Gouvernement : une médiocrité inquiétante

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Gouvernement : une médiocrité inquiétante

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 19 octobre 2018
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Il y a des signes qui ne trompent pas, même s’ils sont écrits de travers avec une encre de couleur et d’odeur douteuses : la France, sa République et les « élites » qui la représentent s’enfoncent tous les jours un peu plus dans une médiocrité inquiétante.

Ici, je pourrais m’étendre sur le dernier sujet à la mode, celui de la nomination de l’inénarrable Christophe Castaner comme ministre de l’Intérieur (intérieur de quoi ou qui, on en vient à se le demander) et qui, à lui seul, prouve amplement que la situation devient préoccupante : habitué de « castâneries » nombreuses et bigarrées, l’homme apparaît bien plus taillé pour animer les soirées de mariage ou les retours de communion que le ministère de l’Intérieur où les seuls éclats qu’il provoquera seront ceux de rire.

De la même façon, l’actualité empile les saillies involontairement drôlatiques de nos hommes politiques, depuis les seconds couteaux de la République En Marche (ministres ou non) jusqu’à Jean-Luc Mélenchon, pris dans la tourmente judiciaire et regrettant aussi amèrement que vocalement qu’on lui applique la même potion que celle qu’il entendait administrer avec force à ses opposants politiques comme Marine Le Pen ou François Fillon.

Il y a quelques jours, c’était Yannick Jadot, le député européen écologoïde, qui, utilisant un fait divers, tweetait quelques sottises au sujet des pesticides. Ceci a entraîné par la suite un débat homérique avec Géraldine Woessner, journaliste qui a – c’est assez rare pour être souligné et loué – pris le temps de faire des vérifications et quelques calculs statistiques de base pour tenter de remettre le pauvre écologiste dans le droit chemin.

On ne pourra s’empêcher de noter que ce député fait partie de la même frétillante brochette de clowns à roulettes qui, à longueur de journées, parlent au nom de la « science » climatique ou du glyphosate et enfilent pourtant des perles d’absurdités et d’approximations lamentables dès qu’ils le peuvent. Pourtant, c’est bien ce genre d’individus sûrs d’eux et inconscients de leur complète incompétence qui, utilisant le paravent de sciences qu’ils ne comprennent ni ne maîtrisent, entendent dicter nos vies et surtout prétendent redresser les finances du pays.

Ce dernier exemple n’est pas du tout un cas isolé. Il serait même aisé de revenir en détail sur les aptitudes particulièrement consternantes de précédents ministres, comme Duflot (« le Japon est dans l’hémisphère sud »), Montebourg, Chatel, Pécresse, Copé ou Darcos pour les exemples les plus saillants.

Cependant, bien qu’amusant, ce serait louper l’éléphant dans le salon que s’éterniser sur ces cas.

Il faut se résoudre à l’évidence : si l’Éducation nationale a été qualifiée il y a quelques temps de « fabrique du crétin » par Jean-Claude Brighelli, la politique française semble devenue une véritable usine de production d’incompétents plus ou moins pathologiques.

On pourrait sans doute trouver plusieurs raisons à ce résultat calamiteux, mais l’une d’elles serait très probablement l’existence même de l’École Nationale d’Administration dont la production personnelle, en terme de crétins approximatifs, semble s’être emballée au point de subir une dégringolade de niveau pire encore que le reste de l’instruction française.

Orthographe hésitante, lacunes dans la lecture et la compréhension des sujets, les élèves de l’ENA sont finalement, de l’aveu des jurys qui leur font passer le concours d’entrée, « Souvent soucieux de ne froisser personne, d’être politiquement corrects, mal à l’aise dès qu’il s’agit d’émettre un jugement, timide face à un quelconque engagement ».

Autrement dit, ils sont tout sauf brillants, autonomes et novateurs, précisément ce dont le pays aurait besoin pour tenter de se sortir de la boue morose et gluante dans laquelle il s’enfonce de façon presque résignée.

Le bilan est sans appel : alors que l’État devrait, devant les difficultés qui l’occupent, recruter les têtes les mieux faites et les mieux remplies, le voilà qu’il se coltine le fond de panier et les semi-habiles balbutiant des idées grotesques, mal formulées et à moitié cuites.

C’est si vrai que l’ENA elle-même est quasiment en faillite : d’après des documents auxquels Le Parisien a eu accès, la plus-si-prestigieuse école pourrait bien faire faillite dans quatre ans. Accumulant de solides dettes à la suite d’années de déficit (2.8 millions d’euros pour 2017), on apprend ainsi que ce sont les dépenses de personnel qui plombent l’institution, incapable de faire les coupes et les économies nécessaires à sa survie.

Toutes ressemblances avec un État dirigé par les élèves de cette école en perdition n’ont rien de fortuites : la façon de gérer cette école, petite administration à elle seule, se retrouve fort bien dans la façon de gérer l’État français et ses administrations. L’incroyable capacité des élèves, déjà pas trop pétillants en moyenne, à croire que l’argent tombe du ciel se retrouve jusque dans l’équipe en charge de l’école, et ses méthodes de gestion transpirent manifestement sur l’instruction prodiguée. Ou peut-être est-ce, tout simplement, dans l’air du temps qui considère qu’après tout, c’est l’État qui paye et qu’il n’y aura donc jamais de soucis…

austérité 2016 – dépense publique des administrations

Malheureusement, après quelques décennies de ce régime désinvolte et particulièrement éloigné de toute réalité tangible, le pays réel finit par crouler sous les problèmes économiques non résolus : mélangez une gestion fine, une attention précise aux détails économiques, une belle abnégation dans la dépense publique et des énarques particuliers affûtés, paf, ça fait des chocapics fiscaux… à hauteur de plus de 1000 milliards d’euros de prélèvements obligatoires tout de même.

Mille milliards, cela finit par faire une belle somme surtout lorsqu’on la juxtapose avec la performance globale de l’État : il semble que, de nos jours, pour 1 000 milliards, tu n’as plus rien. Depuis l’école dont les élèves, en sortie de CP, ont de plus en plus de mal à lire, écrire et compter simplement, jusqu’aux infrastructures qui tombent plus rarement en marche qu’en panne, en passant par la couverture sociale qu’on pourra qualifier aimablement d’incomplète et de prohibitive ou d’une sécurité assurée de façon alternative et parcellaire sur le territoire républicain (lui-même sujet à un mitage inquiétant), on devra faire preuve d’un optimisme en béton armé pour continuer à clamer que la gestion par nos énarques est une réussite, ou que nos élites désignent bel et bien des cadors pour résoudre ces problèmes…


—-
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  • h16 est top pour moi. Un mélange de fausse clownerie, d’humour, et de critique incisive absolument délicieux pour moi. J’en redemande.
    Un seul bémol, mais il concerne la sphère libérale, « libéraloïde » pour rester… bien concentré, et pas ou peu h16. La direction d’un état sous la tutelle « libéraloïde » risque de se révéler aussi empoisonnante que le « hollandisme, le chiraquisme, le sarkozisme, le juppéisme », le socialisme, le communisme… le trotskysme… le chavisme…non quand même pas tout de même.
    J’ai bien peur que le style de gouvernement moderne de la France soit encore à inventer. Et j’ai des doutes sur le liberalisme.
    Cordialement

    • Le libéralisme consiste à laisser les citoyens entreprendre, s’enrichir et donc faire prospérer toute la société. L’état se borner à ses devoirs régaliens! Pas compliqué! Regardez ce qui se passe en Suisse, c’est un exemple de citoyenneté libérale.

      • Vous avez raison, mais je ne peux m’empêcher de comprendre Louis, qui se dit que même le libéralisme le plus simple deviendrait ‘à la française’ dans ce pays, dévoyé, adapté à l’exception culturelle’, complètement vidé de sa substance…
        Je suis surement pessimiste, mais je vois mal les pensionnaires du poulailler industriel se mettre à gratter la terre pour trouver des vermisseaux…

    • Bonjour Louis_louis
      N’ayez pas peur, en libérale il n’y a pas de direction de l’état, justement. Juste un état régalien qui ne sort pas de son domaine. Donc on ne peut être empoisonné, sauf par soi-même.

    • Il y a trop de ces polytocards. De Hollande à Juppé, tout un ramassis d’étatistes au mieux pères verts.
      Veuillez noter qu’il y a 10 ans, je n’aurais jamais tenu ce langage.
      Discutez donc avec des artisans, vous comprendrez.

  • That country is getting lousy :'(

  • la justice c’est pas pour eux …quand aux forces de l’ordre , il est à leur service…. quand à l’E.N.A , normale que le niveaux baisse , déjà à sciences po ils ont supprimé la culture .. quand vous voyer que les politiques de tout bord donnent des cours ,
    le résultat ne peux être que médiocre….
    tout le monde nous les envies ..je rêve d’un grand soir , qu’ils disparaissent !!!
    les destructeurs de nos traditions , culture …

  • Le recrutement sur tout autre critère que la compétence, et ce, dans tous les domaines, donne ce résultat.
    CPEF!

    • Ne nous méprenons pas. Les énarques sont extrêmement intelligents et particulièrement compétents pour élaborer les décisions et argumentaires politiques. Le souci n’est pas de les rendre plus compétents, mais de donner plus de pouvoir aux hommes et femmes politiques vis à vis de la « technostructure »…

      • Extrêmement intelligents? Comment se fait-il qu’ils n’aient toujours rien compris au fonctionnement de l’économie et ruiné ce pays?

      • Pour écrire un tel condensé d’incohérences en 4 lignes, l’auteur doit être à la fois énarque et politique.

      • Les résultats en France contredisent vos propos. Le énarques sont scolairement capables, intelligents comme la plupart des gens,et leurs compétences restent à démontrer. Tous ne sont pas toutefois à mettre dans le même panier car ils ne sévissent pas tous dans la sphère politique, fort heureusement.

        • Je pense que vous trois, Mariah, Virgin et Virgile, confondez intelligence des énarques et réalisation de vos souhaits politiques. La compétence des énarques ne doit pas se mesurer par rapport à vos desirs mais par rapport à la capacité de tenir le rôle qui leur est fixé par la technostructure. Vous n’êtes pas (hélas) l’employeur des énarques…
          De mon point de vue, comme du vôtre, ce sont de parfaits imbéciles. Mais pas du point de vue de leur employeur. Ni de celui de leurs qualités intellectuelles.
          Vos employés, c’est le personnel politique que vous avez élu. D’où l’impérieuse nécessité de faire en sorte que celui-ci ne soit pas le valet de l’énarchie et de la technostructure…

  • Le libéralisme c’est simplement tous et toutes égaux devant la loi. C’est pas politique ni économique mais philosophique. Les autres interprétations néo-libérales sont faites par des gauchos putrides. Le socialisme par exemple est l’utilisation du capitalisme pour nourrir la bête immonde. La France est le meilleur exemple dans ce domaine.
    Après que dire de ces ff ou fonctionnaires de france ? Des fonctionnaires qui vivent du privé sans rien foutre et qui en plus se permettent de le modifier à loisir. De taxer et légiférer à l’envie pour entretenir cette force de la France. Cette République si puissante à castrer et humilier les individus. Ce pays est juste une grosse blague.

    • ce n’est pas vraiment la définition du libéralisme..tout le monde est assez d’accord là dessus..du moins sur le principe.. m^me mélenchon, sur le principe..

  • @Louis_louis, il y a en France un double problème.
    1- les fonctionnaires politiques: qui oseraient s’enlever ses propres privilèges ?
    2- les français eux-mêmes qui comme vous venez de le démontrer ne connaissent pas l’économie et ne regardent hors de nos frontières.

    J’ajouterais bien un 3,4,5,6 pour la route 😉

    3- l’incompétence et l’ignorance est la clef de la réussite du communisme.
    4-la propagande infantilisante est nécessaire
    5- l’étau de la fiscalité législatif est le liant
    6- Des Français qui se prélassent dans cette merde et aiment cela.

    Et il y en a plein d’autres….

  • Plus besoin d’aller au cirque : on a notre divertissement pour adultes.
    Il nous coûte un bras sinon deux, alors on le déguste et le savoure jour après jour.
    Quand est-ce que la politique française sera inscrite au patrimoine de l’UNESCO ❓
    Quant à l’ENA, merci de confirmer que c’est l’École Nationale d’Abr.t.s.

  • vous dites le socialisme et la gauche ..la droite n’a que des qualités..je les mets dans le même sac ..Ils ont conduit la France a l’Etat de ce qu’elle est … Il n’y a pas d’autre choix , ils faut les virer , toute cette bande d’inutile et les remplacer .. le gros probleme ,
    cette mafia de hauts fonctionnaires au gré des changements politique Droite Gauche
    restent en place .. la CANGRENE de ce pays !!! qui bloque toute initiative…

  • pétard , si c’est avec ce genre de clowns pas rigolos que le France est dirigé , je comprend mieux pourquoi on s’enfonce dans la mouise sans espoir d’en sortir ; si l’ENA ne sert qu’à fabriquer des produits inutiles autant qu’elle soit éradiquée ;

    • Le problème c’est bien l’ENA, qui au lieu d’enseigner l’économie et la gestion; enseigne le socialisme et le dirigisme à des gens qui aspirent à parasiter la société.

  • Dans la série des croustillants morceaux choisis, il y a également l’inénarrable Manuel Valls, aussi grand géographe que patriote devant l’éternel, qui situait l’île de la Réunion dans… l’Océan Pacifique !

  • @lou17, oui en effet. Depuis De Gaulle la France est dans une dictature de gauche. Nous reconstruisons avec l’aide dirigiste de l’Etat. C’est une belle réussite 😉

  • Je serais ravi d’assister à la faillite de l’ENA et donc à la fermeture de cette école qui formate les futurs dirigeants pour être « politiquement corrects ». Mais je n’y crois pas. Les anciens élèves, aujourd’hui aux manettes, renfloueront l’école avec l’argent des contribuables.

    • C’est en effet ce qui va se passer. L’ENA paie aujourd’hui la scolarité de ses « stagiaires ». Un apprenti-énarque est payé pendant ses études. L’ENA envisage donc de faire payer la note aux ministères qui sont ses « clients »… Plus généralement, un peu comme avec la SNCF, l’Etat augmente les charges de l’ENA sans y mettre les moyens.
      Comme je doute que l’Etat souhaite la fin de l’ENA, aucun souci à se faire pour la survie de l’école. On peut même se demander si la presse, qui fait état de ses difficultés financières, n’est pas l’idiot utile d’un match qui se joue en ce moment dans les couloirs de Bercy.

  • Nous avons l’Ecole Nationale de Autosuffisance et les Hautes Etudes Carnivores pour orienter l’éducation de nos enfants vers la réussite. Pour ma part ce fût HEC, une catastrophe pour la famille mais gardons le moral http://photos-non-retouchees.over-blog.com/article-ma-joconde-a-moi-116140395.html

  • Quand vous dites « l’État devrait, devant les difficultés qui l’occupent, recruter les têtes les mieux faites et les mieux remplies », c’est qui, ce fameux « État » ?
    Vous ne pensez tout de même pas que quelqu’un qui est déjà arrivé à son niveau maximum d’incompétence, selon le principe de Peter, va prendre le risque de se voir remplacé, ou même seulement concurrencé, par quelqu’un de plus brillant que lui ?
    Arrêtons de discuter de principes abstraits et voyons la réalité en face. Les médiocres qui ont acquis un quelconque pouvoir jouent des pieds et de mains afin que les seuls qui puissent les concurrencer soient au moins aussi médiocres qu’eux. Et ce, à tous les niveaux : dans la politique, dans l’administration, dans l’enseignement, etc. C’est ce qu’ils appellent avec tant d’emphase « égalité ».
    Comment faire pour sortir de cet engrenage ? S’engager, bien sûr. Mais comment, avec qui ? Déjà, sortir de l’anonymat et assumer publiquement ses positions. (Je sais, je suis tout aussi anonyme que vous autres…)

    • Même problème aux USA où ce n’est pas l’ENA mais les universités qui pondent dans les facs de sciences sociales des gauchistes politiquement corrects, que Donald Trump affronte tous les jours. A la fin de son mandat, Obama s’est occupé de réglementer l’accès aux WC des transgenres, problème crucial pour l’avenir de son pays qui nécessitait l’intervention personnelle du Président de l’Union! Le summum du grotesque.

  • les politiques dans son ensemble ont confisqué le pouvoir .. pour exister la Gauche est la Droite , leur souhait au 2 ème tour Présidentielle appellent Au Front Républicain contre le RN … à 99,99 % ils savent qu’ils seront ÉLUS ..Après c’est une mascarade …
    dans le nouveau parti politique En Marche , il a pioché à gauche , à droite et au centre ,
    le ministre des Finances jusqu’à maintenant quel est son bilan ? la girouette un jour vous dit : trop d’impots et taxes tue l’économie et au responsabilité que fait -il ??
    nos élites , ils sortent des mêmes écoles , pour quels résultats… ..n’importe qui peut devenir ministre , les discours sont préparés
    pas besoins de compétence sauf une..savoir retourné sa veste pour profiter de tous les avantages !!! les clowns de service !!!

  • Les commentaires sont fermés.

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