L’écologisme politique, gouffre intellectuel et moral

L’écologisme politique n’est rien d’autre que la croyance arrogante d’être investi d’un savoir inaccessible face à des contemporains aveuglés par des considérations tristement matérielles.

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L’écologisme politique, gouffre intellectuel et moral

Publié le 28 novembre 2021
- A +

Par Elie Blanc.

Il y a quelques jours, un article publié dans le quotidien Les Échos relayait une étude du Crédit Suisse qui présentait les principales mesures à prendre pour adopter un « mode de vie durable ».

Parmi les changements, l’étude préconise de limiter le nombre de déplacements en avion à un par an, la quantité de poulet consommé à 100 grammes par semaine et le nombre de jeans achetés à deux par an.

L’ écologisme politique : aveuglement et haine du capitalisme

J’épargne au lecteur les mesures les plus loufoques concernant le nombre de douches autorisées par semaine ou encore l’interdiction de jouer aux jeux-vidéo suggérée par l’étude, qui serait presque amusante s’il n’était pas probable qu’elle inspire bientôt un dirigeant politique, voire la mise en œuvre d’un « passe environnemental ». Après tout, maintenant que la voie avec le pass sanitaire, difficile d’imaginer qu’un outil aussi pratique ne sera pas recyclé pour d’autres fins.

Cette étude aura au moins le mérite de bien mettre en évidence que l’écologie politique ne peut mener qu’à un contrôle généralisé de la population, dont on surveillera chaque acte de la vie quotidienne, des plus anodins jusqu’aux plus intimes comme le respect de l’hygiène la plus élémentaire. On serait alors peut-être tentés de penser que le problème vient simplement d’un manque d’information sur les questions environnementales, et qu’il suffirait de montrer que liberté et environnement ne sont pas incompatibles.

Après tout, lorsqu’on observe les performances environnementales des pays les plus libres, on s’aperçoit très vite qu’ils font beaucoup mieux que leurs homologues qui respectent moins les libertés individuelles :

1

Malheureusement, un échange entre Ferghane Azihari et Sandrine Rousseau montre rapidement qu’une telle position est coupable de beaucoup trop d’optimisme. En effet, lorsque Ferghane Azihari démontre, argument après argument, que la décroissance n’est pas une fin souhaitable et qu’elle serait même contreproductive, cette dernière balaye ces critiques et rétorque non sans un certain mépris :

« Mais on peut continuer notre système comme ça ad vitam, mais il faudra juste expliquer à nos enfants pourquoi on leur a laissé une Terre invivable. »

Il apparaît donc clairement que ces écologistes ne sont d’abord pas habités par une volonté de lutter contre le réchauffement climatique, mais par un rejet irrationnel du capitalisme et du mode de vie confortable qu’il a apporté aux sociétés occidentales. Face au dogmatisme de personnes qui s’estiment être les seules à comprendre Gaïa et les menaces qui pèsent sur elle, les arguments rationnels ont souvent bien peu de valeur.

Pire encore, la morale devient bien accessoire quand on a un projet aussi essentiel que « sauver la planète ». Ainsi, Sandrine Rousseau n’a pas été troublée par son contradicteur qu’il lui faisait remarquer que le « choc de productivité négative sur l’agriculture » qu’elle préconise ne peut conduire qu’à des famines. Mais après tout, pourquoi s’arrêter sur ce genre de détails, que valent ces quelques vies humaines quand on a pour mission de sauver le monde ?

Cet aveuglement qui ne peut mener qu’au totalitarisme, Hannah Arendt l’avait déjà bien saisi lorsqu’elle écrivait :

Le Bien absolu est à peine moins dangereux que le Mal absolu. On ne discute pas avec le Bien absolu.

Ce qui était vrai hier pour le communisme l’est aujourd’hui pour la lutte contre le covid, et le sera peut-être demain pour l’environnement.

 

La science au service du totalitarisme

Mais le plus grand danger ne vient probablement pas de personnes comme Sandrine Rousseau, que certaines prises de positions étonnantes (comme lorsqu’elle croit tenir l’idée géniale en suggérant de mettre des éoliennes pour produire de l’énergie à la place des pylônes… qui ne font que la distribuer) ont discrédité même auprès des écologistes convaincus, qui lui ont d’ailleurs préféré Yannick Jadot. La menace la plus dangereuse qui se profile provient de ceux dont les discours se parent d’arguments scientifiques pour mieux camoufler leur idéologie liberticide.

Alors certes, le discours scientifique est tantôt érigé en argument incontestable, et tantôt rejeté en bloc dès lors qu’il n’est pas tout à fait aligné avec le discours décroissantiste, mais en politique la cohérence n’est pas nécessaire. Jean-Marc Jancovici en est un excellent exemple, lui qui fustige (à raison) les détracteurs du nucléaire en se basant sur des arguments scientifiques et techniques, mais rejette complètement les travaux du prix Nobel de William Nordhaus et son modèle DICE, qui ont le vilain défaut de ne pas adhérer aveuglément aux bienfaits de la décroissance et méritent donc d’être qualifiés de « bonne grosse rigolade ».

Lors de certaines de ses conférences, il rejette tout bonnement la science économique dans son ensemble (pour laquelle il admet pourtant lui-même ne pas comprendre certains concepts de base comme le marginalisme). Si certaines critiques de Jancovici ne sont pas complètement dénuées de pertinence (du moins à mon humble avis), il n’en demeure pas moins que, selon moi, il passe à côté de l’essentiel : aucun modèle, aussi scientifique soit-il, ne saurait jamais justifier qu’on impose à tout une population de changer drastiquement son mode de vie.

La science est là pour nous aider à mieux appréhender le monde qui nous entoure et nous éclairer dans nos décisions, mais pas pour les prendre à notre place, et encore moins pour nous imposer une façon de vivre, sinon quoi et elle bascule dans la religion et la tyrannie du scientisme.

Les écologistes oublient d’ailleurs bien souvent qu’il n’y a pas d’un côté des gens éclairés par la science qui voudraient sauver Gaïa et ses habitants, et de l’autre des affreux capitalistes bien trop occupés à consommer pour sortir de leur obscurantisme.

Le fait est que nous voudrions tous à la fois protéger la biodiversité, vivre dans un monde sans pollution et sans risque environnemental futur. Mais puisque répondre aux besoin humains (nourriture, logement, loisirs…) passe nécessairement par une contrainte plus ou moins marquée sur la nature, nous sommes amenés à réaliser un arbitrage entre ces deux besoins. Même le plus radical des écologistes ne peut remettre en question l’existence de cet arbitrage, sauf à affirmer qu’il serait préférable de ne plus répondre à aucun besoin humain (y compris se nourrir), et donc qu’il vaudrait mieux que l’humanité soit rayée de la carte.

Or, chaque individu aura une position différente face à cet arbitrage, chacun attachant une importance plus ou moins marquée pour la préservation de l’environnement, mais aussi une préférence temporelle différente. De manière caricaturale, une personne âgée, un malade dont la survie dépend des avancées de la recherche médicale accorderont très certainement une importance beaucoup plus significative à la satisfaction des besoins humains immédiats (en matière de santé notamment) qu’un jeune militant écologique en pleine santé.

Ce sont d’ailleurs bien ces considérations subjectives qui font l’objet d’ardents débats sur les modèles dont nous parlions précédemment, les controverses autour de la fonction de dommages du réchauffement climatique (modèle DICE) ou du taux d’actualisation (rapport Stern) ne sont que le reflet du fait qu’il est impossible de partir d’une norme universelle en matière de préférence environnementale ou temporelle. Pour reprendre notre exemple, faut-il dans les hypothèses de départ partir des préférences du militant écologiste en pleine santé ou de celles du malade dont les jours sont peut-être comptés ?

Qu’ils suggèrent de mettre en place des politiques environnementales très contraignantes ou non, ces modèles reposent donc sur des bases parfaitement arbitraires, et ils ne devraient par conséquent jamais servir de prétexte à la mise en place de la moindre politique imposée à tous. Ils présentent le défaut de vouloir mettre des chiffres sur un ensemble de considérations subjectives, comme si nous avions tous des besoins identiques, et comme si nous avions tous la même aversion au risque, qu’il soit environnemental ou non d’ailleurs. Ils illustrent ainsi exactement les travers que dénonçaient des économistes comme Ludwig Von Mises, qui s’opposait à l’utilisation des statistiques en économie.

Utiliser ces modèles à des fins politiques nous condamne nécessairement à prendre des décisions particulièrement immorales puisqu’elles négligent volontairement une partie de la population dont on aura décidé arbitrairement et unilatéralement que ses aspirations étaient sans importance.

Imaginons qu’une politique soit appliquée sur le fondement d’un modèle reposant sur des hypothèses de faible préférence pour le présent (celle de notre étudiant en pleine santé), et qu’elles aient pour conséquence de nous priver des ressources nécessaires à la recherche médicale, comment expliquer à l’étudiant malade que ses chances de guérison se sont envolées le jour où cette décision a été prise ? Dès lors, qui peut affirmer avec certitude qu’il est moral de sacrifier la satisfaction de besoins humains sur l’autel de l’environnement ?

L’écologie politique n’est donc rien d’autre que la croyance arrogante d’être investi d’un savoir inaccessible à des contemporains aveuglés par des considérations tristement matérielles. Elle ne peut conduire qu’à la volonté de détenir un pouvoir absolu sur la vie des autres.

En réalité, il serait bien plus prudent de reconnaître que nous avons tous des aspirations et des préférences différentes, et que nous ne sommes pas tous d’accord sur les moyens à mettre en œuvre pour parvenir à nos fins. De cet constat très simple on peut tirer une conclusion radicale : les politiques environnementales ne peuvent être qu’injustes et nuisibles.

Credit photo : Sandrine Rousseau par Europe 1
Sandrine Rousseau sur le voile : « Jamais on ne force les femmes à s’émanciper »
https://www.youtube.com/watch?v=aZruOuntalc

  1. J’ai effectué ce graphique en exprimant les indices de performances environnementales de 182 pays en fonction de leur classement dans l’indice de liberté économique. J’ai créé un un ggsheet qui permettra au lecteur curieux d’aller voir par lui-même les données
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  • Vous fustigez avec raison ces écolos qui se croient détendeurs d’un savoir inaccessible à qui ne partagent pas leur vision. C’est également applicable à nombre d’économistes qui rêvent tous de faire de leur science, avant tout une science humaine et sociale, une science exacte, objectivable et prédictive. Ils se trompent avec une régularité de métronome mais expliquent pourquoi ce ne sera pas le cas la prochaine fois. C’est un peu ce que fait Nordhaus qui bâtit un modèle qui intègre économie et climat (et c’est pour cela qu’il a reçu le prix de la banque de Suède) mais qui pense son modèle exact à long terme au point d’affirmer haut et fort qu’une élévation de la température moyenne de 7 degrés ne dégraderait le PIB que de 10%, ce qui est effectivement stupide.
    De ce point de vue, les écolos apocalyptiques et les économistes prévisionnistes sont peu ou prou à mettre dans le même sac.

  • Ces gens sont non seulement un danger pour la société mais aussi pour la planète. En appliquant strictement leurs dogmes imbéciles, cela conduirait rapidement à une destruction de la nature sans précédant.

    En tout cas hulot semble hors d’état de nuire.

  • les écologistes ne seraient rien si il n’y avait pas désormais un terrain scientifique et académique militant épaulés par des médias du même métal.

    la décroissance ..ou l’appauvrissement matériel, c’est tout à fait faisable, mais convaincre que la nature va mieux s’en porter est plus compliqué..

    lés écologistes sontn ons anciens maoistes.. ou stalinistes..

    casser des oeufs , en vria tuer des innocents, vaut l’omelette..

    vous avez vu beaucoup de nos anciens maoïstes avouer qu’ils racontèrent n’importe quoi?

  • Le problème est la spoliation redistributive: quand les enfants sont financés par ceux qui n’en ont pas, pourquoi limiter sa fécondité ?
    Les verts décroissants s’allient aux rouges proliférants pour un avenir dystopique à l’idéal de termitière grouillante.

    • Exact, c’est le parti pastèque, vert dehors, rouge dedans

      • Oui, on peut également dire qu’il s’agit d’une « religion » d’extrême gauche, l’une des plus extrémiste qu’il soit.

        Ils ont conquis tous les secteurs:
        Politique, économique, industriel, vie privée, automobile, construction…

        Beaucoup de grandes entreprises et une majorité de politiques sont à leurs pieds, pour combien de temps encore ?

  • Leurs idées ont déjà largement gagné. Des commissaires européens qui reçoivent en grande pompe Greta Thurnberg dont les vociférations vont jusqu’à inspirer leurs décisions, les contraintes légales sans cesse renforcées pour passer ou tout électrique et donc au tout télécontrôlé, un ministre des finances qui fait passer la décarbonation de l’économie au dessus de la réduction des déficits, des appels à la croisade et à de grandes manifestations « pro climat » relayés par les principaux médias …. Les oligarchies occidentales se sont converties, ils y croient, ils vont sauver la planète : https://www.youtube.com/watch?v=OaEi9b84lxg

  • « L’ÉCOLOGISME POLITIQUE : AVEUGLEMENT ET HAINE DU CAPITALISME »
    Si ce n’était que ça ?
    C’est une idéologie décérébrante qui est la Haine de tous ce qui ne leur est pas soumis.
    Quand ils prétendent transformer en 5 ans dans une population toujours en croissance, une organisation de la vie de l’espèce humaine fonctionnant sur la même logique depuis des millénaires, Ils démontrent qu’ils sont totalement inintelligents et dangereux.

    • Exact, l’intolérance des verts est une véritable calamité humaniste

    • J’entendais hier que le « virus », c’était la faute de « brevets » qui rendaient les vaccins inabordables pour « les autres » qui nous envoyaient « leurs mutants ».

      Le capitalisme est le bouc-émissaire préféré des manipulateurs. Les « riches » ont toujours servi ce propos (et peu importe qu’ils le soient réellement ou pas pour cet usage). L’histoire ne nous a rien appris.

      • Pour les « écolos », le capitalisme est l’ennemi à éradiquer. C’est leur seul but. Ils se cachent derrière des préoccupations environnementales, c’est tout. Ignorer cela mène à les combattre de manière inefficace.

    • Inintelligents, dangereux, certes. Mais fameusement puissants, Ils arrivent à faire tout ce qu’ils veulent.

    • L’écologisme, c’est le retour de la pensée magique et la fin des Lumières soit un retour 1500 ans en arrière.

  • «

    Le fait est que nous voudrions tous à la fois protéger la biodiversité, vivre dans un monde sans pollution et sans risque environnemental futur.

    »
    Une expérience qui n’a pas été concluante…
    Celle menée par le Sri Lanka :
    «

    Le Sri Lanka était fier d’être devenu l’un des premiers pays « 100% bio » en interdisant l’usage de l’ensemble des produits phytosanitaires.
    […]
    En quelques mois seulement, le Sri Lanka a donc renoncé au modèle d’une agriculture 100 % biologique. Ce cas, triste pour la population locale, doit servir d’exemple à nos sociétés : une agriculture sans produits phytosanitaires, c’est un pays avec des pénuries alimentaires.

    »
    https://tinyurl.com/yfmyv79n
    Il y a loin de la coupe aux lèvres ! 🙄

    • Modération : merci de soigner l’orthographe

      le Sir lanka ets pas un tre sboen exemple. ils ont interdit l importation de pesticide pour des raison economiques (limiter la sortie de devise) et l ont reintroduit pour sauver les plantation de … thé (vous mangez du the vous ?)

      Pour le reste, il est assez evident qu une agriculture bio va faire baisser les rendements. Ce qu il faut faire c est simplement laisser le client decider : tu veux du bio, tu peux en acheter et tu paie x % de plus. tu veux de l industriel pas de probleme, tu en trouve aussi

      Apre sil faut aussi prendre en compte les degats de l industrile (par ex les marees vertes en bretagne ou la pollution des rivieres avec les pesticides)

      • « pour sauver les plantations de Thé »
        Pas que pour cela.
        Depuis l’interdiction des engrais et autres intrants, de nombreuses surfaces agricoles ont été abandonnées par manque de rentabilité.

        Ce que n’ont pas prévu tous nos constructivistes verts c’est que sans intrants chimiques, de nombreux terrains agricoles sont peu rentables sous les tropiques. La valorisation de ces terrains nécessitera encore plus de travail et donc de cout supérieurs (ce travail et le matériel utilisé est resté au même prix voire plus avec la pénurie de carburants) à celui des intrants pour une production faible donc non rentable.

        Qui plus est, les pénuries alimentaires ont entrainé un blocage autoritaire des prix par le gouvernement Sri Lankais (socialiste) entrainant automatiquement une impossibilité de rentabilisation d’une production vivrière bio par les qq agriculteurs qui auraient la mauvaise idée de faire confiance aux mesures gouvernementales anti-intrants chimiques.
        La chute des exportations agricoles (thé entre autres) a majoré un manque de devises étrangères déjà amorcé par l’épidémie de covid avec l’effondrement du tourisme et la diminution des envoies de devises étrangères par les Sri-lankais émigrés à l’étranger.

        Ce gouvernement socialisant pensait limiter la fuite de devises en interdisant l’achat d’intrants chimiques agricoles à l’étranger tout en se donnant une belle façade verte politiquement correcte… C’est une réussite!
        C’est une énième démonstration de l’efficacité des politiques vertes et du planisme économique pour mettre à genou un pays.
        Mais ne nous inquiétons pas, tous les gauchisants argueront que c’est la faute du capitalisme mondialisé ultralibéral… 🙂

        https://www.reforme.net/societe/2021/11/23/confronte-a-une-penurie-de-vivres-le-sri-lanka-reautorise-les-produits-chimiques-dans-lagriculture/

  • Le dogmatisme écologique s’inspire directement du stalinisme. L’écologie n’est qu’un moyen parmi tant d’autres d’arriver au pouvoir.
    Chacune des postures écologiques analysées dans cet article peut être vue comme une posture issue d’une idéologie de type stalinienne.
    N’oublions pas que la révolution bolchevik est partie d’un élan humaniste profond. L’écologie, c’est pareil : sauver les pauvres et les ignards.
    Les écologistes français prônent plus la Révolution anti capitaliste qu’une écologie rationnelle dans laquelle seraient analysées les conséquences des actions proposées.
    Et cela n’existe qu’en France qui idéalise toujours le stalinisme.
    En Allemagne, berceau de l’écologie européenne avec les pays du nord depuis des 10aines d’années, personne n’a jamais songé à arrêter la production des grosses cylindrées très polluantes. Et aujourd’hui que Monsanto est allemand, se pose la question d’arrêt du glyphosate.

  • Heureusement que les hommes existent pour transformer la jungle en jardins… Dès le départ ils ont tout faux, la nature n’a jamais été aussi belle et sera encore plus belle si on se débarrasse, de ces parasites.

    • Ce qui veulent de la nature n’ont qu’à aller vivre dans la forêt guyanaise. A bout d’un mois, ils se précipiterons dans super marché

      • Il paraît que c’est l’horreur, pleins d’insectes qui te pondent dans la peau dans les yeux partout, ils te piquent, te mordent… Même les papillons sont dangereux et c’est sans compter sur les sauvages vivants dans cette jungle…

        • Le mythe du bon sauvage dont l’état pré-civilisationnel est décrit par JJ Rousseau comme la période de l’humanité la plus heureuse.
          Ce mythe a la vie d’autant plus dure que tous les lycéens de France ont du se farcir les écrits de JJ Rousseau présentés comme la bible incontournable de la pensée philosophique.
          Cela les a préparé à accepter les dogmes socialisants et écolos sans sourciller…

  • Votre argumentaire sur le dogmatisme irrationnel de la Rousseau me rappelle les conséquences d’une politique sur un fond d’anticapitalisme mené par Pol Pot au Cambodge. Si l’on prolonge votre raisonnement on arrive au même niveau d’un massacre de la population de près d’un tiers de ses habitants

    • Elle n’est pas anti capitaliste mais anti consommation, régime minceur pour le peuple… Pour elle, je ne sais pas, son compte en banque doit être bien garni ou vide si elle redistribue tout pour sauver la veuve, les orphelins et les petits oiseaux.

      • comme tous les « écolos », elle est anticapitaliste : la destruction du capitalisme est le but revendiqué des « écolos », même s’ils se cachent derrière des prétextes environnementaux.

  • Cet article illustre par un cas particulier (environnementalisme) la route de la servitude dont Hayeck nous avait averti: tous les systèmes politiques collectivistes conduisent nécessairement au totalitarisme. C’est mécanique, il n’y a pas d’autre issue.

  • Si je peux me permettre un commentaire totalement détaché du libéralisme ou de toute considération politicienne :

    Est-ce qu’il n’y a pas suffisamment de misère dans le monde pour sans cesse en inventer et en créer ?

  • Effarant ce que l’IA peut modérer !

  • 50 ans après, et malgré l’échec de toutes ses prédictions, on réinvente le rapport Meadows !

  • Je ne suis franchement pas inquiet du délire totalitariste des écolos qui pour ma part, n’est rien d’autre qu’un gros caprice de citadins, intoxiqués au bitume, aux bouchons et à l’absence d’un paisible petit coin de nature particulièrement apaisant. Hors des villes, ces gens ne représentent absolument rien et sont superbement ignorés.
    J’y ajoute deux arguments fondamentaux:
    – Plus on ajoute de restrictions et plus on cherche à les contourner. On le voit bien avec l’explosion du black et aussi une bonne partie de la « sous-terranisation » de la société. Les gens se moquent beaucoup des normes qui entravent leur vie quotidienne. Surtout que bien souvent, il est particulièrement difficile de tout contrôler.
    – Nous sommes dans une société mondialisée et aussi digitalisée, où les restrictions sont particulièrement difficiles à appliquer, surtout si le voisin gère ses affaires en complète opposition avec les vôtres. Si certaines choses nous sont proscrites chez nous, il est très facile de s’en procurer ailleurs, et aussi de partir sous des cieux plus cléments. Et je ne pense même pas à une expatriation, mais tout simplement à des endroits de la france rurale où les tas n’a pratiquement aucune incidence sur ses administrés.

    Bref, il ne faut pas trop s’inquiéter du discours de tous ces extrémistes.

    • « Nous sommes dans une société mondialisée et aussi digitalisée, où les restrictions sont particulièrement difficiles à appliquer, »
      Au contraire, c est bien plus facile !
      Quasiment tout le monde a un mouchard dans sa poche (smartphone). on peut donc savoir ou vous allez, a quelle vitesse (PV pour exces de vitesse par ex). Maintenant vous devez montrer votre ausweiss (pardon QR code) pour aller au restaurant ou dans un train

      Imaginez en plus qu on reussise a digitaliser completement la monnaie et hop vous avez un controle sur 95 % de la population au moins grace a leurs telephones

      • D’autant qu’en 2022, l’Europe a décidé que tous les véhicules neufs vendus auront des limiteurs incitant à respecter les limitations de vitesse (pour votre sécurité et sauver la planète bien sûr), limiteurs connectables dans un 1er temps puis permanents ensuite à n’en pas douter…
        Tous les véhicules devront également être équipés d’un dispositif de géolocalisation…
        Les dispositions écolos limitant de plus en plus la circulation des véhicules anciennes générations (non géolocalisés) pour des raisons écologiques, vous serez pisté de plus en plus surement.

  • Pendant des centaines de milliers d’années, les hommes ont combattu la nature pour simplement survivre . Maintenant ils sont nostalgiques de ces temps-là, comme le vieux soldat est nostalgique de ses guerres, même (surtout?) s’il y a bien morflé.

  • Vous écrivez : »Il apparaît donc clairement que ces écologistes ne sont d’abord pas habités par une volonté de lutter contre le réchauffement climatique mais par un rejet irrationnel du capitalisme ». Les « écologistes » ne laissent rien apparaître, ils revendiquent haut et fort que leur but est la destruction du capitalisme. Cette position a été clairement revendiquée à l’ ONU par une de leurs représentantes , il y a une dizaine d’années déjà.

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