Covid et climat, victimes du scientisme

Lorsque vous avez des experts qui vont dans l’absurde, c’est du pain bénit pour ces pseudo-journalistes qui ont oublié les bases mêmes de leur métier.

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Covid et climat, victimes du scientisme

Publié le 10 novembre 2020
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Par Christophe de Brouwer, depuis la Belgique.

Bis repetita placent. Faire un parallèle entre l’affaire climatique et la crise du sars-cov-2 est peut-être osé. Mais les mêmes ingrédients sont à l’œuvre.

Une science dévoyée par des certitudes qui n’ont rien de scientifique a pris pied dans notre espace commun. À l’acmé de cela on peut, d’un côté évoquer la rétractation de l’article paru dans Nature à propos des échanges océans-atmosphère ou le retrait du Lancet de l’article relatif aux traitements à l’hydroxychloroquine, le fameux Lancet-gate.

Et pourtant ce sont des articles blockbusters dans leur domaine, chacun repris par les médias, les instances internationales et les gouvernements au moment de leur parution.

 

Que dire des médias ?

C’est à celui qui vendra l’article le plus tapageur, le plus catastrophiste, à celui qui tournera une donnée banale en apocalypse, car cela permet de faire bouillir la marmite. On a pu voir cette logique en pleine action pour le climat, on la revoit pour la crise infectieuse actuelle. Et lorsque vous avez des experts qui vont dans l’absurde, c’est du pain bénit pour ces pseudo-journalistes qui ont oublié les bases mêmes de leur métier.

On dit que les experts savent tout sur rien et rien sur tout. En voulez-vous un exemple ? En Belgique, dernièrement un « expert », médecin-virologue, porte-parole officiel du gouvernement belge dans l’affaire de la covid, préconisait de baisser le couvercle des toilettes pour éviter la propagation du virus.

Marrant en soi, mais ce qui devient effrayant, c’est la reprise unanime par les journaux mainstream sous la forme d’une injonction impérative : « si vous ne baissez pas la planche des toilettes avant de tirer la chasse, vous risquez gros ». Et croyez-moi, je ne pense pas qu’on ait touché le fond.

Plus aucun sens critique, disparu, réveillons-nous ! On avait pu constater cette torpeur avec le climat, lors du fameux et bien triste « how dare you » proféré par une gamine téléguidée, et on revoit ces mêmes accusations avec la crise actuelle, faisant porter une fois de plus l’entièreté de la faute sur la population, « poursuivie jusque dans les chiottes ».

 

Et le gouvernement, nos politiques ?

Il n’est sans doute pas nécessaire de revenir, tant elles furent déjà soulignées, sur les erreurs, les contre-vérités, les fausses données, les prédictions les plus alarmistes qu’ils ont proféré pour se grandir au détriment de celles et ceux qui votent pour eux.

Le disque dur bugué qu’ils ont utilisé lors de la crise de mars-avril, au lieu d’y apporter les correctifs nécessaires, se retrouve à nouveau en pleine capacité de nuisance.

La machine est lancée, elle ne dévie plus de sa course folle, tout comme les plans climats qui se succèdent, les uns les autres toujours plus hargneux pour notre santé socio-économique ou sanitaire. À cela, ces grands « penseurs », sorte de pyromanes-pompiers, nous répondent que nous devons être courageux, le temps sont durs.

Même si la population semble atomisée, soumise, en réalité l’exaspération est bien réelle et les scènes de désespoir se multiplient. La colère impuissante monte.

On avait vu de très jeunes enfants participer aux manifestations « youth for climate ». Plusieurs de nos « experts », relayés par des médias et des politiques préconisent le masque facial dès l’âge de 6 ans pour lutter contre le virus. Il y a là une continuité dans l’apprentissage de la geste magique pour sauver l’humanité par les plus jeunes, à un âge où ils apprennent à lire et à calculer : « combien font 2+2 ? », leur demande-t-on. Car ils vont sauver la planète.

Certains parents, la larme à l’œil, en redemandent d’ailleurs, et des mères montrent l’exemple en mettant cette sorte de muselière lorsqu’elles accouchent, fières de leur participation au sauvetage mondial. Ceux-là n’ont pas de mots assez durs pour stigmatiser tous ceux qui ne pensent pas comme eux.

 

Le scientisme à la manœuvre

Oh, ils ne sont pas les seuls à la poursuite des utilisateurs de toilettes, n’avons-nous pas vu un scientifique « expert » menacer dernièrement ces mêmes récalcitrants de punition : « si la responsabilité individuelle ne fonctionne pas, il y aura des mesures plus strictes ».

Je ne le citerai pas, il vient d’être plébiscité par sa désignation comme vice-recteur à la recherche d’une université belge, c’est dire la puissance du réflexe pavlovien : toujours chercher la faute des autres.

Jamais un doute n’effleure, la leçon de Karl Popper est balayée par leurs certitudes, et pourtant :

« La science ne souscrit à une loi ou une théorie qu’à l’essai, ce qui signifie que toutes les lois et les théories sont des conjectures ou des hypothèses provisoires. »

L’observation est ainsi tordue, soumise aux préalables de leurs idées préconçues. Claude Bernard est bien loin, lui qui prétendait, à l’inverse, que « L’expérience est une observation provoquée dans le but de faire naître une idée. »

On peut se poser la question de comprendre pourquoi une telle arrogance de ce qui apparaît un système d’intérêts croisés entre « experts », médias et politiques, pourquoi une telle volonté de dominer la « connaissance » en la rendant officielle, non interrogeable, non critiquable.

Car les exemples de rejets de la pensée dissidente abondent, une véritable censure face à la « vérité officielle ». Elle s’effectue avec opportunisme par les médias traditionnels, le monde scientifique et ses revues ou les politiques, tant dans le domaine du climat que de la crise sanitaire actuelle. C’est véritablement le même mécanisme autoritaire.

Par bien des côtés, ce sont des exemples saisissant du « scientisme », comme le définissait le prix Nobel, Friedrich Hayek :

« Le point de vue scientiste, envisagé à l’aune de l’approche scientifique n’est pas une démarche sans préjugés : elle en surabonde, puisque avant de considérer quel est l’objet de son étude, elle prétend savoir quelle est la manière la plus appropriée de l’explorer ».

Sommes-nous arrivés à un point du développement humain, où face à la complexité grandissante des choses, au lieu de l’aborder avec humilité, les pouvoirs prétendent la préjuger, et par là la prédire, rejoignant ainsi la fameuse formule de George Orwell :

« Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé. »

Le pré-jugement est en effet essentiel dans la démarche autoritaire. Elle permet tout à la fois de  contrôler la complexité, de la diriger et de la planifier, sous le couvert d’une pseudo-connaissance scientifique. À nous de nous y conformer, d’obéir à cette astrologie des temps modernes.

Et le moins que l’on puisse dire est que cette nouvelle astrologie appliquée au climat ou au sanitaire se colore rapidement des feux de l’apocalypse, véritable chape mentale pesant sur les individus, paralysant leurs moyens de défense, méthode utilisée tant par des scientifiques, des politiques ou des médias.

Le raccourci entre le couvercle des toilettes et le scientisme développé par Hayek est fascinant. Il indique « la route de la servitude », met en lumière ses mécanismes intimes et prend la forme d’un avertissement symbolique : « ne baissez pas la planche », en d’autres mots, ne transformons pas l’homme moderne en homo climaticus-sanitarius. Restons libres !

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  • L’enjeu fondamental des sociétés humaines est et a toujours été le pouvoir. Qui commande, qui obéit et au nom de quoi ?
    Pendant longtemps, sous diverses formes, on l’a exercé au nom de Dieu. Puis au nom de la souveraineté populaire. Cette vision a aujourd’hui du plomb dans l’aile: face à des populations très nombreuses, inégalitaires et que plus grand chose n’unifie, s’appuyer sur la science pour justifier son emprise est une solution tentante.
    De plus, les virus et le climat partagent cette particularité qu’ils sont à la fois omniprésents et insaisissables – comme l’idée de Dieu, d’ailleurs. Ils véhiculent des peurs ancestrales qui, correctement manipulées par des médias sous contrôle, se révèlent de puissants leviers de manipulation.
    Évidemment, dans ce contexte, la liberté n’a guère sa place…

  • La soit disant science cache une religion post communiste qui controle la masse (le climat, le covid,..) les lumières sont bien loin

    • Les religions n’existent pas, ce sont seulement des chaînes imposées aux peuples, un dieu des idoles le climat un virus permet de les porter et de les trouver légères, si vous les trouver lourdes, vous êtes un être encore pensant par vous meme

  • Comme disait quelqu’un à propos des politiciens : « si tu hésites entre l’incompétence et le machiavélisme, choisis toujours la première solution ».
    C’est vrai aussi pour les journalistes, au bagage scientifique (mais aussi économique) très très faible. Raison pour laquelle nous avons plus souvent droit, de leur part, à des élucubrations sur des petites phrases qu’à du journalisme d’investigation. Et droit aussi à une répétition, sans recul ni esprit critique, de la parole technocratique…

    • L’incompétence est assurément une réalité largement répandue. Mais dans le cas présent, cela va au-delà. L’univers des médias à beaucoup changé. La concentration capitalistique et la précarisation de la profession journalistique ont fait des grands médias des outils totalement à la botte de leurs propriétaires et de ceux qui leur achètent de la pub. Ils sont devenus des machines à imposer une vision du monde et (corollaire essentiel) à maintenir dans la marginalité ceux qui disent autre chose.

      • Moins de 40 personnes (physiques ou morales, incluant l’État) possèdent la totalité des grands médias français, cf cet organigramme datant d’il y a quelques années : https://www.acrimed.org/IMG/png/ppav13-1.png

        Quand en plus on sait que :
        1- les journaux et bien d’autres médias sont sous perfusion d’aides publiques (voir les chiffres du Ministère de la Communication, publiés chaque année),
        2- les patrons des médias privés sont très souvent proches du pouvoir (via le capitalisme de connivence),
        3- nous avons en France l’ineffable Agence France Presse, à laquelle tous les grands médias ont recours,
        … On n’est pas étonné que sur tant de sujets, les informations délivrées (ou devrais-je dire : l’orientation des infos données) sont peu ou prou les mêmes. Il suffit pour s’en convaincre de voir la belle unanimité sur des sujets comme le RCA, le Covid-19, Donald Trump, la situation au Proche-Orient, l’immigration, l’islam, etc etc.

        Les grands médias se comportent de plus en plus comme les auxiliaires du pouvoir, une composante de la technostructure-oligarchie qui se met progressivement en place sous nos yeux, avec pour conséquence le recul des libertés et de la démocratie (par ex sur ce dernier point : plus de référendum depuis 15 ans, participation aux dernières législatives historiquement basse, pour des raisons faciles à comprendre, etc.).

  • « Scientifique » n’est pas un métier.
    Nic Lewis provoquant la rétractation d’un article est l’illustration parfaite des tares du système supposé produire de la science moderne..
    L’appartenance au monde académique n’a pratiquement que deux exigences: lire les papiers et en produire quelques uns..
    Ce système est faillible et corruptible…

    Voila…maintenant pour se faire un opinion, la publication d’un papier ne suffit pas, il faut le lire..

  • Vous avez raison de comparer le débat sur le Covid avec celui sur le climat.
    Dans les 2 cas, des structures comparables font l’opinion, l’OMS, le GIEC…
    Malheureusement, il est très difficile d’énoncer une idée différente sans se faire traiter de complotiste, j’en ai fait l’expérience avec la théorie du réchauffement.
    Pour les rares personnes qui possèdent encore un esprit critique, je vous suggère de consulter le site https://www.infoclimat.fr/ et de vous faire une opinion de l’évolution du climat à partir des données observées depuis 70 ans.
    Vous verrez qu’il faut être un as de l’extrapolation pour arriver à + 5°C, voire + 7°C, d’ici 2100.
    Malheureusement, l’esprit critique est une denrée rare et le sera de plus en plus.
    Mes petits-enfants ont appris à l’école primaire que bientôt plus aucune voiture ne roulera avec du pétrole et que l’animal est une personne.
    Notre décadence nous submergera beaucoup plus rapidement que la montée des océans.

    • A problème mondial, solution mondiale, impôt mondial et gouvernement mondial, dont certaines organisations supra-nationales sont le cheval de Troie. (*)
      Telle est l’idéologie qui sous-tend ces problèmes fabriqués artificiellement en travestissant une réalité somme toute normale (le climat a toujours varié, et même de façon importante; des virus nouveaux, il y en a tous les ans).
      (*) Quand on s’intéresse à l’origine de ces organismes, qui traitent a priori de questions différentes, on ne peut qu’être surpris que les mêmes noms reviennent lors de leur création

    • Personne n’est dupe mais parfois il faut courber l’échine pour un semblant de vie normale. Les forces en presence sont trop fortes pour la majorité de la population. Ce sont elles qui dirigent le monde.. Si vous étiez milliardaire, n’en feriez vous pas autant.. Si vous vous n’appeliez pas Trump ou d’autres. (j’adore Trump et ses tweets)

    • « Mes petits-enfants ont appris à l’école primaire que bientôt plus aucune voiture ne roulera avec du pétrole et que l’animal est une personne. »
      Ca dépend de ce que vous appelez « bientôt ».
      Si c’est 60 ans, c’est vrai. Il n’y aura plus alors ni pétrole ni gaz. Corollaire 1 : les débats sur le RC seront de l’histoire ancienne en 2100. Corollaire 2 : rien n’est irréversible et si le RC est bien lié à nos énergies fossiles, le climat au 22eme siècle ressemblera à celui de l’ère preindustrielle…

    • « il est très difficile d’énoncer une idée différente … »

      Les ingénieurs on renoncé, il semble que les médecins (à de rares exceptions près) malgré leur engagement et leur serment renoncent aussi.

      La science est morte, vive obscurantisme !

  • Christophe de Brouwer lui aussi infecté au »celzéceux »

  • Les chiffres sont comme les gens. Si on les torture assez, on peut leur faire dire n’importe quoi. Didier Hallépée

  • Ils finissent par se prendre les pieds dans le tapis de leurs mensonges…
    S’agissant du confinement en France, le conseil scientifique écrit dans son rapport du 28 octobre adressé au gouvernement (voir page 9):
    «on voit que l’arrivée du froid entre le 17 et le 24 septembre s’est accompagnée d’une diminution de la fréquentation des parcs à partir du 18 septembre, traduisant vraisemblablement le fait que les personnes sont plus restées en milieu intérieur, favorisant ainsi la reprise de l’épidémie.»
    https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/note_conseil_scientifique_26_octobre_2020.pdf

    • Se prendre les pieds dans le tapis !! dimanche notre superman ministre de la santé a quand même du reconnaître que le nb de cas de décès dûs à la Covid avait été évalué à la louche, car il suffisait d’un mort Covid ans un Ephad pour déclarer que tous les autres (pbme cardiaque, cancer etc) étaient définis Covid ! Ce qui laisse comme une large marge d’erreurs !
      Mais ce n’est pas tout, le clou, à mon humble avis, ce sont ces 300 H de travail à l’A.N. pendant sa semaine ! et eh oui a-t-il martelé : 300 H pendant sa semaine !
      Que tous les nuls en maths redressent la tête !
      D’autant qu’il avait eu le temps (comme l’a mentionné H16) de faire un tour dans les services de réa d’un hôpital ! Avait-il dormi ? S’était-il nourri ? Avait-il eu le temps d’aller satisfaire des besoins dans les WC – abattant relevé puis rabattu ?) bref cet homme nous fait des semaines à au moins 400 H Tout Compris !
      Nous sommes donc entre de bonnes mains sous cette exceptionnelle cervelle !

      • Tout comme son patron lors de son allocution TV, qui a semble-t-il lu « 400.000 » au lieu de « 40.000 » sur son téléprompteur quand il parlait des victimes à venir du Covid, Véran est atteint de multipliite aiguë : il multiplie systématiquement les chiffres par 10.
        En réalité, il faut comprendre qu’il a travaillé 30 heures la semaine dernière !

  • « la rétractation de l’article paru dans Nature »

    Inséré en fin de résumé de l’article original rétracté, on peut lire ce qui s’apparente à un appel pour un changement de politique publique, du moins un changement des indicateurs servant à façonner les décisions des responsables politiques, mais cela revient au même.

    Dès lors que les scientifiques (médecins, artistes ou n’importe quel personnage public) se mêlent de politique, ils sortent du domaine où ils sont légitimes pour s’aventurer là où ils ne sont rien, voire moins que rien (l’inverse étant également vrai). Les articles appelant à des changements politiques au nom de la science doivent être dénoncés comme non scientifiques et refusés à la publication, jusqu’au GIEC qui est par construction une aberration scientifique, une insulte à la science comme au bon sens. De même, un article anticipant peu ou prou la fin du monde, même au conditionnel, ne peut pas relever de la science, plutôt de l’art divinatoire d’une religion païenne (Gaïa, si tu nous écoutes).

    Le temps est venu de remettre à sa place ce petit monde qui se croit parvenu et prétend se mêler de nos vies. Il en va de la crédibilité scientifique à l’avenir.

    En effet, comment croyez-vous que réagiront les jeunes générations lorsque, devenues mâtures, elles comprendront enfin que les scientifiques leur ont volontairement menti, que leurs enseignants leur ont lavé le cerveau en les abaissant au lieu de les élever, et que leurs conditions de vie ont été sévèrement dégradées à cause d’une idéologie scientiste moisie et sans pitié ?

    • Un point de détail : « mâture » se réfère aux mâts, comme un capitaine expérimenté et apprécié est surnommé « grand mât », tandis que « mature » se réfère à l’apex avant la pourriture, ce qui serait plutôt l’apanage d’une certaine jeunesse (à mon humble avis, hein !).

    • « Dès lors que les scientifiques (médecins, artistes ou n’importe quel personnage public) se mêlent de politique, ils sortent du domaine où ils sont légitimes pour s’aventurer là où ils ne sont rien »

      Objection votre honneur: on peut être à la fois un prodigieux homme de science et un excellent politique, tel Condorcet et autres libéraux mathématiciens…

      • Voyez cela comme un principe éthique, pas comme une norme absolue. Les scientifiques qui font de bons politiciens ne pratiquent pas la politique en tant que scientifiques mais en tant que politiciens, ne justifient pas leur position par la prétention d’en savoir plus que leurs adversaires, interdisant tout débat de ce fait. Or, c’est précisément la situation de la covid ou du climat, la volonté de prise de pouvoir au prétexte de la science, partant sans aucun contre-pouvoir, absence illustrée par la prétention d’en avoir terminé avec le débat, « the science is settled ».

        La science qui se mêle de politique ressemble diablement à un pouvoir théocratique.

        • Remarquez que si je suis allé chercher un exemple si ancien c’est que j’avoue ne pas en avoir trouvé sous mon coude.
          Les vrais scientifiques que je connais sont trop discrets et incorruptibles pour qu’un quelconque politicien ait la moindre chance de les connaître pour leur demander leur avis.

  • Au lieu de parler toujours de science parlons d’art, nous avons autour de nous des artistes pas des scientifiques travaillant dans des labos obscurs, des artistes aimant les feux de la rampe et aimant la reconnaissance de leurs mécènes, ces artistes sont prêts à toutes les compromissions pour leur art. Veran est médecin ou artiste ? Artiste de ministères, son serment d’hypocrate est plutôt un serpent d’hypocrite

    • C’est vrai qu’il y a dans ce qui se passe un côté dadaïste, une « proposition » comme on dit maintenant, qui se situerait à mi-chemin entre le comique de l’absurde et l’art officiel de l’URSS.
      Perso, j’avoue que ce n’est pas trop mon truc…

  • Deux remarques:
    1. je ne supporte plus de voir la tronche de cette gamine demeurée
    2. tout a été dit dans le livre de Thomas Sowell « The vision of the anointed »

  • Puisque le Covid se transmet essentiellement par les doigts et pas du tout par les fesses, je suis étonné qu’un éminent virologue, fût-il belge, préconise de fermer l’abattant des chiottes après usage, ce qui est le meilleur moyen de propager ce virus, à ne pas confondre avec le cas des gastro-entérites.

    • Très juste! Il faut surtout éviter de le toucher car question hygiène c’est problématique.

      • Vous n’avez pas de pieds ? Sinon, c’est des bobards, les cacahouètes sont bien plus dangereuses ainsi que la poignée de porte…

    • En fait il faut remettre l’abattant avant de tirer la chasse, pratique normale sinon on ne mettrait pas un abattant.. Sauf en Belgique a cause des frites, ça laisse des traînées grasses.. N’ayant jamais mis les pieds là-bas, je suppose qu’ils ont viré depuis longtemps cet objet inutile.

  • « La science ne souscrit à une loi ou une théorie qu’à l’essai, ce qui signifie que toutes les lois et les théories sont des conjectures ou des hypothèses provisoires. »
    Ceux qui affirment cela ne sont donc pas, selon eux, définitivement C.. Ils ne le sont que provisoirement, c’est ce qui les rassurent et les rend si méchants. Tout ça est bien triste.
    Entre l’invasion des idéologies religieuses moyenâgeuses et la pollution écologique des esprits, la science est peut être amenée a disparaitre, restera les chinois et la 5G !

  • Il ne faut pas confondre la science en tant que connaissance et en tant que méthode.

    En tant que connaissance, elle nous apporte surtout des doutes et la conscience de l’énorme étendue de ce qu’on ne sais pas. Peu utile pour un politicien qui est un marchand de certitudes.

    En tant que méthode, elle suppose l’absence de préjugé et de généralisation outrancière. Totalement incompatible avec la politique (professionnelle ou amateur).

    Dommage que l’on n’explique pas ça clairement à l’école, qu’on embrouille encore un peu plus les adultes, et qu’on ne fasse pas la différence entre science et science appliquée.

    • Pour savoir ce qu’on ne sait pas, il faut déjà en savoir énormément.
      Et ce n’est pas rassurant.
      Les politichiens sont, comme les nains, les derniers à savoir quand il pleut.

  • Ah Greta !
    Je pense que ça ira mieux chez elle, quand elle aura vu le loup.

  • Pfff ! Pas content neuneu…

    J’ai lu l’article parce qu’il y a une photo de Greta ‘montagne de thunes’, espérant une jouissive volée de bois vert pour la donzelle, et que-dalle !

    Je pensais que vous laissiez à d’autres la technique du ‘clic putassier’…

  • La vraie urgence n’est ni climatique, ni pandémique.
    C’est la bombe démographique.
    Je pense à des pays africains comme le Nigeria, l’Égypte, le (ou les) Congo, dont la population croit de façon quasi exponentielle.

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