Deux exemples de manipulation de l’opinion

OPINION : nous sommes submergés d’informations diverses, d’une qualité variable. Dans ce cadre général, la manipulation de l’opinion a particulièrement retenu l’attention ces dernières années.

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Deux exemples de manipulation de l’opinion

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 30 décembre 2020
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Par Patrick Aulnas.

L’abondance d’informations peut conduire à la désinformation. Nous en faisons l’expérience en ce début du XXIe siècle. À la presse écrite et à la radio qui dominaient jusqu’aux années 1950, sont venus s’adjoindre la télévision et internet. La diffusion imprimée est en recul et la diffusion numérique en progression constante.

Le journal papier devient un journal en ligne, lu sur un site ou sur une application dédiée. L’enregistrement des émissions télévisées ou le replay induisent une grande liberté pour le téléspectateur. Les réseaux sociaux permettent à chaque abonné de transmettre l’information à un groupe plus ou moins large (« amis » Facebook, followers, Tweeter, etc.).

Nous sommes donc submergés d’informations diverses, d’une qualité variable selon le niveau des rédacteurs et l’éthique des diffuseurs. Dans ce cadre général, la manipulation de l’opinion a particulièrement retenu l’attention ces dernières années. Les réseaux sociaux et les spécialistes de la communication politique ont été mis en cause à juste titre.

 

Les réseaux sociaux : manipulation de l’émotion et complotisme

Les modalités de fonctionnement des réseaux sociaux constituent à la fois un avantage et un problème. La transmission des informations est à la disposition des tous, chacun étant récepteur et émetteur. Le principe est donc particulièrement démocratique. Mais un risque majeur apparaît clairement aujourd’hui car de nombreuses personnes se contentent des informations transmises par leurs amis du réseau social. Voilà bien la meilleure façon de fuir toute objectivité en étant prisonnier d’un cluster informatif constitué des préjugés d’un ensemble réduit d’individus vraiment actifs.

Donald Trump dispose ainsi de plus de 88 millions de followers sur Tweeter, Emmanuel Macron de 6,5 millions. Tweeter est un élément de leur soft power, mais il ne fait aucun doute que cette information en deux lignes ne présente qu’un intérêt très limité, eu égard à la complexité actuelle des problèmes politiques. Elle alimente par contre le populisme, qui se fonde sur des simplismes et des caricatures grossières, voire des mensonges comme ce fut le cas avec Trump.

La dérive complotiste se nourrit également de cette surprenante naïveté : croire qu’une information brève obtenue à l’intérieur d’un groupe addictif peut être objective. La manipulation plus ou moins professionnelle de l’opinion peut facilement émerger sur les réseaux sociaux avec pour objectif d’égarer les naïfs. Un exemple actuel concerne les opposants à la vaccination, de plus en plus nombreux en France.

L’opposition aux vaccins se propage par la manipulation de l’émotion, sur la base d’informations inexactes ou tronquées diffusées par l’intermédiaire des réseaux sociaux. Les opposants à la vaccination semblent ignorer qu’historiquement elle a constitué un progrès majeur, permettant d’éradiquer totalement certaines maladies comme la variole. Ils ne savent pas non plus raisonner de façon probabiliste sur la balance bénéfices-risques.

Pour la Covid-19, la probabilité d’être protégé par le vaccin (Pfizer ou Moderna actuellement) est d’environ 80 à 95 %. La probabilité d’être victime d’un effet secondaire, souvent bénin, a été évaluée à un cas sur dix mille environ (soit 0,01 %) en phase trois de test du vaccin Pfizer. Face à de tels chiffres, la raison impose d’être vacciné. Mais la raison n’est pour rien dans l’attitude des anti-vaccins : ils n’ont pas confiance dans les sachants, y compris les scientifiques. Leur argumentation est toujours basée sur une défiance totalement irrationnelle, relevant d’une victimisation complotiste.

 

La communication politique : l’image des gouvernants

En démocratie les divergences politiques se manifestent par la diffusion d’opinions multiples. Mais cette diversité souhaitable ne doit pas se transformer en tromperie professionnalisée. La communication concoctée par des professionnels peut être insidieusement malhonnête.

Les agences de communication se sont développées dans la seconde moitié du XXe siècle. Elles étudient les évolutions de l’opinion publique en se basant sur des sondages puis élaborent des conseils de bonne communication politique. Dans ce domaine, tout a changé en quelques décennies pour les politiciens. Dans la première moitié du XXe siècle, ils n’avaient pas à se soucier de leur image publique car elle était peu perceptible (quelques paroles radiodiffusées et quelques photos). Avec le développement des médias audiovisuels, il est devenu nécessaire de ciseler une image qui peut être très éloignée de la personnalité réelle du politicien.

Il s’agit de jouer une comédie médiatique destinée au grand public, avec des phrases simples, dépourvues de contenu conceptuel, mais comportant des anecdotes et des bons mots facilement mémorisables. L’image publique devient ainsi un élément d’une stratégie de communication aux mains de professionnels. Elle est évolutive et totalement distincte de la personnalité véritable du politicien. Nous ne connaissons rien des politiciens ni d’ailleurs des célébrités du show business. Nous n’avons accès qu’à une représentation médiatique créée de toutes pièces par des spécialistes.

Mais cette création ex nihilo d’un personnage largement fictif se heurte à des obstacles venant de l’opposition politique. Pour elle, il s’agit d’élaborer une contre-image aussi négative que possible des gouvernants. Une bataille de communication se déroule donc sous nos yeux en permanence. À quelques exceptions près, les citoyens des démocraties sont plutôt mal armés pour percer à jour ce spectacle. L’énorme majorité se contente de regarder cette politique-spectacle comme une joute entre personnalités. La personnalisation du pouvoir politique atteint ainsi un niveau préoccupant. Personnalisation du pouvoir et démocratie sont évidemment antinomiques.

L’exemple d’Emmanuel Macron est particulièrement intéressant. Par suite d’erreurs initiales de communication et de la distance que le nouveau Président souhaitait conserver par rapport aux journalistes, deux étiquettes simplistes lui ont été accolées par des médias trop heureux de disposer d’une telle aubaine : « le Président des riches », « le Président jupitérien ».

La première expression provient de la transformation de l’ISF en IFI (impôt sur la fortune immobilière). La réalité est très éloignée de l’image puisque l’incidence de l’opération sur les recettes publiques française est dérisoire : prélèvements obligatoire 2016 = 1181 milliards d’euros, ISF 2016 = 4,8 milliards soit 0,4 %. La « justice fiscale » dont personne ne sait vraiment de quoi il s’agit, n’en est pas affectée, mais l’expression fait mouche car elle heurte la passion de l’égalité si répandue en France. Rien de rationnel donc, mais une manipulation médiatique des émotions égalitaristes.

Venons-en à Jupiter. Le nouveau Président ne dispose pas d’un parti politique mais seulement d’un mouvement (LREM) créé pour la campagne présidentielle. Il n’a donc pas d’implantation politique locale (maires, conseillers départementaux, régionaux), ni de relais dans les syndicats comme peuvent en avoir les partis de gauche. Par ailleurs, il maîtrise conceptuellement la plupart des questions auxquelles il est confronté. Réputé brillant, il possède une capacité d’analyse et de synthèse très rare qui, malgré l’inexpérience politique, lui permet d’aborder sans difficulté les problématiques complexes que doit traiter un chef d’État.

Emmanuel Macron peut-il pour autant tout traiter d’en haut, faire du pur top-down, pas le moindre bottom-up ? Évidemment non. Les administrations publiques possèdent des services locaux (préfectures, sous-préfectures, rectorats, etc.) qui travaillent en lien avec le milieu local. Par ailleurs, les députés reviennent chaque semaine dans leur circonscription et font remonter les préoccupations de terrain. L’image médiatique de Jupiter qui gouverne le monde et les dieux depuis d’Olympe, apparaît très caricaturale et éloignée de la réalité.

Gouverner la France en se croyant le maître des dieux et de la Terre et, qui plus est, en favorisant les riches, voilà donc une pure image médiatiquement construite. Elle ne passe pas dans un pays se considérant comme un modèle de démocratie égalitaire. Emmanuel Macron cherche à modifier cette image, mais le récit médiatique s’est installé dans de nombreux esprits ou plutôt dans les cœurs. Car dans la fiction médiatique, il s’agit de toucher l’émotion, la passion égalitariste et la haine du tyran se prenant pour un dieu.

 

Démocratie et honnêteté

L’action politique a toujours comporté une dimension émotionnelle forte. Nous gardons encore à l’esprit des images enfantines de l’histoire de France, bâties sur les sentiments. Le « bon roi Henri IV » promettait la poule au pot tous les dimanches pour les paysans. Louis XV le « bien-aimé » devient « le mal aimé » à la suite d’erreurs politiques et de la présence à la cour de sa favorite, la marquise de Pompadour, surnommée très injustement « la putain du roi ». Le récit politique construit pour subvertir l’opinion vient donc de très loin.

Dans une société dominée par l’image numérisée, il est inéluctable que les effets d’image, donc de représentation plus ou moins fictionnelle, soient utilisés. Mais comment ne pas admettre que cette évolution nous éloigne de la démocratie, qui suppose d’abord et avant tout une éthique rigoureuse s’imposant aussi bien aux citoyens qu’aux dirigeants.

Bref, il n’existe de démocratie véritable que dans l’honnêteté et la transparence. La manipulation de l’opinion constitue un risque majeur pour nos libertés.

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  • « Pour la Covid-19, la probabilité d’être protégé par le vaccin (Pfizer ou Moderna actuellement) est d’environ 80 à 95 %. La probabilité d’être victime d’un effet secondaire, souvent bénin, a été évaluée à un cas sur dix mille environ (soit 0,01 %) en phase trois de test du vaccin Pfizer. Face à de tels chiffres, la raison impose de se faire vacciner.. »

    Pas nécessairement je ne vois pas de démonstration ici.

    Probabilité qu’un mouflet meurt du covid..quasiment zéro..
    se fair vacciner n’a pour lui aucun interet.. mais peu importe..

    il ya quelque chose de vain à vouloir démontrer un « interet » pour un individu..contentez vous de donner les risques connus. les causalités connues ..et les corrélations observées.

    certaines personnes ont « interet » a se mettre le canon d’un fusil chargé dans la bouche et d’appuyer sur la détente..

    J’ai de plus en plus l’impression que ce qui se passe en France est la fin d’un illusion .. Nous VOULIONS nous convaincre que les foules sont essentiellement rationnelles, tout en ayant des tas de preuves qu’elles ne les ont pas..parce qu’elles respectaient la science..
    Il semble que les foules en fait se positionnent en fonction de leur foi ou de ce quelles croient et donc à qui elles accordent leur confiance.

    Elles jugeaient les scientifiques crédibles et dignes de confiance.. Et les scientifiques n’ont pas fait l’effort pour expliquer que la confiance n’avait rien à voir dans la méthode scientifique..
    Une des choses qui m’a le plus choquée de la part des scientifique est de ne pas démentir les gens qui scandent » il faut croire les scientifiques.. »

    si on ajoute l’association avec les politiques..

    • que des « scientifiques « insistent sur le conflit d’interet et l’argument d’autorité va leur revenir dans la gueule d’une façon ou d’un autre..

    • OUI !!! Les « scientifiques » qui se sont rendus complice de cette manipulations (faut croire la science) ont grosso modo tué la science du moins dans son approche « moderne et occidentale ». Une méthode à qui l’on doit pourtant à peu près tout ce qui nous sépare aujourd’hui de nos ancêtres de l’âge de bronze.
      Tout ça pour des gains finalement minimes (le scientifique moyen est un employé de l’Etat qui ne gagne pas fabuleusement sa vie de ce fait) mais à un coût colossal pour la science (en tant que méthode, que système social, qu’ensemble d’individus, etc.) que pour la société. Tout ça du fait d’un problème d’hubris bien connu et déjà dénoncé par Hayek (et Rothbard, et tant d’autres). Mais aller contre est tellement dangereux pour l’individu (j’écris ici sous pseudo et pas une tribune dans la presse nationale sous mon nom pour ces raisons).

  • Le fond de l’article me paraît juste mais l’auteur utilise les biais qu’il reproche aux autres. Par exemple, la méthode de calcul du pourcentage de protection des vaccins pfize et Moderna est contestable et contestée par des scientifiques, les effets secondaires décrits sont ceux à court terme et les données du CDC sont de 2,7 ou 2,8% pas 0,01%, ceux à moyen et long terme sont inconnus ( par définition).
    Il me semble que la meilleure méthode consiste à réfléchir, à chercher des informations de multiples origines : ne pas croire ni tout ce qui est diffusé par les réseaux sociaux ni tout ce que dit le gouvernement. Je doute fortement des capacités scientifiques du gouvernement et de M.Macron et je pense que les décisions médicales devraient être laissées aux médecins.
    La manipulation de l’opinion par le gouvernement n’est pas meilleure que celle effectuée par d’autres. La stratégie de la peur qu’il a choisie (avec la valse des indicateurs, indicateur abandonné dès que pas assez anxiogène)
    nous montre qu’il n’est pas blanc comme neige dans ce domaine.

    • Je serais bien d’accord avec vous s’il n’y avait cette recommandation en une foi aveugle dans les médecins. Je sais, j’exagère vos propos, mais comment à la fois inciter à réfléchir, à rechercher, à comparer les informations, à douter des infos officielles comme des réseaux sociaux, et quand il s’agit de médecine retomber dans le travers de suivre ceux dont on ne vérifie pas s’ils font semblant — ou pas — de maîtriser leur sujet ?

      • Je suis d’accord avec vous, je me suis probablement mal exprimée : le médecin traitant est la personne la mieux placée pour choisir un traitement adapté mais on doit traiter les informations des médecins comme toutes les informations : les analyser, les comparer, s’informer des liens d’intérêt des personnes…

        • @majobo
          D’accord avec vous pour le médecin traitant, à deux conditions :
          A) il résulte d’un choix de vous vers lui, ET de lui vers vous (dans la pratique, ce n’est pas tout à fait le cas…)
          B) la base de ce choix est la confiance (on s’en remet à un « colloque singulier », discutable -dans le sens vrai- entre lui et vous ET vous et lui).

        • @ajobo
          Si vous ne croyez pas votre médecin vous allez vous faire soigner par votre boucher? C’est ridicule ce que vous dites.
          Vous avez les compétences scientifiques pour les analyser, les comparer? Vous cherchez plutôt un prétexte pour éviter de vous faire vacciner, car du fait de votre ignorance vous avez la pétoche!

          • Parce que le médecin, lui, il a ces compétences scientifiques plus qu’une personne que vous ne connaissez pas ? Reconnues par l’Etat, ce qui veut dire quelque chose en matière de compétences !
            Quand on est dans l’ignorance, chez nous, on s’informe et on s’instruit, et ainsi on rend ridicules ceux qui nous accusent d’avoir la pétoche…

            • tout à fait…Il est PROUVE que les médecins sont biaisés pour évaluer leur acte thérapeutique!!

              mais par contre c’est au niveau médecin patient que la confiance est la plus grande.. et que les responsabilités sont claires en cas d’echec..
              le médecin assume le foirage …

        • en fait non… le médecin  » moderne » est celui qui opère le diagnostique..mais il n’ pas les moyens de verifier si la thérapie qu’il propose est valide..Pour caricaturer, il pourrait d’une certaine façon remplacé par un algorithme!! et une IA performante pour analyse par exemple la description par le patient de sa douleur et la véracité de la description..

          vous voulez peut être dire, que la proposition d’une thérapie non prouvée mais prometteuse est la plus légitime au niveau médecin patient grace à la confiance acquise par le médecin.

          façon quel est le moyen de minimiser la colère d’une victime potentielle lors de l’echec d’une thérapie..

      • Pour reprendre le bon sens paysan d’hier…En ce temps là , le garde champêtre sur la place du village venait annoncer le décès de la « Marie » , l’empierrage de la voie secondaire , la réparation du mur de la mairie et chacun y allait de ses commentaires ..la Marie…c’était le typhus..?? Non elle avait été empoisonnée par son mari qui la trompait ..;le maire était un incapable etc etc…Aujourd’hui c’est la même chose démultiplié par internet et les réseaux sociaux …Et cela passe aux quatre coins de France , d’Europe et du Monde..pour revenir et « influencer » tout un chacun suggestible sans forcément beaucoup de recul sur son libre arbitre…les temps n’ont pas changé …tout s’est accéléré et les médias appuient où réside notre « fragilité »…notre suggestibilité…. ( sauf pour les paranos qui eux ne dévient pas d’un pouce quant à leurs certitudes..!!!)

        • Sauf que du temps dont vous parlez, entre le maire, le curé et l’instituteur on avait bien souvent qu’un son de cloche : ces trois là étant bien souvent cul et chemise.
          Certes la difusion des informations s’est accéléré mais ça bénéficie aussi à la pluralité et je préfère vivre à cette époque là, maintenant.

          • Par chez moi, le curé et l’instituteur menaient une guerre larvée l’un contre l’autre… Ils n’avaient pas les mêmes infos sur plein de choses, par exemple l’origine du monde…

            • Ah, que de souvenirs! : Don Camillo et Peppone!
              Chez moi, quand j’étais gamin, le curé de mon village était le personnage le plus actif ( aussi auprès des dames!!!) et organisait outre le catéchisme, des sorties scouts, des séances de cinéma dans les villages alentour ( mon père faisait le projectionniste et je l’accompagnais parfois, ayant ainsi pu voir tous les Don Camillo de l’époque!). Je ne dirai pas que c’était le bon temps ( l’après guerre n’était pas drôle tous les jours), mais je garde de cette époque un souvenir nostalgique!

              • Et lors des sermons du dimanche , le dit curé se lâchait un peu sur les brebis égarés et , sous couvert de la Bible, soulignait les méfaits de la société d’alors et…du maire souvent coco du coin qui ne voulait pas réparer la toiture du presbytère…les femmes étaient d’un côté et chantaient à tue-tête…les hommes (dont mon grand père ) attendaient les vocalises pour filer jouer à la pétanque et boire un coup au café de la place…Que du bonheur….!!

      • MichelO, homme de paille assumé !
        Ce sera toujours globalement moins grave à l’échelle d’une population que chacun suive ou pas l’avis de son médecin (donc forcément une pluralité d’avis), plutôt qu’à s’en remettre à un avis unique décidé par une autorité centralisée, qu’elle soit technique, scientifique ou politique.
        Dans ce dernier cas, si l’avis était foireux, ce sera foireux pour tous. Ce principe se décline à l’infini, la sagesse populaire dit de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier, les entreprises, elles, ne font jamais voyager leur staff dans le même avion etc…
        Que les intentions de se faire vacciner soit à 50/50 semble une bonne chose suivant ce principe.

        • Bien sûr, jusqu’au jour où encouragé par ses fidèles, le médecin prendra aussi le pouvoir politique…
          Si on n’est pas à même de juger, ok, on fait confiance plutôt au médecin qu’au politicien. Mais on n’oublie pas que c’est un pis-aller, et qu’il faut impérativement s’efforcer de devenir capable de juger (et de discuter avec le médecin).

          • Bonne chance pour trouver La Vérité
            Être capable de juger, ça veut dire quoi ? Si c’est pouvoir prendre une décision éclairée, alors dans cet idéal on prendrait tous la même… quelle tristesse !

            • Juger, c’est être capable entre deux maux de rejeter l’autre quand l’un est nettement moindre que cet autre. L’ingénieur, comme pas mal d’autres « techniciens », le fait chaque jour. Quand il le fait bien, sa boite prospère, les clients sont contents, la prime vient récompenser l’activité. Les bons choix sont récompensés. Le médecin, ça sent bien trop souvent les arguments d’autorité. Vous avez envoyé champagne et chocolats à celui qui vous a tiré d’affaire, ou bien vous ne savez pas si ce sont ses choix qui vous ont effectivement guéri, et si n’importe lequel autre aurait fait aussi bien ou aussi mal ?

              • « Les bons choix sont récompensés. »

                C’est ce que je pressentais: raisonnement binaire, bien, mal. Votre façon de raisonner interroge : je me demande meme si professionnellement vous avez été amenés à prendre des décisions vu que d’une part on a le résultat de nos actions qu’après coup et souvent à moyen terme, et que d’autre part, même si le résultat peut paraître positif on a aucune idée de ce qu’aurait été le résultat en actionnant une autre option.
                Pour reprendre votre exemple du technicien/ingénieur, il est super content des solutions retenues, la machine fonctionne, bonne branlette d’autosatisfaction sauf que la concurrence a choisi une autre option et rafle la mise : votre belle machine ira rejoindre le cimetière des bonnes idées sur le parc: clic clac kodak, concorde discorde, creys-malville en vrille 😉

                • Mais c’est vous qui présentez les choix comme binaires ! Les choix que j’ai faits dans ma carrière étaient toujours, en effet, des combinaisons bien plus multiples, et le travail consiste à les décomposer en comparaisons binaires afin de pouvoir établir des supériorités, des infériorités, et à peser ces différentes « hiérarchies » pour décider. La vision globale est là, mais elle est fondée, argumentée et non une simple impression générale qu’il serait malséant dans votre modèle de demander au maître de justifier vu sa vision supérieure.
                  Oui, j’ai raisonné en ingénieur, et j’ai fortement contribué à sauver de nombreuses vies en plein consensus avec les intéressés, bien qu’il ne s’agisse pas de médecine. Des vies qui ne l’auraient pas été si nous n’avions pas appliqué ces méthodes. Tandis que ce que vous préconisez, si je comprends bien, est de ne jamais vraiment choisir parce qu’il y a toujours le pour et le contre, et de laisser le hasard décider à notre place.
                  Mais il est vrai que vous n’expliquez guère votre méthode, tout occupé que vous êtes à dénigrer la mienne 🙂

              • Alors le bon jugement et le bon choix c’est quoi pour le vaccin, pour le brexit…

                • Pour le vaccin, le bon choix est de mettre dans la balance l’ensemble des avantages et des inconvénients avérés et de laisser chacun décider. L’ennui est dans les deux mots (pas maux entre lesquels choisir 🙂 ) « ensemble » et « avérés ». Il est tellement facile, par exemple, d’oublier dans les avantages les vies sauvées indirectement, ou de se fier à des on-dit plutôt qu’à des études scientifiques. Surtout pour un médecin qui peut donner plus d’importance à voir son malade mourir content des soins qu’à le sauver.

                • le bon choix?

                  se renseigner soi même si sur les risques de la vaccination et les risques liées au virus..
                  et de choisir..
                  si vous estimez devoir recourir à une aide..
                  vous essayez de trouver qui est le plus apte à juger bénéfice risque pour vous déduit des tests effectués.. avec un problème qui est le plus apte? sans doute les autorités à qui accordez vous le plus de confiance? à votre médecin.

                  pas simple car on peut se vacciner pour se protéger soi..choix assez facile ou par un truc analogue au civisme.

      • bof…

        que trouve t on…
        qu’il ya eu l’avement d’une médecine basé sur les preuves..
        que le déficit de la sécu viendrait des examens faits par les jeunes médecins du fait des conséquences de cela..

        je cite Mais dans les années 80, l’evidence based medecine (EBM, « médecine basée sur des preuves ») a commencé à asservir la médecine à la pure rationalité technicienne : chaque décision médicale devait désormais se justifier par des études validées et respecter les protocoles et les bonnes pratiques, sous peine de se retrouver au tribunal au moindre pépin. » asservir » , « rationalité technicienne » , « le moindre pépin »..

        un des gros problèmes de la médecine c’est surtout de soigner des malades plutôt que

        garder les gens en bonne santé..

        comparez l' »activité d’un médecin des années 50 et d’aujourd’hui.

  • C’est curieux d’écrire, à propos de la vaccination, d’une part qu’il faut évaluer le bénéfice risque (donc c’est à chacun de faire son evaluation), et d’autre part que la raison impose de se faire vacciner : c’est à chacun d’évaluer son bénéfice risque, un gosse de 20 ans, sauf diverses pathologies, n’a aucun intérêt à se faire vacciner.

    Il semble bien qu’avoir plus de 65 ans affecte le raisonnement ici et ailleurs, pas uniquement pour les auteurs mais aussi les commentateurs : on devient tout de suite un peu moins libéral sur le droit à disposer de soi-même.

    Gros lol sur le reste de l’article aussi : la défiance vient du peu de confiance accordée aux politiques et aux medias, c’est à juste escient.

    • « la défiance vient du peu de confiance accordée aux politiques et aux medias »
      Il faut en effet manquer du plus élémentaire bon sens pour se fier à des gens qui – exemples en main- nous trompent répétitivement depuis des décennies (je parle de la clique socialo-étatiste dont Macron et sa bande font partie).
      Il ne s’agit pas d’être pour ou contre un vaccin, il s’agit de la liberté de disposer de soi comme de disposer de ses biens.

    • la défiance face au vaccin vient du fait que les mêmes qui voudraient que tous se fassent vacciner (y compris des gens pour qui ce virus constitue un risque plus faible que celui de la grippe c’est à dire assez négligeable) sont en permanence ou presque à se plaindre d’effets négatifs (cancérigènes et autres) des OGM, de tel ou tel produit chimique etc. qu’on ne peut pourtant détecter qu’après des dizaines d’années et encore, sur des populations immenses (cf « il faut avoir peur du nucléaire, qui pourrait créer des mutations et des cancers 20 ou 30 ans après exposition, attention principe de précaution, il faut attendre, tester etc. mais thérapie génique jamais encore essayée et passée en phase de test ultra-accélérée du fait de Trump, le vilain méchant menteur par ailleurs, là pas de soucis il faut y aller tout de suite et certainement pas attendre 20 ou 30 ans aussi… »). Le peuple que les pseudos élites comme M. Aulnas (« Diplômé d’études supérieures » sic.) méprisent joyeusement est en fait bien souvent plus logique et rationnel, du moins quand il n’est pas bombardé de propagande depuis longtemps (à ça, peu de gens peuvent résister… le fameux mensonge répété mille fois de Goebbels)

  • Désolé, je me suis arrêté à la comparaison du Covid et la Variole pour expliquer la nécessité de se vacciner et la démonstration foireuse du « bénéfice/risque » très simpliste et non scientifique qui conclut : « la raison impose de se faire vacciner »…
    Pourtant j’aime bien vos articles…
    Mais là, c’est en effet de la manipulation d’opinion 🙂

  • … Et c’est usant de toujours lire (surtout sur Contrepoints !) que les anti-vaccins sont contre tout vaccin !

    • +1 Ça s’appelle un homme de paille : vous prêtez des intentions à quelqu’un ou à un groupe pour pouvoir l’attaquer plus facilement

  • Le parfait exemple de cette comédie médiatique c’est la campagne du Brexit au UK. Les benêts ont voté sans savoir rien d’autre que ce que les faux slogans leur donnaient en pâture….

    • Vous parlez de ceux qui voulaient rester car sinon ça va être le chaos ? (parce que pour le moment, ça ne change pas grand chose, et à partir du 1er, ça ne changera pas vraiment plus) 😉

      • Et même les changements semblent avoir été plutôt favorables aux britons et moins aux Européens, comme le suivi comparatif des taux de chômage, de croissance etc. semblent l’indiquer.

  • Je crois que je vais dire la même chose, qui a déjà été dite, mais, lorsque vous dites : « La probabilité d’être victime d’un effet secondaire, souvent bénin, a été évaluée à un cas sur dix mille environ (soit 0,01 %)  » qui a d’ailleurs été relevée comme une information fausse, ci dessus.
    Cette information est elle vraie ou fausse d’ailleurs?
    Ce qui m’importe, c’est à nouveau la présentation du pourquoi.
    Le bénéfice risque en question, 1/10 000 ressemble à s’y méprendre au risque du Covid en lui même. Je suis très approximatif, mais compte tenu du fait que pratiquement tout le monde en réchappe de la Covid, il convient, je trouve de m’expliquer clairement pourquoi il faudrait que je me vaccine.

    En effet, les risques augmentent avec la Covid, suivant, le sujet, plus il est âgé, plus il est une personne à risque. Des problématiques (comorbidités) peuvent également justifier la vaccination. Enfin, la raison, ultime, est bien sûr, de pallier à un système hospitalier dépassé, potentiellement. Je dis bien potentiellement là aussi. Lorsque j’entends sur les ondes, TV, quelqu’un me seriner que nous vivons (mondialement) l’équivalent d’un 11 septembre (l’attentat) tous les jours, j’ai envie de partir sur une ile déserte.
    Mais revenons au raisonnement :
    A partir de là, compte tenu, de mon âge, en dessous de 50 ans, du fait qu’à priori, je ne suis pas en « trop mauvaise » santé.
    En quoi vais-je être immunisé avec un vaccin, qui « potentiellement » là aussi, risque, de me faire autant de bien que de mal, soit à peu près le même ratio que le fait d’attraper la Covid.
    Je pose une question bête.
    Mais, c’est de la clarté, dans la stratégie du pourquoi du bénéfice risque – attraper ou non le covid – se faire ou non vacciner –
    que j’attends de la part, d’un gouvernement.
    Et je vais éviter, puisqu’il y a du soleil ce matin, d’appuyer sur la cacophonie (doux euphémisme) de ceux qui expliquent depuis presque un an, que tout est entre autre « de ma faute » parce que je ne comprends pas « les errements » les « revirements », pourtant indubitablement liés dans cette histoire qui me fatigue plus que de raison.
    Sinon, M Aulnas, j’apprécie beaucoup, bien souvent vos articles.

  • Propagande propagande propagande, les infos sont des intox qu’elles qu’elles soient. L’histoire des vaccins, sérieux, on fait croire que les gens ne veulent pas se faire vacciner.. Vu la pénurie de vaccins cette intox est favorable au gvt et c’est pour tout comme ça. C’est ainsi dans un pays où l’argent se fait très rare et dont l’aura international est tombé à zéro.

  • Il est atterrant de constater qu’au XXIe siècle règne toujours en Occident la superstition et la peur du progrès! Plus de 50% des français sont contre la vaccination!

  • Un article à dormir debout et surtout à dormir. En gros, ce sont des complotistes qui seraient aux commande des médias et diffuseraient des fake news. Avec un tel parti pris, il n’y a plus guère à débattre avec un auteur tombé on ne sait trop comment sur Contrepoints. Paix à son âme.

  • Les produits anti Covid proposés par Pfizer et Moderna, ne sont pas des vaccins mais des produits OGM de thérapie génique.
    Le reste de l’article est a l’avenant.

    • Voilà qui me rappelle les cris d’horreur face à l’énergie « atomique », comme la bombe ! Définissez donc OGM et thérapie génique. Et par la même occasion, expliquez-nous en quoi ce serait condamnable.

      • Il ne s’agit pas d’un vaccin, pour le reste retournez a l’école.

        • Nul doute que certaines grandes écoles que j’ai fréquentées m’accepteraient, en effet, comme professeur…

          • c’est pas la modestie qui vous étouffe ..

            • Je ne fais que répondre à une arrogance et une prétention sans nom par une réalité. Je déteste en fait faire étalage de ma formation, dont je ne pense pas qu’elle doive être utilisée dans nos discussions ici, mais face à certains excès, je m’énerve. Se faire insulter quand on demande à quelqu’un de définir et expliquer, vous trouvez ça normal, vous ?

          • Il ne s’agit pas d’un vaccin, pour le reste, retournez a l’école.
            Ou est l’insulte ?
            Vous posez des questions visant a me faire passer pour ignare.
            Quand il m’est arrivé d’enseigner je n’avait pas de mépris pour mes élèves.

            • L’insulte est dans le « retournez à l’école ». Vous affirmez qu’il ne s’agit pas d’un vaccin, c’est une question de doctrine dans l’interprétation du mot « vaccin ». Je vous offre l’occasion, en me répondant en détail, de passer pour un orateur éclairé plutôt qu’un propagandiste d’une doctrine qu’il n’est pas permis de discuter. Respecter ses élèves, ce serait accepter que certains sachent poser de bonnes questions. Les bons profs que j’ai eus se seraient sentis méprisables s’ils avaient préféré enseigner le « par coeur » aux questions qui leur permettaient de montrer leur maîtrise des mots et concepts qu’ils employaient.

              • Vous refusez de voir que la manipulation c’est d’utiliser le mot vaccin , l’invention de Pasteur, pour parler de nouvelles techniques de manipulation de la matière vivante qui nous constitue.
                On est incapable de prédire les mutations des virus, il est pour le moins hasardeux d’essayer sur des milliards d’être humains une technique qui demanderait des tests sur des centaines de générations animales. Les politiques ne savent plus que mentir, pour gouverner sereinement faut pas prendre les gens pour des idiots.
                Les Fuck-News sont a 99 % produites par le pouvoir !

                • Peut-être, en effet, me semble-t-il que les informations dont on dispose sur le « vaccin » rendent accessoire le mot qu’on utilise pour le désigner. C’est à attacher plus d’importance à leur signification qu’aux mots eux-mêmes que servent les études.
                  Quant à affirmer que ça « demanderait des tests sur des centaines de générations animales », c’est justement le genre d’affirmation gratuite principe de précaution peurs irrationnelles qui nous ramène à l’obscurantisme. Normalement, je ne le demande pas, mais comme vous avez méprisé allègrement les miennes, vous avez quelles qualifications pour nous sortir ça ?

                  • J’ai une formation scientifique je suis très cartésien, et je n’ai aucune peur irrationnelle.
                    J’ai milité toue ma vie contre l’obscurantisme, et je continue, ici et maintenant.

              • Vous refusez de voir que le B A BA de la manipulation est l’emploi d’un mot pour un autre.
                Le thème du vaccin, pour parler de morceau de ce qui est notre matière vivante de base, Artificiellement modifié, a injecter a des milliards de personnes alors que l’on ne sait même pas prévoir les mutations d’un Virus, ça devrait donner quand même le droit d’en parler librement

    • Un vaccin armn ou un ogm en soit ne pose pas trop de problème, ce sont deux belles innovations scientifiques d’ailleurs !
      C’est plus l’application d’une telle technologie pour un virus avec une mortalité aussi faible qui dérange plus qu’autre chose.

  • Question manipulation, je pense que M. Macron et ses suivants en sont de parfaits exemples. Comme vous l’écrivez, il jouit d’une certaine réputation qui ne se concrétise guère dans les actes malgré son expérience des allées du pouvoir et des postes qu’il a occupés avant son élection particulièrement bien préparée avec le soutien non seulement des media mais des réseaux dont vous soulignez les possibles nuisances.

  • Article intéressant par le paradoxe qu’il constitue.
    Dénonçant les manipulation d’opinion par la diffusion d’informations fausses ou contestables sur les « nouveaux media » (et les anciens, un peu quand même) il procède exactement de même et utilise de fausses informations, ou du moins des informations qui ne sont pas prouvées (cf les vaccins anti-COVID) pour faire de la manipulation d’opinion.
    Bref, comme souvent aujourd’hui, lire avec un poil de recul et d’esprit critique permet d’une de ses désoler de l’état de décadence intellectuelle de nos « médias » au sens large et de bien rigoler des contradictions permanentes de « sachants » qui prennent les autres pour des benêts en étant souvent guère mieux (ou parfois pire).
    Bon, Trump fait ça en 140 caractères sur tweeter ici c’est plus long mais on ne rit guère plus !

  • Comparer la variole et la covid, sachant que la première était 30 fois plus mortelle que la seconde, c’est déjà peu inspiré. Prétendre que ce sont seulement les médias qui ont construit l’image du président jupitérien qui vit dans sa bulle, c’est un raccourci grossier : qui a prétendu qu’il suffisait de traverser la rue pour trouver du boulot ? Qui utilise un vocabulaire moyen-âgeux pour s’adresser au peuple alors qu’il jure comme un chartier en privé ? Qui organise des conseils de défense dans un bunker dont rien ne filtre ? Qui s’est fait construire une piscine à Brégançon pour se baigner loin des gens ? Etc, etc.
    Ce genre d’article aurait plus sa place sur 20Minutes ou Le Figaro, on est loin de l’objectivité et du bon sens présents dans les publications de Contrepoints, plutôt dans la propagande officielle peu discrète.

  • On peut dire ce que l’on veut mais les sachants qui devraient nous rassurer par leurs compétences ne ratent aucune occasion de se contredire entre eux voire de se contredire tout seul sur nos antennes au point que leur nombre inquiète car tous ces professeurs tous plus éminents les uns que les autres ne sont ni dans leurs laboratoires , ni dans leurs hôpitaux ou salles de classe quand ils se produisent sur nos écrans !!! Avant de demander aux patients d’avoir une image équilibrée et objective il faudrait peut-être que nos sachants se montrent un peu plus cohérents !!! La méfiance vaccinale est créée par ceux là mêmes qui en déplorent lez conséquences et çà suffit d’inverser les responsabilités ; il y en a plus que marre !!!!

  • 1 sur 10’000 par rapport à votre âge : donc vous avez plus de « chances » de mourir d’un accident d’avion 1/5862 (National Safety Council) : il y a chez les gens une mauvaise appréciation des probabilités, d’ailleurs avec une chance sur plus de 80 millions ils jouent au loto 😀

  • Non seulement la probabilité de mourir de la covid est inférieur à 0,01% pour l’essentiel de la population, mais cette probabilité tombe pratiquement à zéro avec quelques médicaments disponibles (HCQ, ivermectine…) , comme par hasard interdits en France. Là-dessus, on évoque un passeport vaccinal transformant la vaccination en obligation, histoire de renforcer la défiance naturelle de la population.

    Et après ça, on trouve encore des gugusses qui s’étonnent de la méfiance de la population, à tort ou à raison, face non pas aux vaccins en général mais à ce vaccin en particulier.

    Si les opinions des individus sont souvent critiquables, il se trouve que l’opinion publique (la vraie, pas celle fabriquée par les médias corrompus) est le plus souvent éminemment raisonnable et rationnelle, contrairement à ce qui s’en dit. C’est un des effets collectifs de la liberté individuelle, justement révélé par internet. Sans surprise, les pouvoirs et leurs séides détestent le messager.

    Liberté de prescription, liberté de délivrance !

  • OK, 0.01% de chances de mourir, 0.046% de chances d’être hospitalisée, en supposant que ça soit un désagrément sévère, ce qui à 25 ans est douteux. Vous avez aussi à prendre en considération les x% de chances d’avoir des effets secondaires encore inconnus de la maladie, et les y% de chances d’avoir des effets secondaires à long terme du vaccin, tout aussi inconnus mais néanmoins quand on regarde le mécanisme d’action de l’ARNm, il est très probable que y << x. Le concept de "servir de cobaye" est complètement décalé, il correspond à la peur de l'inconnu, un sentiment légitime en lui-même et qui n'a pas à être dissimulé derrière d'autres considérations approximatives. En toute objectivité, les effets à long-terme n'ont pas plus de chances d'être néfastes que bénéfiques, le seul point qui compte est que vous ayez librement choisi votre voie.
    Pour cela, il manque dans votre analyse la prise en compte du sentiment que ça vous inspirera si vous apprenez que vous avez, sans subir de dommages vous-même, contaminé une personne qui en sera morte ou aura conservé de graves séquelles. Cela d'autant que la protection vaccinale n'est pas parfaite, même à 95%. Le "elle n'avait qu'à se faire vacciner, elle !" ou "elle avait tant de comorbidités qu'elle serait morte de toute façon" suffit peut-être à soulager votre conscience, il ne suffirait pas pour la mienne, mais chacun ses choix.
    Ces choix sont respectables s'ils prennent bien en compte tous les éléments. Le passage abrupt de l'article "la raison impose" ne rend pas le choix de la vaccination respectable, en revanche, votre analyse incomplète et plus indignée que raisonnée ne rend pas plus le choix de la non-vaccination respectable.

    • Il me semble qu’on connaît pas trop mal les « effets secondaires » des virus de type Coronavirus… Et d’ailleurs on connaît aussi pas trop mal les traitements préventifs ou lors des premiers symptômes, voir hospitalisation (je ne parle pas de réanimation…).

      • Tant mieux, mais mon impression est que le covid laisse plus de traces que ce qu’on attend d’un coronavirus « ordinaire ». Ca ne change rien à mon estimation que y << x, et si vous avez des infos sérieuses contraires à cette estimation, je vous serais reconnaissant de nous en faire part.

  • « Réputé brillant, il possède une capacité d’analyse et de synthèse très rare qui, malgré l’inexpérience politique, lui permet d’aborder sans difficulté les problématiques complexes que doit traiter un chef d’État. » Ah bon, vous le connaissez personnellement pour dire ça ? Quelqu’un, donc, de brillant, qui dirait par exemple que « la France s’est rendue coupable d’un crime contre l’humanité en Algérie ? Monsieur Aulnas, vous avez une drôle de conception de la brillance… En tout cas, ça n’est pas la mienne.

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