Cet article est le premier d’une série de quatre articles. Voici les liens vers la seconde, la troisième et la quatrième partie.
Dans les débats sur la transition énergétique, la figure de Jean-Marc Jancovici est incontournable : à l’écouter, si nous voulons limiter les dégâts, il est urgent de réduire notre consommation d’hydrocarbures, et dans tous les cas, ceux-ci ne seront plus aussi abondants que par le passé. Par exemple, il aime répéter que le pic de production mondiale du pétrole conventionnel a été atteint en 2008.
Compte tenu, d’une part, des difficultés à déployer en masse énergies renouvelables et nucléaire, et d’autre part, du problème de l’intermittence pour les énergies renouvelables non-pilotables, on n’aura le choix au XXIe siècle, dit-il, qu’entre les privations subies ou choisies : pauvreté ou sobriété.
Entre autres renoncements, oubliez l’avion comme moyen de transport intercontinental bon marché pour les masses.
C’était un raisonnement pertinent jusqu’à récemment.
Nous avons depuis quelques années assez de recul sur certaines tendances de fond pour pouvoir dire qu’il comporte des failles majeures quant à l’après 2050.
En résumé :
- Le prix de l’énergie solaire photovoltaïque baisse de façon quasi continue depuis 1970.
- Au rythme actuel, avant 2040, il sera moins cher de produire des hydrocarbures de synthèse neutres en carbone grâce à l’air ambiant et au solaire photovoltaïque que de les extraire du sol dans la plupart des cas.
- Il y a assez de matières premières et de surfaces ensoleillées dans le monde pour construire et installer un parc de panneaux potovoltaïques à même de générer chaque année l’équivalent en gaz de synthèse de notre consommation actuelle en énergies fossiles.
- Au rythme actuel des déploiements des panneaux, avec un parc total installé qui double tous les deux ans, on pourrait atteindre la taille critique avant 2040.
Nous allons publier cette série en quatre parties.
On en conclura à la fin que l’abondance énergétique verte et pilotable est en vue avant 2050, ce qui permettrait de faire chuter d’ici là à quasi zéro les émissions nettes mondiales de CO2, soit l’objectif fixé par le GIEC pour le CO2 en 2050 pour contribuer à limiter la hausse du réchauffement climatique aux fameux 1,5°C.
Les incitations économiques se mettent en place pour cela, mais tout effort de sobriété et investissement supplémentaire dans les autres énergies décarbonées est plus que bienvenu pour limiter plus encore la casse d’ici à 2050.
Voici la première partie.
La vertigineuse chute du coût de l’énergie solaire photovoltaïque
Le coût de production de l’électricité solaire photovoltaïque a décliné de 89 % en 10 ans, entre 2009 à 2019.
On parle bien ici du coût LCOE, pour Levelized Cost Of Energy, qui prend le coût initial de construction d’une infrastructure, et l’ajoute aux coûts d’opération et de maintenance (dont les coûts financiers, le loyer) sur toute sa durée de vie, et divise ce tout par la quantité totale d’énergie produite, pour arriver à un coût complet par unité d’énergie produite.
Cette chute spectaculaire a fait mentir les pronostics de l’Agence Internationale de l’Énergie.
En 2010, elle prévoyait qu’en 2019 l’énergie solaire photovoltaïque coûterait autour de 0,23 dollar/kWh, près de six fois plus que la réalité, 0,04 dollar/kWh !
Cette chute se poursuit : en avril 2020, un chantier aux Émirats arabes unis a reçu et retenu une offre à 0,0135 dollar/kWh LCOE. On parle bien de 1,35 cent le kWh ! Offre faite par un consortium composé du fabricant chinois de panneaux solaires Jinko et de… cocorico, EDF !
Un an plus tard, en avril 2021, une installation en Arabie saoudite « vendra de l’électricité à un prix record mondial de 0,0104 dollar/kWh ».
Vous voyez le sens de l’histoire ?
Pourquoi les prix de l’énergie solaire photovoltaïque ont-ils chuté à ce point ?
Du fait des progrès techniques, innovations et économies d’échelle réalisés à mesure que la quantité de panneaux solaires produite chaque année augmente !
Un cycle vertueux a été enclenché : plus leur coût de fabrication baisse, plus on en installe, et plus on en installe, plus on investit dans la recherche et plus on apprend à les faire plus efficacement, et plus leur coût de fabrication baisse, et ainsi de suite. Selon certains experts du secteur des jeux en ligne, une dynamique similaire peut être observée avec les best betting sites not on Gamstop, où la demande croissante pousse les opérateurs à innover et à offrir des services plus compétitifs, attirant ainsi un plus grand nombre de joueurs.
Les panneaux solaires se prêtent à la loi de Wright, une loi empirique qui décrit cette tendance des produits construits en masse, et dont la demande n’est pas saturée à voir leur coût baisser d’un pourcentage à peu près constant à chaque doublement de la production totale cumulée, du fait de l’innovation, de la concurrence et des économies d’échelle.
On connaît bien le nom de cette loi pour les microprocesseurs, la loi de Moore ; elle porte aussi un nom pour les panneaux solaires, la loi de Swanson.
De 1970 à 2020, le coût d’un panneau solaire a ainsi été divisé par 500, passant de 100 dollars/watt à 0,2 dollar/watt. Cette chute des prix est en fait unique dans l’histoire du déploiement d’infrastructures physiques, selon l’expert en énergie Ramez Naam. On peut calculer que le prix a baissé en moyenne de 20 % à chaque doublement du parc total installé sur cette période.
Et si on en revient au coût de l’énergie solaire photovoltaïque produite, le Levelized Cost Of Energy, l’Agence Internationale pour les Énergies Renouvelables a calculé qu’il baisse de 38 % à chaque doublement du parc total installé. La conséquence est qu’on assiste à une explosion des installations et de la production année après année.
La capacité installée totale cumulée dans le monde croît également de façon exponentielle, au sens où elle double à intervalle de temps régulier. C’est même mieux que cela, cet intervalle de temps se réduit ! Il a fallu quatre années pour arriver au doublement en 2015, seulement trois années pour le doublement en 2018, et moins de deux années pour le dernier doublement achevé en 2023.
Cette explosion a en fait surpris tout le monde.
Il est intéressant d’en revenir aux prévisions de l’Agence Internationale de l’Énergie : elle s’est systématiquement trompée. Son rapport de 2019 prévoyait qu’en 2021 on installerait moins de 125 GW de panneaux solaires. En réalité 180 GW ont été installés cette année, et l’explosion du déploiement se poursuit à ce jour !
Pourquoi les prix de l’énergie solaire photovoltaïque continueraient-ils à baisser les prochaines années ?
Car hausse de la demande, augmentation des volumes et baisse des prix s’autoalimentent, et que les ressources nécessaires pour produire les panneaux sont suffisamment abondantes (cf partie 3).
L’énergie solaire photovoltaïque est déjà moins chère que ses concurrentes dans certains endroits du monde, où il est maintenant plus rentable d’installer et d’opérer un nouveau champ de panneaux solaires que de continuer à opérer une centrale existante au charbon ou au gaz.
Compte tenu de l’appétit insatiable de nos économies modernes pour l’énergie, et plus encore pour une énergie propre et bon marché, à mesure que les coûts baissent, il sera rentable de produire cette énergie renouvelable dans de plus en plus d’endroits sur Terre. La demande ne peut donc que continuer à exploser tant que les prix baissent.
Et les prix baisseront en parallèle, du fait des économies d’échelle réalisées grâce aux volumes de production toujours plus grands, grâce aux investissements en R&D, aux améliorations apportées aux processus de fabrication des panneaux et de leur installation, exploitation et maintenance.
Les prix vont-ils continuer à baisser indéfiniment ?
Non bien sûr. Mais en réalité, il suffit juste qu’ils baissent encore quelques années au rythme actuel pour qu’on puisse produire du gaz et autres hydrocarbures de synthèse neutres en carbone à un prix compétitif d’abord, mais ensuite rapidement plus bas que ceux du marché, quasiment partout sur Terre.
Cela permettra à l’explosion des installations de continuer jusqu’à saturation de la demande et élimination quasi totale des énergies fossiles !
Une fois ce niveau atteint, estimé à 0,01 dollar/kWh (déjà quasi atteint dans certains endroits), les prix du solaire photovoltaïque pourront continuer à baisser, mais ce ne sera même pas nécessaire pour éclipser les hydrocarbures extraits du sol, c’est-à-dire fossiles.
Disclaimer : Thomas Jestin, n’est actionnaire, ni directement ni indirectement, d’aucune des entreprises citées dans cette série.
À 1 cents le kWh, on est à 10 fois plus que le prix actuellement vendu par EDF aux particuliers quand on regarde en détail sa facture ! À ce prix là, sûr qu’il va falloir arbitrer ses dépenses de tous les jours entre une facture d’électricité 10 fois plus élevée qu’aujourd’hui et les autres dépenses courantes.
Bon , ça ne la rend pas pilotable et ça ne la rend pas accessible pour autant (on n’a toujours pas trouvé le moyen d’acheminer l’électricité sans perte , ni de stocker , je rappelle que dans l’hémisphère nord il y a un truc qui s’appelle « hiver » et sur terre un machin qui s’appelle « nuit ») Alors à moins que l’on instaure un couvre feu énergétique et un hiver à la bougie , je ne vois pas comment le photovoltaïque se passera de sa doublure pilotable (elle) .
Si j’ai compris l’article, l’intermittence du photovoltaïque ne pose pas de problème puisqu’il n’est pas proposé pour satisfaire une demande instantanée des consommateurs mais pour synthétiser et stocker à coût compétitif des hydrocarbures combustibles lorsqu’il y a du soleil.
En revanche ce que je n’ai pas compris est en quoi la combustion de ces hydrocarbures « neutres en carbone »(!) sera moins productrice de CO² que les combustibles fossiles qu’ils remplaceront. Peut-être est-ce une allusion aux fuites de CH4 dues à leur extraction?
Sauf qu’il faut 3 jours pour démarrer ou arrêter une raffinerie, mais que pour une installation de synthèse ça va bien évidemment être 5 minutes chrono !
La « neutralité carbone » des hydrocarbures en question serait due au fait qu’il seraient générés avec de l’électricité photovoltaïque, à partir de biomasse. Leur combustion s’inscrirait en conséquence dans le cycle du carbone « vivant » et ne participerait pas à la réintroduction du carbone fossile dans le cycle.
Si j’ai bien compris l’idée de l’auteur, elle consisterait à placer les fermes solaires destinées à cet usage dans des pays dont l’ensoleillement en journée ne pose aucune question : sud de la Méditerranée, pays du Golfe… le seul souci étant que du coup, il faudrait y acheminer la biomasse à transformer avec cette énergie…
Je me réponds à moi-même.
Apparemment il s’agit bien de produire de l’hydrogène (par électrolyse?) et de le combiner avec du carbone d’origine atmosphérique pour former un hydrocarbure combustible n’émettant pas plus de CO² qu’il n’en a été séquestré pour la synthèse.
Je suppose que l’électrolyse peut s’arrêter et redémarrer sans délai ni préavis? Mais pour la synthèse proprement dite je présume qu’il faut aussi un peu d’énergie moins intermittente.
En zone tropicale déserte et ensoleillée, pourquoi pas?
@mc2 oui une zone tropicale déserte ensoleillée et avec eau douce en abondance, hum que dire ….
Désolé de digresser encore …
Choisir la « sobriété contrainte »..est une expression qui illustre i le discours de Jeancovici en général..
il ya une catastrophe. indiscutable ..qui impose la mise en suspens de la liberté économique..
Il se complait dans la démonstration de la stupidité des « climatosceptiques »;.
Curieusement il n’eplxiquepas comment la france peut impacter le climat..et que les enjeux sont ailleurs..
EN ce qui me concerne il est injuste et révoltant de mener une politique d’ésmissions sans à terme ne pas viser à une émission par personne dans le monde équivalente..
Le discours de jeanco serait similaire avec de pic oil.. »utiliser le pétrole au mieux pour le ‘bien commun’ »
il se fout du climat…plus exactement ses propositions franco françaises ne peuvent pas sérieusement être qualifiées de climatique..
alors évidemment il peut prétendre se placer dans une perspective de disponibilité de fossiles connue car contrainte par des accords .. ça aide.. surtout pour le nucléaire..en gros pas de gaz de schiste. stopper la prospection.. .alors en effet ça rend le futur moins incertain..t… Mais qui croit en des accords mondiaux sur les fossiles sur le siècle qui vient???
On doit donc en tant que français refuser de voir les centrales qui se construisent mondialement… qui pourtant joueront un role sur la compétitivité des entreprises..
des gens « qui savent » doivent décider pour des raisons de rationalité DOUTEUSES des investissements à faire , pour lui dans le domaine de l’énergie , et imposer des règles de consommation..
Il est certain que si on retire aux gens la liberté de choisir ce qu’ils veulent acheter…ça aide à faire baisser les couts de production.. si on peut aussi imposer ce qu’ils doivent consommer c’est encore mieux..
Tous ces gens se rejoignent sur la nécessité demettre fin à cette odieuse liberté économique;.
Il serait bien qu’ils nous expliquent aussi …lequel d’entre eux dot décider et de quoi..et pour quoi…
.jeancovici ne peut pas se tromper sur le futur il revendique le droit de l’imposer.
« Compte tenu, d’une part, des difficultés à déployer en masse énergies renouvelables et nucléaire, et d’autre part, du problème de l’intermittence pour les énergies renouvelables non-pilotables, on n’aura le choix au XXIe siècle, dit-il, qu’entre les privations subies ou choisies : pauvreté ou sobriété. »
1) L’énergie solaire continue à être intermittente…
2) Il n’y a pas de difficultés (pour le moment) à déployer du nucléaire, juste une volonté politique.
Bref, je n’ai pas bien compris le rapport entre Jancovici, les avions et les panneaux solaires. Si vraiment on doit parler d’avion, on aurait du se pencher sur les recherches sur le carburant lui même, pas sur l’électricité, qui, lorsque les politiques ne s’en mêlent pas, est simple, abondante et bon marché.
SI je devais produire ce carburant, je ne laisserais pas la production de mon usine dépendre de la météo.
Vous avez sûrement investi dans des start-ups dans le solaire. Je vous souhaite longue vie et prosperité.
« lorsque les politiques ne s’en mêlent pas, est simple, abondante et bon marché », vous avez été marqué comme moi pas les prouesses de Madame Dominique Voynet (médecin anesthésiste) et ministre de l’écologie dans le gouvernement de Lionel Jospin sous la présidence Jacques Chirac qui a commencé le grand démantèlement du nucléaire qu’aucun après elle n’a osé modifier jusqu’à la fermeture de Fessenheim avec Macron. La suite n’est pas encore gagnée car les centrales vieillissent et vont demander beaucoup, vraiment beaucoup d’argent pour leur permettre un allongement de vie au-delà de 40 ans, en remplacer certaines et construise celles à venir dont nous avons perdu la technologie grâce à madame Voynet. Merci milles fois. elle a eu un beau parcours pour finir présidente d’ARS Mayotte vous savez ces machins administratifs dont nous avons entendu parler pendant la covid et leur admirable gestion/efficacité. Elle part en retraite avec un montant très confortable qui rémunère son incompétence à nos frais. Continuons comme cela il y a tellement de politiciens comme elle. Ai-je dit tous ?
A quand le prochain désastre peut-être avec Bruno Le Maire qui confond carnet de chèque/tonneau des danaïdes et dette publique qui ne coûte rien à l’infini, qui pourrait le conduire aux destinées de la France en 2027 tant le peuple lui sera reconnaissant des chèques pour les fins de mois.
Rappelons que le problème du CO2 anthropique n’est pas un fait mais une théorie !
Le rôle du réchauffement, donc du CO2, dans la prolifération des punaises de lit sort directement du cerveau fécond de monsieur Véran…
Exactement! Les variations du « climat » ne peuvent au mieux, s’apprécier que sur de longues périodes ( siècles, millénaires, voire millions d’années). L’humain, au cours de sa très courte vie, n’observe que des phénomènes météo, aléatoires, imprévisibles la plupart du temps, tant le fonctionnement et les interactions des différents acteurs constituant le « climat » à un instant T sont chaotiques et hors de portée d’une modélisation digne de ce nom.
L’humain ne se contente pas de regarder en temps réel ce qu’il se passe. Il a les moyen d’explorer le passé et d’avoir nombre d’info utiles. Par des carottage, notamment.
Actuellement tout nous indique que de tes changements si brusques sont de notre fautes.
Va t’il falloir qu’on brule et qu’on fonde avec les continents de plastiques pour qu’enfin on assume nos responsabilités ?
les eux cotés ont tort…
vous voulez faire d’un débat sur les chiffres, un débat oui ou non..
parce qu’en fait le débat est politique..
brusque ..ne veut rien dire d’absolu , et « nos » responsabilités??? » si vous estimez avoir une responsabilité agissez en conséquence..
votre proposition est simple..
supprimer les libertés individuelles car c’est grave… ou brusque…
la crise du virus a donné un exemple de ce type de débat… et donc la suède qui n’a pas suivie le consensus POLITIQUE a été éradiqué de la planete..ou pas..
On aimerait que Mr Jestin approfondisse son point no 2 « Au rythme actuel, avant 2040, il sera moins cher de produire des hydrocarbures de synthèse neutres en carbone grâce à l’air ambiant et au solaire photovoltaïque que de les extraire du sol dans la plupart des cas. » car pour le moment c’est du pur fantasme (l’auteur serait il un adepte des champignons et de l herbe qui fait rigoler ) . Pour le moment , le solaire photovoltaïque , c’est 20 % de rendement contre 80% et des cellules que l on ne sait pas recycler , le tout produit à des kms de la conso et intermittent. Si l’auteur pense à la production d hydrogène , il faut de l’eau que l’on n’aurait pas sur place , donc dessaler l’eau de mer et condenser l ‘hydrogène , sans compter le caractère explosif du produit résultant … bon , je dis ça , je dis rien .
L’hydrogène n’est pas un hydrocarbure puis qu’il ne contient pas de carbone🤭
On peut théoriquement produire du méthane par reformage catalytique à partir d’hydrogène et de CO2, c’est la réaction de Sabatier. Si ça marche en labo ça n’a jamais été testé à l’échelle industrielle. Le catalyseur le plus employé est assez abondant c’est du nickel. La réaction est endothermique c’est à dire qu’il faut lui fournir de l’énergie. Si l’on ajoute à cela les pertes lors de l’électrolyse, la compression de l’hydrogène, la collecte et la compression du CO2,….on peut espérer au mieux un rendement de 20%.
« Au rythme actuel, avant 2040, il sera moins cher de produire des hydrocarbures de synthèse neutres en carbone grâce à l’air ambiant et au solaire photovoltaïque que de les extraire du sol dans la plupart des cas. »
Le seul salut est là : il faut expliquer comment une activité photovoltaïque intermittente sera utilisée pour réduire le carbone à l’instar de ce que fait la photosynthèse lorsqu’elle réduit le CO2 pour en faire un hydrate de carbone. La photosynthèse est intermittente aussi et pourtant, elle a un bilan positif.
L’avenir de l’humanité dépend donc de sa capacité à imiter ce que fait la nature. L’aviation, les transports et les travaux d’extérieurs (publics, agricoles et forestiers) dépendent des carburants. Il faut donc savoir synthétiser ces carburants.
La loi de Moore vaut pour les circuits, pas pour les ordinateurs dont les circuits ne représentent plus qu’une infime partie du prix. L’idée que le coût d’une installation solaire baisserait comme celui des cellules photovoltaïques est complètement farfelue. Les cellules représentent déjà moins du tiers du coût d’un module. Si on ajoute l’installation, le terrain, etc., on doit être dans les 10-15%… Et ces autres coûts vont continuer à monter !
Sans parler du coût d’actualisation. Un tel système ne peut se financer que par l’emprunt, et maintenant que les taux pour un tel projet seraient sans doute au-delà de 5%, si la rentabilité est 7%, ça veut dire que ça aurait été le jackpot à 12% précédemment, donc que ça aurait déjà été fait.
Arrêtons de gaspiller notre énergie avec des lubies, les ENR existent, mais leur densité et leur rendements énergétiques sont si faibles qu’elles ne sont utiles que pour des applications ponctuelles. Toutefois elles ne sont pas neutres contrairement au discours écolo, par exemple : https://theconversation.com/solar-panels-in-sahara-could-boost-renewable-energy-but-damage-the-global-climate-heres-why-153992 . En fait, vouloir une généralisation de ces générateurs n’est pas compatible avec les besoins réels.
Souvent on voit son voisin et on ne comprend pas comment il vit.. t je trouve qu’il a des lubies..qu’il gaspille, moi par contre..
Le problème de votre propos est le « nous ».. qui sera suivi par notre argent..
Les malthusiens, les picquistes, les effondristes se sont toujours plantés.
Ils sont comme les Shadoks. Ils disent des choses tellement intelligentes que le plus souvent, ils ne comprennent pas ce qu’ils disent.
Ainsi le pic de production de pétrole conventionnel de 2008. Ça en jette dans les dîners en ville et sur les plateaux tv. Or c’est tout simplement faux.
Ceci dit, merci à CP de publier ce genre d’articles qui nous change un peu des sempiternelles âneries de Michel G. et Cie.
c’est quoi un site libéral???
c’est une déclaration d’i’ntentionde la rédaction…
mais clairement ça ne signifie pas article libéraux..
ou commentateurs libéraux.. et « notation » au libéralisme..
Si je maitrise mal le sens des mots j’oserais pourtant ma definition du libéralisme, c’est un doctrine philosophique individualiste précise les libertés individuelles et la propriété privée des adultes responsables et par consequent définit le criminel et l’innocent..
Pour caricaturer , gay ne dit pas des aneries..mais une
« Je vais mettre juste un doigt dans le collectivisme…pour le bien commun que je suis incapable de vous définir avec précision.. »
l’état utilisera t il son » faux prix » de l’ électricité pour acheter des électeurs? distribuer des rentes.. mais vous n’y pensez pas..
Pour mémoire et contrôler que tout va bien en 2023:
La philosophie Shadok en dix leçons :
– « S’il n’y pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème ».
– « Il vaut mieux pomper même s’il ne se passe rien que risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas ».
– « Quand on sait pas où l’on va, il faut y aller… et le plus vite possible! »
– « Pour qu’il y ait le moins de mécontents possible, il faut toujours taper sur les mêmes ».
– « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? »
– « La notion de passoire est indépendante de la notion de trou… et réciproquement ».
– « Si ça fait mal, c’est que ça fait du bien ! »
– « Le bon sens est la chose la mieux protégée… la connerie aussi ! »
– « Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes ».
– « On n’est jamais aussi bien battu que par soi-même ».
Alors oui…quand ils ont donné un calendrier.. et c’est ce sur quoi il faut insister..
Pour prendre une bonne décision « économique » il faut spéculer juste..et donc avoir un calendrier qui tient la route;.
que les malthusiens aient raison sur le fond ..on s’en fout..
« Cette chute se poursuit : en avril 2020, un chantier aux Émirats arabes unis a reçu et retenu une offre à 0,0135 dollar/kWh LCOE. On parle bien de 1,35 cent le kWh ! Offre faite par un consortium composé du fabricant chinois de panneaux solaires Jinko et de… cocorico, EDF ! »
Depuis avril 2020, où en est ce chantier ? Qui sont les clikents qui ont déjà acheté à 1,35 cent/kWh ?
Pourquoi pas;.. un jour une certaine quantité de carburant produite à partir dus solaire sauf que…
Ona subventionné le solaire.. on s’est retrouvé devant un problème de surcapacité chronique.. qui au passage fait exploser le narratif bas prix de revient et c’est la fete du slip pour le consommateur…
En effet le non pilotable voire pose problème … le prix de revient vous lepayez..si vous ne vendezpas..il est toujours trop haut..
aussi on est en droit d’etre suspicieux quand voit la solution.. de stockage proposée.. On se dit qu’on va encore subventionner un truc pour solutionner un problème créé par les subventions..
si on ajoute bien entendu..que tout ce qu’on aura subventionnée auparavant ..était juste pour « lancer le secteur »…on tique..si au final le « contribuable abonné du réseau » n’en profite pas..
alors pourquoi pas..
mais comprenez bien que beaucoup de gens ont développé est reflexe pavlovien quand ils entendent solaire..
Quand vous emetize des reserve sur le rationnel du solaire subventionné en france… ( pour décarboner le nucleaire???) on vous répondait souvent que… ou mais bientôt ça sera super rentable… le prix de revent proche de zéro…. et vous disiez fort bien mais pourquoi je dois payer???
je vais encore digresser parce que spéculer sur l’avenir de l’avioantion ne me passionne pas..ça sera ce que ce sera.. tandis que le discours de jeancovici me frappe…
jeancovici quand il veut réglementer comme d’autre le nombre maximum de voyage en avion par personne..diabolise l’avion…
toutes nos dépenses sont associées à des émissions.
Pour diaboliser l’avion ou un ensemble de pratiques il faut avoir démontré au préalable que ce jeu de pratiques est associé à des émissions beaucoup plus élevées par euro que les autres activités..
sinon en limitant le nombre de voyages en avion on a un report de consommation..;
et si on peut faire « pire » alors c’est contreproductif..
eh oui si 1 euro de quinoa est associé à plus d’émission que 1 euro d »avion..
mais il est vrai que ce genre des mesures a des effets indirects.. ça peut non seulement déplacer les dépenses mais aussi modifier la création de richesses..
alors que le « but » est quelque chose comme tirer le maximum de richesse de chaque unité de CO2 émise..
sauf que…la richesse n’est pas un concept objectif… l’unité monétaire ne l’est pas..
quand on commence à dire aux gens ce qu’ils peuvent consommer au maximum, ça a des effets bizarres..aurai je le droit de vendre mes voyages en avion..contre une autre pratique réglementée..
On pourrais ajouter que ..puisque que personne ne connait sa durée de vie;.pourvoir faire un nombre limité de voyage.. on a interet à les faire jeune..
..autre question mon papa est mort sans prendre ses voyages en avion..puis je en hériter?
plus généralement si une personne meurt jeune…elle émet moins de CO2.. ce qui pose pas mal de questions quant aux politique diverses et variées de sobriété…
moi qui ne prend pas l’avion par choix et par gout personnel, mis ne le prendrai-je pas car je ne pourrais pas me l’offrir, je pourrais trouver un plaisir sordide à empêcher les autres de le prendre ..^sans me préoccuper si j’émets plus de CO2 que lui à la fin de l »‘année..
Il illustre MAL son idée de sobriété contrainte.. je pense intentionnellement..
si le climat , pardon limiter les émissions de CO2 fossiles, n’était pas un prétexte avancé par des gens qui veulent en gros du pouvoir ou votre argent;.
alors on parlerait d’objectifs mondiaux..
de taxes universelles..
voire de quota par personne etc…
et en efet on mettrait en avant les
l’aviation doit refuser d’être diabolisée..mais doit refuser aussi les faveurs..
alors son doit parler de taxations à prétexte environnemental par exemple.. leur efficacité..leur justification..
l’avion doit dire chiche…mais pareil pour toute autre dépense….
l’efficacité du collectivisme et sa moralité …
si gérard et dédé font chacun 4 voyages…ce sont de braves climato citoyens..
si alfred qui aime l’avion en fait 8 parce que alfonse qui n’aime pas dit je te les donne conte ceci ou cela …c’est criminel pour le climat… ou l’échange sera taxé…et c’ets l’état qui pourra choisir démettre…
c’est ce qu’il faut dire de ces « listes d »actes « ethicoclimatocirculoresponables » …
ils ont taillés en fonction des désirs de ceux qui les produisent…
et ce sont des diversions de l’abjection totalitariste qui les sous tend..
le collectivisme ne rend pas solidaire..il rend jaloux et prompt à dénoncer son prochain.
qui « gaspille »… Les richesse du pays..
Après cet épisode, je ne vois pas le lien entre panneaux photovoltaïques et trafic aérien.
Ma seule certitude, c’est qu’a énergie identique le photovoltaïque nécessite plus de matière première que le nucléaire.
Sur ce, Jancovici à raison. Les besoins en cuivre ne cesse d’augmenter alors que l’ efficacité de production n’augmente pas. Pour le moment on n’a pas de solutions industrielles viable et peu couteuse pour remplacer le cuivre comme conducteur électrique.
Energie peu chère et abondante permettant même de synthétiser des carburants et donc remplacer les fossiles..mais jai lu l article en diagonale..
jeanco…sauf que en économie libre, il faut avoir raison sur le calendrier..et assez précisément car les humains ont des besoins assez immédiats….
..
de l’avantage de parler des générations futures.. aux quelles il ne demande pas leur avis..forcement..
Ah « l’avenir nos enfants »;.. pour protéger nos futurs enfants je vais caster la moitié de la population…ce n’tesps ce que dit jeanco j’illustre..le danger de l’accpetation des discours « nouzistes »
il faut écouter le discours POLITIQUE de jeanco…
la liberté économique nous fait gaspiller notre pognon.. donc je vais vous rationaliser tout ça;.
il ya plusieurs dizaine d’années, j’ai envoyé un email à jeancovici pour le féliciter d’une partie de son travail d’explication sur l’énergie, jai reçu un merci.. mais je n ai reçu aucune réponse aux questions que je lui ai posées sur la justification du crédit à accorder aux modèles climatiques pour justifier des politiques coercitives. sauf c’est robuste ou un truc de ce genre..
insuffisant.
« Pour le moment on n’a pas de solutions industrielles viables et peu couteuses pour remplacer le cuivre comme conducteur électrique » donc le prix du cuivre va … si tout se passe comme on le pense.. augmenter.et pas besoin de faire des plans sur le cuivre.et si tout ne se passe comme onle pense…eh bien pourquoi des pas sur le cuivre..
le cuivre est vital pour nos infrastructures et nos sociétés laisser des gens gaspiller cette ressource précieuse est inacceptable DONC il faut que le cuivre relève du régalien.. discours de jeanco.
l
à la jeanco pardon…
mais je recommande de regarder ses vidéo où s’exprime devant des élus et montre leur ignorance généralisée, leur légèreté à trifouiller dans le moteur de l’economie sans rien connaitre de la mécanique. tout en leur disant qu’ils doivent s’occuper du machin..
Pour les modèles, la réponse est simple : un modèle est une tentative de simplifier la complexité de la nature, il ne peut avoir de validité en dehors de l’intervalle où il a été calibré qu’en l’absence de comportements chaotiques (d’effets papillon pour les profanes). La météo et le climat sont les exemples les plus communs de comportements chaotiques. Janco n’a jamais connu la réalité. Ceux qui savent faire font, ceux qui ne savent pas faire enseignent, ceux qui ne savent pas enseigner enseignent aux enseignants et ceux qui ne savent pas enseigner aux enseignants font leur Janco.
si on sait on fait un calcul avec incertitude.. sinon on fait un modèle..
et parlent de changer le monde..ou un pays.
j’ai rencontré .un type qui vendait un projet de constitution mondiale dans un vide grenier..
si il n’y avait que jeanco… plus choqué par les propos d’un prix nobel disant en substance les modèles climatiques sont faits par les meilleurs donc … en dépit du fait qu’il se trompent toujours …ça reste néanmoins le mieux que la « science » puisse faire et « donc « .on doit prendre les décisions politiques en fonction…
j’aoute que c’ets un argument qui teint de l’argument d’autirité et de d’ad hominem.. disqualifie jeancovici sur la position qu’il occupe et non sur son argumentation..
le limites de toute modélisation sont presque triviales.. quasiment et tout le monde peut les comprendre..
ça peut se réduire au fait qu’un modèle , parce qu’il demande des hypothèse, parce qu’il « approxime » les maths, vous donne un résultat mais est incapable de vous dire si la vérité est proche ou loin… ‘ donc on en fait beaucoup…on change les hypothèses , on modifie le type d’approximation,, on tente de parcourir l’ensemble de possibles pour pouvoir dire, à tout le moins la vérité doit faire partie des résultats.. modulo TOUJOURS un certain nombre d’hypothèses shutout que le modèle donne un résultat correct ..et que les résultats ne présentent pas de singularité..
c’est facile à comprendre pour une large partie de la population…
au lieu de ça
c’est toujours faites confiance il y a en qui savent…
la science n’est PAS une affaire d’intelligence…
les gens peuvent comprendre…
et je sais bien que tu n’s pas d’accord…. mais les scientifiques ont une lourde responsabilité:
ça vous ne regardez pas.. vous ne pouvez pas comprendre pourquoi on me paye..je vous suis utile.
Cet Article est intéressant mais il manque tout de même de donné essentiel en France on a installer 18 GW d’installation photovoltaïque soit l’équivalent de 1/3 de la puissance du parc nucléaire. Le photovoltaïque avec c’est 18 GW installer en France couvre 3% de la consommation tandis que la nucléaire avec c’est 60 GW installer couvre entre 70 et 80% de consommation (avec on le sait plusieurs centrale à l’arrêt pour maintenance).
Allemagne avec 69 GW installer en photovoltaïque couvre 10% de sa consommation.
Je suis pas certain sur se point mais du coup il me semble raisonnable d’estimer qu’il faudrait installer environ 690 GW de photovoltaïque en France et en Allemagne pour couvrir les besoins de ses pays.
De plus je ne crois pas que la réduction du coup puisse rester exponentielle, le coup la main d’œuvre pour posé les panneaux ne baissera pas de façon exponentiel, le coup des toitures et terrain sur lequel ont fait les installation ne baissera pas, le cout du béton et de l’acier utiliser pour faire les ossatures des installations ne baissera pas.
Pour finir la ratio des la production d’hydrogéne c’est 4 kw consommé pour fabriquer 1 kw d’Energie via l’hydrogéne… je ne connais pas la ratio de le carburant de synthèse…
Rendez-vous en 2030 pour voir si cela commence à fonctionné, il faut espéré car si on se plante cela représentera des 10 dizaine de milliard investis pour un système énergétique bancal.
La transition énergétique n’aborde que très rarement la translation des taxes dans la/les énergies futures qui actuellement rapportent à l’Etat 41 Mrds . L’orientation vers des énergies produites individuellement aura un sérieux concurrent en Bercy qui cherchera toujours une solution collective à travers EDF.