Par Philippe Bilger.
Le 9 février 2017 je publiais un billet : « François Fillon, sortez par la grande porte ! »
Aujourd’hui je n’aurai rien à y ajouter ou à y retrancher, sauf que la solution que je proposais est devenue inconcevable.
On ne va pas changer de candidat alors que nous sommes à moins de deux mois de l’échéance présidentielle et que François Fillon, avec un courage suicidaire pour la droite et le centre, affirme qu’il « ne se retirera pas et ne cédera pas » et laissera au peuple le soin de trancher son sort.
Il avait déclaré que mis en examen il jetterait l’éponge, ce qui il y a quelque temps lui apparaissait comme une évidence éthique, une salubrité démocratique. Il va être mis en examen, dans l’affaire des présumés emplois fictifs, le 15 mars, dans des conditions de rapidité procédurale qu’il a dénoncées. Incriminant une enquête « à charge », il a ciblé « un État de droit systématiquement violé et déploré un assassinat politique, non seulement de sa personne mais de l’élection présidentielle, de la démocratie » (Le Monde).
Il en est à ce point critique où son maintien lui apparaît, pour sa dignité, plus nécessaire que la victoire de son camp avec un autre.
Défense outrancière mais pathétique
On n’a surtout pas à se moquer de cette défense outrancière certes, mais pathétique. Il est fréquent en politique – mais c’est un signe de faiblesse – de pointer un complot quand la justice s’approche de vous et qu’elle fait peser des présomptions d’infractions. Il est plus difficile de récuser celles-ci que de s’en prendre à l’institution judiciaire.
François Fillon, parce qu’il y a un terrifiant téléscopage pour sa cause entre l’ordre judiciaire et l’ordre politique, tombe malheureusement dans le panneau démagogique habituel mais surprenant de sa part. Plutôt juger les juges et le système que s’acharner à battre en brèche le fond dont on est soupçonné !
François Fillon a du mal à comprendre que le hiatus entre l’image du gagnant intègre de la primaire et celle du candidat apparaissant à tort ou à raison pour un autre est plus dévastateur que ses critiques sur le fonctionnement de la justice, trop souvent entendues dans notre histoire politique parfois transgressive, ne le servent.
La justice hors de cause
J’entends bien les accusations des « fillonnistes » inconditionnels qui, ne s’intéressant pas véritablement à la Justice dans les périodes calmes, sont persuadés qu’elle est manipulée dans cette séquence de la campagne présidentielle. Je pense qu’ils ont tort mais je ne me fais aucune illusion. On n’a aucun moyen de convaincre l’ignorance quand elle est sûre d’avoir raison.
En revanche, on a le droit de s’interroger sur le choix de la date de publication de l’article originel du Canard enchaîné. Mais ensuite ? Le Parquet national financier (PNF) n’avait pas d’autre choix de faire diligenter une enquête et aussi complète qu’elle a dû être, l’ouverture d’une information me semblait beaucoup plus conforme à une bonne administration de la Justice – et pas seulement pour des motifs de prescription – qu’une citation directe devant le tribunal correctionnel.
La date du 15 mars retenue pour la mise en examen, avec un travail d’investigation préliminaire sans doute très achevé, ne semble pas incompatible avec une instruction scrupuleuse et attentive.
Ordre politique et ordre judiciaire
Derrière la révolte de François Fillon, si convenue qu’on peut douter de sa sincérité, il y a cette idée que dans l’arbitrage entre l’ordre judiciaire et l’ordre politique, il y a des moments rares mais essentiels où le premier devrait totalement s’effacer au bénéfice du second. Ce point de vue ne me semble pas pertinent.
D’abord il est inconcevable qu’une telle absorption de l’un par l’autre s’effectue. Le premier a son autonomie et le second son pouvoir.
Ensuite les juges d’instruction qui ont été saisis avaient toute latitude pour gérer leur rythme comme ils le souhaitaient.
Qu’aurait-on pensé, à partir du constat que la justice ne pouvait pas techniquement demeurer indifférente au « Penelopegate », de magistrats qui auraient considéré qu’il était inutile d’agir rapidement pour que le citoyen soit éclairé sur François Fillon et son environnement d’une manière ou d’une autre, favorable ou défavorable ?
La légitime mission des juges
Il est paradoxal également de s’en remettre au peuple français en le qualifiant de seul juge contre, si j’ai bien compris, le processus judiciaire et les juges de métier mais de pourfendre cependant celui-là et ceux-ci ? S’ils sont appelés à être désavoués par le vote, s’ils sont en quelque sorte inutiles, qu’on les laisse faire ! S’ils sont légitimes et respectables dans leur mission d’instruction, qu’on ne les traite pas alors comme s’ils étaient instrumentalisés par un pouvoir de gauche.
Et demain, si la gauche est encore aux commandes et que la magistrature accable certains de ses représentants, on prétendra que les juges sont de droite ? Ce quinquennat, avec une Christiane Taubira aussi médiocre qu’est haute son appréciation d’elle-même mais une justice laissée dans ses pratiques plus libre et indépendante qu’avant, fait-il regretter, par certains, le dévoiement de l’état du droit lors du mandat de Nicolas Sarkozy ?
Contestation périphérique
Ma réflexion ne cherche pas à laisser croire que tout est parfaitement limpide et impartial dans l’univers judiciaire. Il y a eu le lamentable Mur des cons, il y a la publication de procès-verbaux d’enquête qui n’a pas fait réagir et certaines abstentions – un tel est poursuivi et tel autre non – qui ne révèlent pas forcément de la malignité partisane mais une appréciation que la technique peut justifier.
J’en ai assez que le candidat François Fillon qui a été remarquable sur le plan politique se trouve embarqué, dans son approche judiciaire, comme Marine Le Pen, dans une même contestation périphérique : puisque nous ne pouvons pas être mis en cause aujourd’hui, la justice est coupable ! L’institution judiciaire a tout de même le droit d’échapper, de la part des politiques, à l’alternative délétère entre leur ignorance ou leur obsession complotiste. L’état de droit est à équidistance.
Toute l’énergie mise à contester le judiciaire aurait été mieux utilisée pour la recherche d’une solution politique acceptable.
François Fillon, je le regrette infiniment, aurait dû, en effet, sortir par la grande porte. Je crains fort que la petite nous voit quitter la scène républicaine en sa compagnie. Si cette catastrophe pour l’avenir de notre pays survenait, la justice n’y serait pour rien.
Mais François Fillon.
Il y a des entêtements admirables mais dévastateurs.
—
La justice n’a pas besoin d’être défendue ,elle ne peut pas être mise en accusation…..Est-ce que Sarko a été indemnisé de son (ses)non-lieu ?.
Dans le cas Fillon,le résultat sera également un non-lieu et la justice le sait donc il s’agit d’une manœuvre politique.
Effacé le mur des cons sans sanction, oubliées les fuites dans la presse sur les enquêtes préliminaires sans en avoir recherché les origines, sous le tapis, le détournement des fonds destinés aux frais de bouche du ministère, sous l’eau les emplois fictifs des assistants parlementaires du MODEM dénoncés par Corine Lepage, sous silence les nominations partiales de madame Tobira, et le Grand Francois « une institution de lâcheté » sic. Tout va bien dans monde judiciaire, je suis d’accord la justice va mieux elle n’est plus aveugle mais borgne elle ne voit que d’un côté et surtout sans sanction pour ses abus, elle est au dessus des lois ce qui est pire.
la publication des éléments de l’enquête dans la presse aurait dû déclencher une enquête. La connaissance exhaustive des élus employant leurs proches aurait dû déclencher une enquête où le parlement lui-même dans sa totalité aurait dû été mis en examen pour non contrôle des fonds (comme la société générale). L’annonce de
l’utilisation de 80% fonds de communication de son ministère pendant sa pré-campagne par Macron pour arroser médias et autres parvenus de salon aurait du déclencher une enquête.
Bref, la justice est légitimement sourcilleuse mais juste pour les candidats de la droite et à chaque élection de ce suis-je Nathalie, les affaires Balkany, Dassault, et Sarkozy ont été systématiquement réactivées. Le juge saisi est LE juge de l’UMP et est occupé à quasi 100% par eux. Il cherche toujours les 50 millions de kadafi (ce qui fait que Sarkozy aurait fait une campagne perdante à 150 millions d’euros au lieu de 40,, la bonne blague).
Vous avez raison de dire que vous ne pouvez convaincre personne. Sarkozy à tente d’acheter l’élection, il a perdu, Hollande aussi avec ses milliards distribués ces derniers mois, il a perdu. Au final, cette succesivités malsaine de malversation semble oubliée mais reste bien ancrée au moment du vite final.
À côté, Fillon est petit joueur en ayant juste mis à l’abri du besoin sa femme et sa famille.
Le vote final va être très surprenant pour certains, fascinés par ce qui brille.
Pas du tout d’accord :
– pourquoi avoir attendu autant pour sortir cette affaire dont les éléments les plus récents remontent à 2013. Il eut été plus « républicain » d’en parler avant le premier tour des primaires afin que les électeurs puissent faire un choix eclairé.
– arrêtons de dire que le PNF est politiquement neutre. Mme Houlette est une socialiste militante mise en place par Mme Taubira et FH.
– enfin, que ferons nous si un plus que probable non lieu est prononcé une fois Macron élu ? On refait les élections ?
Fillon aurait dû sortir par la grande porte. La petite nous voie quitter la scène républicaine en sa compagnie. Et la justice n’y est pour rien.
On cherche la voie, mais on voit ce qui se passe
ce qu’il et non ce qui
tapé trop vite
Nous sommes en -49 av JC :
Jules César veut se présenter aux élections pour le Consulat. Pour éviter l’attaque en justice que lui a jurée Caton et qui l’empêcherait de faire campagne, il lui faut conserver son mandat de proconsul Gaule, et être candidat malgré son absence de Rome. Incapable de sortir de ce piège, il franchira le Rubicon.
Comme vous le voyez, l’instrumentalisation de la justice par le politique n’est pas une nouveauté.
Les USA ont mis en place une solution qui me parait la meilleur, faire élire les juges et/ou les procureurs au suffrage universel pour les soustraire au pouvoir de nomination des politiques.
Il me semble qu’aux US les juges de la Cour Supreme sont nommés puis validés par le Congrès.
Pas forcément de suffrage universel partout.
En effet, ces dispositions ne sont valables que dans certains états.
Bravo à cette « justice » d’opinion qui tombe à point pour soustraire les « sans-dents » à un changement néfaste : on voit bien à la fois les ralliements et les défections de ceux qui se mettent à l’abri… pourvu que ça dure, comme disait Laetitia (Bonaparte).
Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. Le mal était fait le lendemain de la parution du Canard Enc-hainé
Comme pour l’affaire d’Outreau ❓
Pour laisser en paix, la justice il faudrait aussi qu’elle vérifié qu’elle n’héberge pas des monomaniaques (autre nom pour dire de quelqu’un qu’il d’une très grande technicité) trotskystes et donc extrémistes.
Sarkozy, voulait supprimer les juges d’instructions Pourquoi ne pas plutôt les soumettre au suffrage universel pour leur donner une réelle légitimité autre que leur « très grande technicité » qui comme on le voit, leur permet de s’occuper de la brindille au lieu de la forêt.
Est-ce vraiment une bonne idée ?
Vu l’absention lors des élections « importantes », vous comptez vraiment vous déplacer pour voter pour des juges dont vous ne connaissez même pas la future fonction ?
… et de toute façon, quels candidats aurions nous, des juges professionnels ?
Quel interet d’un tel suffrage alors ?
Cela va leur donner une légitimité qu’ils sont en train de perdre.
De plus, obligé de faire campagne pour se faire élire ou réélire, ils aurons des comptes à rendre à leur électorat. C’est valable aussi pour les procureurs.
Aujourd’hui, au nom de l’indépendance de la justice, qui est indispensable, l’appareil judiciaire cherche à se soustraire à tout control, pour devenir une caste, un état dans l’état.
Là je suis beaucoup plus craintif quant à l’obligation de faire campagne :
Quid d’un juge qui se mettrait à obéir à la vindicte populaire à chaque fois « pour se faire réélire », et condamne à tout va en oubliant les faits et les gens impliqués ?
Genre « Accusé levez vous ! Bon, voyons combien votre condamnation me rapportera de voix … Ah tant que ça ?! Ok, prison a vie. Affaire suivante ! »
C’est le pire qu’il puisse se produire.
Nos députés / ministres sont déjà dans ce schéma là, pas la peine d’en rajotuer.
Je préfère largement des professionnels probes et justes. (et heureusement pour nous, ils sont très nombreux)
Aujourd’hui, c’est le garde des sceaux qui choisit les magistrats et sur des critères obscures qui peuvent échapper à la probité et à la justice.
Un débat public dans le cadre d’une éléction portant sur la probité et la justice serait beaucoup plus saint.
De plus, un juge du siège est nommé à vie, ce qui en fait un petit tyran, certe éclairé, mais ne rendant de compte à personne. Je ne trouve pas ça très démocratique.
« La Justice n’y est pour rien? ». Vous voulez rire. Je ne jugerai pas moi-même monsieur Fillon car il est encore présumé innocent… mais condamné par la majorité des médias comme JF Copé, comme E. Woerth en leur temps, pour qui la « Justice » a fini par rendre discrètement un non-lieu après des années pendant lesquelles ils ont été salis dans les médias et en ont subis personnellement les conséquences dans leur carrière et leur vie personnelle… Je ne parlerai pas de N. Sarkozy traité plus bas que terre depuis 5 ans par les médias et sali dans l’opinion publique pour des « affaires » pour lesquelles à ce jour il n’a eu aucune condamnation… Avouez quand même que les dates, les heures choisies pour des « révélations » , de faits connus depuis des mois, voire des années, et légaux ne sont pas innocents, que la précipitation de la « Justice »(quelques heures) à s’emparer de ce dossier, l’acharnement Des médias ( pas une heure sans entendre parler de FF sur toutes les chaînes et à la radio pendant des jours) montre bien que cette « affaire » a été instrumentée par la majorité pour éliminer un candidat élu aux primaires par un grand nombre de Français. Comme par hasard Marine LePen est elle aussi sur la sellette…,
Nous ne voulons pas d’un « remplaçant », d’un second choix.
Il ne faut pas publier l’essentiel !
Nous allons élire un Président qui aura la lourde tâche de tenter de remettre notre pays sur les rails et de relancer l’économie qui sombre chaque jour un peu plus., pas un guignol qui ne sait que faire des promesses utopiques pour prendre le pouvoir. C’est peut-être la dernière chance de la France. Pensez-y…
Fillon et ses supporters quasi fanatisés s’en prennent aux institutions, pour faire oublier que le fond du probleme est qu’il s’est positionné politiquement sur la probité et l’exemplarité, sur la lutte contre l’assistanat, etc.. alors qu’ils se gavait sur le systeme.
Personne ne lui aurait reproché de rémunérer sa famille… c’est pas terrible… mais cela passe… sauf les montants totalement déconnectés… alors que ses vraies assistantes touchaient à peine le smic.
Et puis sa défense… faut il etre à ce point mal entouré ?
« s’en prennent aux institutions ». Non. Ils s’en prennent à ce qu’ils voient comme un dysfonctionnement très grave de ces institutions.
« le fond du probleme est qu’il s’est positionné politiquement sur la probité et l’exemplarité, sur la lutte contre l’assistanat, etc »
C’est effectivement pour cela que cela l’atteint aussi fortement. Affirmer qu’il s’est « gavé sur le système » est en revanche prématuré – c’est bien le problème du pseudo-tribunal médiatique qui bafoue toute présomption d’innocence.
Et qui grossit le fait en jouant sur l’émotion (matraquage de chiffres bruts portant sur un cumul sur 20 ans pour faire réagir l’électeur moyen qui compare à sa situation quotidienne) alors que le temps de la justice se doit d’être long et posé.
Le « téléscopage » majeur est là je pense : on attend de la justice de la pondération, alors que les seuls éléments qui en sortent (du fait du filtre des médias mais aussi rythme très inhabituel des procédures) sont utilisés pour alimenter une charge médiatique émotionnelle.
1/ « pseudo-tribunal médiatique qui bafoue toute présomption d’innocence »
J’ai rarement lu un argument aussi stupide. Malheureusement, vous n’êtes pas le premier à sortir cette ineptie afin de défendre (l’indéfendable ?) FILLON.
La présomption d’innocence concerne uniquement la Justice. Les libertés d’opinion et d’expression ne sont pas soumies à celle-ci sauf dans les délires les plus fous des étatistes les plus extrêmes.
2/ « matraquage de chiffres bruts portant sur un cumul sur 20 ans »
Je retiens, pour ma part, un seul chiffre : 10 k€/mois pendant 5 ans. Pour rappel, dans le public, cela correspond au salaire :
– d’un colonel commandant un régiment de 700 hommes,
– ou d’un PU-PH (Praticien Hospitalier / Professeur des Université) en milieu de carrière.
Ces deux types de professionnels travaillent généralement plus de 70 heures par semaines et sont plus diplômés (argument de FILLON) que « Money Penny ».
Si on ajoute à cela, que FILLON qui entend se faire juger par (selon ses propres termes) le tribunal du « suffrage universel » n’a pas été fouttu d’apporter, en presque deux mois, aux citoyens le début d’une preuve du travail de sa femme … Cela se passe de commentaire …
Ce terme n’est pas copyrighté par la justice, il apparaît d’ailleurs dans l’article 11 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 de l’ONU.
Les journalistes ont un code de déontologie et tout humain peut aussi avoir le sens de la justice et une éthique qui ne lui fait pas condamner d’emblée et sans preuve quelqu’un qui est mis en accusation.
Vous savez, une éthique, comme quand on est modérateur par exemple et qu’on choisi de ne pas utiliser ses pouvoirs à son propre avantage.
1/ La déclaration de 1948 est un torchon collectiviste qui n’énumère presque que des faux droits (les fameux « droits à »). Aussi, la citer en exemple ici bas est hors propos.
2/ Vous êtes parfaitement libre d’arborer l’éthique qui vous plait. Néanmoins, vous n’êtes nullement en droit d’imposer à autrui qu’il le fasse. Par contre, dans un état de droit, vous êtes effectivement en droit d’exiger de la Justice (et seulement d’elle) qu’elle respecte votre présomption d’innocence.
Voilà peut-être la nuance que vous peinez à saisir.
Personne n’impose quoi que ce soit ni n’a forcé les journaleux à signer un code de déontologie, redescendez.
C’est exactement mon propos, mon cher.
Personne n’est tenu dans l’exercice de sa liberté d’opinion et d’expression à respecter la présomption d’innocence. Contrairement, à la Justice, qui elle l’est dans son exercice.
Aussi, cet argument (« il ne faut pas parler contre FILLON à cause de la présemption d’innocence »)des groupies fillonestes est stupide pour les raisons que j’expose dans mon premier message … Je vous laisse relire mes messages et les votres. Peut-être comprendrez-vous alors votre incohérence …
Magnifique straw-man mais je ne vous demanderais pour ma part pas de relire le message de humpty-dumpty, c’est peine perdue.
« les accusations des « fillonnistes » inconditionnels qui, ne s’intéressant pas véritablement à la Justice dans les périodes calmes, sont persuadés qu’elle est manipulée »
Whaoo … Pauvre caliméro !
Mais si les gens s’intéressent à la justice en « temps calmes » (et pas que ceux avec l’étoile jaune de « fillonistes ») , si tant est que des « temps calmes » existent encore…
La justice dans ce pays est une mascarade, au mains de fanatiques idéologues régnant sur un Léviathan inefficace, partial et corrompu : Le parquet, absolument pas indépendant, est sous la coupe des syndicats hautement politisés et du ministère de la justice. Les lois sont votées par des élus populaires qui n’y connaissent rien ni au Droit ni à la justice. Les règlements sont eux écrit par des fonctionnaires qui n’ont absolument aucune idées de l’effet de leurs applications et pour lesquels toute contestation est d’avance vouée à l’échec. Les prisons sont surpeuplées, les procédures interminables …
Tout citoyen ayant essayé un jour de porter plainte, apprend très vite que sans appuis médiatiques ou politiques, sa plainte sera rapidement classée sans suite ou perdue …
La justice dans cette histoire a été minable. Comme l’écrit H16 avec son ironie coutumière : en se montrant si zélée dans l’affaire Fillon, elle n’a fait que propulser sur le devant de la scène son incurie, son incapacité et sa corruption quotidienne.
https://www.contrepoints.org/2017/03/02/282651-arrive-a-fillon-tres-bien
Vous feriez mieux de retirer votre billet qui ne fait que renforcer l’argument que vous essayer piteusement de dénoncer.
Ce pays est foutu, en grande partie parce que la Justice y est complétement foutue.
Tant que la responsabilité des juges ne pourra pas être engagée, ils pourront tout se permettre, y compris « collaborer » honteusement avec les donneurs d’ordre politiques qu’ils soutiennent.
Même si ces juges sont minoritaires, leur attitude est inadmissible et ils doivent en payer les conséquences.
Le droit n’est pas une morale ni un bel art mais un mal nécessaire et les juges doivent s’en tenir à la mission qui leur est confiée (punir les délinquants qui nuisent à leurs concitoyens) et non interpréter, déformer ou ignorer les textes qui vont à l’encontre de leurs desiderata politiques ou autres.
Je vous propose de lire une correspondance écrite dans les années 20, par Paul Valery.
Préface aux lettres persanes. Paul Valery
A
Une société s’élève de la brutalité jusqu’à l’ordre. Comme la barbarie est l’ère du fait, il est donc nécessaire que l’ère de l’ordre soit l’empire des fictions, -car il n’y a point de puissance capable de fonder l’ordre sur la seule contrainte des corps par les corps. Il y faut des forces fictives.
B
L’ordre exige donc l’action de présence de choses absentes, et résulte de l’équilibre des instincts par les idéaux.
Un système fiduciaire ou conventionnel se développe, qui introduit entre les hommes des liaisons et des obstacles imaginaires dont les effets sont bien réels. Ils sont essentiels à la société.
Peu à peule sacré, le juste, le légal, le décent, le louable et leurs contraires se dessinent dans les esprits et se cristallisent. Le temple, le Trône, le Tribunal, la Tribune, le Théâtre, monuments de le coordination, et comme les signaux géodésiques de l’ordre émergent tour à tour.
Le Temps lui-même s’orne : les sacrifices, les audiences, les spectacles fixent des heures et des dates collectives. Les rites, les formes, les coutumes, accomplissent le dressage des animaux humains, répriment ou mesurent leurs mouvements immédiats. Les reprises de leurs instincts farouches ou irréductibles se font peu à peu singulières et négligeables. Mais le tout ne subsiste que par la puissance des images et des mots. Il est indispensable à l’ordre qu’un homme se sente sur le point même d’être pendu quand il sur le point de mériter de l’être. S’il n’accorde un grand crédit à cette image, bientôt tout s’écroule.
C
Le règne de l’ordre, qui est celui des symboles et des signes, en arrive toujours à un désarmement presque général, qui commence par l’abandon des armes visibles, et gagne peu à peu les volontés. Les épées s’amenuisent et disparaissent, les caractères s’arrondissent. L’on s’éloigne insensiblement de l’âge où le fait dominait. Sous les noms de prévision et de tradition, l’avenir et le passé, qui sont des perspectives imaginaires, dominent et restreignent le présent.
Le monde social nous semble alors aussi naturel que la nature, lui qui ne tient que par magie. N’est ce pas en vérité, un édifice d’enchantements, que ce système qui repose sur des écritures , sur des paroles obéies, des promesses ténues, des images efficaces, des habitudes et des conventions observées, – fictions pures ?
D
Ce monde de rapports nous paraît par l’accoutumance aussi stable, aussi spontané que le monde physique ; et quoique l’œuvre des hommes, étant leur œuvre indivise et immémoriale, il ne semble pas moins complexe et moins mystérieux que celui-ci. J’ôte mon chapeau, je prête serment, je fais mille étrangetés dont l’origine est aussi cachée que celle de la matière. Si l’on veut naître, mourir, faire l’amour, il s’y mêle une quantité de choses abstraites et impénétrables.
Il arrive à la longue que le mécanisme d’une société s’embarrasse de ressorts si indirects, de souvenirs si confus et de relais si nombreux que l’on se perd dans une trame de prescriptions et de relations inextricables. La vie du peuple organisé est tissue de liens multipliés dont la plupart passent dans l’histoire et ne se nouent que dans les temps les plus antiques par des circonstances qui ne se reverront jamais. Personne n’en sait plus les parcours et n’en peut suivre les commandes.
E
L’ordre enfin bien assis,-c’est-à-dire la réalité assez déguisée et la bête assez affaiblie,- la liberté de l’esprit devient possible.
Dans l’ordre peu à peu les têtes s’enhardissent. A la faveur des sûretés établies, et grâce à l’évanouissement des raisons de ce qui ce fait, les esprits qui se relèvent et qui s’ébrouent ne perçoivent que la gêne ou la bizarrerie des façons de notre société. L’oubli des conditions et des prémisses de l’ordre social est accompli ; et cet effacement est presque toujours le plus rapide dans les mêmes que cet ordre a le plus servis ou favorisés.
F
L’esprit, d’autant plus délié des exigences profondes de l’ordre qu’elles furent mieux appliquées à le dispenser d’y songer, s’enivre de ses aises relatives, se joue dans ses lumières propre et dans ses pures combinaisons.
Il ose spéculer sans égard au système infiniment complexe qui le fait si indépendant des choses et si détaché des nécessités primitives. L’évidence lui cache le fond. Alors les raisonnements se déchaînent ; l’homme se croit esprit. De toutes parts naissent les questions, les railleries et les théories ; les unes et les autres, usages du possible et exercices illimités de la parole séparée des actes.
Partout étincelle et agit la critique des idéaux qui ont fait à l’intelligence le loisir et les occasions de les critiquer.
Cependant, les instincts de conservation et de perpétuation s’exténuent ou se pervertissent.
G
C’est ainsi, par le détour des idées et dans le tourbillon de leur mouvement, que le désordre et l’état de fait doivent reparaître et renaître aux dépens de l’ordre.
Ce retour à l’état de fait peut s’opérer quelquefois par une voie que l’on n’eût point prévue, et l’homme redevenir un barbare de nouvelle espèce par conséquence inattendue de ses plus fortes pensées.
Certains trouvent aujourd’hui que la conquête des choses par la science positive nous va conduisant à une barbarie, quoique de forme laborieuse et rigoureuse ; mais qui n’est que plus redoutable que les anciennes barbaries pour être plus exacte, plus uniforme et infiniment plus puissante. Nous reviendrons à l’ère du fait,-mais du fait scientifique.
Or les sociétés reposent au contraire sur des choses vagues ;du moins se sont-elles reposées jusqu’ici sur des notions et des entités assez mystérieuses pour que l’âme rebelle ne soit jamais bien assurée de s’en être défaite, et hésite à ne redouter que ce qu’elle voit. Un tyran d’Athènes qui fut un homme profond, disait que les dieux ont été inventés pour punir les crimes secrets.
Une société qui aurait éliminé tout ce qui est vague ou irrationnel pour s’en remettre au mesurable et au vérifiable, pourrait-elle subsister ?-
H
L’ordre pèse toujours à l’individu. Le désordre lui fait désirer la police ou la mort. Ce sont deux circonstances extrêmes où la nature humaine n’est pas à l’aise. L’individu recherche une époque tout agréable, où il soit plus libre et le plus aidé. Il la trouve vers le commencement de la fin d’un système social.
Alors entre l’ordre et le désordre, règne un moment délicieux. Tout le bien possible que procure l’arrangement des pouvoirs et des devoirs étant acquis, c’est maintenant que l’on peut jouir des premiers relâchements de ce système. Les institutions tiennent encore. Elles sont grandes et imposantes. Mais sans que rien de visible soit altéré en elles, elles n’ont plus guère que cette belle présence ; leurs vertus se sont toutes produites ; leur avenir est secrètement épuisé ; leur caractère n’est plus sacré , ou bien il n’est plus que sacré; la critique ou le mépris les exténuent et les vident de toute valeur prochaine. Le corps social perd doucement son lendemain. C’est l’heure de la jouissance et de la consommation générale.
I
La fin presque toujours somptueuse et voluptueuse d’un édifice politique se célèbre par une illumination où se dépense tout ce qu’on avait craint de consumer jusque-là.
Les secrets de l’Etat, les pudeurs particulières, les pensées inavouées, les songes longtemps réprimés, tout le fond des êtres surexcités et joyeusement désespérants sont produits et jetés à l’esprit public.
Une flamme encore féerique, qui se développera en incendie, s’élève et court sur la face du monde. Elle éclaire bizarrement la danse des principes et des ressources. Les mœurs, les patrimoines fondent. Les mystères et les trésors se font vapeurs. Le respect se dissipe et toutes les chaînes s’amollissent dans cette ardeur de vie et de mort qui va croître jusqu’au délire.
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Nous possédons en nous toute une réserve de formules, de dénominations, de locutions toutes prêtes, qui sont de pure imitation, qui nous délivrent du soin de penser, et que nous avons tendance à prendre pour des solutions valables et appropriées.
Nous répondrons le plus souvent à ce qui nous frappe par des paroles dont nous ne sommes pas les véritables auteurs. Notre pensée – ou ce que nous prenons pour notre pensée – n’est alors qu’une simple réponse automatique. C’est pourquoi il faut difficilement se croire soi-même sur parole. Je veux dire que la parole qui nous vient à l’esprit, généralement n’est pas de nous.
La puissance publique repose sur les plus basses parties de chaque personne : les parties les plus sensibles :
La crédulité
L’inertie
L’irréflexion
La crainte
L’imitation
Les impressions
…………………
Mon métier me fait rencontrer des gens victimes de violences volontaires avec ITT < 5 jours, dont les plaintes ont été sans suite !
Le procureur ayant décidé d'annuler la procédure. Rien ne sanctionnant sur le plan pénal les agresseurs, ni sur le plan civil d'ailleurs; les victimes et la caisse d'assurance maladie étant déboutées. Je pense que les "déviances" et tout spécialement les déviances judiciaires détruisent les "fictions" qui nous font vivre ensemble. Une loi de la jungle paradoxalement tatillonne, discutailleuse, méthodique, suffisante et insuffisante sévit dans l'ordre juridique de notre société. Avec les conséquences funestes que l'on peut en attendre.
Pour conclure ayant côtoyé dans ma jeunesse les polytraumatisés de l'hôpital de Garches
http://a.msn.com/01/fr-fr/AAmDaJ9?ocid=se
J'ose espérer que bientôt la totalité du monde judiciaire rende des comptes pour que la morale et l'exemplarité reprennent des droits, car sans elles, les lois ne sont que tyrannie et arbitraire. A trop regarder les détails ( dégénérescence pseudo-scientifique de notre époque), on en oublie l'essentiel: l'ordre se nourrit d'exemplarité surtout dans la loi…
Fillon est dans le collimateur de tous, y compris « à droite » parce qu’il est le seul candidat à vouloir réduire le poids de l’Etat et qu’en plus il « risque » d’être élu.
Plutôt que ses broutilles bien banales dans le microcosme parlementaire, je lui reprocherais un certain déficit d’habileté.
Par exemple un soutien justifié mais trop provocateur à Poutine et Bachar.
Mais surtout cette incroyable imprudence d’avoir annoncé son retrait en cas de mise en examen, une bévue évidemment exploitée par l’exécutif (maître du PNF) qui n’attendait pas un tel cadeau.
Quand on veut être président dans un monde où tous les coups bas sont permis, il vaut mieux être soi-même quelque peu retors.
Et là il s’est déjà fait rouler par ses propres « amis » …
En attendant, je pense que là réaction de Fillon ressemble davantage à celle d’un homme profondément déprimé qu’autre chose…
La Justice n’est pas rendue de la même façon que l’on soit un puissant ou un individu landa et les exemples ne manquent pas.
Alors je suis désolé monsieur Bilger mais fillon est bien le dernier à nous montrer qu’on ne peut avoir entièrement confiance en notre sainte justice avec un petit j.
Ceci dit il est hilarant, pour le simple citoyen que je suis, de la voir s’opposer à ceux avec qui elle est bien souvent beaucoup trop clémente.
Je ne peux que relayer l’excellent papier d’Yves Michaud :
Je ne suis pas d’accord avec les commentaires vertueux sur l’honorabilité inconditionnelle de la justice de notre pays. Pour ma part, je ne lui fais guère confiance.
Beaucoup de juges sont anormalement politisés, bien au delà de l’engagement naturel de chacun. L’épisode du « mur des cons » est significatif, notamment parce que la secrétaire du syndicat en question n’y voyait rien d’aberrant et s’indigna d’être poursuivie.
Beaucoup de juges sont, sinon corrompus, du moins dépendant des réseaux. En province, ce sont les cercles de notabilité, les clubs, la maçonnerie; à Paris, c’est le monde de la mondanité (je me souviens des propos d’un mien avocat: « venez à ma remise de décoration, vous verrez ceux qui seront amenés à vous juger » – sic!).
La pratique des fuites dans la presse est devenue insupportable et l’argument de prétendus contre-feux allumés par les juges contre la parole médiatique des avocats ne vaut pas. On pourrait en effet poursuivre les avocats qui abusent de leur prétendue « déontologie » – si on n’était pas en connivence avec eux.
La compétence des juges est fort souvent discutable, pas forcément parce qu’ils sont incompétents mais parce que beaucoup ne s’y retrouvent plus dans une législation proliférante et contradictoire, ou concernant des sujets qui dépassent de très loin leurs niveaux de compétence et pour lesquels le recours à des « experts » ne peut donner que des résultats fallacieux. Je me souviens aussi des propos de deux juristes membres du jury d’admission à l’Ecole nationale de la magistrature: « les 20 premiers sont remarquables, ensuite c’est passable mais la queue de classement est effarante… »
L’indépendance des magistrats est une bonne blague quand on connaît le système des promotions.
L’impunité quasi complète des magistrats quand on voit les sanctions prises par le Conseil supérieur de la magistrature est aussi une bonne blague, mais moins drôle.
Je continue à penser que la diligence des magistrats à traiter l’affaire Fillon est suspecte. On attendrait la même diligence dans des cas un peu plus lourds – le montage fiscal Seillière-Wendel date de 2007 et n’est toujours pas venu au jugement…
Il faut donc croire qu’une publication dans le Canard vaut preuve. Il serait plus simple de nommer une Cour Spéciale, à l’image du Parquet en question, composée des dits-journalistes et qui publierait directement les sentences non susceptibles d’appel.
@jack shit
Pouvez-vous nous apporter le début d’une preuve du travail de Hollande depuis cinq ans ? Un mail qu’il aurait rédigé lui-même ? un discours qu’il aurait écrit lui-même ? Peut-être un recueil de bons mots, mais çà cela ressemble plutôt à du loisirs, des passages à la télé ? Mais même les Ch’tis à New-York York savent le faire gratuitement, pas besoin qu’on le payé pour çà. Décider des assassinats ciblés ? N’importe quel ivrogne du comptoir d’à côté saurait vous dire qui dessouder.
Non, côté emploi fictif, le sujet est tout de même délicat à soulever et devrait mettre beaucoup de monde mal à l’aise.
L’ « argument » (si tant est que la « médiocrité générale » soit un argument (ce dont je doute mais passons)) serait déjà faible avec un autre.
Mais, franchement, associé à FILLON (le premier ministre fictif dont le passif est égal à 600 milliards d’euros en 5 ans) : il est plus que risible …
euh dans le cas d’espèce il faut peut être épargner la justice ( en fait les juges et le système), autrement dit dans le cas d’espèce la justice a fait son boulot, même si il est clair que les gens qui ont initié cette affaire ont voulu nuire à fillon ou sauver l’Honnêteté .
Une remarque être mis en inculpation c’est toujours être innocent, Quel est l’andouille qui a dit que ça devait empêcher de continuer un mandat ? Démissionner par principe quand on est inculpé, c’est favoriser d’éventuelle manœuvre politico judiciare pour entraver une personne , il suffit en effet de trouver une vétille ou une suspicion quelque peu légitime pour inculper tel candidat et l’écarter.
fillon accumule les incohérences…si on estime que la justice est manipulable sur ce plan, on ne met pas sa démission en jeu pour une inculpation qui n’est pas une preuve de culpabilité! et sinon la justice ne doit pas être épargnée par principe, si comme le suggère fillon un juge aurait su..et attendu l’eventulle candidature de fillon pour sortir sa petite affaire , alors c’est pas joli joli, mais c’est à fillon de sortir des preuves..accuser la justice sans preuve est contraire aux principes de la Justice. Attaquer la justice est tout à fait normal dans un pays comme la France.
Si la justice ne dépendait pas du ministre de la justice, autrement dit des socialistes, il n’y aurait pas de problème. Mais là cela tombe trop bien pour faire élire le clone de Hollande!
j’entends bien mais alors ce n’est pas la faute des juges il faut crier « changeons la constitution ».
Comment se fait-il qu’alors qu’un tiers des parlementaires emploient leur épouse ou enfant seul Fillon soit sous le feu de la justice, et pas Bartolone ou autre?
Les flics disent toujours qu’il n’y a pas de hasard. Après avoir éliminé Sarkozy, la gauche, car le Canard est un journal de gauche, veut éliminer Fillon, comme il l’a fait pour Giscard en 1981.
Comment ne pas être suspicieux quand les faits actuels démontrent que les suspicions de la commission nationale des droits de l’homme sont justifiés (avis du 31 juillet 2013 sur le PNF)
Parquet dépendant (aux ordres ?) directement du gouvernement, juges nommés (et donc redevable de leur carrière) par le Président de la république après avis consultatif non contraignant du CSM (autant dire que le gvt « s’en fout »). Le PNF est pour la délinquance financière, pas pour une suspicion de travail dissimulé d’une épouse – attachée parlementaire.
monsieur (petit m) Bilger Fillon est un justiciable comme les autres ? Alors qu’il soit traité comme les autres par la justice ! Quand à votre justice cela fait longtemps que plus grand monde ne croit à son indépendance et à son impartialité.
Moi je serais plutôt pour acheter les bouquins de Philippe Pascot comme « Délit d’élus » ou « Pilleurs d’État » qui montrent à quel point les élus bénéficient de toutes les indulgences et puis blâmer encore et encore cette justice politisée, partisane, idéologique, indépendante certes, mais incapable de faire son autocritique.
Quis custodiet ipsos custodes?
Quand on sait que sa famille est indigne, au mieux on garde le silence si on ne veut pas la blâmer, mais l’exonérer de cette manière aveugle, non.