Douce France, cher pays de la défiance
À force de nourrir les fantasmes d’un passé glorieux, la France en oublie de regarder l’avenir, et ne voit pas passer le train du changement.
À force de nourrir les fantasmes d’un passé glorieux, la France en oublie de regarder l’avenir, et ne voit pas passer le train du changement.
Il semblerait que les Français soient en train de se rendre compte que l'épidémie de Covid-19 n'est pas seulement sanitaire, mais politique.
OPINION : l’idéologie et les pseudo-sciences sont en bonne place dans le marché cognitif. Est-ce à dire que le prestige de la science est sur le déclin ?
L’État social créé pour répondre à la défiance en a non seulement créé, mais depuis des décennies, il génère également de la frustration et du ressentiment qui se cristallisent politiquement aujourd’hui en populisme.
Il y aurait, dit-on, un souci de confiance des Français dans leur classe politique. Au milieu du mois de janvier, on découvrait même que jamais…
En étendant son intervention bien au-delà de ses fonctions régaliennes, l’État amenuise les engagements communautaires privés mais érode aussi l’esprit civique des Français.
Les liens que nous créons reposent sur des fictions, et leur utilité dépend de la confiance que nous avons dans les autres. Malheureusement, les Français partent de très bas, et l'État ne fait rien pour aider.
Sortir du climat de défiance français suppose de repenser en profondeur notre système éducatif.
L’être humain éprouve durant sa vie un sentiment de suspicion à l’égard de ses semblables.
La crise politique, sécuritaire et humanitaire que traverse la Centrafrique est le résultat d'une profonde crise de confiance des citoyens envers les institutions.
La France voit naître et se multiplier organisations contestataires et sondages ravageurs, alors que les élus s’estiment injustement mal-aimés.
Certains disent qu'il faut se méfier des hommes, et ils ont bien raison. Comment leur faire confiance ?