que « ailleurs c’est pareil » et râle avec résignations contre sa liberté limée progressivement.

  • Le confinement ne peut pas s’arrêter pour une simple raison, cela serait la fin du travail partiel et une montée vertigineuse du chômage. Ils ne peuvent plus s’en sortir la tête haute, trop d’erreurs faites durant cette présidence et la precedente. Toute la’partie loisir et tourisme est laminée et ne se relèvera pas avant des lustres. Toute l’agriculture vivant de cette industrie doit être en coma dépassé et le reste de va pas mieux. Jusqu’aux truffes ne trouvant pas d’acheteurs . Et ne parlons pas du peuple et de son état psychologique dégradé par toutes ces incohérences cumulees.. .. Ça va péter de partout.

    • Ce sera une bonne occasion de reporter (jusqu’à quand?) des élections. Vous verrez.

    • Moi je vais voter avec mes valises et tenter de m’extirper de ce pays gouverné par des fous à lier

    • Hélas l’histoire et les études nous renseignent sur les conditions nécessaires pour que « ça pète » et qu’il y ait une véritable révolution (qui fonctionne ou se retourne contre ses initiateurs, c’est une autre histoire)… Il faut une population homogène (avec l’immigration de masse ça ne passe déjà plus trop sur ce critère) avec une forte proportion d’hommes entre 18 et 25 ans, sans enfants (le sans enfants ça il y a, mais de ce fait il y a beaucoup trop peu de jeunes) et les hommes, ben… se sont bien efféminés. La fin du service militaire et l’effacement du scoutisme fait que ces jeunes seraient bien en mal de se battre d’une façon ou d’une autre si tant est qu’ils trouvaient des armes. Et les armes justement il n’y en a plus (plus de chasseurs, presque plus de paysans et en tout cas sans faux et fourches… ) .

  • Ça n’a pas empêché samedi les GJ et leurs amis casseurs d’aller foutre le bordel en ville.

  • la pandémie devenue locale pour la France justifie des mesures de restriction étatiques maximum. Les citoyens peuvent désormais mesurer l’état réel du pays avec sa gestion collectiviste .
    Le plus grand nombre souhaite être fonctionnaire , élus , co-gestionnaires, syndicalistes, lanceurs d’alertes et irresponsables
    Et peut- anarchiste. avec garantie d’emploi

  • “Aujourd’hui, trois enjeux majeurs constituent de telles justifications : le climat, le terrorisme et le Covid.” D’accord pour les deux derniers. Mais prétendre que le CO2 dégagé par nos activités modifie le climat n’est qu’une HYPOTHÈSE, contestée par des centaines de scientifiques de très bon niveau. L’engagement de sommes pharaoniques pour un prétendu sauvetage de la planète est délirant, et pourtant entré dans quasiment tous les esprits comme allant de soi…

    • Le climat, comme le terrorisme et le Covid, ne sont que des prétextes. Que ce soit vrai ou faux n’a aucune importance.

    • Le climat c’est des fadaises incomprises (même des plus grands spécialistes) et ça n’a pas d’impact même à moyen terme. Le terrorisme c’est un épiphénomène marginal : on a beau en avoir « beaucoup » on a quand même plus de chances d’être tué par la foudre que par un terroriste (à la louche) et le COVID… ben c’est comme une grippe musclée (mais pas trop). On n’a jamais cloitré le peuple pour une grippe, et pourtant on en a eu des tonnes… Et nombre de pays ont un impact du COVID bien inférieur à celui de la grippe. Bref, trois bêtises qui ne sont que des fausses bonne raisons pour nous sucrer nos libertés sous les applaudissements des mous du ciboulot !

  • Le confinement va durer car les français ne sont pas rigoureux avec les règles sanitaires, c’est tout.
    Déjà le masque, ce n’est pas un cache nez ! Une fois bien mis donc plaqué sur le visage, il ne descend pas lorsqu’on parle, placé haut sur le nez, la partie métallique pincée.
    On ne le touche pas, sinon c’est immédiatement une désinfection des mains.
    A ce sujet, c’est 3 ml de solution hydroalcoolique (attention les distributeurs automatiques ou pompes manuelle en servent souvent bien moins) avec une friction de toutes les parties avec un contact du produit de 20 secondes.
    Avec ces deux recommandations, nous n’aurions pas du avoir cette seconde vague…
    Pourquoi sommes nous des cancres ?

    • « Le confinement va durer car les français ne sont pas rigoureux avec les règles sanitaires, c’est tout »
      Sauf qu’on ne voit absolument aucune correllation entre un confinement rigoureux et l’évolution de la maladie.
      Ce que l’on sait être efficace, c’est d’identifier, isoler et soigner: de la médecine de base.
      Les affirmations extraordinaires demandent des preuves extraordinaires. Or, vous n’apportez qu’un jugement d’ordre moral sur le prétendu laxisme congénital de vos semblables, qui ne mériteraient selon vous (en creux) que la coercition.

      • A bon, le masque et un hygiène des mains ne permettent pas de se protéger et protéger autrui…
        Allez à l’hôpital, vous verrez ces règles d’hygiène appliquée pour une bonne prophylaxie.
        D’autant que les contaminations de la première vague du personnel médical dans le monde ont bien été corrélées à un manque de rigueur de ce personnel.
        Non, nous sommes des cancres car nous confondons liberté de s’exprimer sur tous les sujets avec la compétence sur ces mêmes sujets.

        • Tout à fait. Et nous sommes aussi des cancres parce que nous ne réagissons qu’en instantané, et que toute conséquence à quelques jours de délai est oblitérée.

        • Ah, oui, l’hopital Français. Champion de l’OCDE (et de loin) en morts par maladies nosocomiales (pas autant que du COVID mais pas si loin !).
          Bon, les études sérieuses montrent que le port du masque par un chirurgien pendant un acte invasif n’a que très faiblement de bénéfices sur la santé du malade. Donc forcément faut le porter en allant à la plage pour arrêter les virus.

          Et dire qu’il y a théoriquement des cours de science pendant la scolarité obligatoire dans ce pays !

      • l’OMS est perplexe sur le masque dans la population générale car les gens ne l’utilisent pas rigoureusement.

      • Posez vous la question du pourquoi les distributeurs ne donnent pas la bonne dose…
        La liberté de faire ce que l’on veut ? Le manque d’une norme ?
        L’état n’a effectivement pas donné cet ordre de 3 ml.
        Mais si vous êtes compétent, vous vous posez des questions et vous allez chercher l’information.
        Cette information est disponible sur le site de l’OMS.
        Il ne faut pas être coercitif mais pédagogue.
        L’état n’a pas éduqué la population. Discours laminaire du président de l’OMS du 13 avril, point 6.

        • L’oms… Il retourne sa veste toutes semaines, là on est est dans une bonne semaine, le produit gelead abandon, confinement abandon masques abandon…. Vaccins, hourra et dans 1 mois le discours va de nouveau changer.

      • « aucune corrélation entre un confinement rigoureux et l’évolution de la maladie » ?
        La corrélation est pourtant simple : plus la maladie évolue fortement, et plus les autorités craignant d’être débordées confinent strictement. Alors, oui, en principe, Tester, Isoler, Soigner, ça marche. Mais ça n’est pas de la médecine de base : ceux qui ne veulent pas se retrouver isolés évitent de se faire tester, ceux qui devraient être isolés ne le sont pas forcément (cf. le débat sur les sanctions), d’autres se retrouvent isolés (cf. les ehpads) alors que ça met leur bien-être et leur mental en danger sans être positifs, etc. On est dans du tester au hasard, isoler quand ça leur chante, et ne pas soigner véritablement.

    • Et vous pensez réellement que dans les pays étrangers, les gens appliquent ces consignes dignes d’un bloc opératoire ?? D’ailleurs, le port du masque partout et tout le temps, y compris en extérieur (dans mon village creusois, les flics sanctionnent si vous vous baladez en forêt sans!) est une spécificité française – on en voit le résultat.
      Vos clichés francophobes sont inadmissibles.

    • Avec vVDB, l’épidémiologie est une science d’une simplicité extrême !! Bon sang, mais c’est bien sûr, les 3ml de gel sont la réponse à cette pandémie mondiale…

      Et toujours et encore, la fable de la 2ème vague…

      Là encore, l’efficacité des masques et des gestes reste discutée et sujette à caution : de toute manière, il semble évident qu’ils ne peuvent absolument pas arrêter ou empêcher une épidémie. Même l’OMS en convient !
      La Suède a montré qu’une population pouvait traverser une épidémie sans masques avec des résultats meilleurs que la France et les pays occidentaux.
      Quant aux gestes de protection, quelle que soit leur efficacité, ils ne peuvent que RETARDER la propagation de l’épidémie et pas l’arrêter : il y aura TOUJOURS des contacts entre individus, les gestes ne garantissent absolument pas 100% de non transmission, etc…

      Et on en arrive toujours à la fin (comme après le déconfinement) à ce qui est prédit par les épidémiologistes : cela ne s’arrête que quand on a atteint un certain niveau d’immunité collective !

      • vVDB a parfaitement raison sur deux points : 1) commençons par respecter les consignes simples, et ensuite nous pourrons éventuellement parler de leur insuffisance, et 2) la liberté de s’exprimer ne signifie pas compétence.
        A ce propos, regardez la Chine, et ça peut très bien s’arrêter, ou tout comme, en étant loin, très loin, de l’immunité collective.

        • Quelles consignes simples?
          Le masque en extérieur? pour les enfants?

          • Bien sûr que non ! Les consignes de bon sens, pas celles de l’Etat ! En revanche, l’organisation de fêtes d’intégration pour la rentrée universitaire, par exemple, aurait pu être adaptée. Et plein d’autres trucs privés du même genre.

            • « Pleins d’autres trucs privés du même genre » : vous nous excitez Michel ! Trêve de plaisanterie, les charognards du Covid commencent à me saouler avec leur réthorique à deux balles :
              1- « Allez dire ça à quelqu’un qui a perdu un membre de sa famille »
              2- « Ceux qui ne portent pas de masques devraient signer un papier pour refuser les soins s’ils sont contaminés »
              3- « Ceux qui ne veulent pas mettre le masque, on verra bien s’ils feront les malins en réa avec un tube dans la gorge »
              4- « Quand vous vous serez plongé dans un coma artificiel, on verra si vous rigolerez »
              5-« C’est à cause de gens comme vous que le virus circule toujours et que l’on va être reconfinés »
              6 – « C’est la faute des jeunes cet été… »
              Etc… Quelle nausée !

              • Vous devriez relire des trucs comme le Sapeur Camember ou le Savant Cosinus, ou même les Malices de Plick et Plock (et ça vous remettrait peut-être aussi de meilleure humeur). Je ne sais plus dans lequel on trouve la règle de conduite que tous semblent oublier aujourd’hui : Il faut réfléchir avant d’agir.
                Si vous voulez un jour plus de libéralisme, il faut le faire accepter par ceux qui vous répondent avec leur rhétorique à deux balles, parce qu’ils sont majoritaires dans ce pays (et dans pas mal des autres, de ce que j’en ai vu dans mes voyages). Et le meilleur moyen de le faire est non pas de contester leurs paroles, mais de leur ôter toute pertinence et toute actualité. Ce serait exactement la même chose pour les limitations de vitesse sur les routes : que la communauté évite d’elle-même les comportements manifestement dangereux, et l’Etat perdra toute popularité pour y intervenir.

                • Alors là, vous tombez mal – ou bien – je connais quasi par coeur l’intégrale des oeuvres de Christophe (vous oubliez la famille Fenouillard au passage). « Il faut réfléchir avant d’agir » est une des deux phrases de la sagesse découvertes par Plick et Plock à la fin de leurs aventures, l’autre étant : « quand on crache en l’air, cela vous retombe sur le nez » 😉
                  Après, ne vous en déplaise, votre idée selon laquelle la communauté doit éviter d’elle-même les comportements dangereux afin que l’État n’ai plus de besoin d’être relève de la plus pure réthorique marxiste, c’est quasi du Engels dans le texte : l’application des normes socialistes rend les institutions sociales obsolète et entraine la disparition de l’État. C’est le stade ultime du communisme, ou propriété et classes sont abolies, les moyens de production appartiennent à tous, l’accès au bien de consommation est gratuite, et l’exploitation par le travail est terminée. Le revers de la médaille c’est que chacun devient le garant du comportement de tous.

                  • Bon, au moins nous avons des lectures communes que nous apprécions tous deux 🙂 !
                    Pour le reste, je me suis sans doute mal exprimé, j’aurais sans doute dû parler de majorité normale plutôt que de communauté, et de « se désolidariser des comportements dangereux » plutôt que de les éviter de soi-même. Personne n’a à être le garant de qui que ce soit, hormis de soi-même, mais personne ne doit non plus se désintéresser des conséquences de ses actes ou des actes d’autrui au prétexte de la liberté d’agir.

    • La grippe n’a pas besoin d’un masque pour s’en aller. Et le gel hydroalcoolique est très mauvais pour votre épiderme… Qui sert de première protection immunitaire contre… les virus.

  • Certaines réflexions publiées, même sur ce site, apparaissent quand même totalement surréalistes :

    La France considérée comme pays d’exception pour le Covid : « on ne peut comparer avec la Suède, la Corée, l’Allemagne, … », densité, climat, mœurs et population spécifiques, etc…
    Il est vrai qu’avec notre exception culturelle, notre modèle social et notre système sanitaire « que le monde entier nous envie », la France « phare de l’intelligence mondiale », nous nous considérons toujours à part !
    Aucune alternative au confinement pour notre pays puisqu’il était « acculé » à ce choix (aucune preuve fournie, ni pour cette absence d’alternative, ni pour l’efficacité de cette « seule » solution pour laquelle on cherche en vain les RCT la confortant)
    La faiblesse de la défense du confinement qui ne repose que sur la théorie de l’arrêt de circulation du virus en l’absence de TOUT contact : aucun confinement appliqué dans le monde n’a permis de n’avoir AUCUN CONTACT et, donc, on peut questionner l’efficacité d’une stratégie théorique appliquée en dehors de la théorie (hors AMM ?). Et, d’ailleurs, toutes les circonvolutions autour du confinement ne portent justement QUE sur cette application en dehors de la théorie : qui a le droit de travailler, les achats essentiels, les ouvertures et les fermetures, les couvre-feux, ,,, cad qui a le droit et quand d’avoir des contacts et qui n’a pas le droit !
    L’impossibilité de regarder en face les observations et les faits qui ne vont pas dans le sens de l’efficacité (non avérée) des « mesures » françaises : les courbes, les chiffres de décès, la relativité de la gravité de l’épidémie (excès de mortalité en France en mars/avril de 25/26.000 décès face au 21.200 de la grippe 2017, sans compter les pandémies précédentes de 1957 et 1968/69 bien plus graves), …
    Dans les médias, cela donne lieu à un joyeux « cherry-picking » pour éviter de parler de ces faits qui fâchent !
    La « croyance » dans la validité des modèles mathématiques censés prédire le futur des épidémies et conforter rétrospectivement les mesures prises.
    Invraisemblable qu’on puisse encore accorder foi à ces « horoscopes » apocalyptiques TOUJOURS démentis par la réalité lors des épidémies précédentes et ENCORE 10 fois au-delà des chiffres réels pour le Covid…

    • Tout à fait d’accord. Sur le site de l’INSEE la surmortalité depuis le 1 janvier 2020 vs 2018 est de 31092 au 9 novembre 2020. Soit 5.2% de surmortalité.
      31092 morts sur 10 mois et deux vagues vs 20000 morts en dec1016-janv2017.
      Malheureusement les chiffres des 15 derniers jours ne sont pas bons. A voir.

  • A condition qu’ils dépassent la peur et l’angoisse dans lesquelles nos gouvernants les maintiennent. La peur de la mort, savamment instillée et entretenue est un argument imparable.
    Sinon, la table restera longtemps encore sur ses 4 pieds.

  • Un gouvernement de gérontophiles thanathologues. Il va être gai le réveillon à l’Elysée, avec la bûche coupée en deux, Manu qui mange sa part dans le grand salon et Brigitte la sienne dans la cuisine.

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