Covid-19 : début de rupture entre les Français et le gouvernement ? 

Il semblerait que les Français soient en train de se rendre compte que l’épidémie de Covid-19 n’est pas seulement sanitaire, mais politique.

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Covid-19 : début de rupture entre les Français et le gouvernement ? 

Publié le 1 octobre 2020
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Par Sébastien Leblet.

Le dernier sondage Elabe relatif à la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement révèle le plus bas niveau de confiance des Français envers l’exécutif depuis le début de la crise sanitaire.

En effet, selon cette dernière étude, « alors que le gouvernement vient d’annoncer une nouvelle série de mesures », seulement « 35 % des Français font confiance à l’exécutif pour lutter efficacement contre l’épidémie », ce qui représente une « baisse de 3 points en 10 jours » et le « niveau de confiance le plus bas enregistré depuis le début de l’épidémie ».

Si « l’inquiétude vis-à-vis de la propagation du virus reste très présente », et « progresse » même « légèrement » (comment pourrait-il en être autrement compte tenu du bruit médiatique et des discours alarmants du gouvernement ?), les Français sont très partagés sur les mesures qui sont prises actuellement par le gouvernement.

Ce qui emporte majoritairement l’adhésion des Français

Les Français sont très majoritairement favorables aux « mesures d’interdiction ou de restriction des rassemblements d’un très grand nombre de personnes » (passage de la jauge de 5000 à 1000 personnes), qui sont « bien accueillies par près de 3 Français sur 4 ».

De même, « l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes dans l’espace public » des « 11 grandes villes est approuvée par 2 Français sur 3 ».

Enfin, ce sont « 70 % des Français » qui « considèrent qu’il faudrait renforcer les mesures dans les transports en commun, contre 29 % qui estiment que cela n’est pas nécessaire ».

Tout ceci laisse penser que les Français considèrent majoritairement que le risque de contamination augmente proportionnellement avec le nombre de personnes en présence, et que la contrainte exercée par l’exécutif est ici justifiée.

Ce qui laisse les Français indécis

L’étude Elabe nous apprend que « le souhait d’un renforcement des mesures dans les écoles (50% oui, 48 % non) et en entreprise (49 % oui, 50 % non) divise les Français ».

En effet, « les parents d’enfants scolarisés sont partagés sur le renforcement des mesures dans les écoles (51 % oui, contre 47 % non), tout comme les salariés pour un renforcement en entreprise (47 % oui, 52 % non) ».

Ce qui laisse penser que l’opinion des Français concernant la vie en collectivité (travail ou études) doit se répartir selon une courbe en cloche (fonction de Gauss) avec autant de personnes au centre et dans les extrêmes, à savoir par exemple, autant de personnes qui trouvent que le port du masque au travail ou à l’école est une absurdité, que de personnes qui voudraient que ces lieux collectifs soient, au contraire, proscrits et remplacés par du strict télé-travail ou de l’enseignement à distance.

Ce que les Français désapprouvent majoritairement

Pour finir, il semblerait que 3 points soient particulièrement en cause dans la perte de confiance des Français envers leur gouvernement :

1) Les Français ne comprennent pas pourquoi les bars ont été totalement fermés à Aix-Marseille et en Guadeloupe, alors que les horaires d’ouverture sont simplement restreints ailleurs. Très certainement, ils imaginent que cette mesure concernant Aix-Marseille est seulement, ou surtout politique, et que c’est là une manière de punir le professeur Raoult, et l’aire urbaine Aix-Marseille dans son ensemble, de sa liberté et/ou de ses critiques envers le gouvernement.

2) Les Français réprouvent que les décisions soient prises par le gouvernement sans concertation avec les acteurs locaux, publics ou privés. Ils se rendent très certainement compte, à mesure qu’elle se rapproche, que la crise économique va être terrifiante et compatissent de plus en plus avec ceux dont le métier ou le statut exposent fortement aux aléas ou l’impéritie des décisions gouvernementales.

3) Enfin, « 69 % des Français considèrent qu’Emmanuel Macron, le gouvernement et les autorités sanitaires ont mal anticipé le retour de l’épidémie ». Comment leur donner tort et ne pas pointer du doigt l’énorme contradiction qu’il y a d’un côté, pour le gouvernement, à annoncer chaque semaine depuis le mois d’avril qu’une seconde vague va arriver et d’affoler ainsi toute la population en continu, et de l’autre, de menacer les Français d’un confinement 6 mois plus tard si les services hospitaliers saturent, services hospitaliers qui semblent n’avoir fait l’objet d’aucune embauche ou investissement particulièrement notable ?

Pour conclure, il semblerait que les Français soient en train de se rendre compte que l’épidémie de Covid-19 n’est pas seulement sanitaire, mais politique. Les décisions concernant Marseille, de manière générale, la verticalité des décisions, comme les contradictions de l’exécutif (par exemple, sur les fameux masques, d’abord inutiles, maintenant obligatoires, même à l’extérieur où rien ne prouve qu’ils soient pertinents) sont en train de venir à bout de leur confiance.

Privés de nombreuses libertés depuis maintenant 7 mois, les Français ont été jusqu’à présent patients et relativement indulgents envers l’exécutif, considérant qu’il était de bonne foi et que les mesures étaient temporaires et médicalement nécessaires. Aujourd’hui, cette confiance est au plus bas et le doute s’installe. Désormais, les Français souhaitent de la transparence dans ce qui fonde les décisions gouvernementales et qu’on cesse de les infantiliser, soit en les menaçant, soit en les culpabilisant, soit en ne les consultant pas.

En somme, il appartient à Emmanuel Macron et à son gouvernement de prouver qu’ils sont attachés au principe de la démocratie.

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  • Et pour ceux qui ont encore confiance malgré les énormités de ce gouvernement qui n’a plus ni boussole ni gouvernail, il serait temps d’ouvrir les yeux en éteignant les médias de propagande. Si chaque décès comptabilisé « avec le covid » est compté « du covid », alors que la mortalité est rentré dans les clous depuis bientôt 6 mois, et bien on est pas tirés d’affaire ! Si nous n’acceptons plus la mort naturelle, alors nous en crèveront tous en poursuivant ce désastre économique et social. https://www.euromomo.eu/graphs-and-maps/

    • très juste. M.Véran a lui même déclaré sous serment au sénat que l’on avait compté les morts avec le Covid comme des morts du Covid et un article facilement trouvable sur le Web raconte le 1er décès du Covid dans le Tarn et Garonne. Un homme qui a eu un grave traumatisme crânien suite à un accident domestique et a été après sa mort identifié positif au virus!

      • Distinction spécieuse ! Au lieu de polémiquer pour savoir si ce sont des atteints du covid ou non qui saturent l’hôpital, il faudrait peut-être s’occuper un peu plus d’éviter cette saturation !

        • La distinction n’est pas spécieuse, dans la mesure où les chiffres tels que présentés par le gvt tendent à exagérer la gravité de cette maladie, donc à justifier les mesures délirantes prises par le gvt.
          Cela n’empêche en rien, au contraire, de pointer la mauvaise gestion du système de santé, qui a abouti à une pénurie de lits et autres équipements (et personnels) à même de faire face à une telle épidémie.

      • Avez vous un lien pour le verbatim de cette déclaration capitale ?

        • Auriez vous un doute ?
          Veran dit n’importe quoi depuis tellement longtemps sans encourir le moindre reproche qu’on n’a pas besoin de preuve le concernant, il est aussi nul que corrompu.

          • La dissonance cognitive est le résultat de deux pensées contraires, de deux informations contraires, ou encore : d’un acte qui est contraire à l’information ou à la pensée donnée par l’auteur lui-même.

            C’est le début de la manipulation mentale qui consiste a déformer ou fausser le récit des événements dans le but de faire douter la victime de sa mémoire et donc de sa santé mentale.

            Et l’acte qui est contraire à l’information donnée a pour seul objectif de désorienter la victime.

            On peut dans ce jeu de manipulation faire intervenir des tierces personnes qui auront chacun leur rôle, soit en confirmant vos propos avec aplomb et sous couvert de chiffres,soit avec les mêmes moyens vous amener à l’exact opposé.

            Le temps est l’allié de la manipulation… Plus le temps passé à côté de la victime est long plus la manipulation sera solide et bien ancré dans l’esprit de sa victime.

            Le but du jeu étant à intervalle régulier (ni trop vite, ni trop long) faire intervenir les différents stratagèmes énoncé au début.

            Bientôt votre santé mental sera altéré et votre sens des réalités ce sera perdu dans l’obscurité.

      • Il me paraît évident que sur les (environ) 25.000 morts supplémentaires comptabilisés par l’INSEE au printemps par rapport à la moyenne des années précédentes, il y a des gens décédés d’autres causes (cancers, problèmes cardiaques etc.) qui n’ont pas été pris en charge par le système de soins parce que le gvt avait décidé de donner la priorité au Covid. Le nombre de morts DU Covid est donc inférieur aux (environ) 25.000 morts en excès donnés par l’INSEE. Donc pour arriver à plus de 30.000 chiffre officiel Santé Publique France « morts DU Covid », il est évident que des gens morts AVEC le Covid – mais d’autres causes préexistantes – ont été comptabilisés.

  • Il est clair qu’il s’agit de plus en plus d’une crise politique et non sanitaire. Le gouvernement s’enfonce dans ses erreurs et déclare lui – même que les mesures qu’il prend ne sont pas fondées sur la réalité ( mme le ministre des sports dans une interview à la radio) ou sont inadaptées ( M. Véran ministre de la santé déclarant sous serment au sénat que les masques sont peu utiles pour protéger la population de la grippe). Il s’acharne à faire peur , crée la panique en assimilant testés positifs et malades, encourage les personnes à penser qu’il s’agit d’un complot en refusant de donner le nombre de replications des tests PCR et même en le fixant à une valeur telle que la plupart des testés positifs ne sont ni malades ni contagieux.
    Il détruit l’économie, réduit nos libertés jour après jour avec des mesures dont chacun perçoit l’inutilité : les masques à l’extérieur sont reconnus par tous les médecins et experts inutiles, les salles de sport n’ont pas induit un grand nombre de contaminations ( nombres donnés par le professeur Toussaint : 207 pour 27 millions de participants ) et on les ferme alors que la meilleure défense face aux infections est un bon système immunitaire , celui ci se renforçant avec le sport.
    Les hôpitaux sont hélas trop souvent surchargés, presque tous les hivers avec la grippe, vu que les services de soins intensifs tournent avec une charge de 85 à 90% de leurs capacités et le gouvernement s’acharne à mettre la médecine libérale hors du circuit alors que soignés tôt beaucoup éviteraient une hospitalisation et éventuellement un passage en soins intensifs.
    A tout cela il faut rajouter la censure de plus en plus présente de tous les dissidents, qu’ils soient médecins, épidémiologistes ou virologie, s’ils ne pensent pas dans la ligne du gouvernement on les bâillonner ( par exemple dimanche dernier le JDD a censuré 270 médecins et experts de la santé,).
    On peut être inquiet pour la démocratie, cependant j’entends de plus en plus de personnes se plaindre des restrictions inutiles et n’obéir qu’à cause des amendes. Une situation explosive entre personnes paniquées et personnes récoltées se dessine.

    • On notera que tourner à 90% de sa capacité n’est pas une surcharge, mais une charge normale. A moins de considérer que faire son job, c’est anormal.

      Par ailleurs, ce pourcentage qui semble être le mur du son sanitaire laisse apparaître des hôpitaux publics totalement inadaptables aux circonstances. Dans des établissements normaux, on doit pouvoir multiplier par deux ou trois les lits de réa ponctuellement en cas de besoin, par une affectation souple des ressources entre les services. Cette adaptabilité devrait être la norme, de la tambouille interne banale à budget constant, sans jamais faire la une des journaux.

      Mais non. Là, on a à faire à des monolithes figés dans une organisation intangible. Refus du travail, refus d’adaptation, refus de servir. Pleurnicheries et revendications en permanence. C’est lamentable.

      Par la privatisation, il convient de se débarrasser de l’hôpital public qui, dépassé, d’une autre époque, est non seulement une perte de chance pour les malades mais également un gouffre financier pour la Nation.

  • Il s’agit d’une crise poitique pour tout ceux qui ne travaillent pas dans le sanitaire et sanitaire pour ceux qui oeuvrent auprès des malades…Après vous tricotez les chiffres des uns et des autres comme vous le souhaitez , mais la realité hospitalière est qu’il y a un renforcement épidémique avec moins de moyens qu’en mars…Point…

  • C’est comme pour l’écologie: des « experts », le plus souvent auto-proclamés, qui veulent à tout prix faire notre bonheur malgré nous. On a trop oublié ce que disait, il y a 50 ans, M. Pompidou à ses hauts fonctionnaires: « arrêtez d’emmerder les Français ».

  • Plus que les violences policières et judiciaires, c’est une pluie d’amendes à 135 euros sous les prétextes les plus divers, qui a étouffé le mouvement des GJ (qui étaient des gens modestes pour la plupart).
    C’est la même méthode employée pour étouffer toute contestation des mesures sanitaires. L’amende de 135 euros sera bientôt inscrite dans la constitution.

    • A affreuxjojo.
      Ne leur donnez pas de mauvaises idées, ils en ont déjà suffisamment !

    • Et vous serez considéré comme coupable a priori donc obligé de sortir votre carnet de chèques dès que vous rencontrerez un policier. À moins que vous ne prouviez que vous n’êtes coupable de rien… bon courage, dans cette société où le Léviathan bureaucratique, spécialiste de l’inversion des valeurs, est en passe de réussir à faire entrer dans les normes la présomption de culpabilité – des citoyens bons à une seule chose : se faire tondre par ledit Léviathan.

  • Le gouvernement nous a prouve depuis fort longtemps que la démocratie n’est pas son problème. Si le peuple y croit encore, grand bien lui fasse et rendez vous aux prochaines elections et vous pourrez choisir entre un socialiste ecolo ou un ecolo socialiste.

  •  » Covid-19 : début de rupture entre les Français et le gouvernement ?  »
    Mieux vaut tard que jamais. Les dégâts économiques et sociaux seront très lourds, y compris pour ceux (les vilains complotistes!) qui, dès le mois de mars alertaient sur la nature de cette crise fabriquée médiatiquement et politiquement à partir d’un nouveau virus de grippe comme on a à peu près tous les ans.

  • La gauche est une salle d’attente pour le fascisme. Même les amis GJ de Mechancon en ont fait l’expérience.

  • Le mougeon couine mais no soucis les politicards, ne vous inquiétez pas ça va le faire 🙂

  • en juillet , véran avait promis 12000 lits de réanimation ; des médecins dénoncent l’absence de progrès en la matière, il y a même eu réduction de lits …ce qui oblige à penser que véran et cie nous mènent en bateau au sujet d’une terrifiante augmentation des cas de covid ; d’un côté on n’ affole les gens , de l’autre on réduit le nombre de lits ….cherchez l’erreur …

    • En même temps, s’ils augmentent le nombre de lits de réa, il faudra plus longtemps avant d’atteindre la saturation. Comment voulez-vous entretenir la peur si la saturation n’est pas atteinte ?

    • Logique : diminuer le nombre de lit de réa permettent aux services de réa de se remplir plus vite…

  • Depuis 6 mois nos nullités gouvernementales nous bassinent avec cette hypothétique 2ème vague. Si elle était réelle, (comme l’affirment ces scientifiques subventionnés -pour éviter « achetés »- par Big Pharma), qu’ont-ils fait au niveau hospitalier pour y faire face ? L’ont-ils anticipé par une quelconque amélioration pour accueillir ces « nouveaux » malades ? Ou sont-ils « prêts » comme ils l’affirmaient avec tant d’assurance en février ?
    Mais blabla et mensonges tous azimutes pour distiller peur et panique sont surtout plus profitable à la manipulation du peuple (il n’y a qu’a voir tous ces zombies masqués). Reste à savoir jusqu’où pourront-ils aller ? Ne jouent-ils pas trop avec le feu ?

  • « les Français considèrent majoritairement que le risque de contamination augmente proportionnellement avec le nombre de personnes en présence »

    Zut, Mr Jourdain a de nouveau égaré ses exponentielles !

    Cependant, Grand Chef Sioux Raoult a dit il me semble que la contamination n’augmentait pas avec la densité de population.

    Un physicien atomiste confirmera probablement les dire de Jourdain et Raoult, mais déconseillera de comprimer 5000 personnes dans une enceinte close. Mais lui il sait de quoi il parle.

    • Raoult parlait de la densité des régions, pas des lieux! Si les précautions sont prises il n’y a pas plus de danger d’être contaminé à Paris ou en Lozère.

      • Dans un modèle simpliste, il suffirait d’augmenter la distanciation de manière linéaire chaque jour (de quelques millimètres) pour transformer l’exponentielle des « cas » en droite et obtenir l’immunité collective « en douceur ». (C’est à dire qu’à partir d’un moment, il faudrait réduire la distanciation à cause de l’immunité).

        En ajoutant quelques centimètres, on peut provoquer l’extinction (temporaire) du virus.

        Dans un modèle médiatique d’affolement/sous-estimation, on ne peut rien contrôler.

        Pour ceux qui ne veulent pas tomber malade, il suffit d’être légèrement au dessus de la valeur optimale. Pour ceux qui s’en fichent, il suffit de ne rien faire et d’attendre d’être plombé et guéri avant d’aller faire la bise à mamie.

  • Le virus est une aubaine pour le gouvernement qui peut ainsi augmenter son pouvoir sur le peuple et réduire cette satanée liberté individuelle qui résiste encore ici et là.

  • Il y a donc 35% d’imbéciles dans ce pays qui ne se sont pas rendus compte qu’on n’avait ni masques (interdit de vente par le gouvernement), qu’ils ne servaient à rien? Ni gel, ni tests, ni respirateurs et pas assez de lits dans nos hôpitaux (ceux du privé bannis par les étatistes). Et ces écervelés vont voter ?

    • Il y a 35% de gens qui n’ont jamais compris qu’on pouvait diviser pas 2, 100 ou mille un problème entre une mauvaise et une bonne gestion et dans tous les domaines.

  • Les français considèrent à X %…..
    Au vu des résultats des statistiques, soit elles sont fausses (ou biaisées, ou orientées), soit le peuple suit les avis des médias (connus pour être politiquement corrects), ces derniers ayant très légèrement évolué dans leurs pseudos analyses depuis peu.
    Non, les français ne pensent pas. Ils broutent l’herbe qu’on leur donne en pâture. De Gaulle avait raison.

  • « 69 % des Français considèrent qu’Emmanuel Macron, le gouvernement et les autorités sanitaires ont mal anticipé le retour de l’épidémie » Le problème, c’est que rien ne prouve réellement ce fameux retour de l’épidémie.
    Si l’on déplore 1000 morts par jour dans un mois, alors, oui, il y aura reprise de l’épidémie, mais si c’est une dizaine dont la moitié sont en réalité morts de la grippe mais on les a labellisés « morts du Covid » pour gonfler les chiffres et faire peur aux gens, alors, il ne s’agira que d’une vaguelette.
    Mais, mais… et les milliers de nouveaux cas par jour??
    Il y a cas et cas. Quand on fait des tests RT-PCR, on doit amplifier l’échantillon prélevé pour déceler la présence ou non de virus ou plutôt de brin de virus. On parle ce cycles d’amplification avec un facteur deux à chaque cycle. Donc 10 cycles = amplification de 1000 (2 puissance 10 = 1024 exactement). 20 cycles: amplification de un million. A ce stade, si on détecte le virus, la charge virale (notion fondamentale pour comprendre) est forte, le malade est potentiellement très contagieux, même s’il est jeune et pas malade. On doit le mettre en quarantaine et mesurer sa charge virale jusqu’à ce qu’elle devienne faible.
    En revanche, si on détecte le virus, en fait un brin d’ARN du virus, au bout de 38 cycles, le sujet a une charge virale très faible, n’est pas malade et est très peu ou pas du tout contagieux, surtout si le brin détecté provient d’un virus mort.
    En mélangeant les deux cas, le gouvernement nous enfume et ne fait pas son boulot car il n’isole pas des jeunes contagieux mais pas malades.

    • Oui, et il n’y a aucune norme en la matière.
      Pour trouver davantage de cas, il suffit d’augmenter le nombre de cycles d’amplification.
      Raoult préconise un maximum de 35 cycles d’amplification, le conseil « scientifique » conseille lui, 45. Et l’Allemagne 25.
      L’Espagne , qui a changé récemment ses préconisations, a vu son nombre de cas diminuer de façon importante.
      Tout cela donne l’impression que ce n’est pas la réalité qui entraîne les décisions politiques, mais l’inverse…

      • Si le « conseil scientifique » conseille 45 cycles, c’est se foutre de la gueule du monde, en bon français. Ces mecs sont à fusiller..sévèrement.

        • Et en quoi un nombre inférieur de cycles diminuerait-il le risque de saturation du système hospitalier ? Admettons que les mecs soient à fusiller, ok, et que fait-on après ?

  • Pour mieux comprendre ce qui se passe réellement consulter cette communication scientifique hors hexagone cacophonique et vous comprendrez ou on veut nous emmener https://youtu.be/8UvFhIFzaac

    • Je ne comprends pas « où on veux nous emmener » mais quand une partie des scientifiques arrivent à des conclusions inverses des autres, il y a quand même un gros problème.

      Cela dit, on le sais depuis le début : les « groupes d’experts scientifiques » son des dangers publics, car ils mettent en avant des hypothèses, les assènent comme des vérités et s’y accrochent en dépit des faits.

  • je me demande ce qu’ils vont faire ensuite…je veux dire pour essayer d’etre prêt pour un autre virus..légèrement différent..

    quand va t on accepter que il ya des trucs vraiment merdiques qui arrivent, prévisible en gros..mais essentiellement imprévisible du point de vue pratique ..quand un politique acceptera il d’avouer que..il n’y peut pas grand chose …

    mais il ya un truc qui semble mauvais c’est un système rigide..planifié..

    ce qui est « marrant » c’est que des tas de villes sont situées sur des zones sismiques… et ils vivent avec…un grosse couille peut arriver….ben oui..

  • Que les Français fassent peu confiance au gouvernement pour gérer la « crise » (largement fantasmée) est somme toute logique, vu les incohérences, retropédalages et autres mensonges éhontés commis par le gouvernement en question.
    En revanche, que beaucoup (environ la moitié donc) croient les grands médias, à l’évidence aux ordres dudit gouvernement, quand ils ne cessent de tenir des propos catastrophistes au point que cela en devient délirant, tant c’est déconnecté des réalités, tant l’attention est détournée des vrais problèmes (le faible nombre de lits de réa en France, lié à une gestion socialiste de la santé dans ce pays, par exemple) et des questions fondamentales totalement passées sous silence (par exemple, le retour au bon sens consistant à faire confiance à la liberté individuelle et à la responsabilité personnelle face à ce virus), que tant de gens donc croient sans barguigner la propagande de ces médias marxistes, est inquiétant et décourageant. Cela ne va pas faciliter un retour à la vie normale… euphémisme.

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