Ne faites pas confiance à l’État

L’État n’est ni votre père, ni votre mère ni votre grand frère, pas même votre ami. C’est juste un monstre froid, sournois et manipulateur !

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Ne faites pas confiance à l’État

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 10 novembre 2017
- A +

Par Dominique Philos.

L’image traditionnelle de l’État, du moins en France, est celle d’une organisation ayant pour but de vous protéger tout au long de votre vie par le biais d’un système complexe d’éducation, de santé, de protection sociale et de retraite qui vous suit et vous assiste tout au long de votre vie ; et effectivement, l’État assure des compléments de revenus pour une part notable de la population par le biais de nombreuses aides sociales et une politique de redistribution.

De ce fait, beaucoup de Français sont absolument persuadés qu’ils ont des « avantages » parce que c’est l’État et ses services qui les leur donnent !

Un langage étatique trompeur

Le problème est que l’idée que « l’État vous donne » est surtout un sentiment résultant d’une certaine forme de discours et que, comme toute impression, elle peut être trompeuse, car l’État n’a pas d’argent et ne donne rien ; il n’a que l’argent de ses administrés qu’il obtient sous la contrainte fiscale même si un président de la République a cru pouvoir affirmer que « cela ne coûte rien puisque c’est l’État qui paie » !

La plupart des bénéficiaires ne se posent pas de question quant à l’origine des fonds qui leur sont distribués mais la réalité, en fait moins glorieuse, est que l’État dépense seulement vos impôts présents et futurs et que, quand il distribue de l’argent par le biais de salaires ou d’allocations de toutes sortes ou lorsqu’il paie des aménagements, c’est que, conformément au principe posé par Frédéric Bastiat au XIXème siècle, cet argent a été pris à quelqu’un d’autre !

L’État utilise en fait, à dessein, une forme de langage qui anesthésie la population en lui laissant penser qu’il la protège et qu’une élite technocratique est là pour assurer le bien-être du peuple. Dans ce cadre, il édicte des règles de vie en société qui régulent les rapports sociaux sous la menace de sanctions (peur du gendarme) mais aussi en exploitant la crédulité populaire et la peur de l’incertitude du lendemain !

Des raisons idéologiques

Or, l’État agit souvent pour des raisons idéologiques, (Cf. l’ISF et la loi sur la transition énergétique) mais aussi en fonction d’intérêts clientélistes et de groupes de pression, étant entendu que plus le pouvoir de nuisance du groupe est important mieux les intérêts de ce groupe sont satisfaits ; et, fatalement, dans un pays où l’impôt est idéologique, la dérive intellectuelle est inévitable.

Les périodes électorales sont propices aux mensonges les plus éhontés et on se rappellera :

  • les déclarations selon lesquelles « l’État va faire payer les riches » alors que, finalement, ce sont les classes moyennes qui ont supporté l’essentiel des « chocs fiscaux »,
  • l’affirmation démagogique « mon ennemi n’a pas de visage … c’est la finance »  alors que l’État n’a jamais autant fait appel à la finance que du temps de Hollande pour financer des déficits structurels insondables à propos desquels aucune démarche n’a été faite pour en diminuer l’ampleur alors que d’un autre côté il n’a eu de cesse de promettre des emplois qui ne sont jamais arrivés (la désormais fameuse « inversion de la courbe du chômage ») !

L’État moralisateur

L’État se fait même moralisateur et fixe des règles contraignantes pour les employeurs du secteur privé alors qu’il est le premier à s’en affranchir (notamment en utilisant des CDD à répétition) ce qui retire évidemment toute crédibilité aux postures adoptées !

Par ailleurs, pour asseoir sa crédibilité économique, il n’hésite pas non plus à travestir la réalité, notamment en recourant à la fameuse notion « d’État stratège » ; or celle-ci n’est qu’un oxymore puisque sa seule stratégie est de boucher les trous de sa mauvaise gestion avec vos impôts !

La réalité est que la gestion de l’État dans le secteur économique concurrentiel ne peut pas aboutir à de bons résultats car les décisions de gestion à moyen ou long terme sont systématiquement polluées par des intérêts politiciens à court terme ! On se rappellera qu’il a ordonné à une SNCF, déjà dramatiquement endettée, d’acheter à Alstom des rames de TGV inutiles pour protéger un emploi médiatisé mais qui, en l’occurrence, n’était même pas menacé !

À force de prétendre protéger tout le monde, l’État finit d’ailleurs par devenir impuissant car pour éviter le chômage il recrute des fonctionnaires à tour de bras alors que ces derniers seront à la charge de la collectivité pendant au moins 45 ans (en ce compris la retraite) aggravant pour des décennies les comptes publics ; et fixe, pour les entreprises privées, des règles sociales qui n’ont pas d’autre but que d’empêcher les licenciements.

Seulement, cette vision électoraliste à court terme finit par avoir des résultats désastreux puisque désormais le marché du travail est figé et les entreprises recrutent peu. Il en résulte un paradoxe dont les politiciens ont du mal à sortir : l’excès de protection s’est transformé en handicap et la France est devenue la championne d’Europe des entreprises… sans salariés !

Le refus de la concurrence

Il y a deux façons de fournir des services : par le biais du marché libre et de l’initiative privée ou par le biais du monde politique dans lequel l’État prend l’argent par la force, sous forme d’impôts, tout en organisant des monopoles légaux.

Évidemment, on se garde bien de vous dire que la plupart des missions de l’État peuvent être accomplies par des entreprises privées qui, certes, feront des bénéfices mais seront surtout tenues à des résultats de gestion qui nécessairement aboutiront à calculer le meilleur rapport qualité/prix car, conformément aux règles en vigueur dans un marché libre et concurrentiel, si la comparaison est défavorable, le client va voir ailleurs !

L’État ne fait à aucun moment cette démarche et, en général, il se débrouille pour organiser un monopole qui évacue la concurrence et empêche toute comparaison utile possible en utilisant souvent des arguments idéologiques et notamment celui fatal selon lequel l’État et ses services ne font pas de bénéfices avec le double sous-entendu que les activités de l’État sont désintéressées et que le bénéfice de l’entreprise privée est immoral !

Or, cette construction est absolument fausse et les faits démontrent le contraire… surtout lorsque les services proposés par l’État ne sont pas compétitifs. C’est là, à mon sens, l’un des nœuds du problème, car les agents de l’État et les politiciens étatistes de droite comme de gauche ont réussi à instiller dans la population l’idée que, parce qu’il ne fait pas de bénéfices, l’État rend un service désintéressé et de meilleure qualité !

Laxisme et mauvaise gestion

Le laxisme et la mauvaise gestion, selon une conception keynésienne dévoyée de l’économie, deviennent alors un brevet de bonne conduite car si on fait des dettes c’est pour votre bien, alors qu’à mieux y regarder les emprunts et les dépenses d’aujourd’hui sont seulement les impôts de demain et qu’il faudra fatalement les payer !

L’absence de bénéfice n’est pas un critère de bonne gestion… c’est même carrément l’inverse ; mais il est vrai que nous sommes dans un pays où, à la fois par détestation idéologique de la part de l’administration et incompétence des politiciens, on préfère avoir des chômeurs que des entreprises privées qui gagnent de l’argent et recrutent !

Quelques exemples vont vous éclairer !

a- La sécurité sociale

Le système de Sécurité Sociale français est pratiquement totalement étatisé ; ce qui fait que vous n’avez aucun choix d’affiliation et que vous ne pouvez effectuer aucune comparaison des tarifs et des prestations !

La réalité du système de la Sécurité sociale française est que, si jamais des entreprises privées disposaient du droit de proposer des contrats d’assurance maladie en concurrence avec le système étatique, celui-ci serait non compétitif et fatalement se retrouverait en grave difficulté du fait d’une fuite logique et inéluctable des affiliés.

On peut rappeler pour mémoire que, par mesquinerie idéologique et pour récupérer quelques cotisations susceptibles de boucher un trou insondable, l’État français oblige les frontaliers qui travaillent en Suisse à s’affilier à la Sécu française alors que d’une part l’emploi justifiant les cotisations est bien situé en Suisse et que d’autre part les deux régimes suisses de Sécurité sociale sont moins chers et proposent de meilleurs remboursements que ceux imposés par la France !

La gestion actuelle de la Sécurité sociale fait fatalement penser à la gestion étatique telle qu’elle était pratiquée en Allemagne de l’est (RDA) avant sa chute en 1989 et à propos de laquelle certains se permettaient d’affirmer que c’était LE modèle du socialisme triomphant !

En fait, on se trouvait dans le cadre d’un État totalitaire qui surveillait tous ses ressortissants (par le biais de la Stasi) et le plein emploi n’était assuré que grâce à l’utilisation d’emplois plus ou moins fictifs (avec 4 ou 5 emplois par poste là où en Europe de l’ouest il n’y en avait qu’un) dans un système où il n’y avait aucune notion de prix de revient et aucune étude de marché ayant pour but de rechercher et satisfaire les désirs de la population !

Bien évidemment, dans les mois qui ont suivi la chute du mur de Berlin, TOUS les conglomérats industriels de RDA ont fait faillite car, n’étant pas compétitifs et faute de pouvoir s’adapter, ils n’ont pas résisté à la concurrence de systèmes de gestion basés sur la liberté individuelle.

On peut rappeler que ce système d’emplois fictifs est pourtant largement utilisé par l’État français lorsqu’il met en place des emplois aidés (par vos impôts) ne recouvrant aucune justification économique… à seule fin de rendre moins catastrophiques les statistiques du chômage !

b- Les droits acquis

Ils constituent une vision figée et irréaliste de la société dans un monde en perpétuel changement car dans la nature il n’y a pas de droits acquis, il y a seulement un équilibre naturel qui se crée et se modifie en fonction des circonstances. D’ailleurs, tous les professionnels indépendants (professions libérales et commerçants) savent qu’il n’y a jamais rien de définitivement acquis, et que les bénéfices du jour peuvent se transformer en pertes ; mais aussi heureusement que les pertes peuvent, en cas d’amélioration de la conjoncture, devenir des bénéfices.

Il n’y a que dans la vision administrative figée de la société que « rien ne bouge » ; ce qui explique d’ailleurs pour une large part que la France refuse de s’adapter à un univers économique mondialisé.

Il est vrai que jusqu’à l’irruption de l’État Providence, la population alternait les bonnes et mauvaises années, cela faisait partie des fatalités de la vie, mais aujourd’hui celui-ci propose des aides en jouant le rôle d’un amortisseur social.

Seulement, les dérives de ce système sont bien connues : clientélisme, démagogie et manipulation, et si ça ne marche pas, la menace et le blocage de la part des corporations habituées à en bénéficier ; qu’il s’agisse des agriculteurs, des pêcheurs … sans oublier les grèves paralysantes de « certaines catégories de personnels » du secteur public (SNCF, RATP, EDF, audiovisuel public) !

c- la retraite par répartition

Si elle se trouvait à être en concurrence avec la retraite par capitalisation (laquelle est interdite sauf curieusement pour les fonctionnaires avec Préfon Retraite), le système par répartition se trouverait immédiatement en faillite du fait de l’écroulement de tout un édifice élaboré à coup de mensonges depuis 1944 ! En effet, on sait que la retraite par répartition n’est pas viable à terme puisque le nombre de cotisants ne cesse de diminuer alors que le nombre de retraités pensionnés ne cesse d’augmenter !

À la libération, si l’âge de la retraite a été fixé à 65 ans c’est que cette décision était basée sur des données démographiques précises montrant, qu’à l’époque, la plupart des gens mouraient entre 65 et 68 ans ; ce qui permettait de faire des promesses sans prendre beaucoup de risques financiers !

Cela démontre aussi, sans aucune ambiguïté, que toutes les options idéologiques choisies depuis 1981 ont mené à une impasse car les socialistes savaient pertinemment, lorsqu’ils ont fixé l’age de la retraite à 60 ans, alors que la durée de vie s’allongeait pendant que se mettait en place un chômage de masse incompressible diminuant le nombre de cotisants, qu’ils tiraient un chèque sans provision sur le futur !

Fatalement, cette option idéologique a, là encore, des effets pervers dont l’État français n’arrive pas à se dépêtrer ! Puisque la retraite par capitalisation est interdite, les fonds de pensions le sont aussi ! De ce fait, les grandes entreprises françaises, au lieu d’être soutenues par ces fonds de pensions, ont un actionnariat dispersé qui les rend accessibles à des raids boursiers (OPA) de la part de groupes étrangers !

La véritable motivation de l’État : le contrôle de la population

L’État n’agit jamais de manière désintéressée ; ce qui veut dire qu’il y a toujours des arrières pensées derrière toute décision !

En fait, la distribution de nombreuses aides sociales a pour effet d’enchaîner la population qui en bénéficie dans une relation de dépendance vis à vis des services de l’État qui apparaissent comme dispensateurs de revenus, voire même de bien-être ; compte non tenu du fait que, devant la complexification des règles administratives, les citoyens deviennent nécessairement dépendants d’une administration seule compétente pour les interpréter et diffuser « la bonne parole » !

Un excellent exemple va nous être donné, début 2018, avec l’augmentation de 4,5 cts hors TVA du litre de fuel sous un prétexte écologique ; ce qui ne va pas manquer de mettre en difficulté les ménages de condition modeste qui se chauffent au fuel.

Fort logiquement, l’État distribuera ensuite une aide à la cuve pour compenser cette hausse !?!

Des citoyens sous contrôle

Le but réel de l’État est en fait de maintenir ses citoyens sous contrôle, ce que les nouvelles technologies permettent d’ailleurs de faire aisément, sans mobiliser des effectifs trop importants et, pour ce faire, il fait tout pour empêcher les Français de partir en n’hésitant pas à recourir à la contrainte ou à la menace de contrôles, de sanctions, de poursuites… le vocabulaire étant évidemment choisi à la fois pour complaire, de manière parfaitement démagogique, à une partie de la population mais aussi pour impressionner la population visée par ces mesures !

Car, contrairement à une idée trop largement répandue, l’État n’est pas là pour vous protéger. Selon l’expression de Nietzsche, les États sont des monstres froids qui n’hésitent pas à écraser leurs propres citoyens en cas de nécessité (cela s’appelle la « raison d’État ») !

L’État ne veut pas votre bien, il veut juste vous contrôler et contrôler vos actions car il n’y a rien de pire pour un État que des citoyens incontrôlables dont on ne peut pas prévoir le comportement !

L’administration fiscale se targue d’atteindre le pourcentage incroyable de 99% de recouvrement de l’impôt sur le revenu. Seulement cet objectif est inatteignable si vous n’avez pas une population totalement sous contrôle et l’exemple le plus flagrant est celui des « contribuables errants » que l’administration fiscale n’arrive pas à coincer parce qu’ils sont plus réactifs qu’elle, qu’ils changent souvent de domicile, n’ont pas de compte bancaire, ou pire, disparaissent.

L’obsession de la fraude fiscale

La fraude fiscale reste d’ailleurs l’une des obsessions de l’administration et des politiciens et c’est pour cela qu’on vous dissuade d’utiliser le cash qui, par définition, n’est pas traçable et permet de faire des règlements sans passer devant le radar des impôts.

Certes, il distribue par clientélisme ou pour rechercher la paix sociale de nombreuses aides mais il n’hésitera pas à changer les règles (notamment fiscales) en cas de besoin car, vous le savez bien, les promesses n’engagent que ceux à qui elles sont faites ; et finalement, petit à petit, l’espace de liberté diminue sans que les Français s’en rendent compte, avec une sphère étatique en expansion permanente.

D’ailleurs, demain, en cas de nécessité, cet État bienveillant n’hésitera pas à vous prendre vos biens (avoirs bancaires, assurances vie) car la spoliation est un mode ordinaire de gestion de l’État surtout lorsque cet État est très mal géré et qu’il accumule des dettes colossales dont il faudra bien un jour tirer les conséquences.

Car, ce qu’on ne vous dit pas c’est que, quoi qu’il arrive, vous êtes et demeurez les cautions implicites des dettes que l’État accumule en votre nom et qu’en dernier recours c’est vous qui en assumerez les conséquences !

Une réalité bien éloignée du discours officiel

Tout le monde a au moins un fonctionnaire dans sa famille (ce qui retire une certaine objectivité à la pensée critique) mais la réalité est qu’en adhérant à l’image trompeuse d’un État protecteur, vous ne faites qu’aliéner votre liberté vis à vis d’un État qui vise tout simplement l’hégémonie !

N’oubliez jamais que l’État s’arroge des droits qu’il ne reconnaît pas à ses citoyens (notamment lorsqu’il se reconnaît un monopole de la violence qui implique que vous ne devez jamais vous défendre contre un agresseur … même si les services compétents sont défaillants) et que, lorsqu’il voit que les résultats de son action sont désastreux, il n’hésite pas à violer les règles qu’il a lui-même fixées !

Certes, il distribue des aides sociales mais, à bien y regarder, il reprend le tout par le biais d’impôts omniprésents qui font de la France un enfer fiscal !

Méfiez-vous donc de vos impressions et de votre tendance naturelle à rechercher la sécurité auprès d’un État présenté comme protecteur car les États obéissent à des logiques qui ne recouvrent à aucun moment les intérêts de leurs citoyens. L’État ne veut pas votre liberté, il veut juste vous contrôler et que vous vous limitiez à agir dans le cadre des règles qu’il a lui-même fixées !

Cela peut vous paraître contradictoire ou illogique mais l’État n’est ni votre père, ni votre mère ni votre grand frère, pas même votre ami. C’est juste un monstre froid, sournois et manipulateur !

Tant pis pour vos illusions !

Sur le web

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  • il faut être naïf pour croire, ceux qui gouverne!!des escrocs et manipulateur !!! même une loi voté,il faut s’attendre à un avenant ….
    la meilleure arrive. LA LOI GEMAPI sur une taxe sur l’entretien du LITTORAL. .MER ,COUR D’EAU ECT….vote en 2014..mais la loi est tellement complexe ..a mettre en application..
    l’état ne veux plus s’en occuper…les vases communicants…attendons la suite..personne n’en parle !!!

  • Si je devais noter cette analyse je pense que la note serait proche du 20/20!!! Une fois encore, nous constatons combien nous subissons ou nous sommes devenu complètement asservi à cet état, ce système qui n’a plus aucun pilote et nous enfonce peu à peu dans la soumission la plus totale.

    • « ce système qui n’a plus aucun pilote »
      En fait, il est piloté par sa technostructure (dont Macron en est issu) dont le but premier n’est pas le bien-être des concitoyens mais d’assurer en premier sa propre survie et d’augmenter son emprise sur le pays.

      • @ cyde
        La faiblesse de l’article est d’accuser l’état de façon anthropomorphique comme une personne: le corollaire en est que le président de la république est ce responsable, ici coupable a priori! « Technostructure » a le mérite d’être aussi « flou » que le « grand machin » de Ch.De Gaulle (parlant de l’ONU).

        Or en démocratie, le « peuple » est l’état! Il est absurde de critiquer l’un sans jamais critiquer l’autre! Ce qui est bien démontré par les partis aux idées opposées! (On comprend donc la solution logiquement séduisante du parti unique qui n’est, on le sait, pas la solution idéale non plus!)

        • @mikylux
          Bonjour,
          « Or en démocratie, le « peuple » est l’état!  »
          Vous vous trompez. Le Peuple n’est pas l’Etat, il est l’ensemble des habitants d’un pays. En démocratie, le Peuple, est souverain.

          • @ STF
            La « République » a décidé d’être « représentative » (tout le monde ne peut siéger en même temps! Réaliste).
            Donc vous avez élu votre député qui a gagné les élections. (vote majoritaire choisi en France contre « proportionnel », plus démocratique: c’est votre choix!).
            L’assemblée nationale est l’assemblée des représentants des électeurs, donc du peuple, comme le sénat. Les deux font une grosse partie du pouvoir de l’état mais pas seuls! Le pouvoir de l’état se trouve (trop) aussi dans l’administration qui a tout le temps de renforcer son pouvoir.
            Rectificatif: le peuple constitue l’état!
            En France, les élus plus les fonctionnaires plus toutes les « annexes » (commissions, comités, groupes, experts etc …).
            Personne, hors de France, n’est responsable de cette situation, si ce ne sont que les Français!
            Comment cet état est-il devenu l’ennemi?

            Ce n’est en rien le cas partout!

            • @mikylux
              Bonsoir,
              Notre régime politique ne pose aucun problème. Il y’a que 577 places dans l’Hémicycle. Par contre nous sommes supposés être représentés et cela n’est pas le cas.
              Le jeu démocratique, le vote, est pipé. Cela a été très visible pendant la présidentielle et les légilsatives.
              L’Etat n’est pas non plus le Pouvoir Législatif. ce que vous nommez « le pouvoir » n’est en fait que ce que ce permet le Pouvoir Exécutif. Le Pouvoir Exécutif tel qu’il est pratiqué en France est la source de la chienlit que nous vivons. Il s’est octroyé les misions des 2 autres Pouvoirs, Législatif et Judiciaire, et en a créé un autre : l’Administratif. Tout ce ceci en piétinant allègrement la DDHC de 1789, à laquelle notre Constitution se dit « attachée ». Il en est de même des acteurs du Pouvoir Législatif en proposant et en votant des lois qui vont à l’encontre des Droits fonamentaux et impresciptibles.
              Je n’ai écrit nulle part que d’autres pays étaient responsables de notre calamité politique. C’est un problème franco-français.
              C’est Etat est devenu l’ennemi en faisant de nous ses ennemis.

        • D’accord avec vous mikylux.

          Cet article est très bien mais son défaut est de personnaliser l’Etat et de lui donner une conscience et une volonté.
          Alors qu’il ne s’agit que d’un équilibre résultant des différentes forces. La politique c’est un marché.

          Il est évident qu’une grosse fraction du peuple français veut encore plus d’Etat.

          La phrase de Bastiat résume bien ce concept :
          « L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde »
          Ici il ne personnifie pas l’Etat et montre bien que c’est le résultat a l’équilibre de tous les individus qui tentent de se voler entre eux de manière organisée (pour avoir les 51% permettant le pouvoir en démocratie)

          Ensuite c’est vrai que dans la démocratie représentative (vs participative) l’effet Etat est amplifié.

  • En plus de l’impôt qu’il prélève, en plus de l’extorsion de fonds qu’il autorise par le biais de la sécu, l’état vous pique 10% de tout ce que vous possédez, chaque année. Voir la vidéo ci-dessous.
    https://globalsilver.wistia.com/medias/hylgdul9uf

  • Il ne faut pas croire son miroir si celui ci vous dit que vous êtes le plus beau…heureusement les miroirs ne parlent pas encore .
    l’État est comme le miroir il doit vous plaire et donc …mentir pour exisxter.pourquoi voulez vous qu’il vous disse je vous taxe alors qu’il peut dire qu’il taxe votre voisin..ce n’est pas faux, et ainsi il vous inclus dans son cercle d’amis….à taper encore plus fort car il a votre consentement

  • « L’État ne veut pas votre liberté, il veut juste vous contrôler et que vous vous limitiez à agir dans le cadre des règles qu’il a lui-même fixées ! »
    C’est la raison principale qui a fait que les Pères Fondateurs de la constitution US ont inscrit le port d’arme comme un droit inaliénable de chaque citoyen américain: pour se défendre contre un Etat devenant trop « invasif » détruisant les libertés individuelles. Le motif de self protection contre des agresseurs étant certes une autre raison (surtout au vue de l’insécurité potentielle des USA à leur origine) mais pas la principale. Cet aspect de la « mentalité » US complètement occulté dans les articles de nos journaleux explique les résistances au « désarmement » de la population US et à la volonté des démocrates et autres liberals (socialistes US) de limiter ce port d’arme.

    • Dans la DDHC, le droit de resistance à l’oppression et le droit de propriété impliquent le fait de posséder des armes pour se défendre, l’article 10 sur la possession des armes à été rejeté parce-que evident au regarde du droit naturel.

      pour ref feu l’article 10 qui n’a pas finit dans la constitution:
      « tout citoyen a le droit d’avoir chez lui des armes et de s’en servir, soit pour la défense commune, soit pour sa propre défense, contre toute agression illégale qui mettrait en péril la vie, les membres ou la liberté d’un ou plusieurs citoyens »

      • @Chk
        Bonsoir,
        Je vous rejoins quant à ce qui est des droits que vous citez. L’article X non retenu de Mirabeau que vous avec cité, n’inscrit malheureusement pas le port de façon claire et nette.
        J’ajouterai que l’article 1 est tout aussi évident pour le port d’arme même si celui-ci n’est pas gravé noir sur blanc : « Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. » Si des hommes ont le droit de porter des armes pour se défendre ou défendre la population (soit-disant, mais c’est plutôt pour protéger le pouvoir et ses institutions) alors moi aussi. Si le Peuple n’en a pas le droit, alors personne n’en a le droit.
        Je n’ai pas connaissance d’un Etat qui aurait reconnu, ou qui reconnaîtrait opprimer son peuple.

  • Mieux vaut être client que contribuable. Mieux vaut acheter que voter.

    • Mais bon, même ainsi, il faut que le consommateur aie un minimum de cervelle car si c’est juste pour acheter le dernier iphone alors qu’il n’a pas encore amorti tous les précédents…

  • En fait, si ceux qui produisent cessaient toute activité pour éviter d’être spolié par les accapareurs (l’état), le système tomberait à une vitesse incroyable.
    Mais voilà, la ponction n’est sans doute pas encore assez sévère pour que les producteurs fassent grève.

    • pour être honnête si dans n’importe quel système ceux qui produisent ne produisaient plus il y aurait un effondrement… des pays communistes ont fonctionné…car même le production était sous le contrôle de l’état.

      Il faut simplement rappeler qu’un tel système où l’etat laisse à l’individu une part de plus en plus ténue de son travail est une extraordinaire moyen de démotiver les individus à s’enrichir..et plus généralement à faire tout choix personnel.

  • « le plus grand ennemi du citoyen c’est son gouvernement »
    Poincaré ?

    • a priori c’est Saint-Just.

    • @Toubib53
      Bonsoir,
      « Le Peuple n’a qu’un seul ennemi, c’est son gouvernement ! » Antoine de Saint-Just.

      J’ajouterai :
      « Quand le peuple craint son gouvernement, il y a tyranie. Quand le gouvernement craint le peuple, il y a liberté. » – Thomas Jefferson.

  • Excellent texte qu’aucun homme politique n’a le courage de représenter, dommage! (plus facile de promettre des subventions que des coupes budgétaires…)

  • pas l’etat en théorie…un état contrôle pas des individus motivés par une idéologie de nature collectiviste.
    sinon..et bien soit plus d’état…
    pour le reste c’est parfait.

  • La grande majorité des citoyens fait surtout confiance à l’Etat pour nuire à leur prochain. Et là, on ne peut pas totalement leur donner tort…

  • Bravo et merci pour cette excellente analyse, salutaire rappel à la réalité. Un petit bémol sur la croyance trop répandue selon laquelle la dette de l’état devrait être remboursée par les générations futures. C’est faux car, générée par la création monétaire, elle ne sera jamais remboursée. Comme toute activité de faux-monnayeur, elle permet un prélèvement en nature sur les biens et services produits par d’autres, par ceux qui en bénéficient. Et il est immédiat. L’argument selon lequel il faudrait la rembourser est l’un des prétextes employés par les hommes de l’état pour augmenter les autres prélèvements (en monnaie). Pour résumer, il y a deux sortes d’impôts : ceux qui sont prélevés en nature (la dette ou expansion monétaire) et ceux qui sont prélevés en argent (les autres).

    • @Guy

      Petite nuance sur le remboursement de la dette : la dette ce n’est pas seulement l’état, c’est aussi les collectivités par exemple. Ces dernières ont des obligations plus strictes qui imposent quelqu’un à payer impérativement. Le fait que l’état se soit décharger du financement des collectivités il y a peu est à prendre en compte comme un transfert de dette. Et cela a bel et bien gonflé les impôts locaux.
      Ne vous inquiétez pas, ils ont d’infinies ressources pour endormir le contribuable même celui qui ne se croit pas contribuable.

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Parmi eux figuraient des propositions telles que la révision de l'aide médicale d'État (AME), la régulation des sans-papiers dans les métiers en tension, le durcissement du regroupement familial et de l’accè... Poursuivre la lecture

Alors que la France est aujourd’hui confrontée à des tensions sociales et ethniques d'une ampleur inédite dans son histoire contemporaine, la principale réponse politique consiste à réclamer un renforcement du rôle de l'État. Cet automatisme étatiste est pourtant ce qui a conduit le pays dans son impasse actuelle.

 

Depuis la fin des années 1960, l’État a construit un arsenal sans précédent de politiques sociales censées corriger les inégalités et prévenir les conflits supposément inhérents à la société française. Las, non ... Poursuivre la lecture

Il l’a fait. Javier Milei, ce candidat excentrique qui, il y a quelques mois encore, apparaissait comme un outsider en qui personne ne croyait, tant son profil et son discours étaient loufoques, a remporté le second tour de l’élection présidentielle avec 55,6 % des voix, et devient donc le nouveau président d’Argentine.

Pourtant, les résultats du premier tour et les sondages qui ont suivi laissaient croire à une probable victoire de son adversaire, Sergio Massa. La stratégie de modération pour lisser son image, ainsi que le soutien de ... Poursuivre la lecture

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