ZFE : la « France d’en-bas » mise à la casse

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 6

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

ZFE : la « France d’en-bas » mise à la casse

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 13 février 2025
- A +
Après les véhicules Crit’Air 4 et 5, c’est au tour des Crit’Air 3 d’être bannies de plusieurs grandes villes françaises depuis le début de l’année. Une politique foncièrement injuste qui sanctionne les plus précaires.

Quand on est pauvre, on fait plus attention parce qu’on n’a pas le choix : on ne laisse pas les lumières allumées en sortant d’une pièce, on met le chauffage au strict minimum, on ne fait pas tourner le lave-linge quand la cuve n’est qu’à moitié pleine, on ne part pas en vacances à l’autre bout du monde, on ne gaspille rien, on se rationne sur à peu près tout pour ne pas faire flamber les factures. On n’a pas non plus les moyens de changer sa voiture pour un modèle moins polluant dès qu’elle montre des signes d’obsolescence. Comme si les privations n’étaient déjà pas si pénibles à supporter au quotidien, voilà que les propriétaires de véhicules classés Crit’Air 3 n’ont désormais plus le droit de les utiliser dans un nombre croissant de communes françaises, estampillées de l’horrible sigle technocratique « ZFE » (Zone à Faibles Émissions). Et tant pis s’ils ne peuvent faire autrement, ils n’ont qu’à se débrouiller pour acheter un véhicule plus récent ou prendre ces bétaillères modernes cradingues, insécurisées, bondées, voire infestées de particules fines, que sont les transports en commun. Ça tombe bien, une partie des nouveaux métros parisiens comporteront beaucoup moins de places assises pour qu’on puisse encore plus s’y entasser. Rappelons au passage que bus, métro et RER parisiens étaient classés comme les plus dangereux de France en 2022 selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.

Cette diabolisation, orchestrée par des élus qui passent leur temps à vadrouiller dans des berlines de fonction ou des avions, qui n’hésitent pas à prendre un jet ou un hélicoptère pour un motif futile, qui ne se restreignent jamais sur rien, a de quoi révolter ceux qui galèrent, qui se sentent floués et n’ont qu’un mince espoir de se faire entendre. Difficile en effet de se fédérer pour protester massivement dès lors qu’on n’est soutenu par aucun lobby et que ces interdictions de circuler sont organisées au compte-goutte, selon les villes ou les catégories de véhicules : hier les Crit’Air 4 et 5, aujourd’hui les Crit’Air 3, demain les Crit’Air 2. Une mise au ban silencieuse, progressive, métronomique, indolore pour ceux qui ne sont pas encore concernés et qui n’ont pas conscience qu’ils sont les prochains sur la liste.

Ainsi l’automobiliste, qui était déjà pris depuis des lustres pour une vache à lait rackettée non-stop par le prix du carburant, des contrôles techniques, des péages, des stationnements, des amendes, est aujourd’hui également pris pour un âne bâté, tenu de demander la permission de conduire dans certaines agglomérations de l’Hexagone, qui n’appliquent de surcroît pas toutes les mêmes règles. Une partie d’entre elle, telles que Montpellier, Grenoble, Toulouse ou Nîmes, octroient une dérogation permanente aux petits rouleurs qui parcourent, selon les cas, moins de 8000 ou 5000 kilomètres par an. D’autres sont impitoyables, tel Paris qui, fidèle à sa politique soviétisante, ne prévoit qu’une tolérance le soir et le week-end ainsi qu’un passe dérogatoire de 24 jours par an.

Question n°1 : comment peut-on pondre des mesures aussi absurdes, qui ne reposent par surcroît sur aucune preuve scientifique concrète ? L’impact d’un véhicule sur la pollution dépend aussi de sa fréquence d’utilisation et du type de trajets qu’il effectue chaque année. Une voiture thermique flambant neuve qui roule sans arrêt sur de longues distances polluera forcément davantage qu’une vieille guimbarde qui se déplace avec modération.

Question n°2 : dans les villes où les Crit’Air 3 ne sont autorisés que le week-end et le soir, en quoi est-il bénéfique pour la pollution  de les forcer donc à rouler tous le même jour pour faire leurs courses, ou ne serait-ce que pour recharger la batterie, d’intensifier ainsi les embouteillages (donc la pollution), et de les obliger à déserter les magasins en semaine avec les répercussions économiques désastreuses qui en résultent, et que subissent d’ailleurs déjà les commerces situés dans la Zone à Trafic Limité (ZTL, l’autre sigle barbare de la tyrannie pseudo-écolo) du centre de Paris ?

Les Crit’Air 5, 4 et 3, qui ne représentent en France que 29% des quelque 39 millions de voitures particulières, ont bon dos. Selon Airparif, en Ile-de-France, « Le chauffage au bois résidentiel est responsable de 47% des émissions de particules fines (PM2,5) en Île-de-France, suivi par le transport routier, responsable de 16% des émissions. (…) Concernant les émissions d’oxydes d’azote (NOx), 47% sont dues aux véhicules thermiques (dont 86% aux véhicules diesel particuliers, utilitaires, bus et poids lourds), et 12% aux appareils de chauffage au gaz. (…) 31% des émissions de gaz à effet de serre sont dues aux véhicules essence, diesel et gaz, 26% au chauffage résidentiel et tertiaire au gaz fossile et 11% aux activités industrielles. »

Les conséquences de cette ségrégation automobile seront dramatiques pour tous ceux qui ne peuvent se passer de véhicule mais qui ne peuvent s’offrir le luxe d’en changer, quelles que soient les aides financières disponibles : ceux qui ont besoin de leur voiture pour travailler, déposer leurs enfants à l’école, à la crèche, ou transporter des parents âgés ; ceux qui peuvent difficilement prendre les transports collectifs pour raison médicale, qui souffrent d’un handicap, qui doivent consulter fréquemment leur médecin, mais qui ne remplissent pas tous les critères pour bénéficier de la CMI ou d’une prise en charge en ALD (ces deux cas de figure donnant lieu à dérogation) ; ceux qui doivent régulièrement conduire leur animal gravement malade chez le vétérinaire ; ceux qui doivent transbahuter des objets lourds ou encombrants, faire leurs emplettes en dehors du week-end, se déplacer pour un imprévu urgent, etc. Ceux-là continueront de rouler dans l’illégalité, avec la peur au ventre de se prendre une amende de 68 euros. Parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement. Il est d’ailleurs assez cocasse de voir le nouveau directeur général des services de la métropole du Grand Paris, Philippe Castanet, s’étonner qu’un tsunami de Franciliens catastrophés se renseignent pour tenter d’obtenir le précieux sésame qui leur permettra de circuler : « Nous avons été surpris par l’ampleur du nombre de personnes qui sollicitaient des dérogations pour des questions médicales, ce qui va peut-être nous amener à réfléchir à la formulation de cette dérogation pour la simplifier. »

Eh oui, n’en déplaise aux bureaucrates hors sol qui la régentent, la plèbe ne peut pas se passer si facilement de « bagnole ». Une enquête de la Ligue de défense des conducteurs estime même qu’un demi-million de salariés pourraient perdre leur emploi. De son côté, l’association 40 Millions d’automobilistes donne la parole aux citoyens pénalisés dans le documentaire « ZFE : la bombe à retardement ». Une timide rébellion se lève : le hashtag #gueux, popularisé par l’écrivain Alexandre Jardin, fait des émules sur les réseaux sociaux. Les élus se mettent à craindre une résurgence des Gilets Jaunes ; certaines villes retardent même la mise en place des restrictions ou des verbalisations, en espérant sans doute que les protestations se seront essoufflées d’ici là. Et peut-être aussi pour ménager la chèvre et le chou en vue des prochaines élections municipales…

Pourquoi ne pas tout simplement laisser le parc des vieux tacots s’éteindre de lui-même et arrêter, pour reprendre la formule d’un célèbre porschiste, « d’emmerder les Français » ? D’autant que le moteur thermique est loin d’avoir rendu son dernier vrombissement. Les constructeurs, notamment allemands, qui avaient misé sur le tout-électrique, font marche arrière face aux réticences des consommateurs. L’UE envisagerait même d’assouplir l’interdiction de la vente de véhicules thermiques neufs programmée en 2035 en autorisant la commercialisation des voitures hybrides rechargeables, des range extenders (prolongateurs d’autonomie pour véhicules électriques) et des e-carburants.

Réalisée en septembre 2023, l’enquête Aramisauto-OpinionWay « Les ménages modestes et la voiture » révèle que, budget oblige, seuls 12% d’entre eux seraient prêts à acheter une voiture électrique tandis que 65% opteraient pour une motorisation thermique. Parmi les détenteurs de Crit’Air 4 et 5, qui n’ont plus le droit de circuler dans les ZFE, 36% affirment être déterminés à braver l’interdiction de circuler et 21% ont carrément renoncé à se déplacer (+7 points par rapport à 2022) !

Les automobilistes se retrouvent pris en étau entre les injonctions européennes en faveur du climat et l’idéologie punitive d’une (extrême) gauche écolo, résolument antibagnole par posture et ennemie jurée de l’hédonisme par… nature. Pour cette gauche-là, la voiture n’est pas qu’un simple moyen de locomotion mais un marqueur social, un symbole d’individualisme, de libéralisme et, qui sait, peut-être même de virilisme comme le barbecue.

Quant aux voitures de collection, les seules antiquités routières qui bénéficient fort heureusement d’une dérogation permanente pour flâner dans les ZFE, elles continuent de faire rêver. L’édition 2025 de Rétromobile qui vient de s’achever à Paris a battu des records de fréquentation, attirant 146 000 visiteurs. Le salon, qui fêtera sa cinquantième édition l’an prochain, va même s’exporter pour la première fois à New York.

Voir les commentaires (13)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (13)
  • L Opium des intellectuels
    14 février 2025 at 3 h 29 min

    Soyons logiques… si les veilles voitures sont peu nombreuses, inutile de les interdire car leur poids dans la pollution est très faible. Mais si les vieilles voitures sont nombreuses, alors cela revient à pénaliser des gens pauvres qui ne peuvent pas changer leur véhicule. Dans les deux cas, c’est contre-productif.

  • Merci de parler au nom des petites gens.
    Bien que non concerné, je suis révolté par cette mesure et je suis écÅ“uré qu’autant de députés aient voté cette loi. Je ne comprends pas non plus le silence des syndicats qui préfèrent s’engager pour faire barrage au fascisme plutôt que de défendre les salariés.
    Idem pour les organisations patronales qui devraient pourtant s’intéresser au sort qu’on fait à leur personnel et aux petits patrons qui galèrent.
    Quand j’ai commencé à travailler en 1977, je ne disposais que de mon petit salaire, le SMIC de l’époque, mais je pouvais entretenir ma vieille 4L en passant une partie de mes week-end dans les casses auto. Je parcourais mes 40 km quotidiens pour aller bosser, je n’emmerdais personne et personne ne m’emmerdait.
    Puis les socialistes sont arrivés au pouvoir en 1981 et ne l’ont plus jamais quitté. A l’époque, ils voulaient changer la vie, ils avaient même inventé un ministère du temps libre (ministre du temps perdu, disait Coluche).
    Les socialistes sont devenus écolo, les partis traditionnels ont repris leurs thèmes par opportunisme et lâcheté et notre si beau pays n’en finit plus de dégringoler.
    Encore merci d’avoir parlé d’un sujet qui concerne près d’un tiers des Français pour l’instant mais qui nous concernera bientôt tous.

  • mettons le macaron rouge sur notre parebrise …..
    Elus déconnectés de la vraie vie . Gaspillage d’argent public à tous les étages.
    L’air ne circule t-il pas avec le vent ? Sauf dans les ZFE administrarives ? Les bobos (écolos) vont se ramasser . Enfin pourquoi financer des bonus écologiques à ceux qui achètent ces véhicules hors de prix qu’il pourraient se payer sans problème.?
    Le bon sens voudrait : améliorer la recherche pour éliminer les résidus de la polution des combustions , et aider les gueux à changer de véhicule plus propre pour leurs activités de tous les jours . Aider les industiels à moderniser leur productions au lieu de financer des oépérateurs “d’électricité verte ” énorme fumisterie !! VOIR electricity.maps france

  • On comprend pourquoi les américains ont voté Trump! Malheureusement cela n’arrivera jamais en France!

  • Les voitures électriques plus lourdes émettent davantage de particules fines venues des freins et des pneus.
    Mais le fascisme vert s’en fiche.

  • Les lois ZFE sont inapplicables en pratique.
    La question est : “que va faire le gouvernement le 1er janvier 2026?
    Les ministères de l’intérieur et de la justice vont-ils donner l’ordre à leurs agents de traquer, pourchasser et traduire en justice les automobilistes récalcitrants?
    Si oui, alors ces lois ZFE seront le tombeau de ce gouvernement

  • Serait il possible de sortir de ce manichéisme à 2 balles de la France d en bas et celle d en haut si cher à JP Raffarin????
    Quelle magnifique langue de bois souverainiste ( gueux sans dent d en bas plèbe…).🤣🤣🤣🤣🤣

  • Tout est basé sur des chiffres pifometriques. Ma critere 2 actuelle consomme autant de gazoil qu’une de mes voitures ayant 30 ans d’age….. Donc, pollution……. Tout est faux, comme les 45000 morts de pollution etc.

  • Excellent article, parfaitement juste et justifié. Merci beaucoup.

  • Comment se fait-il que l’Ademe soit à ce point bunkerisée, alors que les russes développent le moteur électrique supraconducteur à température ambiante, et que les indiens travaillent sur le moteur quantique de Nicola Tesla ?
    Retour chronologique : Les autos électriques se révèlent être une impasse, avant même que la pénurie de bornes de recharge, les incendies inextinguibles et la taxe Linky (tout est prêt) n’achèvent le marché
    https://fr.irefeurope.org/publications/les-pendules-a-lheure/article/voiture-electrique-213-149-euros-de-pertes-par-exemplaire-vendu-qui-dit-mieux/
    Or, il existe une première technologie alternative: voici ce que m’écrivait, le mois dernier, l’inventeur de la batterie aluminium-air, une batterie sans lithium, 2.500 kilomètres d’autonomie, un prix de revient de 7 centimes du km, un temps de changement de batterie de 90 secondes.
    Coordonnées: Société Metalectrique Battery Systems, adresse mèl: projects@metalectrique.com, SAS METALECTRIQUE (immatriculation du 11-07-2006, radiation du 04-03-2010), 8 route de CHÂTEAUROUX, 36200 ARGENTON SUR CREUSE, RCS 490 895 729, APE 7219Z (Recherche-développement en sciences physiques), Président Mr Trevor JACKSON, site: https://www.metalectrique.com/
    En français: http://www.wikistrike.com/2019/11/revolutionnaire-une-batterie-de-voiture-electrique-qui-peut-parcourir-2-500-km-sans-recharger.html
    En anglais: https://www.dailymail.co.uk/news/article-7592485/Father-eight-invents-electric-car-battery-drivers-1-500-miles-without-charging-it.html
    Traduction de son mèl: ” Merci Benoit,
    ” Métalectrique SAS a été attaquée par des inconnus et la DST m’a prévenu de la catastrophe. Michel Sapin (notre maire) s’est excusé mais n’a rien pu faire. Ils ont bloqué le financement d’Oséo, ils ont fermé mes comptes en banque, ils ont coupé mon électricité et mis mon téléphone en panne. Ils ont garé des voitures devant chez moi et ont empêché mon père et mon frère de m’appeler. Ils ont également bloqué la police métropolitaine de Londres via France Télécom. J’ai dû laisser notre chien de famille (Charlie) pendant six mois et il est décédé peu de temps après son retour au Royaume-Uni. Mes enfants ont été dévastés en laissant Charlie et leurs camarades de classe français derrière eux. Je devais aussi dire au revoir à mes chers amis. Nous avons quitté notre maison et avons dû la vendre pour payer les factures. Nous n’avons pas de maison depuis 2008 et nous sommes des citoyens de seconde classe. Le maire a essayé de me forcer à m’inscrire aux Restos du CÅ“ur. C’est parce que j’avais inventé une technologie capable de changer le monde. Je l’ai inventée à Cornwall en 2001 et ma famille et moi avons été victimes d’intimidation et de harcèlement au Royaume-Uni et en France. Nous avons été bloqués dans les médias jusqu’à ce que l’article de Mail on Sunday ait été publié. Maintenant, les médias enterrent l’histoire avec plus de «percées» et de battage médiatique dans le lithium. C’est la planète de tout le monde, donc la minuscule clique qui le détruit doit être en prison, à mon avis. Je ne sais pas qui a fait ça à moi et à ma famille, mais vous avez peut-être raison. J’apprécie vos commentaires et vos conseils avisés. Je vous remercie. Trevor ”
    Combinez cette batterie avec une invention russe, le moteur électrique supraconducteur à température ambiante: https://www.youtube.com/watch?v=ABND_LXXW5Y
    Quant à l’usine, elle est prête:
    https://www.planeterenault.com/30-alliance/1616-avtovaz/1597-actualite-automobile/11299–usines-russes-renault-aux-mains-constructeurs-chinois/

  • Votre vignette “Critair LIBRE” gratuite en allant sur stopzfe.fr !

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

De nombreux écologistes, technophobes, sont persuadés que le progrès technique dégrade l’environnement. Technophile, je pense qu’au contraire le progrès apporte des solutions. Chaque jour, de nouvelles découvertes ou de nouveaux perfectionnements permettent d’amplifier la transition énergétique.

Je relatais récemment que la partie non révolutionnaire des environnementalistes avait pris conscience de la nécessité d’une alliance avec les entreprises, seules à même de mettre en place des solutions concrètes. En effet, l’Etat ne peux qu’en... Poursuivre la lecture

« Wauquiez est le candidat des gens qui fument des clopes et qui roulent au diesel ». C’est la phrase que Benjamin Griveaux, d’une fulgurante sincérité, avait lâchée lors d’une interview et qui avait fait grand bruit. Cette petite phrase prononcée par ce fils de notaire diplômé de Science Po Paris, illustre le mépris d’une certaine classe de responsables envers les « petites gens » qui ne rentrent plus dans le monde moderne, ouvert et « inclusif » tel qu’on voudrait le construire.

Les Français aisés des métropoles qui parlent anglais e... Poursuivre la lecture

Jean de Kervasdoué est un excellent connaisseur des controverses entourant l’environnement et la santé, comme son impressionnante bibliographie et ses diverses chroniques l’attestent. Il vient de redoubler ses critiques à l’égard de l’écologie politique telle qu’elle se décline en France et en Europe dans un ouvrage qui vient de paraître[1]. Ceux qui partagent ses points de vue apprécieront cet état des lieux et s’en désespéreront, les autres feraient bien d’en tirer une leçon utile.

C’est une histoire de l’écophobie (οικοφοβία) qui no... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles