« Non, l’État ne nous protège pas, il se protège lui-même, il prétend nous protéger de risques illusoires ou il tente de nous protéger de risques qu’il a lui-même créés. Ce faisant notre véritable protection -celle à laquelle nous avons droit- n’est plus assurée. »
Le style est percutant, les arguments directs et bien ficelés pour défendre la liberté contre l’interventionnisme.
Dans son dernier essai – et pamphlet – Non, L’État ne nous protège plus !, Simone Wapler démolit les derniers mythes qui font de l’État une puissance bienveillante, rationnelle et à l’esprit totalement désintéressé.
Face à la crise sanitaire, l’État s’est révélé imprévoyant, incapable de protéger les citoyens et même totalement irrationnel. Il a d’abord préféré défendre ses propres intérêts au détriment de ceux des Français.
Des gouvernants irresponsables
Mais la gestion catastrophique de la crise n’a été qu’un épisode parmi tant d’autres dans l’histoire longue de l’irresponsabilité de nos gouvernants :
« Dans le monde politique et bureaucratique, les décideurs sont toujours exposés aux conséquences positives de leurs décisions […] mais ils ne sont jamais exposés aux conséquences négatives de leurs décisions… »
Avec concision, Simone Wapler rappelle que la logique de l’action politique portée par l’État tend à protéger ses élites et à sacrifier la vie et la propriété des citoyens ordinaires.
Plus encore, l’État invente des ennemis imaginaires comme autant d’épouvantails à moineaux destinés à nous faire peur et nous contrôler. Au nom de l’urgence climatique, mille mesures contraignantes, règlementations tatillonnes, législations compliquées embarrassent la vie des Français. Pire encore, l’État prétend nous protéger contre nous-mêmes, en inventant des taxes comportementales ou des labels citoyens visant à corriger notre conduite quotidienne. L’État n’est pas seulement un père fouettard, il est aussi une nounou qui nous infantilise et nous materne.
Le régalien oublié
Mais le pire est à venir. Simone Wapler explique que si l’État se protège, intervient de manière irrationnelle et organise l’irresponsabilité de ses élites, il est incapable d’assurer ses missions essentielles. La sécurité, la protection de la propriété et la liberté sont menacées constamment par ses actions. Là encore, la crise sanitaire n’est qu’un ultime épisode dans une démocratie confisquée et mise à disposition du capitalisme de connivence.
Le pamphlet de Simone Wapler est à mettre entre toutes les mains, surtout celles de votre beau-frère syndicaliste ou de votre cousin qui pensent que l’État-stratège va relever la France à grands coups d’argent public et d’endettement. Il permettra d’éliminer ces quelques illusions qui font obstacle à une vraie libéralisation du pays.
- Simone Wapler, NON, l’État ne nous protège plus ! JDH Éditions, 2020, 88 pages, 9,95 euros.
” le ministère de l’intérieur prévoit de doter la police d’une unité d’élite nationale baptisé FAR ( force d’appui rapide ) dont l’objectif sera de rétablir l’ordre en cas de violence urbaine ….cette unité comptera …200 CRS…..pour toute la France….dormez tranquille braves et honnêtes citoyens , z’ètes protégés …..
Non seulement l’état ne nous protège pas, mais qui plus est nous agresse !
Le problème et la source de nos maux en France est l’Etat.
Beaucoup le savent mais peu le disent.
et surtout personne ne veut en tirer les conclusions
“Non, l’État ne nous protège pas, il se protège lui-même, il prétend nous protéger de risques illusoires ou il tente de nous protéger de risques qu’il a lui-même créés.”
C’est un peu comme les racketteurs qui viennent dans votre boutique, pour vous expliquer que ce serait dommage si tout ça venait à brûler.
Et pour éviter cela, il faufrait leur payer une assurance.
malheuresement le livre est en rupture de stock…
L’état ne nous protège plus. C’est un fait dans quasiment tous les pays occidentaux.
L’état ne nous protège pas mais il nous agresse “pour notre bien”.
Merci, on n’en demandait pas tant.
On nous parle de menaces illusoires contre la “démocratie” (les gilets-jaunes, l’extrême-droite, les soi-disant “populistes” …) , mais les 2 plus grands dangers pour la démocratie, ce sont , d’abord la faiblesse régalienne (l’Etat n’assume plus sa vraie mission de base, la seule en fait qui le justifie), et ensuite l’inefficacité économique : quand l’Etat aura plongé dans la misère ou la médiocrité une masse de plus en plus importante de citoyens , gare à la réaction.