La responsabilité de l’État face à l’écoterrorisme

S’il veut éviter la multiplication des Sainte-Soline, il faut que l’État cesse immédiatement cette attitude complice, démagogique et clientéliste qui consiste à endoctriner la jeunesse avec les thèses des écologistes.

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Riot by Josephine Pedersen(CC BY-SA 2.0)

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La responsabilité de l’État face à l’écoterrorisme

Publié le 2 avril 2023
- A +

« Tant que les hommes se contentèrent de leurs cabanes rustiques, tant qu’ils se bornèrent à coudre leurs habits de peaux avec des épines ou des arêtes, à se parer de plumes et de coquillages, à se peindre le corps de diverses couleurs, à perfectionner ou à embellir leurs arcs et leurs flèches, à tailler avec des pierres tranchantes quelques canots de pêcheurs ou quelques grossiers instruments de musique ; en un mot tant qu’ils ne s’appliquèrent qu’à des ouvrages qu’un seul pouvait faire, et qu’à des arts qui n’avaient pas besoin du concours de plusieurs mains, ils vécurent libres, sains, bons, et heureux » – Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, 1755

Ah le bon sauvage ! Ah le temps rêvé où coulait le miel ! Ah ce paradis perdu que l’Homme moderne a détruit avec ses machines, ses produits chimiques, ses industries et surtout avec l’argent, ce sale argent qui corrompt tout ! Ah ces riches, pleins d’argent et donc de corruption, d’envie et de dédain !

Tout le monde connaît cette histoire. Aucun petit Français n’est passé à travers.

Cette histoire, c’est ce qu’on vous apprend à l’école, c’est ce que l’on lit dans les livres, c’est ce qu’on entend à la télé, à la radio.

Cette histoire, c’est une histoire. Un roman. Une fable qui n’a qu’une seule et unique raison d’exister : les gens ne croient que ce qu’ils ont envie d’entendre. L’envie et la jalousie font le reste.

Cette histoire les rend malheureux et esclaves. Pas tous. Certains petits malins l’utilisent, soit pour écrabouiller les autres et s’en mettre plein les poches, soit pour légitimer leur délinquance et leurs perversions. Mais pour la majorité, elle n’a qu’à se taire et suivre docilement le chemin de la servitude.

 

La réalité écologique

Au XVIIIe siècle en France, un enfant sur deux mourait avant l’âge de 10 ans, un sur trois avant un an, soit 90 fois plus qu’aujourd’hui. Ailleurs, c’était encore bien pire jusqu’à il y a peu. Rien que ces 30 dernières années, grâce à l’horrible mondialisation et à l’affreuse invasion du modèle capitaliste qui a détruit la nature, la mortalité infantile a baissé de moitié dans le monde.

C’est cet ancien monde que l’on veut recréer pour nos enfants ?

Le dérèglement climatique a tellement augmenté les catastrophes naturelles, les inondations, les sécheresses, les orages, les feux de forêts, que le nombre de morts par an a diminué de 99,25 % en un siècle ! En 1922, un humain avait 132,6 fois plus de probabilité de mourir du climat qu’aujourd’hui !

C’est ça le risque majeur pour l’humanité ?

 

Le vrai danger

Non le risque majeur, peut-être pas pour l’humanité mais sans conteste pour l’Occident, c’est l’écologisme radical, la nouvelle bête immonde, celle du XXIe siècle. Il n’y a aucune différence entre ceux qui rêvaient d’un bon sauvage germanique en 1933 et ceux qui rêvent aujourd’hui d’un bon sauvage écologique.

L’écologisme est partout. Il a tout envahi avec sa morale à deux sous. La télé, la radio, jusqu’à la classe et la cantine des tout petits.

Et on a laissé faire. On a laissé le bio détruire l’agriculture française et les éoliennes détruire les paysages. On laisse le chauffage au bois et les biocarburants raser nos forêts et transformer le pays en désert. On laisse les industries alimentaires s’exiler. Et ne parlons même pas de l’énergie ou des industries mécaniques !

 

La responsabilité

Bien sûr, les médias, les enseignants, les artistes ont une immense part de responsabilité. Bien sûr la disparition d’autorités morales y participe. Bien sûr, l’entraînement collectif n’y est pas étranger.

Le lobbying et les immenses intérêts économiques et géopolitiques de cette gigantesque machine à fric qu’est l’écologie en sont la cause profonde.

Mais si on retrouve aujourd’hui des activistes armés de machettes et de hachoirs en face des forces de l’ordre, c’est surtout à cause de l’imbécilité, de la corruption et de la malhonnêteté de ceux qui ont comme mandat de protéger les citoyens des malfaisants.

Que fait l’État pour nettoyer le business mafieux des éoliennes, des panneaux solaires et de la laine de verre, à part arroser les charlatans avec l’argent de nos impôts ? Que fait l’État pour assurer une énergie fiable, abondante et peu chère, à part fermer des centrales nucléaires ? Que fait l’État pour aider les industries automobiles, aéronautiques ou agroalimentaires, à part interdire les voitures, les trajets en avion et dépenser un pognon de dingue pour ériger l’homme de paille de la malbouffe ?

 

Complice ou coupable ?

Tout cela, vous me direz, c’est du capitalisme. Du capitalisme d’État oui ! Du racket, de l’extorsion et de la corruption légale, plutôt.

L’État a institutionnalisé le fait qu’il fallait détruire ce symbole du capitalisme qu’est l’abondance.

L’État a fait sienne la dystopie de Rousseau où tout le monde s’étripe pour un quignon de pain. L’État nous conduit tout droit dans un enfer postapocalyptique où la propriété aura été abolie. Vous savez, cette propriété privée détestable qui interdit à votre voisin de venir chez vous quand il en a envie pour se servir dans votre frigo et faire pipi dans votre lit.

L’État a mis le principe de précaution dans la Constitution. Il a donné des portefeuilles de ministres aux idiots utiles des intérêts gaziers russes. Chaque jour, il terrorise la jeunesse de ce pays en lui intimant la responsabilité de gérer la fin du monde.

Et après, l’État s’étonne de retrouver devant lui cette même jeunesse, biberonnée depuis l’enfance aux thèses de l’écologisme radical banalisé, armée de cocktails Molotov et de boules de pétanques faisant face aux forces de l’ordre !

 

Solution ou problème ?

S’il veut éviter la multiplication des Sainte-Soline, il faut que l’État cesse immédiatement cette attitude complice, démagogique et clientéliste qui consiste à endoctriner la jeunesse avec les thèses angoissantes, mortifères et culpabilisantes des écologistes.

L’écologisme n’est pas une option : il doit être mis au ban de la société et les thèses qu’il défend doivent être fermement condamnées comme criminelles, parce qu’elles le sont.

Il faut remettre l’État à sa place. Mais cela est-il encore possible ? Et cela sera-t-il suffisant ?

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Créer un compte Tous les commentaires (14)
  • Les éoliennes, les panneaux solaires, la laine de verre, le chauffage au bois tueur de forêts… Citer JJ Rousseau pour faire pire, drôle d’affaire !
    Un chiffre au passage : en un siècle, la forêt a gagné 0,7 % de surface par an.
    Dénoncer le discours de l’Etat pour faire pire, drôle d’affaire.
    Les vrais responsables de ces révoltes urbaines et rurales sont d’abord leurs auteurs. Le lanceur de pavé ne doit pas accuser celui qui le reçoit.
    Une partie de notre jeunesse a été, est et sera radicale. Le maoisme, la « lutte armée », l’islamisme, l’écologisme radical… elle n’a pas besoin qu’on lui tienne la main. Elle a toujours su trouver, toute seule, une excuse à ses poussées acnéiques.
    Enfin, quand on a vu à Ste-Soline des manifestants – anticapitalistes – de tous pays, on a bien compris que le pauvre Etat français n’y est pour rien.
    Rien de nouveau sous les pavés !

    -4
    • Écrire « On laisse le chauffage au bois et les biocarburants raser nos forêts et transformer le pays en désert » est effectivement malvenu, vu que la forêt française a quasiment doublé de superficie depuis la fin du XVIIIeme siècle.
      Mais il est incontestable que l’Etat a une part importante de responsabilité dans la radicalisation écologiste que l’on constate depuis une quinzaine d’années.
      Des « journalistes » comme Élise Lucet, c’est bien sur le service public audiovisuel qu’ils officient.

    • Avatar
      jacques lemiere
      2 avril 2023 at 8 h 22 min

      en fait…. l’etat français n’y est pas pour rien..serait il furieusement anti écolo qu’il y serait toujours « pour quelques chose »..

      la causalité…dans les événements complexes , la pluie a causé l’accident…bien sur que non…

      le succès de l’écologisme ,SELON moi, trouve un levier essentiel du système éducatif et de la science publique.. j’entends par succès de l’ecologisme que tout le monde se dit écologiste..

      l’écologisme est contraire au développement humain..

      l’écologisme parce que ce n’est JAMAIS explicité… que jamais vous ne trouvez un argument CLAIR qui permet d’évaluer deux actions humaines pour trancher laquelle atteint plus l’environnement.. permet de se définir comme l’ecolo et son opposant de non écolo… donc de se définir comme le gentil et l’autre le méchant…

    • Quand on n’a pas vu aux bassines espagnoles ou d’autres pays le moindre manifestant, on a bien compris en effet.

  • Avatar
    jacques lemiere
    2 avril 2023 at 8 h 10 min

    pas l’écologimsme radical, l ‘écologisme tout court..

    car il pose un bien commun « objectif »…l’environnement… en fait la « nature »… ce qui permet de sacrifier la liberté l’argent ou la vie une personne pour le bien commun..
    or chacun a une appréciation subjective sur ce que devrait être l’environnement.

    Pour autant, il ne faut pas se leurrer, . les sociétés humaines mettent des tabous sur ce qu’il est permis de faire ou pas.. Pas le droit de tuer tel animal, de couper tel arbre…de faire ceci ou cela.. mais en general avec une idée de survie de la société derrière la tête..

    Mais les zad et autre extinction rebellion ont d’autres raisons que l’écologisme..c’est un prétexte..

    car si ces jeunes croyaient ce qu’ils disent ils mèneraient des vies fugales.. tout comme ils vivraient en communauté si ils croyaient au communisme…

    ce sont souvent des jeunes bourgeois, ingrats et diplômés..ça pointe vers le système éducatif à mon opinion…

  • Rétroaction démocratique aggravante: l’État abrutit le peuple parce que le peuple abrutit l’État, et réciproquement.

    -1
  • Ben oui, rien que ça montre qu’on n’a pas tourné sept fois sa plume dans l’encrier avant d’ouvrir son portable.
    Pour l’Etat, Elise et tous les autres, je citerai Brel : – on les croit mèche, ils ne sont que suif !
    Mais j’ai bien compris que je ne peux empêcher quiconque de s’inventer un bouc émissaire. Et il n’est pas moins naturel pour un libéral d’accuser l’Etat que pour un gauchiste d’accuser le capitalisme.

    • Réponse à Hug

    • C’est bien observé, mais la différence, c’est que les solutions des socialistes sont un échec patent, et que les solutions libérales ne sont pas appliquées, ou si peu. Sûrement parce qu’elles responsabilisent les individus justement, et que ça retire du pouvoir à ceux qui gouvernent, qu’ils soient hauts fonctionnaires, ministres, ou grand patron de connivence avec eux.

    • Je suis tout de même sidéré de constater que parmi la plupart de ces ultra gauchistes il y a des gens très bien instruits qui ne se rendent pas compte à quel point ils forment les idiots utiles d’ un pouvoir qui n’ a de pouvoir plus que le nom. Tout ce petit monde va s’ en tirer par une pirouette anti constitutionnelle, les uns criant victoire et les autres déclarant acte au chemin démocratique. In fine le clampin n’ a pas fini de payer la casse.

  • « L’écologisme n’est pas une option : il doit être mis au ban de la société et les thèses qu’il défend doivent être fermement condamnées comme criminelles, parce qu’elles le sont. »
    Il serait temps que la jeunesse reprenne l’histoire de la vie de notre pays écrite par des personnes de souche d’après les archives existantes et les témoignages des anciens.
    Par exemple : QUEYRAS d’hier et d’aujourd’hui par Céleste FOURNIER. Par les siècles passés de multiples inondations, incendies ont ravagés cette région, beaucoup de morts. Pourtant on ne parlait pas de réchauffement climatique !!!!! Le manque de connaissances techniques, industrielles de l’époque ne permettait pas de maitriser la nature et d’éviter les accidents .( incendies des maisons en bois liés aux lampes d’éclairage) Etc il faut arrêter ces écolos business et revenir au progrès technique maitrisé et soutenu par des responsables politiques écoutant les ingénieurs, chercheurs ayant les connaissances

  • Bonjour,
    ce que je lis ici est très intéressant, et je crois que cela se nomme « la peur ». La peur de perdre quelque chose, le techno confort, par l’embrasement d’une partie de la société. Et surtout la peur d’être du mauvais côté de la lame, n’est-ce-pas? Mais votre peur de manquer vous aveugle.
    Le concept de méga-bassine n’a pas de sens en temps de pénurie. S’il faut sacrifier une culture sur-aidée, donc un marché biaisé par l’état, et bien qu’elle crève s’il n’y a pas assez d’eau pour l’arroser. Qui serait assez idiot pour continuer d’arroser une plante qui demande plus d’eau qu’il n’y en a? Auriez vous perdu votre bon sens ? En fait, je crois que vous ne réalisez pas que certaines personnes puissent avoir une aversion pour ce système, de part la stupidité quotidienne qu’il engendre, en général les pauvres bien sûr mais aussi des gens très intelligents, et tout aussi insérés que vous dans la société. Mais qui pensent autrement. Ils pensent que la société va trop vite, qu’elle dévore trop nos ressources, et ils cherchent des solutions pour l’avenir, un compromis entre la lampe à huile et le portable neuf tous les 6 mois. Vous critiquez mais ne proposez rien. Le temps chauffe, et vous hurlez sur ceux qui vous invite à revoir le modèle. En réalité, vous me faites penser à ce film sur les lanceurs d’alerte, « don’t look up ». A ce titre, il est intéressant de noter la reprise dans votre discours, de mots inventés pour mettre des gens dans une case ( écoterroriste) ainsi que la caricature qui va avec (le coup de la lampe à huile). Cela a été fait lors du covid (complotiste, récalcitrants, anti-vax) aujourd’hui « écoterroriste », et d’autres situations où un état désire orienter les pensées d’une population. Ca marche à tous les coups. En général, ils commencent par mettre un mot sur le tapis et ils y mettent des gens dedans en les caricaturant. Les méchants ! Et après, les simples acquiescent et certains deviennent même les farouches défenseurs du mot nouveau, par intérêt bien souvent.

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