Écovandalisme : le vert est dans le fruit

En multipliant leurs actions violentes les groupes écologistes les plus radicaux rendent de plus en plus crédible le scénario catastrophe imaginé par Thomas Bronnec dans “Collapsus”, son dernier roman.

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Extinction Rebellion-11 By: Julia Hawkins - CC BY 2.0

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Écovandalisme : le vert est dans le fruit

Publié le 13 novembre 2022
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Opérations coup de poing

Depuis qu’en mars 2018 les militants de l’ONG 350.org se sont allongés tout de noir vêtus devant Le radeau de la méduse pour simuler une marée noire dans l’une des salles les plus fréquentées du Louvre, les militants de la cause climatique multiplient les coups d’éclat dans les musées avec, entre autres : un jet de soupe sur Les Tournesols de Van Gogh à la National Gallery de Londres le 14 octobre ; un jet de purée sur Les Meules, un tableau de Monet exposé au musée de Potsdam le 23 octobre ; une projection de potage sur une toile de Gauguin ; une tentative de se coller le visage sur un tableau de Van Gogh au musée d’Orsay le 27 octobre ; ou encore un lancer de soupe aux pois sur Le Semeur du même Van Gogh à Rome le 4 novembre.

Ces actions sont initiées par des groupes activistes radicalisés qui poussent comme des champignons après la pluie : Extinction-rebellion, Last Generation, Just Stop Oil ou Dernière rénovation.

Leurs membres multiplient les opérations coups de poing en soutenant qu’elles ne sont pas violentes et en les justifiant par l’urgence climatique comme l’explique la porte-parole de Just Stop Oil interrogée par Médiapart :

« Nous avons décidé de viser les musées pour obtenir l’attention, notamment des médias, sur la crise climatique. Et cela fonctionne : ces actions ont déjà eu beaucoup plus d’échos que les autres que nous menons depuis plusieurs mois. Je comprends que les gens soient outragés. Mais pourquoi ne le sont-ils pas lorsqu’il y a des inondations au Pakistan ? Nos protestations sont non-violentes. Nous ne voulons jamais nuire aux œuvres, nous ne visons que celles protégées par une vitre. »

Selon cette militante, il s’agit d’actes de résistance face à l’inaction supposée des pouvoirs publics qui s’apparentent à « des performances artistiques. L’art ne se limite pas juste à de jolis tableaux, mais aussi à faire bouger les choses ».

 

Les musées, une cible idéale mais pas exclusive

Ce n’est pas un hasard si le milieu de l’art est une cible privilégiée.

D’une part, ses acteurs sont très sensibles aux discours de ceux qui ont popularisé la notion très élastique d’« empreinte carbone ». Or si on se réfère à ce type de calcul contestable, celle-ci serait dans leur cas très loin d’être négligeable en raison des émissions de gaz à effet de serre que provoquent les millions de visiteurs voyageant à travers la planète pour se rendre dans les musées dont très peu publient leur bilan carbone.

D’autre part, confrontés à cet élément factuel, leurs responsables ont mauvaise conscience, tiraillés entre l’idéologie bien-pensante que partage la majorité d’entre eux et leur volonté d’assurer le plus grand retentissement possible aux expositions qu’ils organisent. Ils sont d’autant plus perméables à ce type d’actions qu’en août dernier, l’International Council of Museums (ICOM) a entériné une nouvelle définition du musée, qui doit désormais être « au service de la société » et devenir un lieu d’échange et de débat. Dès lors qu’est ce qui s’oppose à ce que ces institutions deviennent des terrains privilégiés de la controverse la plus radicale ?

Débordant le champ muséal, celle-ci fait tache d’huile et s’attaque à bien d’autres domaines.

À Roland Garros en mai dernier, puis pendant le Tour de France au mois de juillet, des évènements sportifs ont été perturbés.

Le 28 octobre, un militant a interrompu une représentation de La Flûte enchantée de Mozart à l’Opéra de Paris en s’attachant à un élément du décor.

Le 30 octobre une méga-bassine a été sabotée dans les Deux-Sèvres et le 4 novembre un dépôt de TotalEnergies a été bloqué dans le Nord de la France.

Le même jour, des centaines de militants de Greenpeace et d’Extinction Rebellion ont envahi le tarmac de l’aéroport d’Amsterdam et quelques-uns se sont enchainés aux roues d’un jet d’affaires.

Le 7 novembre un groupe d’activistes de Dernière rénovation a même réussi à bloquer le périphérique parisien à la hauteur de la porte de Vanves.

 

Une matrice idéologique éprouvée

La liste de ces opérations coups de poing n’est ni exhaustive ni close.

Bien d’autres ne manqueront pas de suivre dans les mois qui viennent au fur et à mesure que les groupes les plus radicaux recruteront de nouveaux adeptes incités à passer à l’action par une association comme ATTAC devenue en France une des principales matrices du mouvement.

Sur son site on peut lire un « appel à désarmer les criminels climatiques » qui est sans équivoque :

« Alors que les catastrophes écologiques s’accélèrent, faisons cesser les crimes climatiques des ultra-riches et de leurs multinationales. Agissons ensemble : investissons et bloquons les sièges de leurs entreprises, les halls d’embarquement de leurs jets privés, les quais d’amarrage de leurs yachts, les greens de leurs terrains de golfs […] Afin de mettre à la sobriété les ultra-riches, nous proposons d’aller vers l’interdiction des jets privés et des méga-yachts. »

Sur l’écran sont placardés des affiches du type WANTED criminalisant les patrons de TotalEnergies, de LVMH et du groupe Bolloré dont les têtes sont placées au bout de piques symboliques.

 

Où cela nous mène-t-il ?

Si on suit ces idées devenues folles, le simple fait de vivre, de consommer et donc de polluer constitue un crime. La conséquence logique est de criminaliser la venue au monde d’un nouvel être humain, ce grand prédateur qui a vocation à détruire tout ce qu’il touche.

C’est fondamentalement ce que pensent les activistes de Collapsus, le formidable roman de Thomas Bronnec.

Visionnaire, son auteur part de tendances qui sont dans l’air du temps et les pousse jusqu’à leurs ultimes conséquences en imaginant vers quels horizons elles nous conduisent.

Dans un futur proche mais indéterminé, tout commence par une manifestation de militants écologistes radicaux fanatisés brandissant au pied d’une maternité des pancartes où l’on peut lire des slogans comme « Si tu aimes les enfants, ne les mets pas au monde : c’est une poubelle ». On comprend assez vite que le pays, dirigé par une poignée d’écolo-populistes radicaux, est sur une trajectoire qui le conduit à une dictature qui ne dit pas tout de suite son nom.

Trois ans auparavant, un concours de circonstances a porté à la magistrature suprême Pierre Savidan, une figure de la gauche vegan et woke, un gourou obsédé par le dérèglement climatique et la dégradation de l’environnement, un type convaincu que « croire qu’on va régler les problèmes avec la croissance et la libre-entreprise, ça relève de la psychopathologie ». Il est parvenu à se faire élire en fédérant « tous ceux qui n’aiment pas cette civilisation libérale qui nous a apporté la technologie, les voyages, qui ont peur du progrès et de la croissance. »

 

Cauchemar vert

Depuis, le pays s’enfonce progressivement dans un cauchemar de plus en plus verdâtre.

Des allumés envahissent régulièrement les pistes et s’enchaînent aux avions pour les empêcher de décoller.

Un projet de loi veut limiter le commerce de la viande.

Les grands patrons sont pourchassés pour des affaires de pollution industrielle montées en épingle.

Un impôt punitif taxe les profits des banques qui investissent dans les entreprises exploitant les énergies fossiles ou jugées polluantes.

Le crime d’écocide est sévèrement puni : « En faisant rimer écocide avec génocide on affirme que la Nature a autant de droits que les Hommes. »

 

Le monde dystopique de Collapsus, le roman de Thomas Bronnec

On a mis en place un « scoring écologique individuel » :

« En fonction de ses modes de transport, de son emploi, de son régime alimentaire, de ses revenus, de la composition de son foyer, de l’ensemble de ses actions au quotidien, chacun peut désormais disposer d’une note qui évolue au gré d’un algorithme dont le code informatique, en gage de bonne foi, a été rendu public […] Le crédit écologique est compris entre 50 et 950. Au-delà de 500, les impôts commencent à baisser. »

On pense bien sûr au crédit social aujourd’hui expérimenté en Chine.

Pour regagner des points il faut suivre un programme « d’accueil individualisé et de réaffiliation écologique » dans un centre fermé dont on ne sait jamais quand on ressort.

Quant à la question du genre, un des personnages clés du livre l’inscrit dans une perspective intersectionnelle conforme à celle qui a cours aujourd’hui dans les milieux les plus radicaux :

« Ce que tu as subi, ce que les femmes ont subi, c’est la même chose que ce que la Terre a subi. Le pillage, les abus, les extractions, les usages, l’instrumentalisation. Si on arrête de maltraiter la Terre, on arrêtera de maltraiter les femmes, les hommes et tu seras sauvée, comme les autres. »

Pour réaliser un tel projet, l’obstacle principal auquel se heurtent le président et son âme damnée Fanny Roussel (tiens, tiens…) ce sont les riches, jugés responsables de l’augmentation des températures, des canicules et des tempêtes : « Le dérèglement du climat, c’était eux, c’était la faute des riches. »

Le raisonnement est limpide :

« En théorie, si nous étions deux fois moins sur Terre, l’humanité émettrait deux fois moins de gaz à effet de serre. Mais il suffirait de supprimer les 10 % les plus riches pour arriver au même résultat. »

Dans cet univers qui n’est qu’en partie dystopique, « la question de la liberté deviendra anecdotique, parce que celle de la survie l’aura supplantée ».

Il faut donc renoncer « au gras de nos libertés » et au-delà à celle d’avoir des enfants : « Avoir un enfant, oui, désolé de le dire, ça pollue » selon un député du parti au pouvoir. Si on considère qu’un enfant est d’abord un émetteur de CO2, cette position est logique.

Elle fait penser à cette réflexion glaciale de Staline :

« La mort résout tous les problèmes. Pas d’hommes, pas de problèmes. »

 

Éviter le pire

Que faire pour écarter ce scénario-catastrophe et juguler les assauts contre la démocratie dont se rendent coupables les agités du bocal qui ont fait main basse sur la question écologique ?

La seule voie raisonnable à court terme réside dans une combinaison de vigilance (contre les activistes, la ministre de la Culture affirme que ses équipes sont pleinement mobilisées), de fermeté (les actes de vandalisme et d’obstruction tombent sous le coup de la loi) et de pédagogie (pour calmer l’éco-anxiété qui gagne les jeunes générations et bien faire comprendre que ce n’est pas la planète qu’il faut sauver mais l’humanité qui est menacée par une idéologie mortifère). À plus long terme, en ayant toujours en tête que le nucléaire n’émet pas de CO2, l’enjeu fondamental est de trouver les moyens d’investir massivement dans le déploiement de technologies permettant d’atténuer les effets encore mal connus du changement climatique et de s’y adapter progressivement.

Si on n’y parvient pas, le livre de Thomas Bronnec nous donne une idée précise et bien documentée du cauchemar qui nous attend.

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  • Terrifiant ce roman…
    A propos des actions coup de poing: ce n’est PAS de la non violence. Empêcher les autres d’aller et venir c’est de la violence; dégrader les œuvres d’art (même protégées par une vitre) c’est de la violence; empêcher les autres de vivre comme ils l’entendent c’est de la violence; accuser untel ou untel d’être un eco-criminel c’est de la violence (verbale); etc. Tolérer des actes de violence, même si c’est de la violence de faible intensité ou même de la violence symbolique (comme les images de têtes au bout d’une pique), c’est ouvrir la porte à de la violence physique.

  • Des idiots utiles à la reprise en main de la planète par les états totalitaires. Avec les riches pour remplacer les juifs de l’Allemagne nazie. Ceux aussi qui ont rempli les goulags soviétiques. Ceux qui ont rempli les camps maoïstes . Ceux qui ont été liquidé par les Khmers Rouge. Enfin, tous ceux qui s’opposent au totalitarisme socialo-communiste. La pseudo urgence climatique qui n’existe pas et dont on a bourré le mou des imbéciles pour une reprise en main fasciste de la planète. Il suffira d’être écologiste pour être aux manettes pour bénéficier des prébendes de l’État. Il n’y aura pas besoin d’élections….

    • Les riches, les victimes?…bien, ça dépend de quels riches vous parlez. Les milliardaires n’ont rien à craindre (pour le moment du moins) et ce sont eux qui financent en sous-mains ces mouvements néo-marxistes.
      Par contre, ceux qui vont en prendre plein les dents seront ceux qui ont réussi un peu mieux que les autres, qui possèdent un peu plus que les autres, bref, ceux qui attisent les convoitises de leurs voisins moins fortunés qu’eux. Cela s’est déjà passé dans les pays communistes. Les très riches, si d’aventure ils se trouvaient au milieu de la tourmente, auront les ressources nécessaires pour se mettre à l’abri.

  • « Que faire pour écarter ce scénario-catastrophe ?
    Rien. La probabilité qu’il se réalise est si faible que nos efforts doivent porter sur des risques plus avérés.

    • Simplement appliquer les lois existantes à tous les contrevenants quels qu’ils soient ( Aux puissants comme aux français lambda).
      Encore faut-il en avoir la volonté et ne pas se plier aux lubies des écolos pour grappiller quelques voix aux élections!

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      • Je pense même que ça va plus loin que ça : le grand patronat, avec le concours indéfectible des politiques qu’il engraisse, s’appuie sur ces lubies censées nous emmener (à l’origine de l’idée) vers un monde meilleur pour justifier de nous contraindre, de nous contrôler et de nous vendre toujours plus, à des seules fins d’enrichissement personnel.

        • L’enrichissement personnel est naturellement le but de chacun, et c’est très bien comme ça. Seuls les désaxés ont pour but l’appauvrissement de leur prochain.

        • qui engraisse le « grand patronat? .tu as un outil puissant : le refus d’achat..
          quand tu te rendras compte que c’est t toi qui donne du pouvoir aux grands patrons en permettant à l’etat de les « réguler »…

          eh oui la vaccination obligatoire..la monnaie obligatoire.. ce n’est jamais les patrons qui obligent.. mais , en pratique, les obligations créent les grands patrons!!!!

          • quand tu reconnaitras que TOI AUSSI tu es cupide… tu cesseras de voir la cupidité DES AUTRES comme un problème à résoudre..
            le monstre est en toi …tu n’es pas une victime..de la liberté mais de l’état donc de tes pareils

  • Ce comportement hystérique a surement une origine psychanalytique, ce sont tous des enfants de bourgeois qui ont été élevés dans le cocooning à qui les parents leur donnaient tout ce qu’ils voulaient. Ils ne connaissent pas la difficulté et le plaisir d’obtenir une chose que l’on eu par des efforts. C’est le même symptôme des enfants qui cassent leurs jouets, car ils en ont trop

  • Tant que ces gens jouiront de l’impunité la plus totale, il n’y a pas de raison qu’ils changent. Et ils ont bien raison de ne pas changer : ils passent de la médiocrité de leur vie (souvent au RSA) aux buzz de l’actualité : « tu as vu : je passe à la télé ! « . Mais ne disons à personne que les réseaux sociaux auxquels ils sont addicts polluent plus que l’automobile : les utiliser c’est pour la bonne cause. Comme Jadot qui va faire ses manif en voiture individuelle plutôt qu’en train….

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  • « Avoir un enfant, oui, désolé de le dire, ça pollue » Attention, une baleine ou un éléphant émettent beaucoup plus de CO2 qu’un être humain. Dans le cadre d’une planification éco-consciente et bien documentée scientifiquement, il conviendra donc de commencer par éradiquer ces espèces là. On ne fait pas d’omelette sans casser d’oeufs : la pachamamma en danger existentiel exige de nous des sacrifices expiatoires à la hauteur pour conjurer le ciel qui va bientôt nous tomber sur la tête.

    • Un adulte écolo pollue plus en C02 qu’un enfant. Et les écolos pratiquaient un suicide de tous les écologistes, il est évident que la planète se porteraient mieux.

    • Un écologiste vous dira que l’homme pollue beaucoup plus que l’animal : il bâtit un logement, il se déplace avec des moyens artificiels, il téléphone et regarde la télé, il s’habille, etc, etc. Tout cela n’est pas fait par un animal (et sans doute pas non plus par un écologiste, sinon il devrait se suicider pour évite de polluer…)

  • Il serait déjà bien de rappeler certains fondamentaux : l’écologie c’est, à l’origine, le respect de la nature par son étude. La toute première loi de la nature, depuis que la première particule vivante est apparue, est la sélection naturelle. Elle est valable et appliquée par absolument toutes les espèces de la faune et de la flore de la planète…sauf l’homme, qui préfère sauver les cons et les faibles, au risque qu’ils se reproduisent et finissent par tout parasiter.
    Alors en cela je rejoins MichelO sur le fait qu’il ne faille rien faire, non pas parce que ça n’arrivera pas mais parce que si cela arrive ça rétablira de facto la sélection naturelle, et là on reviendra dans l’Ecologie.

    11
    • le respect de la nature?? le physicien respect quoi??? l’univers? il n’y touche pas?

      Il ya un vrai problème avec l certains écologues justement..

      les scientifique en général veulent comprendre s les mécanismes causals.. et donc..il vont tuer et disséquer par exemple, en gros expérimenter ..
      dans une approche scientifique l’émissionde CO2 fossile est une OPPORTUBITE d’en savoir plus sur le climat… de façon similaire aux atteintes ( contrôlées à un environnement) sur les écosystèmes sont une opportunité..

      On remarque chez certains d’une volonté de comprendre pour idolâtrer et sacraliser.. qui EMPECHE la comprehension..

      Avec le concept de respect vous faites déjà un pas dans la « morale »..

      pour comprendre le proton tu le bousilles. tu le « tortures »..

      alors certes il ya l’éthique..

      -4
  • « En théorie, si nous étions deux fois moins sur Terre, l’humanité émettrait deux fois moins de gaz à effet de serre. Mais il suffirait de supprimer les 10 % les plus riches pour arriver au même résultat. »

    ben non.. c’est un nom sur des titres de propriété s en somme..

  • Quand on confond la defense d’une opinion avec le saccage et la destruction des biens d’autruis, a est devant des Tare-raies extremement dangereux, Ils sont facilement identifiables, ils revendiquent les noms d’ecolos, de LFI, de Gochos, etc…
    Reste a construire des millers de place dans des asiles Psy, ça urge !

  • Merci pour cette analyse complète !
    Je trouve juste que l’auteur donne trop de crédit à ces jeunes militants sans diplôme… A mon avis, et comme la réponse de la fille dans mediapart, elle a juste fait ça pour attirer l’attention des médias, pas plus… L’histoire du « les voyageurs qui viennent visiter les musées polluent », c’est trop compliqué pour elle. Je rappelle qu’elle doit très certainement faire des études de lettre ou de théorie du genre, donc impossible d’avoir le bon raisonnement 🙂
    La solution à une personne qui se colle sur un mur dans un musée ? Leur prendre leur portable (pas voler hein, juste le mettre par terre devant eux pour qu’ils ne l’atteignent pas), et les laisser là… Comme dans le showcase porsche. Darwin fera le reste 😉

  • Just Stop Oil en guise d’operation coup de poing avait versé des excréments sur le mémorial d’un anglais vétéran de la 2nde Guerre Mondiale et qui avait combattu de vrais nazis lui.
    Chez Piers Morgan, le militant n’avait qu’un mantra pour seule réponse :  » l’UK ne pense pas assez à ses enfants. » Il est fort cocasse de prendre comme excuse les enfants alors que ces clowns estiment qu’un bébé ne doit pas naître.

  • Le truc, c’est qu’on sait déjà où mènent ces slogans qui pointent du doigt certaines catégories d’êtres humains : vers la tyrannie et l’élimination/éradication/exécution de ces catégories visées. Et ces grands  » défenseurs/combattants » se réclament de l’anti fascisme…

  • 1984 n’était pas censé être un mode d’emploi et pourtant regarder le pass sanitaire et bien d’autres exemples…
    Atlas Shrugged n’était pas censé être mode d’emploi et pourtant…
    Collapsus n’est pas censé être un mode d’emploi, euh….
    Dans toutes les grandes causes de ces dernières années, il y a d’un côté les fanatiques ou idiots utiles question de point de vue, de l’autre ceux qui profitent réellement de la situation (pouvoir, argent gratuits des autres) et au milieu nous les arnaqués.

  • Les commentaires sont fermés.

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