Malgré le tapage antivaccins, la science doit avancer

La France – le pays de Pasteur – est le pays occidental qui connaît la plus grande défiance envers les vaccins. La gesticulation antivaccinale déguisée en promotion de la liberté de choix et pour partie en « altermondialisme » anti-industrie, y est forte.

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Malgré le tapage antivaccins, la science doit avancer

Publié le 22 juin 2017
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Par André Heitz1.

Le droit doit parfois composer avec les contingences de la réalité. Le 8 février 2017, le Conseil d’État a jugé que « la loi, qui n’impose que trois obligations de vaccination, implique nécessairement qu’il soit possible de s’y conformer en usant de vaccins qui ne contiennent que ces trois vaccinations. »

Il a, avec pertinence « enjoint en conséquence, dans un délai de six mois, et sauf à ce que la loi évolue en élargissant le champ des vaccinations obligatoires, de prendre des mesures ou de saisir les autorités compétentes pour permettre de rendre disponibles des vaccins correspondant aux seules obligations de vaccination. » (les citations sont issues du communiqué de presse).

Cela fait suite à près de 2300 recours soigneusement orchestrés et canalisés, et appuyés par des pétitions dont l’une aurait recueilli près de 500 000 signatures (un Français sur 134, difficile à croire !).

 

Il y a urgence à temporiser !

La fabrication de vaccins monovalents ou trivalents (contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite) en remplacement ou complément des plurivalents actuels n’est pas une affaire qui se met en route du jour au lendemain. Les industriels du vaccin ont fait savoir que ce n’était pas possible dans le délai imparti.

Par ailleurs, en février 2016, la ministre de la Santé de l’époque, Mme Marisol Touraine, avait lancé une concertation citoyenne sur la politique vaccinale. Le rapport du 30 novembre 2016 a préconisé notamment de rendre obligatoires les vaccins aujourd’hui encore simplement recommandés.

Mme Touraine s’est empressée de… ne rien décider ; un projet de loi aurait certes été préparé. Le dossier est donc sur la table de la ministre de la Santé Agnès Buzyn.

Celle-ci a déclaré dans une interview au Parisien, le lundi 12 juin 2017, réfléchir « à rendre obligatoires les onze vaccins pour une durée limitée, qui pourrait être de cinq à dix ans » (poliomyélite, tétanos, diphtérie, coqueluche, rougeole, oreillons, rubéole, hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque et méningocoque C).

 

La santé publique prime selon le Conseil Constitutionnel

La couverture vaccinale est un réel problème de santé publique. Malgré le tapage médiatique des anti-vaccins, cela est largement compris par la population ; en témoigne la large couverture vaccinale, même pour les vaccins recommandés, et même si cette couverture est insuffisante. Et elle est d’autant mieux comprise quand on médiatise des cas de maladies graves qui auraient pu être évitées.

Selon la décision n° 2015-458 QPC du 20 mars 2015 du Conseil constitutionnel, l’obligation vaccinale (sauf contre-indication médicale reconnue) l’emporte sur le droit de toute personne de refuser ou d’interrompre un traitement consacré par la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé :

« Le Conseil constitutionnel a jugé qu’il est loisible au législateur de définir une politique de vaccination afin de protéger la santé individuelle et collective. » (cité du communiqué de presse).

Il est loisible ? Il est plutôt du devoir du législateur de répondre à « l’exigence constitutionnelle de protection de la santé telle qu’elle est garantie par le Préambule de 1946 ».

 

De la rationalité ! Du courage !

La contribution des vaccins à la santé individuelle et collective ne devrait pas faire débat dans une société rationnelle.

Dans son interview, Mme Buzyn a utilisé des phrases choc :

« Il n’est pas tolérable que des enfants en meurent [de la rougeole] […] Il n’est pas supportable qu’un ado de 15 ans puisse en mourir [de la méningite] parce qu’il n’est pas vacciné. »

Elle aurait pu ajouter les séquelles parfois très graves pour le malade mais aussi, notamment dans le cas de la rubéole, de l’enfant à naître et plus généralement des enfants qui auront été atteints avant l’âge d’être vaccinés.

Les bénéfices de la vaccination sont infiniment supérieurs aux risques. Encore faudrait-il, s’agissant des risques, faire la part de la réalité épidémiologique et de la fiction polémique. Et expliquer.

Face à cette situation, on ne peut qu’encourager Mme Buzyn à poursuivre, accélérer et concrétiser sa réflexion – qui est aussi celle du comité d’orientation de la concertation citoyenne sur la vaccination. Mais avec quelques encouragements pour plus de fermeté.

Il est ainsi proposé par ce comité un « élargissement temporaire des obligations vaccinales de l’enfant avec possibilité d’invoquer une clause d’exemption ».

La maladie du compromis sociopolitique ne doit pas, à notre sens, compromettre la santé publique, la santé de tout un chacun (sans compter les coûts pour la société).

 

Appuyer sur le bouton reset

La nouvelle majorité et le nouveau gouvernement bénéficient d’une petite fenêtre pour insuffler une nouvelle dynamique à la décision politique et sociétale ; changer de logiciel.

La France – le pays de Pasteur – est le pays occidental qui connaît la plus grande défiance envers les vaccins selon une étude menée sur 67 pays : 41 % des sondés se sont dits méfiants, 17 % doutent de l’efficacité des vaccins et 12 % estiment que les vaccins infantiles ne sont pas importants. Il n’y a pourtant pas de gène franchouillard qui nous incite, voire nous force, à nous méfier des vaccins.

 

Une propagande antiscientifique forte

La réalité est plus prosaïque : la gesticulation antivaccinale déguisée en promotion de la liberté de choix et pour partie en « altermondialisme » anti-industrie, est forte.

Elle implique des pontes de la médecine (quelle déchéance !), mais aussi des médecins généralistes ; des politiciens – telle Mme Michèle Rivasi qui s’est illustrée en invitant Andrew Wakefield (voir la série d’articles sur ce site, et celui-ci) ; des associations très affûtées dans la manipulation médiatique ; le business de la peur et l’industrie de la pétition ; les réseaux sociaux et certains médias. En face : pas grand-chose ! En tout cas, pas la même force de frappe médiatique.

On peut même se demander si la concertation citoyenne sur la vaccination n’a pas été un subterfuge pour repousser un problème pressant de santé publique, lequel est devenu un problème pressant de droit par la décision du Conseil d’État.

Mais cela peut changer… cela doit changer. Les concessions et petits arrangements ne sont que de nouvelles pièces que l’on met dans le juke-box de la contestation et du complotisme. La limitation dans le temps et la clause d’exemption seraient pain béni pour la charlatanerie et la conspirationite : leur interprétation sera que le véritable enjeu n’est pas la santé publique.

 

Nécessité de la fermeté

Il faut certes faire preuve de respect, de considération à l’égard des parents abusés, mais la fermeté, couplée à un réel effort d’explication, est la seule réponse à la désinformation et la manipulation des foules.

La nouvelle équipe de direction de la France a l’incomparable atout de la nouveauté et de la volonté proclamée de remettre la France sur les rails. Qu’elle fasse preuve d’autorité et de pédagogie !

Les vaccins, c’est aussi une occasion unique de concrétiser une intention de fonder les décisions politiques sur les faits établis et non le post-factuel ; la vraie science et non la « science » militante. En bref : le courage.

  1. André Heitz est ingénieur agronome et fonctionnaire international du système des Nations Unies à la retraite. Il a servi l’Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV) et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Dans son dernier poste, il a été le directeur du Bureau de coordination de l’OMPI à Bruxelles.
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  • faut pas déconner non plus…d’un coté les vaccins sont bénéfiques pour la santé publique MAIS imposer la vaccination à une personne et un acte politique..Il arrive que des antivaccins diffament et mentent..attaquez les là dessus prouvez qu’ils ont tort…mais tort ou pas une personne a le droit de vous dire : » je suis convaincu de l’intérêt des vaccins en terme de santé publique mais je refuse de me vacciner » ou un truc que « moi je me fous de la santé publique » . Au nom de quoi…les gens ont le droit d’etre cons …

    • Vous avez totalement et c’est bien pourquoi vous devriez mieux vous informer sur le vrai Pasteur déjà (y a des livres de médecins peut-être pas cons pour çà) et aussi sur les liens entre la sinistre de la santé et les laboratoires.

      Lisez aussi le Pr. Joyeux. Mais au fait, c’est peut être aussi un con ?

      • Le Prof Joyeux (est-il encore Prof? je rappelle qu’il a été radié de l’ordre des Médecins) n’est assurément pas un con: il a construit un business florissant de vente de livres et d’organisations de conférences. Surfer sur la crédulité et l’ignorance marche toujours bien.
        En revanche c’est un vrai charlatan doublé d’un militant politique, qui a fait fortune en répandant de fausses informations.
        Le Dr. Joyeux n’est pas un con. Ceux qui le prennent au sérieux, en revanche…

      • @ SPRIKRITIK
        Toujours les mêmes dénigrements et accusations contre les laboratoires. Par contre vous occultez que les dits labos fabriquent les médicaments qui permettent aux gens de se soigner et donc de ne pas mourir!
        Cessez donc de prendre des médicaments puisque les labos sont des exploiteurs! Il faut être cohérent et suivre vos propres opinions!

        • Je n’ai pas attendu après vous pour le faire conscients que les laboratoires ont plus de morts sur leur non-conscience qu’on nous le dit.

          Il y a plus d’accidents vaccinaux déclarés à Kehl qu’à Strasbourg.

    • Entièrement d’accord, personnellement je réagit très mal à la contrainte, alors qu’ils aillent se faire foutre !

    • Tout à fait d’accord, je ne conçois pas qu’un politique me dise  » tu dois te faire vacciner » ou « tu dois faire tel ou tel vaccins à tes enfants ». Après cette liberté de choix implique la liberté pour, par exemple, une crèche de refuser un enfant qui ne serait pas vacciner.

      • Pourtant les enfants vaccinés ne risquent rien, non ?

        • Votre raisonnent, afin d’être valable, implique qu’il n’y ait qu’un seul enfant non vacciné dans la crèche.

          Et donc comment faites-vous pour choisir entre deux enfants non vaccinés lequel aura le droit à une place en crèche ? Le premier qui demande ? L’ami du directeur ? tirage au sort ?..

    • Sauf que non vacciné vous pouvez contracter la maladie et donc contaminer d’autres personnes et les faire mourir. Si l’occident a réussi à éradiquer les épidémies mortelles qui sévissaient, c’est justement grâce à la vaccination obligatoire! Mais elles reviennent, la rougeole en particulier a déjà tué des enfants. Allez donc dire cela à leurs parents!

      • Que les vaccins aient aidé à éradiquer certaines maladie ok,
        mais croire que ca à été le seul facteur, c’est une grosse erreur, ca n’est même probablement pas le facteur principal.
        L’arrivée des vaccins coincide aussi avec une nette amélioration des conditions d’hygiene , et une diversification de l’alimentation,
        le nombre de mort du à certaines maladie grave à commencé à baisser bien avant l’arrivée des vaccins.
        Et d’autre part c’est une très grave violation du droit de propriété sur mon corps que de vouloir y introduire quelque chose sans mon consentement….
        Les vaccins ont leur utilité, mais diable laisser les gens en decider par eux même, les forcer ne produira QUE l’effet inverse de celui recherché, surtout en ce
        moment ou il y a une méfiance assez grande envers les grands laboratoire pharmaceutiques.

  • Bonjour

    La contrainte, la contrainte, la contrainte.
    Toujours la même réponse, légiférer.
    La contrainte entraîne une réaction légitime de défiance au lieu de faire confiance aux parents qui à par qq illuminés vaccineront spontanément leurs enfants.

    • Sauf que les vaccins « recommandés » sont regardés avec encore plus de suspicion que les vaccins obligatoires. En France on est à un peu plus de quelques « illuminés »: il y a eu quand même un million de personnes pour signer la pétition d’un charlatan. A ce niveau là, ça devient franchement dangereux pour tous les autres, tout ceux qui ne refusent pas obstinément les preuves scientifiques et qui pourtant peuvent subir les conséquences de l’irresponsabilité des obscurantistes.
      L’obligation est une bonne solution. On aura bien droit à quelques gémissements, mais comme les personnes qui les émettent n’aiment rien tant que de se plaindre et imaginer des théories fumeuses, et bien grand bien leur fasse. D’ici quelques années ces théories seront passées de mode, et ils trouveront bien quelques antennes relais ou autres chemtrails comme explications de leur malheur et de leur connerie.

      • Bonjour HUeb
        Pourquoi l’obligation est une bonne solution ?
        Si une personne ne veut pas se soigner, c’est son problème. Les gens vaccinés seront protégés et ceux qui ont fait le choix de ne pas se vacciner seront malades.
        C’est le début de la dictature de faire le bien contre la volonté des populations.

        • @ gillib
          La liberté individuelle c’est très bien!

          Mais le jour où vous êtes contaminés, +/- malades, contaminer les autres ne vous gênera pas personnellement, comme vous demanderez sans doute à la sécu de prendre vos soins en charge et peut-être ceux de vos proches que vous aurez refusés de protéger.

          Conclusion: voir @ Virgile ci-dessous!

          Et avec des gens comme vous, la variole n’aurait pas presque disparu du globe!

          • Mais les autres sont vaccinés donc pas contaminés.
            Soyez logique.
            Pour ce qui est de la secu, je suis contre une assurance étatique. Assurance privée donc qui peut mettre une surprime si pas de vaccination.
            Quant à la variole, la politique fiction n’est pas un bonne argument.
            PS pourquoi le tetanos est obligatoire alors que ce n’est pas contagieux?

            • @ gillib
              Non, 1° tout le monde ne peut pas être vacciné à cause de problèmes individuels
              2° peu de vaccins protègent à 100%, particulièrement en cas de déficience immunitaire.
              3° c’est bien la motivation pour vacciner des populations larges plutôt que des individus (mathématique!)

              Jusqu’à présent, je suppose que vous êtes encore protégé par votre « sécu » nationale, sans liberté d’en sortir!

              L’éradication de la variole n’a rien d’un mythe!

              Le Tétanos est une maladie grave souvent mortelle pouvant encore survenir à la moindre éraflure, quasi partout dans le monde, que je ne vous souhaite vraiment pas, ni à vous ni aux vôtres.

    • Sauf que le libéralisme implique la responsabilité et le respect des autres, ce qui veut dire ne pas les mettre en danger par votre connerie!

      • Si les autres sont vaccinés, vous ne les mettez pas en danger. S’ils ne sont pas vaccinés, c’est qu’ils ont fait un choix…

        • Pas forcément. Il y a des patients qui ne peuvent pas être vaccinés pour diverses raisons. Par exemples les enfants à naître.

          • Exact mais les causes médicales contre-indiquant une vaccination sont très peu nombreuses et ne concernent qu’un très petit nombre de patients. Ces patients étant plus fragile, les précautions a prendre sont connues.
            Quant aux « enfants à naître », c’est qu’il ne sont pas nés! Donc ils dépendent des choix de leur mère en matière de vaccination. Cette future maman a donc fait un choix pour elle et de facto pour son futur enfant. Elle doit donc assumer son choix, son enfant dépendant juridiquement d’elle.

            • Si c’était aussi simple il n’y aurait pas de polémique…

              La vaccination contre la rougeole est recommandée entre 12 et 18 mois. Les bébés non encore vaccinés sont donc à risque.

              Refuser de se faire vacciner en disant que les patients les plus fragiles n’ont qu’à prendre leurs précautions, je trouve que c’est un peu limite.

              • Non, rien n’est jamais simple effectivement. Mais a force de déresponsabiliser une population…
                Tout d’abord, personnellement, je me fais vacciner. Cependant, j’estime que c’est un choix individuel et que je n’ai pas à l’imposer aux autres.
                Ensuite, pour revenir à votre exemple (vaccination des enfants entre 12 et 18 mois, donc risque pour ceux encore non vaccinés), le risque auquel sont exposés ces enfants dépend de leur entourage. Soit ils ont un entourage « responsable » qui s’est fait vacciner, ou en cas de non vaccination, qui évite le contact avec ces enfants tant que leur vaccination n’est pas faite. Soit ils ont un entourage pensant que la santé, c’est les autres ou l’Etat qui doit s’en charger…

      • pas tout à fait… je ne suis simplement pas d’accord..mais c’est une question de point de vue et de curseur..parce que si on doit obliger ou interidre dès que un de nos acte met en danger la vie d’autrui..ça peut aller loin.

        • @ jacques lemiere
          C’est un des devoirs régaliens de veiller à la sécurité de la population.

          • Votre conception du devoir de sécurité de l’Etat vis-à-vis de sa population est très extensive… Je trouve étonnant de réclamer sans cesse une liberté et une responsabilisation de la population dans tous les domaines même pour l’assurance santé mais que vous les leur refusiez en matière de vaccination? Vous estimez qu’ils ne sont pas assez « grands » pour savoir ce qu’ils préfèrent et que l’Etat doit choisir pour eux?

  • Ce n’est certainement pas en traitant les gens de franchouillards et en les prenant pour des débiles mentaux que vous arriverez à convaincre, surtout avec aucun élément factuel dans votre article.

    Votre position aux Nations Unies, telle un argument d’autorité, jouerait d’ailleurs plus en votre défaveur qu’en votre faveur.

    Résoudre ce problème avec plus de vaccins obligatoires (11 en plus MDR) n’est pas la solution : si les labos ne disposent pas du vaccin trivalent, c’est déjà à cause d’eux et ils ne peuvent pas se cacher derrière des délais de production : ça fait plus de 10 ans que la demande a été initiée.

    La solution libérale est assez simple pour traiter ce problème : ne sont admis dans les écoles que les élèves ayant été vaccinés (trivalent), point barre. Les employeurs pouvant appliquer le même principe si ça les chante.

    Quant aux bienfaits des vaccins additionnels, laissez moi rire : moins de 10 morts par an ne justifie aucunement une vaccination générale.

    • … écoles publiques bien entendu (ou crèche publique, centre aéré public, colo publique…). Les autres faisant ce qu’elles ont envie : théoriquement les résultats différentiels, s’il y a, ne devraient pas tarder à être connus.

    • 10 morts contre 0 pour la rougeole; des centaines encéphalites avec handicaps majeurs contre 1 ou 2 avec la vaccination. Une solution simple, faire payer ces associations et leurs membres dirigeants. Une prise en charge pour une vie peut aller de 10 à 20 millions d’euros.

    • Sauf que suivant les lois épidémiologiques ce sont 10 morts la première année, multipliés par un facteur inconnu de contamination tous les ans, et en quelques années se seront des milliers de morts. Quand ce sera votre propre enfant on verra ce que vous dégoiserez!

      • mais pas chez les vaccinés, laissez les gens foutre leur vie en l’air si ça les chante!

        • @ jacques lemiere
          Avec les maladies contagieuses, votre raisonnement ne tient plus: qu’ils acceptent leur sort, c’est leur liberté, qu’ils mettent en danger la santé et la vie d’autrui, à commencer par leurs enfants, dépasse leur décision et compétence individuelle! C’est tellement évident!

          • Ce qui devrait vous être évident, c’est qu’un enfant vacciné, d’après vous, ne risque rien

            • @ SPRIKRITIK
              « ne risque rien » n’existe pas en médecine mais que le risque soit sérieusement diminué, ça c’est une certitude!

          • @mikylux
            De toute évidence, vous savez ce qui est mieux pour les enfants des autres que leurs propres parents.
            Certains Etats pensent la même chose. Certains Etats pensent même que les enfants appartiennent à l’Etat car il est plus à même de s’en occuper « comme il faut ».

  • Les champions de l’obligation de vacciner seraient plus crédibles, s’il expliquaient pourquoi il est aussi impérieux d’injecter à des nourrissons le vaccin de l’hépatite B, quand on sait que le mode de transmission ne peut concerner au pire que des adolescents, et que dans le même temps la justice du pays a condamné l’état à payer 2.4 M€ à une infirmière ayant subi un énorme préjudice de fait de ce même vaccin.
    Il ne faut pas s’étonner alors de la méfiance des parents lorsqu’on avance une seringue vers un bébé avec à l’intérieur pas moins de 11 vaccins et leurs adjuvants.
    Ici en Suisse il n’y a rien d’obligatoire, juste des recommandations et on trouve facilement le DT Polio Coqueluche, et on ne connaît pas plus d’épidémies qu’ailleurs.

    • Poursuivons dans cette logique. Ne vaccinons plus, n’ayons plus recours aux médicaments, puisqu’ils participent à l’esclavage des esprits. Une petite résurgence de rougeole? Il paraît que c’est une maladie du passé, qui ne tuait que les monarques.
      Cadeau. https://www.youtube.com/watch?v=TVoqiqwtbsA
      Après tout, vous pouvez garder votre libre-arbitre, Darwin se chargera du reste.

      • Voilà, on ne demande pas plus que notre liberté.

        • Sans médicament, que devient la Suisse et ses laboratoires. « En Suisse, on risque plus d’attraper des médicaments que des maladies  » selon Coluche

          • C’est sûr, se servir de son cerveau et ne pas boire comme du petit lait le discours de l’état français et sa politique de santé publique (brillante au demeurant .. ) c’est forcément être un crétin qui se soigne à la crotte de chève et à la bave de crapaud. La suisse a des laboratoires qui produisent aussi des vaccins, que la confédérantion ne rend pas obligatoires auprès des citoyens. C’est vrai que c’est une honte et une insulte au magnifique jacobinisme français.

            • Du calme, vous en perdez votre orthographe, je citais juste Coluche mais apparemment tout le monde ne le connait pas même chez les Suisses de langue française. Ensuite, vous pouvez faire ce que vous voulez pour les vaccinations, on ne vous blâmera pas. Aux dernières informations du monde des neurologues français ou suisse ou d’ailleurs, il n’y a pas plus de SEP après que sans vaccination contre l’Hépatite B. Par contre ce vaccin a vidé les services de réanimation hépatologique et les centres de greffe.

        • Vous faisiez quoi en classe durant les cours de sciences?

          • Vous parlez de quand j’étais petit ou des cours que je dispense ? Parlons donc scienc et … donnez moi un seul argument SCIENTIFIQUE qui justifie la vaccination contre l’Hépatite B systématique des nourissons de qq semaines ….Et moi je vous donnerai mes arguments SCIENTIFIQUES pour remplacer cette vaccination par par exemple un depistage systématique à partir de 18 ans.

            • Un dépistage systématique, pour dépister ceux déjà contaminés… Et vous leur proposez quoi ensuite à ces derniers, des mouchoirs?

              • Des capotes ou la vaccination des partenaires serait un bon début. Les nourissons ne vous menancent en rien eux, alors qu’on leur foute la paix.

              • Et j’attends toujours mes arguments scientifiques…

                • La vaccination de l’hépatite B est très fortement recommandée à la naissance pour les bébés nés de mère avec l’antigène HBs positif. Pour les autres, il s’agit d’une simple recommandation. Il n’y a pas d’argument scientifique totalement indiscutable pour une vaccination généralisée à tout va, mais juste l’habillage scientifique d’une certaine conception de la politique de santé d’un pays.
                  Personnellement, je suis pour la responsabilisation et le libre choix de sa vaccination. Le passage à un mode obligatoire de la totalité des vaccinations (11 vaccinations comme l’envisage notre ministre socialiste de la santé) n’est que le dernier avatar de l’organisation hautement collectiviste de notre système de santé. Dans le système français, la part de liberté individuelle est faible et va en diminuant avec un financement et une organisation déresponsabilisant entièrement ses assujettis sociaux. Dans un tel système, vous n‘avez certes pas voix au chapitre mais également, vous ne subissez pas les conséquences de vos choix (ne pas se faire vacciner par ex) puisque le système vous soignera (de plus en plus mal d’ailleurs) quoiqu’il arrive par la suite. Dans un système d’assurance santé individuelle, ne pas vous vacciner pourra entraîner une surprime ou un refus d’assurance, cela ferait plus réfléchir que les appels aux attitudes « citoyennes ».
                  Par contre, le dépistage systématique de l’ensemble de la population à un certain âge, cumule à la fois une mesure à l’arrière-gout totalitaire et une inefficacité certaine. Vous arrivez après la contamination, vous ne l’empêchez pas. Et que ferez-vous des dépistés positifs ? Interdiction de certaines activités, professions ou lieux (discrimination organisée) ? Une obligation à certaines attitudes pour protéger le reste de la population ? Attitudes que 1/toutes personne sensée devrait prendre même en cas de non contamination et que 2/ personne ne pourra contrôler sauf à une certaine dérive totalitaire une fois encore.
                  Vous défendez la liberté de choix en matière de vaccination mais voulez instaurer une mesure de contrôle de la population pas vraiment libérale… L’enfer est pavé de bonnes intentions.

            • @ Pierre W
              D’accord pour l’hépatite B qui, il y a peu, à ses débuts, était réservés aux personnes exposées, essentiellement des « soignants », plus souvent au contact du sang.

              Par contre, échapper à une hépatite B est un beau cadeau!

              • C’est sûr et comme pour le Sida la meilleure stratégie reste de se protéger et d’éviter les comportements à risques. Et oui la vaccination (librement choisie) et le dépistage pour ceux qui ne pourrons pas contrôler leur exposition au risque. On ne peut pas résoudre le problème des illuminés anti-vaccins, mais ils sont très minoritaires, et s’ils arrivent à entraîner une masse non négligeable de citoyens avec eux, ce n’est que la faute des autorités sanitaires françaises.

    • La Justice a jugé mais les avis médicaux (après 10 années de recherches et d’études épidémiologiques) vont dans le sens inverse. Quand on travaille dans la Santé en France, on doit être vacciné pour ce virus. Je n’ai pas remarqué que les couloirs des hôpitaux étaient encombrés de médecins et infirmières en chaises roulantes.

      • Le sens inverse ? C’est à dire absolument zéro SEP consécutive à l’injection? En tout état de cause peu de nourissons excercent des professions de santé. Je sais qu’en France on est précoce mais pas à ce point.

    • Merci vous avez évidemment raison et vous nous faites honte.

      Mais ne jugez pas, SVP, tous les Français à l’aune ces commentaires afligeants.

  • M. Heitz,
    comme il est dommage que votre plaidoyer se retourne contre lui-même ! Si vous voulez bien lire, tâcher de comprendre les points de vue d’autrui :
    – les laboratoires pharmaceutiques imposent leurs modèles, qui sont économiques avant tout. Nous avions un vaccin trivalent qui fonctionnait bien, pourquoi ajouter 8 autres vaccins « dans le même sac » alors que les risques concernent des populations d’âges différents et que ce « modèle » présente des risques avérés ?
    – ce qui est vrai dans certains pays ne l’est pas dans d’autres ; ainsi du paludisme dans un autre registre
    – dans des conditions d’hygiène saine, les risques sont en France faibles ; c’est la raison pour laquelle certains parents de mes amis
    ont choisi de ne pas faire vacciner leurs enfants, six par exemple. Ces amis ont une vie aussi saine que possible dans un environnement pourtant chargé de particules fines.
    – pourquoi voulez-vous rendre obligatoire pour tous ce qui est une nécessité pour quelques-uns, voire pour la majorité, sinon parce que vous avez – je suis prudent – une tendance totalitaire, comme la plupart des fonctionnaires des institutions internationales d’ailleurs.

    Je n’ose vous suggérer de prendre connaissance des thèses du Pr Joyeux. Faites-le, par honnêteté intellectuelle. Merci

  • L’idéal serait que tout le monde soit vacciné sauf moi:
    Je ne risque ainsi ni d’attraper la maladie par contagion (si le vaccin est efficace), ni de subir les risques et inconvénients du vaccin lui-même.
    Plus précisément, il existe pour chaque vaccin un taux de vaccination optimal inférieur à 100% qui dépend de l’efficacité du vaccin, du taux de contagion de la maladie et du risque vital inhérent à ce vaccin.
    L’objectif de santé publique ne devrait donc pas être la vaccination pour tous mais de convaincre ce pourcentage optimal de résidents de se faire vacciner.

    Enfin, comme l’a déjà judicieusement fait remarquer un autre intervenant, si l’efficacité du vaccin est de 100% alors celui qui choisit de refuser la vaccination ne fait courir de risques qu’à ceux qui ont fait le même choix que lui: c’est leur affaire.

    • Nous sommes d’accord, et pour convaincre il faut arrêter de mentir. Car mentir même pour la bonne cause ne fait que renforcer l’opposition. J’ajoute que l’efficacité dans la pluparts des cas diminue avec le temps, et parfois de manière systématique. Vous avez vacciné votre enfant contre l’hépatite B à 1 mois ou deux, dans l’idée de le protéger le jour où il risquera d’être exposé (c’est-à-dire à l’adolescence au plus tôt). Posez la question à votre pédiatre : « quel est le pourcentage de protection contre cette maladie qu’aura mon enfant à l’heure de ses premiers rapports sexuels ? ».
      L’auteur de l’article appelle à la rationalité, qu’il montre l’exemple alors !!!

      • Est il serieux de vacciner avant l’âge de 2 ans ? J’ai tout de même l’impression que sur ce point, les pro vaccins ne sont pas d’accord entre eux

  • La loi Kouchner pose très simplement le principe de bon sens du consentement de l’individu (ou de ses parents) préalablement à tout acte médical sur sa personne… hormis le péril imminent. Le totalitarisme soi-disant éclairé qui inspire le présent article et certains commentaires est particulièrement inquiétant sur un site « libéral ».

    • Kouchner qui avait fait stopper la vaccination systématique des écoliers contre l’hépatite B quand il était aux responsabilités, et qui semble devoir être aujourd’hui obligatoire pour 100% des nourissons. La France est certes en marche mais on se demande vers quoi, en tout cas il a existé des responsables politiques plus responsables que l’actuelle ministre de la santé.

  • Est-ce qu’il y a des études comparatifs (sérieux, j’entends) pour chacun des 8 (11-3) nouveaux vaccins à rendre obligatoires?
    Pour savoir quels sont les risques encourus par la vaccination elle-même? Risques mortels ou de séquelles, permanentes ou pas.
    Pour savoir également quels sont les niveaux de risque de propagation de chaque maladie, et à partir de quel seuil de non-vaccination.
    Venir avec des arguments émotionnels c’est bien beau dans notre monde de bisounours, mais ce n’est pas très professionnel, notamment de la part d’un professionnel.
    Il est tout à fait possible que, dans l’état actuel des choses, la vaccination massive soit nécessaire pour l’ensemble des maladies invoquées par Mme Buzyn. Mais, en l’absence de données scientifiques précises, nous sommes en droit d’en douter.

  • PFF ! il y en a encore qui n’ont pas compris que les industriels de la « santé » n’ont que faire de notre santé mais ne pensent qu’à leur rentabilité !
    Questions gênantes pour lesquelles je n’ai jamais trouvé de réponse:
    -parmi les morts de la grippe combien étaient vaccinés ?
    -pourquoi le vaccin anti-tétanique est-il obligatoire dès le plus jeune âge alors que les rares tétanos concernent surtout les adultes, et ne sont pas contagieux ?
    -pourquoi des vaccinations de masse pour des maladies non contagieuses ?
    -pourquoi nos voisins européens ne forcent pas leurs citoyens ?
    -etc.
    Chercher les réponses du côté du puissant lobby pharmaceutique. Soigner les malades ne suffit pas pour faire de l’argent, il vaut mieux « soigner » les biens portants, ils sont plus nombreux.

  • « Malgré le tapage anti-vaccins, la science doit avancer »
    Dès le titre on devine que l’auteur travaille pour l’industrie chimico-pharmaceutique. Comme si celle-ci travaillait pour LA science ! ah ah! Arrêtez de nous prendre pour des ânes.
    Rappelons que Pasteur à la fin de sa vie a remis en cause ses propres travaux. Trop tard ! Il était déjà une icone qu’aucun scientifique n’ose contester encore aujourd’hui.

  • En tout cas, l’auteur de cet article s’est inoculé une bonne dose de « vaccin printemps » pour évacuer une prose dont on pressent bien qu’il va falloir s’en farcir des tombereaux dans les années qui viennent…
    Et pas seulement la prose, d’ailleurs… les actes suivront. On voit de quelle façon cela va fonctionner en « macronie ». D’un côté un discours simpliste style présentation PowerPoint : « transparence », « nouvelle façon de faire de la politique » et j’en passe… Je n’ai jamais assisté à une réunion Tupperware de femmes au foyer saisies par le démon de la réussite, mais je peux imaginer… De l’autre, des décisions toujours prises en petits comités, imposées à la « sphère macronienne » puis au reste de la population à grands renforts d’ « ambianceurs » (tel cet article à la prose volontariste-entrepreneuriale assez faible) et de « winers » (PPT ! PPT !) ou de « would be winers » (euh, PPT, c’est quoi ?) adeptes d’une réflexion « printemps » par trop compliquée.
    Cet article… c’est exactement ça ! Du charabia destiné à faire passer la pilule. Florilège :
    « La nouvelle équipe de direction de la France a l’incomparable atout de la nouveauté, et de la volonté proclamée de remettre la France sur les rails. Qu’elle fasse preuve d’autorité et de pédagogie ! »
    « L’incomparable atout… de la volonté de remettre la France sur les rails » ?! Vous avez déjà vu beaucoup de gouvernements, quels qu’ils fussent, nouveaux ou non, qui affichaient la « volonté proclamée » de faire dérailler la France, vous ?
    « Qu’elle fasse preuve d’autorité et de pédagogie ! » Ah ouais, vachement nouvelle, la façon de concevoir la politique…
    « Il faut certes faire preuve de respect, de considération à l’égard des parents abusés, mais la fermeté, couplée à un réel effort d’explication, est la seule réponse à la désinformation et la manipulation des foules. »
    Idem ! Ce genre de phrases est suffisamment explicite pour qu’il ne soit pas besoin de la décortiquer. Et quand on se penche sur le profil de l’ « auteur invité », le rêve « macronien » devient encore plus limpide.
    Il va en falloir, des « ambianceurs » – et des gogos – pour tenir dans la durée avec ce genre de choses…

  • nous avons le même problème en productions animales: des éleveurs « bio » refusent les traitements/vaccination. Ce faisant, ils favorisent la propagation des maladies/parasites.
    Idem en viticulture avec la cicadelle de la flavescence dorée par exemple: la lutte collective doit être obligatoire, sinon, ça ne marche pas.

  • Il y a quelque chose d’assez incroyable…
    Le principal risque de résurgence de ces maladies est l’arrivée sur notre continent d’un nombre important de migrants.

    Au lieu de gaspiller notre temps et notre argent à leur rendre la vie impossible alors qu’un retour en arrière est tout simplement impossible pour eux, nous ferions mieux de les accueillir dignement, et pour le sujet de l’article, les vacciner.

  • Merci André Heitz pour cet article plein de bon sens.
    Pour ceux qui ont des doutes (ou des certitudes, vu la virulence de certains commentaires), je recommande l’article du Pharmachien.
    http://lepharmachien.com/vaccins/

    Ainsi que la vidéo de la Tronche en Biais

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