Par Patrick de Casanove.
Nous avons récemment abordé le fait que dans la gestion de la Covid, la France et l’Europe tournaient une nouvelle fois le dos à leurs valeurs.
Les valeurs : dignité et liberté
Les textes fondateurs français ou européens citent plusieurs valeurs, mais la liberté et, pour les plus récents, la dignité, ressortent.
En France, il s’agit de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 à laquelle il est fait référence dans le préambule de la Constitution (Art 1,2,4). L’article 16 du Code civil précise :
La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie.
En Europe, la Charte des Droits fondamentaux de l’Union européenne (Préambule, Chapitre 1 Art 1, chapitre 2 Art 6) fait référence à des valeurs universelles. Elles sont dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme adoptée le 10 décembre 1948 par l’Assemblée Générale des Nations Unies. (Préambule, Art 1, 2 et 3)
La liberté est la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté, dans le cadre d’un système politique ou social, dans la mesure où l’on ne porte pas atteinte aux droits des autres et à la sécurité publique. La liberté individuelle est « le droit de chacun d’agir librement sans encourir de mesures arbitraires (emprisonnement, astreinte à résidence, interdiction de se déplacer, etc.). »
La dignité est le « sentiment de la valeur intrinsèque d’une personne ou d’une chose, et qui commande le respect d’autrui. »
L’état d’urgence sanitaire annihile ces valeurs et crée l’injustice.
L’injustice
L’état d’urgence sanitaire et les mesures liberticides qu’il rend légales méprisent ces valeurs fondatrices. Elles détruisent les droits naturels individuels :
« Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850)
La destruction légale de ces droits est ce que Bastiat nomme la spoliation légale.
Elle est injuste, et comme toute injustice elle ne peut engendrer que le malheur ; justice entendue au sens de « rendre à chacun le sien » et de « principe moral qui exige le respect du droit et de l’équité. Qualité morale qui invite à respecter les droits d’autrui. »
Sacrifier les uns au profit des autres est une injustice. Enfermer les gens est une injustice. Les assigner à résidence, fermer les activités économiques, restreindre les déplacements sont des injustices. Intervenir dans la vie privée, la vie familiale, la vie intime est une injustice.
L’autorité centrale anéantit le libre choix, la responsabilité individuelle. Elle traite les citoyens en objet, elle leur retire toute dignité, toute humanité. C’est une injustice.
Le problème révélé par la prise en charge de la Covid n’est pas seulement un problème paramétrique, de matériel, ni de logistique, ni de stratégie.
Le problème c’est l’existence d’une autorité centrale, composée d’une poignée d’individus qui décident de tout. Le problème c’est la place étouffante, dévastatrice d’un État qui s’étend indéfiniment. Cette extension infinie a trouvé avec la Covid l’alibi parfait pour un magistral coup d’accélérateur.
L’outil de l’État est la peur, quitte pour la majorer à aggraver l’épidémie ou à la faire passer pour plus grave qu’elle n’est. La peur permet de contrôler et soumettre les populations.
Quelles que soient les circonstances et quels que soient les problèmes, une prise en charge politique ne peut être que coercitive. L’État n’agit que de manière répressive, oppressive, centralisée et bureaucratique. Il ne sait que dépenser l’argent des autres.
Il est donc irrationnel de laisser les politiques se mêler de tout, ici d’un problème médical. Cela ne peut qu’entraîner une atteinte gravissime aux droits fondamentaux de l’être humain.
L’aboutissement est le totalitarisme.
Personnalité, liberté, propriété : voilà l’Homme
Il faut mettre fin à l’injustice.
La pensée de Frédéric Bastiat repose sur les droits naturels individuels :
Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. La Loi (1850)
La liberté
« La propriété, le droit de jouir du fruit de son travail, le droit de travailler, de se développer, d’exercer ses facultés, comme on l’entend, sans que l’État intervienne autrement que par son action protectrice, c’est la liberté » Propriété et loi (1848)
L’action protectrice étant la protection des droits naturels et non pas la notion d’État protecteur au sens État nounou que nous avons aujourd’hui.
La propriété
« J’entends par propriété le droit qu’a le travailleur sur la valeur qu’il a créée par son travail. […] Dans la force du mot, l’homme naît propriétaire, […] la propriété n’est que le prolongement des facultés. Séparer l’homme de ses facultés, c’est le faire mourir ; séparer l’homme du produit de ses facultés, c’est encore le faire mourir. » Propriété et loi (1848)
« Nous disons, nous : l’homme est propriétaire de lui-même, par conséquent de ses facultés, et, par suite, du produit de ses facultés. » Baccalauréat et socialisme (1850)
Personnalité
La personnalité inclut la dignité. Chaque individu est une personne naturellement libre, responsable de ses actes, apte à choisir, à décider pour elle-même, avec des projets de vie, des rêves.
Elle est unique, elle possède une identité, une culture et un honneur. La personnalité est inhérente à l’Homme. Comme la dignité, il ne la perd jamais, même malade, même infirme, même handicapé etc. C’est parce qu’il a une personnalité que tout être humain mérite le respect. La personne humaine est sacrée, n’a pas de prix et sa valeur est incommensurable.
Voilà l’Homme
« Et même, les mots propriété, liberté n’expriment que deux aspects de la même idée. […] Et puisque la valeur a sa raison d’être dans l’acte humain, on peut dire que la liberté implique et comprend la propriété. Il en est de même de l’oppression à l’égard de la spoliation. » Frédéric Bastiat, Conclusion de l’édition originale des Harmonies Économiques (1850)
En réalité ces trois droits ne font qu’un. Ils font l’Homme. C’est une trinité libérale. La liberté est la propriété qui est la personnalité. Pour Bastiat, les trois droits naturels sont indissociables. Porter atteinte à l’un détruit les autres. Ils sont consubstantiels à la nature humaine. Les détruire chosifie.
La souffrance d’autrui engendrée par la coercition gouvernementale ne saurait se réduire à sa partie physique, à ses dommages matériels qu’une compensation matérielle effacerait en totalité ou en partie. C’est une vision matérialiste, utilitariste, économique au sens moderne et réduit. Ce n’est pas une vision libérale. Cette approche strictement matérielle méconnaît la nature humaine qui est chair et os, mais est aussi esprit, intellect, culture et espoir. Elle fait fi de la personne humaine.
La personne humaine inaliénable et sacrée
Avec la peur créée par le gouvernement bien des Français pensent que la fin justifie les moyens.
En particulier une fin dite d’intérêt collectif, la fin de l’état d’urgence sanitaire, justifierait le sacrifice d’intérêts particuliers. On parle beaucoup, et c’est compréhensible, de la souffrance des personnes développant des formes graves de la Covid, de la souffrance de leur famille et de leurs proches en cas d’issue fatale. Essayer d’éviter ces souffrances ne justifie en rien que l’on fasse souffrir d’autres personnes. Le seul sacrifice qui vaille est volontaire.
L’intérêt collectif ne justifie pas l’usage de tous les moyens et n’exige pas que l’individu soit sacrifié à la communauté. Celle-ci ne peut pas disposer d’un individu quel qu’il soit, et encore moins pratiquer son sacrifice. Derrière les intérêts particuliers se trouvent des êtres humains.
Les êtres humains ont des projets de vie. Humanité et projet de vie sont indissociables. Le projet de vie donne un sens à la vie. La vie se différencie alors de la non-mort indemne de la Covid. Le projet de vie consiste à mener sa vie comme on l’entend, en conformité avec sa culture, ses désirs et sa personnalité, en respectant les droits naturels individuels d’autrui.
Pour concevoir et mener un projet de vie il faut avoir des conditions d’existence décentes. Le confinement, l’assignation à résidence, le couvre feu… détruisent aussi les conditions matérielles favorables à l’éclosion d’un projet de vie, donc à l’épanouissement personnel. Un projet de vie ne peut être dicté, ni détruit, par d’autres, même au nom d’un prétendu bien collectif qui ne peut résulter de la destruction d’un bien individuel.
La logique politique qui sous-tend la stratégie française consiste à sacrifier la population, l’économie, la société, pour ne pas surcharger les hôpitaux et les services de réanimation. Sacrifier les uns au profit des autres est une politique de rationnement, ici des soins. Il s’agit d’un tri qui ne dit pas son nom.
Sacrifier des êtres humains à la santé, en réalité sacrifier des êtres humains à d’autres êtres humains, les vieux aux jeunes revient à donner des valeurs différentes à la vie des personnes. La qualité d’une civilisation se juge à la manière dont elle traite les plus faibles, à la manière dont elle traite sa plus petite unité de base, sa plus petite minorité, qui est l’individu.
Chaque être humain a l’obligation morale de traiter dignement tous les autres. Partant de là il est du devoir de l’État de respecter tous les êtres humains et de veiller à ce que chacun respecte son prochain. Ce respect particulier est dû car chacun est une personne.
Ce respect dû ne disparaît pas avec la mort. C’est pourquoi la manière dont l’État contraint les familles, les parents, amis et alliés, à accompagner leurs défunts est indigne.
Le salut et l’harmonie
Attenter aux droits naturels détruit l’Homme. Rien ne justifie cette atteinte, même pas le consentement. Les droits naturels sont inaliénables. Il n’est pas dans le pouvoir d’un individu de consentir à leur abandon. Il peut toutefois déléguer une partie de ses droits, de manière réversible, à une organisation collective choisie.
La soumission n’est pas conforme à l’honneur qui veut que l’être humain puisse faire face courageusement à l’adversité et défendre ses droit naturels.
La liberté est un droit naturel, mais elle se conquiert et se mérite. Des forces terribles se liguent pour la détruire. Les plus dangereuses sont celles issues des États car elles se parent de légalité.
L’épidémie de SARS-coV2 et ses variants, peu grave si bien prise en charge, ne justifie absolument pas les mesures coercitives adoptées par les gouvernements.
Le salut et l’harmonie passent par le respect de la personne humaine. Cela se traduit par la confiance qui lui est accordée. Un vie normale repose sur la confiance, il ne peut en être autrement : confiance des individus entre eux, de l’État envers les individus et des individus envers l’État. Pour cela l’État doit avoir pour seul rôle de défendre les droits naturels individuels universels.
En pratique, l’État doit cesser de gouverner par la peur. Il ne doit plus mentir. Il doit mettre fin au régime d’exception que constitue l’état d’urgence sanitaire. Il doit laisser les individus accomplir leur projet de vie.
La vie doit reprendre ses droits.
Ainsi l’espoir reviendra et la France renaîtra.
L’Etat français n’a que faire de la Liberté. C’est malheureux mais c’est ainsi.
Je me suis vu bloqué par un policier pendant les gilets jaunes, je me suis vu poursuivi par des policiers quand je profitais des bords d’un lac pendant le coronavirus. Ces épisodes ne sont pas isolés, et se reproduiront.
J’ai quitté le pays pour un pays libéral, et vous invite à faire de même. Les Français ont un niveau de compréhension du monde trop faible pour comprendre d’eux mêmes que plus d’interventionnisme n’apportera pas plus de bonheur individuel (et éliront des représentants qui leur ressemblent).
Y a t-il encore des pays libéraux en Europe ou faut-il aller plus loin?
La Suisse. Qui n’est pas parfaite, j’en conviens – qui a privé de liberté de commercer, j’en conviens – mais qui n’a pas touché à la liberté de circuler.
Si c’est effectivement de la Suisse qu’il s’agit, il est très difficile de la définir;
en effet, selon que vous vous trouvez dans les Grisons, l’Argovie, Vaux ou le Tessin votre vision de la Confédération s’en trouve influencée…
Et encore je ne parle pas de l’Oberland Bernois 😉
sans oublier le magnifique Valais !
C’est votre choix d’avoir quitté le pays et il est tout à fait respectable.
En revanche, dans mon cas, je n’accepte pas d’être chassé de l’endroit où je suis né et où ma famille est enterrée et a versé son sang. Je dis bien chassé, les mots ont un sens.
Ils ne veulent pas vous chasser. Ils veulent juste doucement vous réduire en esclavage. Nos élites sont escalvagistes. Et moi aussi je crois peser mes mots. D’ailleurs la manière dont ils gèrent l’épidémie est bien celle des maîtres vis à vis de leur troupeau; de leur cheptel d’esclave pourrait on dire. Que ce soit bien clair, le pays est à vous affectivement mais dans les fait, il est à eux. Ce pays a cessé d’être le pays des français depuis qu’ils n’ont plus le droit d’y porter des armes. Quand vous êtes un gibier sans défense, vous ne possédez plus rien. Vous ne possédez que ce que le maître veut bien vous laisser.
Et je rajouterai une citation de de Rouget de Lisle: « Aux armes citoyen! »
Ze problème, c’est qu’à consulter mes collègues des autres pays européens, je n’en vois pas un pour rattraper l’autre.
Si l’Italie n’avait pas décidé de confiner au printemps dernier, peut être que nous n’en serions pas là.
Le confinement étant une méthode moyenâgeuse.
Je ne suis pas sûr de bien comprendre. Vous voulez dire « si l’Italie n’avais pas confiné, l’épidémie ne se serait peut-être pas répandue », c’est bien cela ?
Si oui, je vous saurai gré de m’expliquer par quelle magie le virus aurait pu moins se propager.
Cette épidémie est un prétexte instrumentalisé par une caste d’individus pour s’arroger un pouvoir sans limite. Pour ces gens, la priorité n’est pas la santé des Français et la gestion optimale d’un problème sanitaire : c’est le renforcement de leur emprise sur la société – et accessoirement faire beaucoup d’argent.
Il manque à ce texte un élément essentiel, consubstantiel à la liberté, c’est la responsabilité qu’on pourrait qualifier de « devoir naturel » en écho aux droits naturels. Tout le débat dans la crise de la COVID n’est pas autour du respect ou non des droits naturels, mais bien dans le respect par chacun de ses devoirs responsables, notamment lorsqu’on est dans le contexte d’un virus contagieux. C’est toute la question des mesures imposées ou non, je n’ai pas la solution mais le débat reste ouvert: jusqu’où doit s’exercer la responsabilité de chacun devenant un vecteur potentiel de menace sur la liberté des autres..
Il faut aussi pouvoir parler calmement de la dangerosité du virus, en se basant sur des données les plus exactes possibles. Le débat sur le sujet paraît actuellement impossible, toutes les personnes qui ne suivent pas la ligne officielles sont des » complotistes » ou « rassuristes » , qui ne méritent pas de débattre. La classification arbitraire remplace le sain échange d’arguments.
C’est bien parce que la ligne officielle est sanitairement indéfendable que les sbires du pouvoir n’ont d’autre choix que de disqualifier d’office tous ceux qui s’en écartent.
« la responsabilité de chacun devenant un vecteur potentiel de menace sur la liberté des autres. »
On ne peut être responsable que d’un dommage que l’on causerait volontairement « aux autres » en l’occurrence se savoir « malade » et ne pas prendre les mesures efficaces pour éviter de contaminer les autres. Par contre, si je suis en bonne santé, et si les autres craignent que je sois contaminant, rien ne les empêche de se protéger librement. Se protéger d’un danger supposé est de leur responsabilité et de l’idée qu’ils se font de l’existence probable de ce danger. Que l’on arrête de mettre dans la tête des gens que les gestes barrière et la vaccination, c’est pour protéger « les autres »! (Sous-entendu que vous seriez un dangereux criminel en ne le faisant pas). Revoyez l’histoire à la mode des shadoks: on mets son masque en pleine nature même si ça ne sert à rien de peur qu’il arrive une escadrille de méchants virus qui vous attaquent sauvagement par les narines.
La distinction entre « involontaire et donc justifiée » et « par négligence ou par imprudence et donc sanctionnable » est difficile à établir, et en la considérant comme allant de soi on favorise bien des excès. Bon, je sais que nous ne sommes pas d’accord là-dessus, inutile de se fâcher, mais c’est dommage d’esquiver le débat.
Je vous rappelle qu’en droit civil, art 1383, vous êtes responsable de toutes vos actions, y compris non fautives: « chacun est responsable du dommage qu’il a causé non seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence ». Je partage votre point de vue sur l’obligation parallèle des autres à se protéger en environnement sanitaire (sinon faute ou négligence des victimes), mais n’exonérant pas pour autant le responsable objectif de la contagion. C’est au fond un équilibre de bon sens qui aboutit néanmoins à une obligation « civile » de devoir s’équiper au titre de sa responsabilité.
Ce virus n’est réellement dangereux que pour les personnes âgées et/ou déjà malades.
Condamner toute la population à la même lourde peine est un non sens sanitaire et démocratique.
Et comparé aux pays qui ont peu ou pas limité les libertés, le résultat est exécrable !
Bref, rien ne justifie les choix politiques du gouvernement, si ce n’est la crainte d’un engorgement du système hospitalier.
Pour prendre une analogie dans un autre domaine où l’Etat se montre particulièrement intrusif, mais beaucoup moins : on en est rendu à un point où par peur d’avoir des piétons âgés et malassurés qui se feraient renverser à un passage clouté, on interdirait toute circulation automobile !
Si l’on parle de responsabilité, il convient d’inviter le public fragile à se montrer prudent, de se protéger (autoconfinement ?) et de ne surtout pas exiger que tout le pays s’arrête à cause d’eux. Voilà une démarche responsable !
Heu… Ici, les passages cloutés n’interdisent pas tout à fait la circulation automobile, mais ils n’en sont pas loin : ralentisseurs, bordures, etc. La responsabilité serait d’inviter les piétons maladroits et âgés à se montrer prudents, ET les automobilistes à veiller à ne pas les cantonner pour l’éternité au côté de la route où ils se trouvent. Ca marche très bien dans nos provinces reculées genre Bretagne, où d’ailleurs l’incidence covid est aussi 2 à 3 fois moins élevée qu’en moyenne nationale. L’état devrait être cantonné à éviter les excès des chauffards.
Mais quand vous affirmez que les fragiles n’ont qu’à se protéger, rester de leur côté de la route, vous ouvrez sans le vouloir la porte aux chauffards plutôt qu’au comportement raisonnable et responsable de tous.
C’est par ce raisonnement qu’effectivement on paralyse tout un pays et qu’on reporte les inconvénients sur la majorité qui n’a rien demandé et qui a le tort d’avoir encore un peu la tête hors de l’eau.
Que les plus faibles soient protégés, nous sommes d’accord. Qu’ils soient excusés de tout et exonérés de tout devoir, là je ne suis plus d’accord. Pour reprendre l’analogie de la circulation routière, la loi sur les usagers faibles est un scandale. Que les personnes à risque choisissent de vivre prudemment est une sage mesure, libérale dans le sens que vous choisissez vous-même si vous vous placez dans cette catégorie ou pas.
Tout ce qui est minorité et/ou considéré comme faible/discriminé/précaire/stigmatisé (biffez les mentions inutiles) se voit favorisé outrageusement par un état qui a peur de leur appliquer la même loi qu’à tout le monde car il serait reçu à coup de campagne de presse de fouille-m… plus ou moins bien intentionnés (surtout moins d’ailleurs) ou de cailloux quand ce n’est pas de mortiers pour 14 juillet.
Résultat : vous ne ferez pas moins de victimes avec le confinement, elles seront juste différentes : ce seront les travailleurs des secteurs impactés et les indépendants qui n’auront plus comme issue que de déposer le bilan. Vous savez ce que c’est pour un petit patron de déposer le bilan ? C’est la promesse d’un long chemin de croix jusqu’à sa mort, souvent hâtée par le stress que cela aura induit.
Mais votre conscience sera sauve, vous aurez protégé les faibles. Vous aurez juste supprimé ceux qui ont le tort d’être un peu moins faible et de cotiser au système qui nourrit les faibles en question.
C’est globalement vrai (même si, en tant qu’ordolibéral, je suis plus sceptique sur les droits dits naturels) mais l’auteur ne prend pas en compte la définition même de « urgence sanitaire ». La théorie, c’est bien, les idées, c’est formidable, les mythes, c’est indispensable, mais confrontée au réel, aux besoins et attentes des individus et de la société (qui sont deux choses indissociables mais différentes), il faut quand même s’adapter (sans se renier).
Les millions de morts du communisme apprécieront votre commentaire sur les droits naturels.
Vous seriez étonné de savoir qu’entre votre libéralisme et le communisme, il existe tout un spectre de tendances philosophiques et politiques.
Je ne renie pas totalement les droits dits naturels, mais selon moi, ils sont indissociables du droit positif qui les protège et les consacre, et les limite dans certains cas, en effet.
Le feu couve:
CHRISTOPHE BARBIER Les tyrannies de l’épidémie
https://www.fayard.fr/documents-temoignages/les-tyrannies-de-lepidemie-9782213718330 feu couve,
Venant d’un collabo qui idolâtre le communisme chinois, comment dire ?
Non, ce n’est absolument pas TOUTE la question !
Un aspect CAPITAL de la question est « Est-ce que ces mesures sont en quoi que ce soit efficaces pour réduire les décès, en contrepartie des énormes dégâts secondaires qu’elles causent ? ».
Compte tenu de ce que l’on constate, on a du mal à croire en leur efficacité puisque tous les pays qui les appliquent ont les pires taux de décès au monde !
Dans ce contexte, la question philosophique est tout à fait accessoire…
C’était en réponse à gaston79 !
Un virus se fout de tout ça, il vit sa vie en toute indépendance.. Un masque ne suffisant pas certains en mettent deux, ce monde est fou….. A la decharge du monde, il n’y a pas assez de médocs pour tous, sauf pour le couplé macron et quelques privilégiés et il paraît qu’on est en manque d’oxygène…
La causalité peut aussi être dans le sens des pires taux de décès qui entraînent des mesures brutales et inefficaces…
Et elle peut aussi être d’un manque de respect des personnes et de sens des responsabilités qui aurait d’abord conduit aux pires taux de décès.
Maintenant que la Suède reconnait ses erreurs, vous devez être bien embêté.
Cependant, je vous rejoins si vous critiquez les couvres-feu.
Vous êtes sûr que la Suède a viré sa cuti ?
Extrait d’un article du Monde du 9 janvier :
« En vigueur à partir du 10 janvier, jusqu’à fin septembre, la « pandemilagen » – loi pandémique – va permettre au gouvernement d’adopter de nouvelles restrictions, pour lesquelles il ne disposait pas du cadre légal jusqu’à présent. » / « Avec un des taux d’incidence les plus élevés en Europe (785 cas pour 100 000 habitants sur quatorze jours, selon le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies – ECDC –, contre 272 pour la France), les services hospitaliers du pays sont proches de la saturation. Chaque jour, entre 60 et 70 nouveaux décès sont enregistrés (pour un total de 9 433 morts). » / « Quelques heures après le vote de la loi, le premier ministre, Stefan Löfven, a annoncé les premières mesures, valables dès dimanche. La principale : une jauge fixée à 10 m² par personne, dans les boutiques, galeries marchandes, salles de sport, gymnases et piscines. Les rassemblements publics étaient limités à huit personnes depuis le 24 novembre ; le plafond sera désormais valable aussi pour les réunions privées. Pour la première fois depuis le début de la pandémie, des amendes sont prévues en cas de non-respect de la loi. »
Plus le « coronaskam ». Alors oui, je diras que la Suède, sans atteindre le niveau des mesures françaises, rejoint les rangs des pays prenant des mesures légales concrètes.
La Suède, comparée à la Norvège et la Finlande, deux pays similaires, a de très mauvais chiffres.
quelles erreurs?
en tous les cas certainement pas d’un point de vue français..
@PseudoScience
» ces mesures (…) tous les pays qui les appliquent ont les pires taux de décès au monde ! »
C’est peut-être la confirmation que quand on freine trop tard on subit plus de dégâts ?.
« on » justement ici non.surtout pas de « on » dans les risques et les couts..
Ce gouvernement méprise la population depuis les gilets jaune.
vivement la fin du macronisme.
depuis bien avant…
La cuistrerie des méprisants en question est une infestation du liquide amniotique qui a nourri le bébé devenu Président bien avant sa naissance. Elle se développe en infestation mentale, en Covid intellectuelle autrement plus mortifère que la Covid virale. Merci à l’auteur de l’article pour le puissant désinfectant mental que constitue ce texte à consommer, à renouveler et à diffuser sans modération.
Les gilets jaunes ont visiblement un problème..c’est de se croire la « population ».
La démocratie, c’est fini en France. Les élections régionales vont être repoussées, voire truquée par l’avènement du vote électronique qui évitera aux électeurs d’aller voter en présentiel et de contrôler les opérations. Ce sera la répétition générale pour les élections présidentielles. Et comme aux US, les mondialistes socialistes voleront les élections au peuple.
On dirait une lettre au père-noël pour avoir le cadeau de la liberté… Noël est passé et il est trop tard pour revenir en arrière, il faudra conquérir cette liberté perdue.. Ou faire avec jusqu’au prochain Noël.
Je n’ai pas lu qu’il y eut une recrudescence de contaminés après les fêtes ni chez les heureux veinards ayant pratiqués le ski alpin… Donc, ils vont nous en faire voir encore de toutes les couleurs.
Il n’y en a pas eu en effet. Car les conditions ne sont pas réunies pour un pic épidémique chez nous. Elles l’ont été en octobre/novembre. Elles le seront de nouveau en mars.
L’Etat français est liberticide depuis longtemps et les électeurs s’en fichent.
L’expatriation semble donc la seule solution.
Oui, mais où ? La Suisse, faut être malade pour vivre dans ce pays où l’ennui règne à tous les coins de rue et la liberté s’achète à coup de millions, même le pipi est payant ?
La Suisse est infiniment supérieur à la France en terme de qualité de vie. Mais si elle ne vous convient pas, il y a un tas d’autre pays qui vaillent la peine de l’expatriation.
Rien ni personne ne sauvera la France, si ce n’est la brutalité d’une révolution libérale. Or, il n’y a pas de faction libérale organisée, ni un peuple en arme capable de renverser les tyrans de la social-démocratie. Les jacobins ont de beaux jours devant eux…
J’organise mon expatriation, et celle de ma famille, tout simplement car vivre en France ne vaut plus le coup. Je ne vois AUCUN avenir pour ce pays, ni pour l’Europe occidentale. Je vous conseil la chaîne youtube « Nomad Capitalist » pour l’expatriation (c’est en anglais toutefois) https://www.youtube.com/user/nomadcapitalist
Il est plus qu’urgent pour tous les français soucieux de leur liberté d’avoir un Plan B, voir un Plan C, et de pouvoir quitter ce pays.
C’est justement ce qui manque une faction libérale qui liberalise le pays a marche forcée
En Suisse, la délation est encouragée. C’est pas pour rien que mon grand père s’est barré de ce pays il y a un siècle.
J’ai emménagé en Suisse il y a 6 mois – (l’on m’a assigné à résidence, l’on m’a bloqué, l’on m’a poursuivi … L’on ne m’y reprendra plus) et peux assurer que l’on y est mille fois mieux qu’en France.
La délation ? Justement, je me suis fait poursuivre en France en temps de confinement suite à dénonciation.
Tout est payant ? Je préfère payer moi même plutôt que d’avoir un État qui prélève 50 pour en redistribuer 25 et en conserver 25 pour son fonctionnement ou le distribuer selon ses envies du moment.
Je génère deux fois plus de réserves financières en Suisse. Bar none.
Le pays est démocratique.
La bureaucratie est limitée.
Comme on peut être viré en 2 minutes, chacun travaille au mieux et prend le temps de bien faire.
Mais tout ça n’est rien à côté de ceci : pendant que les flics tournaient et que je devais prévoir des échappatoires pour fuir les flics en faisant ma course à pied, en face, en Suisse, ils prenaient des bières au bord de l’eau. Je ne pardonnerai jamais les mois de prison vécus en début d’année 2020.
Personnalité, Liberté, Propriété !! Une belle devise pour une république libérale, en remplacement de liberté, égalité, fraternité…
Ou Liberté, équité, probité…..
Ou « Si vis pacem, para bellum ».
Merci pour ce magnifique article, qui élève considérablement le niveau de tout ce qu’on peut lire en ce moment.
En effet, notre liberté est en danger à cause d’un état aussi injuste qu’impuissant.
Après 10 mois de mesures restrictives, il est plus que temps de constater qu’elles sont inefficaces puisque le virus est toujours là.
Si notre gouvernement veut se montrer à la hauteur, il n’a qu’une mesure à proposer :Nous rendre nos libertés.
Il peut très bien engager sa responsabilité auprès des parlementaires en proposant un texte disant que, malheureusement, les restrictions ne permettant pas d’enrayer la pandémie, il rend chaque Français responsable de sa propre santé et lève toutes les mesures de couvre-feu et de fermeture des commerces.
Que tous ceux qui sont fragiles prennent soin d’eux en évitant les contaminations.
Cette initiative aurait de la gueule et obligerait les députés, qui sont les représentants du peuple, à se positionner courageusement.
Je sais, je rêve et ça n’arrivera pas.
En attendant, on continue de sacrifier les forces vives de ce pays pour faire plaisir aux plus trouillards.
Chaque jour qui passe nous laisse présager une issue de plus en plus tragique.