LIBERTÉ : un chemin de CRÊTE si difficile à tenir

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La Statue de la Liberté sur une crête montagneuse. Image générée par Grok (IA).

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LIBERTÉ : un chemin de CRÊTE si difficile à tenir

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 23 mars 2025
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Il n’est jamais très agréable de se voir accusé de piétiner les valeurs pour lesquelles on professe le plus indéfectible attachement. Des valeurs issues du mouvement émancipateur des Lumières contre l’absolutisme royal qui ont fondé à jamais notre existence politique et économique contemporaine. Des valeurs si précieuses pour le développement humain et la reconnaissance des droits naturels des individus qu’elles ont rapidement traversé l’océan Atlantique pour présider à la fondation des États-Unis d’Amérique, puis éclairer le monde à travers l’emblématique statue de la Liberté dressée comme un phare dans la baie de New York.

Or c’est précisément ce qui est arrivé aux Européens dans et hors de l’Union européenne lorsque le nouveau vice-président américain JD Vance leur a reproché à plusieurs reprises ces derniers temps, dans un discours à Munich puis sur X (ex-Twitter), de conduire le vieux continent à sa perte par manquement aux principes de la démocratie et de la liberté d’expression.

Depuis l’investiture du président Donald Trump, cependant, on a eu l’occasion de réaliser que cette leçon de vertu politique nous était assénée par un trio (le trio Trump-Vance-Musk) moins soucieux de restaurer la liberté pour tous les citoyens et toutes les opinions que fortement pressé de s’assurer un pouvoir exécutif fort afin d’imposer son propre agenda politique et moral sans être gêné par les objections possibles du Congrès, des juges (Cour suprême incluse), des médias et des universités. L’actualité américaine des dernières semaines regorge d’occurrences en ce sens (ici, ici, ici, par exemple), auxquelles on peut ajouter les visées impérialistes de la Maison-Blanche vis-à-vis du Canada et du Groenland et une propension sadique et, il faut bien le dire, ignorante, à humilier ses alliés traditionnels.

Dans ce contexte, il est évidemment très facile d’écarter les remontrances d’un revers de main décontracté dans le style “la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe”. Et c’est du reste exactement ce qui a été fait.

Grave erreur à mon sens.

Si l’Europe, et la France au premier chef, veut effectivement vivre à la hauteur de ses valeurs libérales, celles de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 si l’on veut une référence concrète, elle doit impérativement se livrer à une petite introspection sur la façon dont elle gère la liberté d’expression, d’opinion et d’information. Force est de constater de ce côté-là qu’au motif très louable de lutter contre les “fake news”, contre la haine, contre le fascisme, le racisme, le machisme, l’homophobie et j’en passe, les coups de canif dans les libertés individuelles se sont faits de plus en plus nombreux.

J’ai déjà eu l’occasion de relever combien notre actuel président de la République Emmanuel Macron avait une conception étroite de la liberté, cela venant s’ajouter à des travers similaires chez ses prédécesseurs (avec les lois Pleven, Gayssot et Taubira, notamment). Qui s’est évertué depuis son accès au pouvoir à inscrire les états d’urgence et les situations d’exception dans le droit commun ? Qui a tenté en catimini de faire de même avec l’état d’urgence sanitaire ? Qui a rêvé de faire advenir une sorte de service public de l’information ? Qui entend contrôler la liberté d’expression sous le gentil prétexte de faire reculer la haine ? Qui a prétendu limiter la liberté d’informer sous le non moins gentil prétexte de protéger nos forces de l’ordre ? Qui a obtenu l’élargissement des possibilités de fichage des activités politiques, des appartenances syndicales et des données de santé au nom de la sécurité intérieure ?

Tout ce qui précède relève d’actions entreprises avec plus ou moins de succès par l’État, mais la société civile n’est pas en reste à travers le militantisme de groupes ou d’associations progressistes qui contestent, parfois avec violence et obstruction, l’expression d’opinions qui ne leur conviennent pas.

Je pense par exemple à la “cancel culture” qui s’est abattue sur la philosophe Sylviane Agacinski. En 2019, elle devait donner une conférence intitulée « L’être humain à l’époque de sa reproductibilité technique » à l’université de Bordeaux, mais ses positions anti-PMA lui ont immédiatement valu d’être cataloguée comme « homophobe notoire » par des syndicats étudiants et des associations LGBT qui n’ont reculé devant aucune menace pour obtenir (avec succès) la déprogrammation de sa conférence.

Je pense également à la véritable chasse idéologique qui, en 2021, a poursuivi deux professeurs de Sciences Po Grenoble au motif qu’ils seraient odieusement “fascistes” et “islamophobes” (détails de l’affaire ici).

Je pense enfin à la toute récente déprogrammation par les Presses universitaires de France (PUF) d’un ouvrage collectif mis en chantier il y a deux ans et intitulé Face à l’obscurantisme woke. L’éditeur a argué d’un contexte national et international devenu trop chahuté pour assurer une réception sereine de ce livre. Comprendre : nous ne voulons pas nous associer à une production qui pourrait passer pour trumpiste. Ce que l’une des auteurs décrypte ainsi :

“Désormais l’antiwokisme, c’est le trumpisme. Il est impossible de faire entendre que les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis. C’est un raisonnement beaucoup trop élaboré pour le sectarisme de gauche, qui divise le monde en deux camps : le Bien et le Mal.”

Effectivement. Et cela vaut du reste aussi pour l’autre camp. Ainsi que je l’écrivais dans un article de 2016, la tenue d’un blog libéral des plus classiques a le don de vous attirer assez rapidement l’antipathie de tout le monde : celle des gens de gauche, car le libéralisme au volant c’est la mort des petits moutons sans défense au tournant, et celle des gens de droite, car le libéralisme au volant c’est la mort de Dieu et de la morale au tournant.

Or la recherche de la liberté ne consiste pas à opposer une vision privatrice de liberté, la vision progressiste incarnée dans le wokisme, à une autre vision qui se révélera tout aussi privatrice de liberté, mais en sens contraire. Tant il est vrai que le libéralisme consiste à arpenter un difficile chemin de crête sur lequel chacun est libre et maître de ses choix tant qu’il ne porte atteinte ni aux biens ni aux personnes. Pour le dire dans les termes utilisés par Friedrich Hayek dans son article  “Why I am not a conservative” :

“Il y a maintes valeurs des conservateurs qui me conviennent mieux que celles des socialistes ; mais aux yeux d’un libéral, l’importance qu’il attache personnellement à certains objectifs n’est pas une justification suffisante pour obliger autrui à les poursuivre aussi.”

Prenons l’exemple du transgenrisme qui concentre ces temps-ci à lui tout seul toute la détestation vance-trumpienne de l’Occident socialo-progressiste. Le simple fait d’être une personne transgenre n’est pas une façon d’exprimer des idées “woke”, c’est un état de fait, qui concerne du reste une faible proportion de la population générale.

Le wokisme commence lorsque cet état de fait devient instrumentalisé à des fins idéologico-politiques. On se rappellera par exemple que Gavin Newsom, le gouverneur démocrate de Californie, a promulgué l’an dernier une loi interdisant aux écoles de divulguer à quiconque, et notamment aux parents, des informations sur le changement de genre des élèves. On fait difficilement plus autoritairement collectiviste.

Et en miroir, le wokisme à rebours commence lorsque l’administration Trump décide purement et simplement d’interdire aux personnes transgenres l’accès à des postes dans l’armée (affaire toujours en cours du fait de la suspension du décret présidentiel par une juge fédérale et de l’appel subséquent interjeté par l’administration). On fait difficilement plus autoritairement collectiviste.

L’esprit libéral ne considère pas des classes de personnes indifférenciées. Il regarde chaque personne particulière dans ce qu’elle est capable de faire ou pas dans telle ou telle circonstance particulière, en fonction de tel ou tel poste bien spécifique, en fonction de telles ou telles compétences particulières requises. Rien ne dit que toutes les personnes transgenres seraient aptes à travailler dans l’armée et devraient y obtenir obligatoirement une place si elles le souhaitaient, mais rien ne dit non plus qu’aucune ne pourrait y prétendre au regard de sa formation et de ses compétences spécifiques.

Dès lors, ce que je souhaite à l’Europe, ce que je souhaite à l’ensemble de l’Occident, c’est de se rappeler que l’individu compte plus que tout et que ses choix, ses idées et ses talents sont sacrés.

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  • Encore faudrait-il que les conditions de la liberté puissent s’exercer.
    Dans un contexte d’insécurité physique, économique, culturelle, d’institutionalisation des minorités, les dérives induites par ces faiblesses de l’Etat ne peuvent être corrigées que par des pertes de libertés : surveillance, interventionnisme, interdictions.
    Comme le disait Bastiat aux électeurs de l’arrondissement de Saint-Sever, “Lorsque le pouvoir a garanti à chacun le libre exercice et le produit de ses facultés, réprimé l’abus qu’on en peut faire, maintenu l’ordre, assuré l’indépendance nationale et exécuté certains travaux d’utilité publique au-dessus des forces individuelles, il a rempli à peu près toute sa tâche.” En attendant, il n’a pas d’autre choix que de “donner des coups de canif dans les libertés individuelles” pour corriger les effets dont il est la cause.

  • Ce que Nathalie oublie est que la vie militaire est collective. Donc qu’un homme qui a fait sa transition femelle se trouve en position décalée par rapport aux femmes militaires! On ne peut le mélanger avec l’élément féminin. D’où l’interdiction de l’engagement dans les forces armées!

  • Entre le 25 février et le 23 mars 2025, Mme Meyer a-t-elle eu une révélation ? son article du 25 février était une caricature et l’illustration d’une parfaite mauvaise foi (ou méconnaissance coupable au choix) quant à sa vision de la suite des évènements qui ont conduit à la situation dramatique de la guerre en Ukraine; son article du 23 mars montre une évolution nettement plus lucide de son analyse globale.
    Certes, si son narratif est toujours aussi tranché en ce qui concerne son jugement vis-à-vis de Mr Trump et tout à fait dans la mouvance bien-pensante et sectaire que nous connaissons en occident et plus particulièrement en Europe, Mme Meyer semble en un mois à peine avoir ouvert un peu les yeux sur plusieurs sujets.
    Si je n’ai pas de sympathie particulière pour Mr Trump et pour ses méthodes disons un peu brutales pour faire court, je lui accorde volontiers une certaine sincérité, sans doute intéressée, et une justesse d’analyse que je préfère de loin à l’hypocrisie et à l’aveuglement idéologique de la communauté européenne et de ses dirigeants dont la médiocrité (ou le machiavélisme afin de leur accorder un soupçon d’intelligence) dépasse l’imagination.
    Oui, la liberté d’expression est en grand danger en Europe et les évènements se succèdent pour nous le prouver chaque jour un peu plus de façon concrète. Ce récent retrait des masques ne doit cependant pas nous faire oublier que les atteintes à la liberté de parole existent depuis bien longtemps, sagement dissimulée derrière une idéologie rampante qui parfois frise à la bêtise.
    La transition écologique et le catastrophisme affiché à toutes occasions sur le changement climatique et sur ses causes en est, entre autres, un parfait exemple. Le discours ne date pas d’hier et il confine souvent à la dictature intellectuelle ; il demeure inchangé malgré toutes les incohérences qui apparaissent et qui le discrédite chaque jour.
    La phrase que cite Mme Meyer :
    “Il y a maintes valeurs des conservateurs qui me conviennent mieux que celles des socialistes ; mais aux yeux d’un libéral, l’importance qu’il attache personnellement à certains objectifs n’est pas une justification suffisante pour obliger autrui à les poursuivre aussi.”
    Est simplement une traduction de la phrase “la fin justifie les moyens“ dans laquelle la fin n’est que l’avènement d’idéologies qui peuvent s’avérer très discutables et dont les résultats vont parfois à l’opposé des objectifs poursuivis.
    Cette phrase s’applique d’ailleurs aussi bien aux démocraties en apparence les plus vertueuses qu’aux dictatures les plus détestables : la notion de valeurs, par le temps qui court, est à géométrie hautement variable.
    Mme Meyer devrait y réfléchir !

  • Sans sécurité il n y a pas de liberté……

  • D’ordinaire un mandat politique débute par l’état de grâce avant de s’achever dans la mare aux canards.
    Trump, qui ne fait rien comme tout le monde, commence par la fin.
    Je me suis toujours abstenu de juger un homme politique avant un an. C’est le temps que je mets en général pour m’apercevoir que son règne sera une catastrophe.
    Trump peut-il transformer son plomb en or, comme Milei semble y parvenir en Argentine ? Nous verrons bien. J’observe juste que Trump étant très “mobile”, contrairement à Mr 80km/h qui a fait de la psychorigidité une vertu capitale, il peut réserver n’importe quelle surprise, bonne ou mauvaise. Donc je compterai les bouses à la fin de la foire.

    Sur la liberté d’expression, Dieu merci, en Occident, on reste quand même un cran très au-dessus de la moyenne planétaire. Il est vrai que les donneurs de leçon oublient parfois de se regarder, mais après tout, il n’y a pas que les gens sobres qui ont le droit de nous morigéner sur nos vices.

    Sur la transgenrité, on commence à peine à entamer le sujet. Le sport, les prisons, l’armée sont en effet des lieux où les choses doivent être particulièrement regardées. En soi, la liberté de genre doit rester totale (propriété de soi), et le regard des autres être bienveillant. Hélas, les connexions de ce sujet avec les excès du wokisme ne plaident pas pour l’instant pour des débats apaisés, ni d’un côté ni de l’autre.

    Oui aussi à un libéralisme non conservateur. C’est rare. Pour l’instant, je ne vois guère que Milei qui s’en approche. Partout ailleurs, le libéralisme n’est qu’économique.

    Moralité : si le chemin de crête est escarpé, c’est encore là où l’horizon est le plus dégagé.

    • “En soi, la liberté de genre doit rester totale (propriété de soi), et le regard des autres être bienveillant.”

      Pourquoi “totale” ? Oui, “un.e adulte.sse” (quelle horreur cette écriture) qui souhaite se travestir doit pouvoir le faire si ça lui chante. La robe et les chaussures à talons vont bien à Vincent Mc Doom, ce n’est pas le soucis. Mais arrêtez de mettre des noqueries dans la tête des enfants ! Arrêtez de dire que la science ne sait pas définir ce qu’est une femme ! Sachant que la “science” dont se prévalent les “genristes” est une “science d’État”, comme le lyssenkisme finalement.

  • La liberté de faire ses choix est sacrée , pas les choix . La liberté des idées est sacrée , pas les idées développées , les talents sont reçus, ok , ils sont sacrés . Les individus sont sacrés et doivent être traités comme tels , jugés avec justesse et équité , quand bien même coupables .

  • OiseauDePassage
    2 avril 2025 at 18 h 09 min

    “…le gouverneur démocrate de Californie, a promulgué l’an dernier une loi interdisant aux écoles de divulguer à quiconque, et notamment aux parents, des informations sur le changement de genre des élèves. On fait difficilement plus autoritairement collectiviste.”
    Pour être précis, cette loi porte sur les pronoms choisis par l’élève et elle est apparue en réaction à des directives forçant les écoles à communiquer ceux-ci aux parents. Il n’est guère besoin d’être très futé pour comprendre ce que risque un enfant si une telle information est révélée à des parents potentiellement ignares et brutaux.
    Il n’y a qu’à voir l’exemple très médiatisé de Musk et de son enfant dont il n’a pas hésité à dire publiquement qu’il était “mort, tué par le virus woke”. La dysphorie de genre, comme il convient désormais de la nommer, est documentée depuis que les documents existent, c’est à dire depuis la plus haute antiquité. Elle est par ailleurs fortement corrélée avec l’autisme dont Musk dit être porteur, comme nous l’apprennent les études scientifiques sur le sujet.
    Ignorance et brutalité…
    Compte-tenu de cette haine radicale à l’égard des personnes transgenres exprimée par Musk et de l’emprise qu’a celui-ci sur l’état fédéral américain, l’apparition de nouvelles formes de discriminations n’a rien d’étonnant.

  • OiseauDePassage
    2 avril 2025 at 18 h 34 min

    L’auteure a bien raison de nous alerter sur les atteintes aux liberté qui peuvent être commises en France ou dans d’autres parties de l’Union Européenne !
    Cela étant dit, mes contacts aux États Unis me rappellent presque chaque jour que la situation leur paraît bien plus critique là-bas. Celui qui aime maintenant se faire appeler le roi des Etats Unis s’en prendrait continuellement à l’état de droit, à l’égalité entre citoyens, à la liberté de parole…
    A ce qu’on me dit la peur règne et les USA ressemblent de moins en moins à la patrie du libéralisme et de plus en plus à la Russie de Poutine. Ceux qui ont gros à perdre n’osent bien souvent plus critiquer la politique à l’œuvre actuellement : politiciens des deux bords (des Républicains se voient forcés d’adopter des points de vue contraires à ceux qu’ils ont toujours défendus), journalistes, artistes… L’opposition n’existerait guère plus que sur les réseaux sociaux et dans la rue ! Il y aurait d’ailleurs de très nombreuses manifestations qui ne seraient pas relayées par la médias traditionnels.
    Comme vous le comprenez sans doute, je ressens plus qu’une inquiétude, une véritable angoisse, chez la plus part de mes correspondants vivant aux USA. D’autres cependant semble penser que ce que font Musk et Trump n’est pour l’essentiel que du cinéma et que tout ira bien. Pourvu qu’ils aient raison !

    -1

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