Covid : comme prévu, la liberté de circuler est reportée à 2021

Aujourd’hui, l’exception est devenue le nouveau normal, et la liberté de circuler et de se réunir fait partie du monde d’avant.

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Covid : comme prévu, la liberté de circuler est reportée à 2021

Publié le 10 septembre 2020
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Par Frédéric Mas.

Le Premier ministre Jean Castex l’a annoncé lundi, il va demander au parlement de prolonger jusqu’au 31 mars 2021 les mesures d’exception prises pour répondre à la crise du Covid-19.

Ces mesures restrictives en matière de liberté de circulation, de réunion et de commerce étaient présentes lors du vote de la loi sur l’État d’urgence sanitaire le 9 juillet 2020.

Une fois le pays sorti de l’état d’urgence, le gouvernement Macron n’a pas jugé utile de sortir de l’état d’exception. Un régime transitoire a été adopté, conservant un certain nombre de mesures limitant les libertés publiques au nom du nouveau régime sécuritaire de Santé publique.

Covid contre libertés publiques

Comme l’a rappelé maître Sultan Danino dans Contrepoints, la liste des mesures liberticides de ce « régime transitoire » est longue, et interroge sur la propension des gouvernants à user et abuser des circonstances pour changer les règles du droit en fonction de leurs objectifs du moment :

« Jamais en temps de paix les démocraties n’ont enduré pareilles entorses aux principes qui les fondent : les libertés publiques. Sans remettre en question la vocation sécuritaire de la mesure ou même l’intérêt stratégique politique, sans chercher une idéologie masquée… on peut juste s’inquiéter de voir les acteurs politiques capables de construire un état d’exception devant chaque situation exceptionnelle à laquelle ils sont confrontés. »

Au nom du principe de précaution, et de la menace du retour du virus qui pèse comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête de chaque citoyen, les pouvoirs publics ont tout simplement normalisé les atteintes à la liberté individuelle.

Dès avril, Contrepoints mettait en garde contre la prolongation ad vitam eternam d’un régime de libertés restreintes dont la cessation ne reposait au fond que sur le bon vouloir des gouvernants eux-mêmes.

Aujourd’hui, l’exception est devenue le nouveau normal, et la liberté de circuler et de se réunir fait partie du monde d’avant.

 

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  • C’est sûr que comme Macron a la trouille du peuple Français, la meilleure façon de le museler est de prolonger éternellement cet état d’exception… Le problème c’est que le pays est déjà à genoux, donc ça va encore aggraver la situation… Bref, comme dirait H16, CPEF

  • Un parlement lâche et apeuré s’accrochant à ses sièges, un gouvernement embourbé dans ses mensonges à répétition et tentant de justifier sa totale faillite à gérer une crise par une surenchère sanitaro-sécuritaire, un virus qui fait office de 5ème colonne, une bureaucratie devenue folle, une économie qui s’effondre…
    Ne sentez-vous pas un parfum de Juin 40 ?
    Après avoir voulu enfiler la toge de Jupiter qui, étant trop grande pour lui, a glissé à ses pieds pour découvrir le T-shirt jaune de Brice de Nice guettant tous les jours la deuxième vague, notre président se sentirait-il des velléités de Maréchal ?
    Tout ceci va mal finir…

    • Oui, sauf qu’en 40 il y avait un ennemi étranger objectif, l’Allemagne hitlérienne. Aujourd’hui, on a tenté de nous faire croire qu’un virus avait attaqué la France et que dès lors nous étions « en guerre » : le Covid-19 s’avère n’être qu’une virose assez banale, semblable à la grippe saisonnière, en un peu plus agressif que la moyenne – et encore, les pays l’ayant pris au sérieux dès le départ, comme la Corée, ou plus près de nous l’Allemagne ont bien moins de victimes que pour une grippe saisonnière.
      Cette virose sert surtout de prétexte au gouvernement. En d’autres termes, l’équipe aux manettes joue le rôle de la Wermacht, du Parlement français de juin 1940, et du Maréchal Pétain tout à la fois.

      • « et encore, les pays l’ayant pris au sérieux dès le départ, comme la Corée, ou plus près de nous l’Allemagne ont bien moins de victimes que pour une grippe saisonnière. »

        Exact ! Les coréens subissent un peu plus de 5000 morts liés à la grippe saisonnière contre 10fois moins pour la Covid19, avec une population un poil plus jeune mais surtout mieux préparée, et sans les mesures exceptionnelles mis en place cette année.

      • Et un confinement qui rappelle bien évidemment celui de l’armée française derrière la ligne Maginot.

      • @Jacques B. Il y a boen une guerre, mais il fallait comprendre qu’il s’agit de celle des peuples contre l’oligarchie planétaire qui a fait élire Macron.
        Le virus n’est en effet qu’un prétexte.

    • Au vu des notes qui sont attribuées à certains commentaires, on pourrait penser que la police de la pensée macronnienne, la police des « celles et ceux », la police ignorante du bon usage du français, la police des ignorants prétentieux est de retour…

      Après, à titre personnel, et eut égard à l’étourdissante réussite de cette école de pensée dans de très nombreux domaines de la sphère politique, je ne me permettrais pas de comparer son contenu à celui des Hémisphères de Magdebourg.

    • Il va falloir entrer en résistance, avec détermination.
      Pas de grandes manifs (ça ne sert à rien, mais défendre notre liberté, pied à pied). C’est aussi peut-être notre sante, voire notre vie qu’il va falloir défendre. Car notre système de santé est pourri (merci aux médecins qui, peu à peu, ont abandonné leur liberté à l’Etat) et les instigateurs de cette affaire sont des malthusiens notoires.

      Hier en traversant une petite ville de l’ouest, un petit panneau était accroché sur un feu de signalisation.
      Y était inscrit: « Liberté, j’écris ton nom… »
      Tout est dit.

  • Invraissemblable.
    Et ils « croivent » sérieusement que l’économie repartira avec de telles restrictions?

    Je sais qu’il faille mesurer ses propos, mais nous sommes gouvernés par des dangereux abrutis, je n’ai pas d’autres mots.

  • C’était prévisible. D’une logique implacable.

    Tant qu’on trouve des traces de ce coronavirus (et encore ils peuvent changer de cible), l’Etat restera en roue libre.
    Et la très grande majorité des français auront toujours confiance en l’Etat, et lui offrira toujours une légitimité pour piétiner la liberté et le Droit.
    Ce n’est pas quelques lecteurs de contrepoints, ou même quelques associations d’avocats qui y changera quoique ce soit 🙁 .
    Vivre ma vie avec masque en permanence, dans un pays sclérosé au secours…

    • Le corona virus, on en trouvera toujours, il suffit de baisser les seuils de détection comme L’oms a baissé les seuils pour déclarer une épidémie ou lorsqu’on baisse les seuils pour déclarer la lutte contre la pollution.
      Les gagnants de tout ça… Personne, c’est intriguant à moins qu’un type a décidé de quitter la vie en faisant table rase, sans doute un vieux débris !

  • Mais bien sûr… Toutes les dictatures (même les pires) ont commencé par distiller la peur pour, pas à pas, contrôler le peuple et supprimer les droits démocratiques

  • C’est clair, ils sont de plus en plus décomplexés dans leurs pratiques dignes d’une dictature. Et ils se prétendent « démocrates » ! Ils le sont tout autant que les dirigeants de feue la République Démocratique d’Allemagne !

    • Arrêtez de parler de dictature. C’est juste ridicule.
      En RDA, beaucoup voulait passer à l’ouest : ils mettaient des barrières et ils tiraient. Et d’autres pays leur venaient en aide.
      Incomparable.
      Aujourd’hui, en France, ceux qui ont soif de liberté, c’est une extrême minorité. Et la plupart des français sont satisfaits des décisions prises par les autorités.

      • La plus part…. Ceux qui ont droit à la parole. Même en Chine la liberté est deux crans au dessus parceque leur état veut le bien être du peuple car c’est bon pour les affaires, l’occident veut détruire le peuple, il n’en a plus rien à faire, il les gêne, faut faire d es ronds de jambe pour être élu, merci l’ue d’abreuver ces Jean foutre.

      • « La différence entre une démocratie sociale et une dictature n’est qu’une question de temps. » Ayn Rand

      • J’en parlais un jour avec une ex-collègue d’origine chilienne. Je lui demandais comment c’était de vivre sous Pinochet. Sa réponse : « quand tu étais pinochetiste, c’était sympa ».

      • Quand le sénat romain décidait la dictature il spécifié le pourquoi de cette dictature et il en fixait le terme.
        Cincinnatus est passé à la postérité en abandonnant son statut de dictateur car ayant réussi la mission que lui avait confié le sénat avant le terme qui lui été accordé.
        Mais il n’était qu’homme, pas Jupiter lui-même.

      • Alors :
        1- j’ai parlé de pratiques dignes d’une dictature, je n’ai pas dit « la France est une dictature », apprenez à lire. Sur ce point, je rejoins Waren qui a bien complété mon propos plus haut avec la citation de Rand,
        2- Quel rapport entre le fait qu’une majorité de Français semblent se satisfaire de la situation, et le fait objectif que des pratiques bel et bien dignes d’une dictature existent en France, en 2020 ?
        Une majorité d’Allemands étaient derrière Hitler durant la WWII, donc l’Allemagne nazie était une démocratie ? Qu’il y ait eu, en Allemagne (ou au Japon, ou… la liste serait longue) une majorité d’imbéciles voire de criminels dans le pays ne change rien à l’affaire : des pratiques liberticides sont des pratiques liberticides.
        En l’occurrence, que cela vous plaise ou non, il se trouve que le pouvoir actuel réduit toujours plus les libertés : de s’exprimer, de se déplacer et se rassembler, de se soigner, sans parler de celle d’entreprendre ou celle de se défendre en cas d’agression, ou du droit de propriété, déjà bien entamés. Nous nous dirigeons vers la dictature, dans ce pays, c’est évident sauf pour ceux qui se crèvent les yeux pour ne pas le voir.

        • Je vous invite à aller voir la définition de dictature.

          A partir de là, vous surferez et vous trouverez certainement des termes qui correspondent plus à la réalité.
          Utiliser les bons termes aura pour effet de ne pas décrédibiliser votre discours. (et par la même occasion ceux qui défendent la liberté)

          • Décidément, vous ne savez pas lire : je parle de pratiques dignes d’une dictature, pas de dictature avérée.
            Quant à mes connaissances sur le sujet, je vous fiche mon billet que j’ai davantage lu/entendu/vu sur les dictatures dans l’Histoire que vous, et n’ai donc pas besoin de « surfer » pour savoir de quoi je parle.

        • Vous avez raison: ce n’est pas une question de « sentiment » de la population, mais de respect des principes du droit.

    • Le problème des démocrates et des européistes c’est qu’ils haïssent littéralement le peuple…alors que les républicains / conservateurs / libéraux classique embrassent ce dernier…

    • Quant à nos dirigeants, ils ne se comportent pas comme les dirigeants de l’ex-RDA parce que le contexte ne s’y prête pas (encore), pas parce qu’ils sont attachés aux libertés individuelles et qu’ils se soucient de la population. C’est pourquoi dans l’esprit, ces gens n’ont rien de démocrates. Les preuves abondent qui le démontrent : il suffit de lire régulièrement CP, par exemple, pour le savoir.
      Quand le contexte s’y prêtera, je n’ai aucun doute qu’ils se comporteront comme de banals dictateurs. La prolongation de l’état d’urgence jusqu’au 31 mars pour un motif fantaisiste (une supposée pandémie qui représenterait une menace vitale pour la France) en est encore l’illustration, et un pas de plus fait dans cette direction funeste.

  • Juin 40, ce furent les grandes heures de la naissance de la Collaboration. Aujourd’hui, ça sent la résignation, mais pas le moins du monde une opposition entre collabos et résistants.

  • C’est génial, l’urss a gagne à titre posthume.. Pas grave, pour être libre il faudra aller en Russie…

    • Cela avait été prédit pas plusieurs auteurs…par exemple chez Orwell, régulièrement, les trois blocs changent d’idéologie et l’Histoire est réécrite, afin que ces trois blocs puissent continuer de se faire la guerre. Dino Buzzati et Rand avaient également émis ou suggéré cette hypothèse de mémoire.

    • @Avorton. Vous faites une confusion entre l’URSS et la Russie.
      Moi, je dirais que c’est Soljenitsyne qui gagne, et 2 fois: 1/de son vivant avec la fin du régime communiste, 2/avec sa critique de l’idéologie progressiste

      https://www.contrepoints.org/2011/03/04/15468-alexandre-soljenitsyne
      — « L’autolimitation commande que l’homme questionne d’abord son propre cœur avant de chercher à éliminer le mal chez autrui, avec pour justification l’idéologie. Soljénitsyne nous livre ici une clé de compréhension du monde moderne, monde dans lequel des groupes politiques de toutes sortes entrent en compétition pour désigner à la vindicte le groupe ennemi du peuple et de l’intérêt général… »

  • Elle n’a jamais été supprimée, de nombreuses chaines relaient les communications de l’IHU sans l’accord de ce dernier…et ce dernier ne monétisant pas ses vidéos et ne permettant pas les commentaires de très nombreuses chaines repiquent illégalement le contenu de l’IHU afin d’essayer de le monnayer.

    La vidéo originale est toujours disponible ici sur le compte youtube de l’IHU :

  • Il y a tellement de gens qui pensent que leur liberté de circuler est essentielle, mais que pour leur propre bien (et, avouons-le, pour la commodité des autres) il faudrait la retirer aux personnes âgées ou fragiles… Encore une fois, le gouvernement bénéficie de boulevards dans l’opinion.

    • @MichelO: Non, le gouvernement prône l’inclusion, qui paradoxalement contraint la liberté du plus grand nombre.

    • C’est une déformation de la réalité de prétendre que responsabiliser les individus revient à leur retirer leur liberté, au prétexte qu’ils seraient fragiles.

      La responsabilité du corps médical (accessoirement du gouvernement en tant que relais de l’information dans le cadre d’une santé publique strictement délimitée) est de prévenir des risques. Par la suite, dûment informé, chacun fait comme il veut. Soit on affronte le risque, soit on s’isole. C’est ça, la liberté, la vraie.

      Le seul moment où on engage sa responsabilité est celui où on se sait contagieux et qu’on ne s’isole pas.

      • Interdire les visites et les sorties dans les ehpads, je n’appelle pas ça responsabiliser. La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. Bien sûr, on ne peut que soutenir une information complète sur les risques, mais la responsabilité ne se limite pas à faire ses choix individuels et pour soi quand le risque de nuire est supérieur d’un ordre de grandeur à celui de subir la nuisance.
        C’est cela que cette crise met en évidence et qui me désole : nuire à autrui, voire contribuer significativement à son décès, n’est pas considéré comme un risque. « Il n’avait qu’à se protéger ! » est pour moi un propos irresponsable, irrespectueux, et une mise en avant de l’égoïsme qui nuit gravement au libéralisme, lequel défend certaines formes d’égoïsme, mais se condamne s’il y joint celle-là.

        • Et j’aimerais que ceux qui en désaccord avec moi m’expliquent comment, selon eux, le libéralisme pourrait surmonter cette image d’égoïsme insoucieux des autres, ou comment il pourrait espérer se faire une place malgré cette image.

          • Je serais d’accord avec vous…si nous étions dans un cas de pandémie très meurtrière. Or, ce qui pouvait être acceptable en mars avril, ne l’est plus aujourd’hui, il suffit d’observer le nombre de décès dans tous les pays, quelquesoit les mesures mises en place.

            Dès lors, l’argument de « penser à votre prochain » en vous protégeant excessivement, ne tient plus.
            C’est comme une grève, il faut savoir s’arrêter à un moment.

            • Merci de votre réponse, mais il reste deux points.
              Le premier est que l’on ne parle pas de SE protéger mais de s’arranger pour ne pas être le contaminateur d’autrui. Comment, si on ne le fait pas, ne pas donner de soi l’image du néo-libéral prêt à bousculer tous et tout sur son passage pour poursuivre ses seuls intérêts personnels ? Et d’ailleurs, est-on bien sûr que ça n’est qu’une image ?
              Le second est que quand vous dites que l’épidémie est terminée, vous décidez à la place de ceux que vous êtes susceptible de contaminer « qu’ils ne risquent plus rien ». Comment cet argument d’autorité se justifie-t-il dans une optique libérale ?

              • Transmettre des virus à ses congénères c’est un processus inhérent à la vie, à la liberté.
                La liberté s’accompagne de la responsabilité : chacun y tire les conséquences pour soi, et uniquement pour soi.
                Sinon pour les vraies pandémies c’est la question de la gestion de l’espace public
                1 – L’Etat ne doit pas avoir son mot à dire dans les espaces privés (chacun est libre d’y pénétrer en fonction des conditions, règlements etc )
                2 – Pour l’espace public, avec un Etat minimal (pas de collusions, de big governement, de capitalisme de connivences, de conflits d’intérêts, d’objectifs politiques…), on peut imaginer que l’Etat s’appuie sur les éléments scientifiques sérieux pour mettre en place une réglementation cohérente.

                • Merci et OK avec vous, et donc nous sommes dans un problème d’éducation. Celui qui se moque de transmettre un virus à autrui alors qu’il peut l’éviter sans grand effort est un mal-élevé. Celui qui ne ressent rien quand il a causé par négligence et inaction la mort d’autrui est un asocial. Mal-élevés et asociaux sont dans leur droit, mais la plupart de mes connaissances et moi n’apprécions pas de devoir vivre à leurs côtés, ce qui condamne à mon avis le libéralisme qui lui les défend.
                  Pour la gestion de l’espace public, l’idéal serait que l’Etat se contente d’émettre des recommandations, et n’intervienne que lorsque ce sont les règles pré-existantes qui sont bafouées. Comme ça devrait être pour les vitesses recommandées, pas d’amende pour excès de vitesse, mais aggravation des peines pour ceux qui ont causé un dommage en ne suivant pas la recommandation.
                  Enfin, la distinction entre espace public et espace privé, pour ce qui est des simples recommandations, n’a pas lieu d’être. Si les recommandations étaient de bon sens, pourquoi les enfreindrait-on chez soi, simplement parce qu’on y en a le droit et la légitimité ? Aujourd’hui, et c’est à mon avis la cause de la mauvaise performance de pays comme la France ou l’Espagne par rapport à d’autres plus responsables, les espaces privés servent à se libérer des frustrations engendrées par la régulation de l’espace public. Toute mesure concernant l’espace public devrait donc être bien réfléchie en fonction de son effet combiné avec les comportements privés qu’elle cause aussi.

                  • Le gouvernement s’appuie sur la peur (pour soi) et la culpabilité (vis-à-vis des autres).
                    Ce serait à la rigueur justifié s’il s’agissait d’une épidémie très létale et sans traitement. Ce qu’pn a fait croire aux populations, mais qui est faux.
                    Par contre, la peur et la culpabilité sont des instruments de choix pour contraindre une population à accepter la dictature.

                    • Le gouvernement s’appuie sur l’absence d’alternative, comme gouvernement ou comme initiatives individuelles sensées. Vous en connaissez, vous, des gens qui votent en fonction de leur peur ou de leur sentiment de culpabilité ? Pas moi.

          • Bonjour MichelO
            J’ai mis -1 parce que la DDHC est très clair, c’est à l’état de prouver que les entraves aux libertés individuelles sont nuisibles à la société (Art 5).
            Ce n’est pas la première fois où vous confondez principe de précaution et principe de responsabilité. C’est à l’état de faire la preuve de la culpabilité. Ne pas porter un masque, visiter un proches dans un EPHAD n’est pas une preuve de la nuisance envers autrui.
            PS je vous est répondu mille fois, mais vous restez dans votre posture sécuritaire. C’est dommage.

            • Ca n’est pas la première fois où, à mon avis, nous ne parlons pas de la même chose. Je suis désolé de ne pas m’exprimer mieux et plus clairement, mais je vais essayer encore une fois. Le principe de précaution est un mal absolu. Point barre. Le principe de responsabilité implique de ne pas supporter de se trouver responsable d’un dommage envers autrui quand on aurait raisonnablement pu l’éviter. Demander à l’état de faire la preuve de la culpabilité est une échappatoire. C’est à chaque individu de savoir s’il est coupable ou non, et à mon avis, de montrer qu’on peut lui faire confiance pour en avoir conscience. Ne pas porter un masque, vouloir visiter un proche dans un Ehpad, ça demande justement qu’on puisse faire confiance à celui qui le demande. Refuser par principe, ça ne montre pas qu’on puisse vous faire confiance, et donc ça ouvre grand la porte à l’état pour instaurer ses obligations idiotes.
              Alors, oui, parfois pour montrer qu’on peut me faire confiance, je ferai très occasionnellement de moi-même ce que l’état impose stupidement plutôt que de le refuser systématiquement par principe. En conclure que je défendrais ainsi l’état me paraît bien tiré par les cheveux.

              • Je persiste et je signe. Il est une chose d’appeler à la responsabilité individuelle et de cautionner la contrainte étatique.
                La DDHC pose les droits de l’homme et limite les pouvoirs de l’état. Vous mélanger deux choses, le niveau individuel et les obligations de l’état.
                Reprenez vous, vous êtes sur un site libéral.

                • Je ne cautionne pas la contrainte étatique ! J’affirme qu’à partir du moment où vous négligeriez l’article 4 de la DDHC, vous offririez un boulevard à l’état pour bafouer l’article 5.

                  • Art 4 ce qui ne nuit pas à autrui. Certes mais le non port du masque en plein air ne peut pas transmettre les virus, tel est la position de la médecine. Donc pas de nuisance. Apres si on veut pinailler, en fait il n’y a pas d’étude faite, ni de cluster démontré.
                    Quant à donner des prétextes à l’état pour intervenir, vous savez bien qu’il n’a pas besoin de cela.

                • Merci de rappeler que nous sommes sur un site libéral. J’y appréciais le respect de l’individu plutôt que du collectif, et les idées pour faire progresser les libertés dans la vraie vie. Depuis la covid, le respect semble secondaire pour bien des commentateurs (je ne parle pas pour vous), et l’indignation réflexe face aux ennemis de la liberté est la seule cause qui vaille. On y est facilement victime d’amalgames, et condamné pour déviationnisme si on ne soutient pas la thèse du complot mondial pour instaurer la dictature et l’opposition bête et méchante de niveau zéro aux étatistes.

                  • J’ai tjs porté des masques dans les commerces alimentaires depuis le début. C’est un lieu clos. Et je le porte pour protéger le personnel en caisse qui reste 8 heures.
                    La question n’est pas par rapport à l’individu, mais bien par rapport à l’état qui nous brutalise. Qu’un propriétaire d’un commerce impose le port du masque, il est chez lui. Que l’état impose le port du masque dans les mairies ou autres lieux appartenant à l’état, il est dans les clous.
                    Pourquoi l’état n’impose pas le port du masque à domicile? C’est un type de cluster reconnu.

            • J’ajoute que ma position que vous qualifiez de « posture sécuritaire » est d’accuser certains, par leur manque de comportement responsable, d’offrir à l’état un boulevard pour faire passer ses mesures anti-liberté. J’avoue avoir du mal à saisir en quoi c’est une posture sécuritaire…

            • A moins que l’expression « offrir un boulevard au gouvernement » ne soit pas comprise ?

          • On s’en fiche de l’image (du libéralisme), ce qui compte c’est la réalité des libertés.
            Vous n’avez toujours pas démontré comment ma liberté d’aller et venir pouvait nuire à autrui, dès lors 1- que je respecte le droit de propriété, évidemment 2- que, si je me sais porteur d’un virus dangereux, je ne fais pas exprès de le transmettre à autrui, ce qui d’ailleurs serait passible des tribunaux.
            Dès lors, votre invocation de l’ « égoïsme » ressemble curieusement aux raisons avancées habituellement par les étatistes et autres socialistes pour restreindre les libertés individuelles au nom d’une supposée « égalité » confinant, dans les faits, à l’égalitarisme.
            Quand on est malade et/ou vieux, on n’a pas/plus les mêmes capacités que les autres, ainsi va la vie, et on fait avec, notamment en se protégeant, en limitant ses déplacements, etc. Se rebeller contre cet état de fait, c’est se rebeller contre la vie et la nature telle qu’elle sont. C’est aussi remettre en cause une liberté élémentaire : celle de se déplacer (dans l’espace public, pour le coup).

            • Je n’ai jamais affirmé que votre liberté d’aller et venir pouvait nuire à autrui, mais je reconnais que j’ai dit que plaider l’ignorance ou le « pas exprès » et inciter la victime à lancer une action en « justice », c’est permettre à l’état de jouer sur du velours.

              • On s’en fiche que les hommes de l’État prennent prétexte de contaminations involontaires pour mettre en place des mesures liberticides ; car les prétextes, c’est ce qu’ils cherchent, donc évitons de rentrer dans leur jeu.
                Des gens qui contaminent d’autres gens, cela arrive en permanence, avec la grippe (qui tue en moyenne 10.000 personnes/an en France), avec la gastro, avec des tas de virus qui peuvent tuer les personnes affaiblies. Ce n’est donc pas une raison valable. Le risque fait partie de la vie, et il est intolérable que des gens prétendent restreindre drastiquement nos libertés au motif que les virus ont besoin de supports humains pour se déplacer. Les actions en justice éventuelles, au passage, ne peuvent s’envisager (comme c’est déjà le cas) qu’en cas de contamination volontaire ; et heureusement. En tenant le même genre de raisonnement qu’eux, vous entrez dans leur jeu, et c’est vous qui leur permettez de jouer sur du velours.
                La grande majorité des gens que je connais se conduit de façon responsable vis à vis des autres quand ils sont malades. Que l’État prenne prétexte de quelques irresponsables – dans ce domaine comme dans d’autres d’ailleurs, car c’est un principe général d’action chez les politiciens – pour limiter les libertés de TOUS est inacceptable. Des libéraux dignes de ce nom devraient toujours opposer une fin de non-recevoir totale à ce type de raisonnement qui arrange les politiciens au détriment des libertés élémentaires.

      • @Cavaignac
        Comment peut-on être correctement prévenu des risques quand ceux qui véhiculent le risque parce qu’ils sont contagieux ne le sauront que 2 jours après, ou pas du tout, et qu’ils estiment que leur ignorance les dégage de toute responsabilité ? Et faute pour le citoyen de pouvoir alors évaluer correctement le risque, l’état joue sur du velours à se proposer comme protecteur, non ?

        • Tout le monde véhicule des risques en permanence. Vous-même êtes porteur sain d’innombrables bactéries et virus qui peuvent tuer votre prochain à chaque instant sans que vous en ayez conscience. Et oui, votre ignorance vous dégage de toute responsabilité, à moins de confondre coupable et bouc-émissaire comme c’était le cas autrefois.

          Quant à l’Etat obèse qui jouerait sur du velours, vous confondez le crime et le mensonge qui dissimule le crime. L’Etat obèse dispose d’une infinité d’arguties pour justifier son action illégitime. Le problème n’est pas tant de limiter sa capacité à mentir (les réseaux sociaux y contribuent) que de limiter sa capacité d’action.

          • 1. Trop facile de rester ignorant pour échapper à sa responsabilité. Si on pouvait faire confiance à chacun pour ne pas cultiver l’ignorance à cette fin, je vous soutiendrais. Malheureusement, ce genre d’attitude devient ultra-fréquente, et n’est que bien rarement condamnée.

            • « Si on pouvait faire confiance à chacun »

              Voilà résumé le défaut de votre raisonnement, équivalente à l’attitude « tous coupables par défaut » qui motive l’Obèse.

              • Non ça n’est pas équivalent. En mathématiques, on distingue « quel que soit » de « il existe », et j’ai une formation mathématique.

                • Au fond, c’est votre attitude de défiance par défaut qui alimente les apprentis dictateurs. Grâce à vous, ils ont la partie facile.

                  Et pendant qu’on discute, avez-vous conscience que vous avez contribué à la mort d’au moins une dizaine de personnes ?

                  • J’ai conscience que vous ne savez pas évaluer les risques, et que vous vous laissez emporter dans des accusations haineuses à mon égard plutôt que chercher à comprendre ce que je dis.

                    • Cet hiver, vous avez emprunté un transport en commun pour vous rendre à votre travail. L’une des centaines de personnes l’ayant emprunté auparavant a déposé sur une main courante un exemplaire du norovirus responsable de l’épidémie de gastro. Le surlendemain, vous avez accueilli votre petit fils qui se rend quelques jours plus tard dans une boulangerie pour acheter une baguette. Le soir, la boulangère épuisée après sa longue journée fait à manger à ses enfants. L’un d’entre eux joue dans la cour de l’école le lendemain avec le fils d’un entrepreneur local. Au cours des jours suivants, ce dernier reçoit en réunion un de ses employés dont la femme est aide-soignante dans la maison de retraite de la ville. Elle s’occupe des soins d’un vieux pensionnaire de 90 ans. Ce dernier décédera de la gastro le surlendemain. Son épouse, 90 ans également, décédera d’une infection intestinale 8 mois plus tard, cette fois à cause d’une bactérie.

                      Qui est responsable ? Personne. Tous, nous transmettons constamment des virus et des bactéries qui finiront par tuer quelqu’un avec certitude. Aucune évaluation, aucune gestion des risques, aucune hystérie hygiéniste collective momentanée ne pourra l’empêcher.

                      C’est ainsi, c’est la vie.

                    • J’ai suffisamment évalué et hiérarchisé de risques dans ma vie pour que le nombre de chaînes auxquelles j’ai involontairement contribué soit ridicule par rapport à celui de celles que j’ai contribué à briser. J’ai aussi pu constater combien cette évaluation et cette hiérarchisation fonctionnaient auprès des victimes potentielles, et leur permettaient de renvoyer dans leurs buts les états qui auraient voulu prendre des mesures non conformes à cette logique. Quand on pouvait faire confiance à la volonté d’apprendre et de prendre ses responsabilités, ça marchait super. Sinon, quand chacun estime que son ignorance l’absous, les états s’engouffrent dans la brèche.

                  • J’ajoute que jusqu’ici, j’avais plutôt tendance à vous faire confiance par défaut parce qu’il y a aussi plein de sujets où je vous soutiens, mais que c’est fini pour vous aussi.

          • 2. Si vous pouvez proposer un mode pratique de limiter la capacité d’action de l’état, je vous suis. Sinon, ça ne peut pas faire de mal de lui retirer tous les arguments que nous pouvons pour sa propagande de justification.

    • @MichelO
      Faire le bien des gens contre leur gré, c’est le refrain de tous les socialistes: ils savent toujours mieux que les autres ce qui leur convient.

      • Oui, c’est bien ce que je dis. Et ne pas montrer que nous savons ce qui nous convient sans avoir besoin des autres, ça fait le jeu des socialistes, c’est exactement ce que je dis.

        • Vous savez définir ce qui convient à autrui ?

          • Vous doutez que ce qui conviendrait à autrui, ce serait de définir lui-même ce qui lui convient ? Vous m’étonnez, mais vous avez peut-être raison quand on observe les Français…

            • Mmmmh, relisez-vous.

              • Mmmmh, relisez-moi. « que nous savons ce qui nous convient » Il n’y a pas d’autre « nous » que « nous ». J’ai justement renoncé à « qu’on sait ce qui nous convient » pour éviter que le lecteur ne comprenne pas qu' »on » et « nous » représentaient bien les mêmes personnes.

                • Précédé de « ne pas montrer que ». Relisez-vous !

                  • Suivi de « , ça fait le jeu des socialistes ». Désolé de ne pas avoir l’élocution simple, mais je ne vois pas comment ça différerait de « Nous savons ce qui nous convient. Nous n’avons pas besoin des autres pour cela. Mais si nous le taisons, les socialistes en profitent. »

  • Le gouvernement semble avoir oublié que la meilleure « arme » de tout à chacun pour lutter contre un virus est son système immunitaire. Or premièrement, un des ennemis de ce système est la peur qui l’affaiblit beaucoup. Deuxièmement ce système se renforece jour après jour en luttant contre bactéries et virus. Mettre quelqu’un dans une bulle affaiblit son système immunitaire. Heureusement que le masque n’est pas efficace, il nous affaiblirait!
    En résumé le gouvernement devrait se contenter d’informer en relayant des informations fiables évitant d’instiller la peur. Après les adultes que nous sommes décideront en fonction de leur situation ce qu’ils veulent faire ou éviter.

    • Très juste. Au lieu de quoi, ils veulent encore affaiblir notre système immunitaire en vaccinant tout le monde contre la grippe. Alors qu’il a été demontré que cette vaccination était en cause pour les nombreux morts qu’il y a eu en Lombardie.

    • Le masque affaiblit déjà les personnes ayant des difficultés respiratoires, ainsi que les personnes âgées, car il exige un effort plus important pour respirer.
      Sans parler du fait que – un pneumologue en parlait sur une TV il y a quelques jours – le masque génère un bouillon de culture avec toutes sortes de microbes, dont on peut se demander s’il n’est pas à même de nous réinfecter.
      Sans parler du fait que le masque a un impact psychologique : on ne se reconnaît plus, le contact humain est réduit à presque rien, la solitude augmente, et ce n’est pas précisément bon pour le système immunitaire non plus.
      par ailleurs, d’accord avec votre commentaire.

  • « Dès avril, Contrepoints mettait en garde contre la prolongation ad vitam eternam d’un régime de libertés restreintes »
    Et dès avril, E. Philippe émanation du vrai pouvoir et traître à la France, annonçait qu’on ne reviendrait pas de sitôt à la normale. Au nom de quoi pouvait-il l’affirmer à l’époque?
    Et quand Bill Gates bien avant, disait lui, qu’il n’y aurait pas de retour à la normale avant un vaccin généralisé?
    La réalité de cette épidémie, transformée en pandémie, puis en catastrophe par le pouvoir politico-médiatique, ne justifiait aucune des mesures prises. Pas plus que celles qui vont venir.
    Tout cela correspond à un plan prédéterminé dont tous les éléments sont dans le rapport du WEF de janvier dernier et les conséquences prévues pour janvier 2021.

    • Je ne crois absolument pas à un plan.
      Pour la simple et bonne raison que ceux qui gouvernent (peu importe qui), l’administration, etc sont incompétents et inefficaces, si ce n’est pour se faire réélire (et encore).
      Non, c’est juste le fonctionnement normal de nos social démocraties recouvert d’une grosse couche de principe de précaution.
      Qu’il y ait des intérêts qui rentrent en jeu, des personnes ou des groupes qui profitent de la situation pour tirer leur épingle du jeu, évidemment, mais un plan, non.
      A ce sujet, beaucoup de monde a cru que le gouvernement avait menti sur les masques, et qu’il y avait un « plan » pour mentir parce qu’il n’y avait pas de masques de prévu.
      La raison est plus simple : il n’y avait pas de masques de prévu pour la population car c’est, comme ils l’avaient dis, complètement inutile pour combattre un virus et il aurait été absurde de prévoir des milliards de masques en stock.
      Mais à partir du moment où ils se sont rendu compte que ça rassurerait la population… on connait la suite.

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