La peur et la mort pour faire accepter la surveillance de masse

En matière de surveillance de masse pour faciliter l’acceptation sociale, les leviers utilisés auront été les mêmes dans nombreuses de nos démocraties : « la peur et la mort » et pire encore, le mensonge des pouvoirs publics.

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La peur et la mort pour faire accepter la surveillance de masse

Publié le 13 mai 2020
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Par Yannick Chatelain.

« La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. » Aldous Huxley

Faire admettre l’absurde comme la norme : mode d’emploi

En matière de surveillance de masse pour faciliter l’acceptation sociale, quitte à faire admettre l’absurde comme la norme, que cela soit pour le terrorisme, pour la pandémie mondiale actuelle, les leviers utilisés auront été les mêmes dans nombreuses de nos démocraties : « la peur et la mort » et pire encore, le mensonge des pouvoirs publics, ayant permis d’initier un transfert de responsabilité sur la population, rendant cette dernière seule garante d’une bonne gestion de la crise.

Les pouvoirs s’appuient sur deux piliers ineptes qui seraient à défendre de façon implacable et qui gangrènent progressivement nos sociétés du monde libre, des absurdités limitantes à la vie : « le risque zéro » et maintenant, une surenchère dans le principe de précaution défini et entériné lors du sommet de Rio de 1992 : « la mort  zéro ! ».

Par delà les guerres et autres atrocités auxquels les Hommes n’ont pas renoncé, dans ces deux situations de dangers majeurs auquel notre monde est actuellement exposé : le terrorisme et le risque bactériologique – qui se traduit actuellement par la pandémie du Coronavirus – des démocraties n’auront pas hésité à avoir recours aux mensonges, à trahir leur peuple ! Quitte quelques années plus tard à réfléchir au niveau européen à la réévaluation à la hausse de méthodologie de contrôle social de plus en plus liberticide au travers par exemple d’une réflexion sur un traité de Prum nouvelle génération dédié à la surveillance des citoyens de l’UE, intégrant de façon décomplexée la reconnaissance faciale.

Si nous prenons l’exemple de la France, le recours à l’état d’urgence pour préserver la population du terrorisme aura mis en évidence cette acceptation de l’absurde comme la norme que j’évoquais : « Fan zone dans les centres-villes », « 14 juillet maintenu »… et ce dans un temps qui avait alors vocation à être celui d’une dictature temporelle liée à un danger imminent ! Une raison d’État, lorsqu’elle impose des régimes d’exceptions, devrait inviter tous citoyens à se remémorer les propos tenu par Hannah Arendt en 1974 à leur sujet, propos qui, pardonnez-moi cette trivialité, en 46 ans n’ont en  pas pris une ride :

« Ce qui est propre à notre temps c’est l’intrusion massive de la criminalité dans la vie politique. Je veux parler ici de quelque chose qui dépasse de loin ces crimes, que l’on cherche toujours à justifier par la raison d’État, en prétextant que ce sont des exceptions à la règle. »

L’état d’urgence d’alors était où il n’était pas ! L’entre-deux s’est de fait rapproché de « panem et circenses », avec les conséquences dramatiques inhérentes à cet état de fait : une appréciation du risque a priori juste, un traitement du risque fantasque ! Par ailleurs cela aura permis de faire voter dans l’urgence et sans en mesurer les conséquences sociales des lois intégrant des solutions technologiques de surveillance de masse supposées protéger les citoyens. Cela sera suivi d’une habituation sociale à voir des militaires patrouiller armés dans les espaces publics.

La même approche se reproduit dans le cadre de la mise en œuvre de « l’état d’urgence sanitaire », avec une contrainte exacerbée sur les corps, un état d’urgence sanitaire permettant des restrictions de libertés majeures, dont le confinement, devenu in fine, indispensable et scandaleux : indispensable pour réguler le flux de patients au regard d’un déficit de moyens en lits, respirateurs, tensions sur les médicaments comme le curare, etc. ; scandaleux du fait de la négation par les autorités d’une impréparation depuis des années.

Une impréparation qui s’est cristallisée autour de la problématique des masques et des discours improbables tenus par les autorités à leur sujet, jusqu’à en devenir inaudible. Cet état d’urgence sanitaire, signant une deuxième étape d’un retour en force du Biopouvoir en contraignant ici les corps jusqu’à l’insupportable : tout le monde n’ayant visiblement pas eu le privilège d’expérimenter, ou d’avoir assez d’empathie pour se projeter dans un confinement de deux mois dans une famille nombreuse et un espace restreint !

C’est ce que j’en déduis à entendre certains s’épancher dans les médias pour donner des leçons de civisme. Il est des conditions de contrainte du corps qui rendent plus aisée la parole moralisatrice quand on n’a pas ce privilège de vivre deux mois en enfer.

Les cibles du biopouvoir : le cyberespace et la vie réelle

Le biopouvoir dans l’approche qu’en a Michel Foucault est un type de pouvoir qui s’exerce sur la vie : la vie des corps et celle de la population. Le biopouvoir dans sa version étatique – loin de sa version originelle ou il était alors exercé par le Clergé et s’occupait des âmes – a désormais pour vocation de prendre en charge la vie des Hommes, avec d’un côté le corps (pour le discipliner) et d’un côté la population (pour la contrôler). Il est notable que l’arrivée d’Internet l’a défié, infléchissant sa puissance sur un territoire vierge qu’il méconnaissait, la contre-attaque a depuis été engagée mondialement par les pouvoirs en place. 

— Le terrorisme

Le retour en force du biopouvoir dans le monde s’est d’abord prioritairement focalisé sur le lieu originellement d’émancipation précité : l’internet. Sans oublier les technologies développées sur la voie publique : augmentation exponentielle des caméras de surveillances, etc. L’étape première de ce retour en force du biopouvoir – dans l’acceptation de la définition qui a été évoquée – s’est alors prioritairement attachée à reconquérir un territoire virtuel hors de son contrôle, ou tout du moins, pouvant échapper plus facilement au contrôle social traditionnel (espace physique) que les pouvoirs avaient l’habitude d’exercer.

Cette reconquête a été marquée par le développement progressif d’une surveillance de masse des usagers légalisée plus ou moins intrusive et d’accès plus ou moins censurés. Une surveillance de masse qui ne dit pas son nom, mais qui est aujourd’hui bien réelle, bien qu’elle puisse, ici et là, demeurer sans résultats probants d’efficience : la surveillance technologique sur la voie publique (cf. une efficacité de la vidéo surveillance auto-proclamée) étant remise en cause par de nombreuses études. Pour ce qui est de celle engagée sur Internet, à l’exemple de la France, elle ne fait l’objet d’aucune évaluation d’efficience (cf. boîtes noires).

Cette technologisation de la surveillance au service du biopouvoir, n’étant pour autant pas neutre ni sans conséquence comportementale d’un citoyen qui se sait surveiller, fut-il sans danger pour la société puisque… présumé suspect par défaut. Certains se sentiront probablement protégés et rassurés (à leurs risques et péril) sans la moindre preuve scientifique. D’autres seront suspectés indûment puis, se révélant être de faux positifs, ciblés sans motifs. Je vous laisse juge des résultats de cette surveillance généralisée « en aveugle » : ici .

Si nous prenons l’exemple de de la France, cette reconquête s’est accompagnée de lois telles que la loi Avia, une loi ouvrant la voie à une censure augmentée des plateformes, pouvant conduire à une censure proactive des citoyens, voire à une autocensure de ces derniers. Qui dit excès dans la volonté débridé de maîtrise, peut laisser présupposer des retentissements excessifs et imprévus, peu en rapport avec la liberté d’expression et pouvant rapidement dériver vers le délit d’opinion !

— Les enseignements du printemps arabe

Outre le terrorisme, faisant office d’argument d’autorité pour légitimer la mise en place d’une société du contrôle technologique à ce jour particulièrement dysfonctionnelle (les technologies de surveillance de masses on et off line faisant l’objet de nombreux questionnements en terme de fiabilité ) on ne saurait détacher cette volonté assidue de reconquête de territoire « perdu » par les pouvoirs, des enseignements que nombre d’entre eux auront tiré en observant la capacité d’organisation des citoyens lors du printemps arabe. Un printemps arabe ayant matérialisé la dangerosité du virtuel pour le biopouvoir, le virtuel et l’agilité des citoyens à y évoluer et s’organiser  mettant en évidence son véritable talon d’Achille.

— La pandémie Covid

En France, l’État est resté dans son rôle ! Qui dit « guerre », comme le mot a été énoncé en France par le président de la république, dit propagande : il s’agit de faire face et d’agir comme un seul homme face à l’ennemi ! La propagande est en elle même une doctrine visant à préserver une unité nationale dans l’adversité. Toutefois si le fondement de cette dernière est un mensonge éhonté qui insulte l’intelligence de la population, l’adhésion se fait problématique. La suite peut être alors une montée en puissance de la violence du pouvoir devant la défiance légitime d’un peuple contraint. Asimov ne disait il pas : « La violence est le dernier refuge de l’incompétence » ?

Il n’est pas question dans mon propos de faire grief au pouvoir en place d’une impréparation au drame collectif traversé. Cette impréparation fruit de décisions antérieures régulièrement renouvelées datent, ce que n’ont pas manqué de rappeler les observateurs.

S’ils sont avérés, les manquements dans la gestion de la crise seront analysés, des enquêtes parlementaires menées. Il aurait été toutefois souhaitable pour une démocratie que le gouvernement  actuel «  en responsabilité » ne se défausse pas, et ne se mette pas en situation de s’engager, comme il a semblé le faire, dans une exploitation outrancière de la peur conjuguée à un transfert de responsabilité ! Le « bourreau » pointant du doigt les victimes (les citoyens) et ce dans une surenchère d’infantilisation, de nouvelles exigences, d’accusation d’incivisme peu convaincante, d’une communication anxiogène, qui aura été relayée à l’envi par certains médias, annonçant le pire, exploitant une normalité épidémiologique pré-déconfinement, sans conséquence dramatique comme une fin du monde annoncée (cf cluster) !

L’ensemble accompagné de solutions d’apprentis sorciers, à l’instar des applications tracking… Encore une solution technomiraculeuse, qui a été, et demeure évoquée sans que le grand public ne mesure la réalité de ce que cela pourrait impliquer, ni sans que quiconque, ne mesure, ni ne réfléchisse aux conséquences sociologiques ultérieures qui pourraient découler de l’usage de telles solutions : ostracisation, violence, délation… le traçage « anonyme » étant comme le pointe une étude disponible sur le site de risque-tracage.fr (à destination des non spécialistes) un dangereux oxymore.

Les technosolutions miraculeuses : rassurantes, improbablement virucide, totalement liberticides !

Face aux nouvelles crises, tout problème ayant une solution, il apparaît que dans notre société technofascinée, le recours par les pouvoirs publics à une ou des technosolutions miraculeuses se fait récurrente, avec pour pendant : un advienne que pourra !

Advienne que pourra n’est pas même en situation d’urgence une option ! À moins de vouloir jouer à la roulette russe avec nos libertés pour voir celles qui s’en sortiront indemnes ! Certes, m’objecteront mes contradicteurs à juste titre reprenant mes propos initiaux, le risque zéro n’existe pas ! De là à jouer à la roulette russe avec sept balles dans un barillet de Mosin-Nagant 1895, il y a un pas !

« Le fascisme ce n’est pas d’empêcher de dire, c’est d’obliger de dire » Roland Barthes

Le discours sur l’indécence de toute forme de polémique en des moments où l’unité nationale et requise est une ritournelle éculée. Qui impose ici de rappeler les propos de Roland Barthes, cette définition peut se réinventer sous d’autres termes à tout moment, lorsque des libertés publiques sont attaquées avec violence. Elles peuvent l’être à raison, dans une temporalité cadrée, comme une sauvegarde disque dur indispensable, le temps de résoudre le bug.

Toujours est-il que la réalité s’est soldée par une assignation à résidence de l’ensemble d’un pays. L’enfer est certes pavé de bonnes intentions, mais l’usage outrancier de la peur pour masquer des carences, peut engendrer un biopouvoir excessif. Un pouvoir raisonnable ne peut s’exonérer des conséquences sociologiques de certaines de ses décisions, ni n’endosser aucune responsabilité. Ne se doit-il pas de s’assigner le devoir de rendre la démocratie dans l’état qui lui a été confié.

Se contenter d’entretenir un climat de peur exacerbé pour conditionner des comportements salvateurs, désigner les bons citoyens, inviter insidieusement à montrer du doigt les mauvais, s’exonérer dans le même temps du moindre débat, est une ligne de fuite dangereuse sur la crête de l’irrationalité et de la déraison. Les effets d’un déconfinement dans de telles conditions pourraient fort bien être alors pavés de délation, de justiciers autoproclamés et de violence…

Quant à toutes les libertés publiques perdues, le temps pour les perdre est toujours plus rapide que pour les reconquérir, se posera alors la question de la redéfinition de la démocratie. Si le biopouvoir n’a plus de garde-fou, ni ne tolère plus les contradicteurs, alors inutile de feindre de chercher la première victime des fléaux que nous affrontons.

Les libertés publiques perdues dans des temporalités qui l’imposent ont vocation à être recouvrées au plus tôt et à l’identique. Le peuple français a fait du mieux qu’il pouvait, a pris le relais ! Par delà les plus exposés physiquement, chacun a pris sa part, pour beaucoup d’hommes et de femmes leur part aura été d’être « simplement » confinés dans des conditions humainement effroyables, je ne pense pas que l’on puisse dès lors hiérarchiser l’apport de chacun. Aussi il me semble que ce peuple dans son ensemble, chacun à sa place, mérite applaudissement et respect de ceux et celles à qui ils ont confiés l’honneur de les gouverner !

« Il n’est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. » Périclès.

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  •  » le bio pouvoir prépare le grand confinement à la fois physique et mental  » ( Lucien Cerise docteur en philosophie ) ; Edgar Snowden nous parle de  » l’architecture de l’oppression  » ; terrifiant ce qui nous attend si on ne réagit pas ;

  • « De là à jouer à la roulette russe avec sept balles dans un barillet de Mosin-Nagant « , fusil à chargeur de cinq balles…. ( petite confusion avec le révolver Nagant )

  • Bonjour
    Le risque zero, que l’on a vu dans la dernière crise sanitaire du SIDA où un object bizarre est apparu le safe sex.
    De même, l’oxymore ‘guerre-zero mort’ a fait les beaux jours de nos éditorialistes et autres penseurs.

  • Cette histoire de boites noires sur Internet m’a toujours fait doucement rigoler. Lorsque l’on sait toute la difficulté et les moyens qu’il faut pour surveiller efficacement ne fut-ce qu’une simple PME, je me dis que pour arriver à quelque chose capable d’inspecter tout ce qui se passe en France, il faudrait carrément construire un autre Internet français.

    Ce que je crois, c’est que le gouvernement avait déjà quelques pistes sur d’éventuels terroristes et qu’il s’est tout simplement borné à concentrer sa capacité de surveillance sur ce petit groupe. Mais de là, à nous dire qu’il surveille massivement tout ce qui se passe sur Internet, j’ai beaucoup de mal à le croire, surtout avec trois malheureuses boites. Bon après, on ne sait pas trop ce que cache ce vocable « boite noire », même si j’ai déjà ma petite idée sur la question et que je suis persuadé que c’est à des millions d’années-lumière de ce que l’on croit.

    Je pense que tout ceci n’est en fait qu’une bonne opération de com destinée à marquer les esprits. Le quidam français croit désormais que nous sommes massivement surveillés sur Internet et il a donc tout intérêt à se tenir à carreau.

    Mais dans les faits, il n’existe sans doute pas de Big Brother en France, ce pays ruiné, habitué à une longue série de fiascos informatiques.

    • Et Mr Google? Et ces fameux disques durs offert gratuitement, ils servent à quoi ?
      La puissance de l’informatique est astronomique elle peut traiter tout ça en quelques millisecondes

    • Demandez à tous ceux qui sont censurés…

      • Le problème de l’Internet actuel, c’est que les informations sont concentrées dans la main de trop peu d’acteurs…cela sera probablement amené a changer dans les 5 ou 10 prochaines années…le temps que des algorithmes robustes et peu consommateurs en cpu (et donc batterie) soient trouvés et fiabilisés. Ceci devrait permettre l’apparition d’applications dont le stockage et les moteurs de recherche seraient totalement distribués…permettant ainsi à tout un chacun de reprendre le contrôle de ses informations et de ce qu’il consomme.

  • Hélas, quand on construit il faut une bonne base. Or édifier un monstre est impossible sans l’acceptation de tous, mais le devient quand ce sont d’autres qui vous offrent une base bien solide sur laquelle élever votre dictature. Nos dirigeants fabriquent le début d’une machinerie infernale qui entraînera leur perte et la notre. La première pierre a été posée, sans le vouloir et le savoir, par feu Chirac et sa surveillance démesurée des automobilistes. Ne serait-ce cela le monde d’après où nous emmène tous les décideurs de tous les puissants pays ? J’espère aujourd’hui n’avoir que déliré avec ce corona-bière et écrit que des débilités comme Georges Orwell le faisait, lui, avec talent, débilités qui ne se sont heureusement réalisées. Enfin pour l’instant. Peut-être ne s’est-il trompé que d’année: 1984 ?

  • Un signe qui ne trompe pas. On nous a vendu le cirque de Salomon, tous les soirs à 19h15, comme un devoir de transparence.
    Il s’agissait en réalité d’un exercice de propagande destiné à instiller la peur dans le crâne des Français pour leur faire respecter le confinement !
    Ce cirque a immédiatement cessé avec la fin du confinement (alors qu’il y a encore des morts et des patients en réa).

  • La rhétorique de guerre a pour objectif de faire accepter l’inacceptable. Il n’était ni nécessaire, ni pertinent d’enfermer tous les Français.
    Mais la problématique doit être inversée: le confinement était un objectif politique, non un moyen sanitaire, et pas seulement en France. Cependant d’autres pays ont mieux résisté à l’opération psycholo-médiatique qui le rendait nécessaire.
    Toute l’opération devra être analysée au regard de ses conséquences: crise économique et financière, reset monétaire, surveillance massive des populations déjà préparée par les lois anti-terroristes ou le projet Prüm
    mentionné dans l’article.
    Celui qui a peur ne peut être libre. La société française bercée d’Etat providence et de principe de précaution est bien préparée à en faire l’expérience.

  • « ces deux situations de dangers majeurs auquel notre monde est actuellement exposé : le terrorisme et le risque bactériologique »

    Le terrorisme n’a jamais empêché Israël de travailler et produire efficacement. Et limiter les « dangers majeurs » à ces 2 cas est une dangereuse idiotie.

    L’amalgame est lui même dangereux et une des causes de la peur. Tous les risques sont différents en terme de conséquences qualitatives et quantitatives, de durée, de rapidité d’extension, de possibilité de prévention, de protection, de détection …

    La peur que peut éprouver l’individu ne change rien à tous ces paramètres qui eux importent. Sauf qu’à travers l’opinion elle induit des réponses disproportionnées et pose des œillères à tout le monde, cachant les vrais problèmes et nous exposant ainsi à des risques plus grands.

  • Et “le meilleur des mondes” de A Huxeley et “1984” de G Orwell se mettent en place de manière accélérée : loi Avia et atteinte aux libertés de penser, novlangue avec le “en même temps”, confinement avec menace de re-confiner après un essai de dé-confinement au cas où les Français ne seraient pas dociles et atteinte grave aux libertés du corps, loi en faveur de la dépénalisation de tous les élus, etc.
    Bref une dictature plus ou moins douce se met en place..

    • Toute dictature suscite des oppositions qu’elle considère comme insupportables. La répression est toujours violente à un moment. Demandez aux GJ…
      A ce propos, je pense que le masque que certains petits capos zélés rendent obligatoire au-delà de la loi est le signe de notre servitude volontaire comme le gilet jaune (au début) fut celui de notre révolte contre les abus de l’Etat (fiscaux, réglementaires, droit etc…). V
      Belle revanche de l’Etat.
      A moins de mettre un masque jaune, je pense que l’avenir est bien sombre.

    • Douce… Elle est déjà gluante. Elle colle.

  • Faut arrêter avec ces histoires de flicage, le smartphone n’est pas obligatoire et peut même être éteint et rester à la maison.

  • Perso, je n’ai pas très peur (mais cela n’empêche pas de (devoir) être vigilant) des pouvoirs publics vis-à-vis de ma vie privée, car après tout, à moins d’être un criminel, l’Etat s’en fout de ce que je fais, vu que je suis de toute façon sur son territoire déjà soumis à ses lois. Il faut bien comprendre l’énorme différence de mentalité entre Chine et Europe sur la notion de vie privée, l’acceptation, la vision, etc. Déjà cité, mais le livre de Koenig sur l’IA et la fin de l’individualisme explique cela très bien.
    Concernant la surveillance, et son pendant, la défense (constater n’est pas suffisant, il faut prévenir en amont, et agir en aval), j’ai plus peur des GAFA, des voisins qui mettent des caméras sur leur propriété mais qui filment en même temps le jardin du voisin ou la voie publique, des sites internets qui font des liens entre eux pour faire du « nudge » (incitation douce) pour nous faire penser/Acheter/désirer un produit, des services, etc…

    • La différence est que vous n’y êtes pas obligé, tandis que quand c’est l’état il dispose de la force pour vous y contraindre! Les Gafa n’en ont pas les moyens! La loi Avia est clairement liberticide, car si vous critiquez l’Islam vous êtes sous le coup d’un discours de haine pour nos islamo-gauchistes et nos soi-disant progressistes! Bon courage.

      • Vous connaissez l’histoire des ambassadeurs nationaux qui ont été reçus par un sous-fifre stagiaire chez Facebook ? Vous savez que GAFAM + Netflix = 27% de l’indice SP500 ? Que FB concerne plus de 2,5 milliards de personnes ? Que FB, via sa modération, influe ce que vous voyez et ce que vous pouvez voir ? (Plus le biais de confirmation).
        Google peut privilégier certains sites, certaines opinions vs d’autres. Twitter qui ferme des comptes de hoax, des comptes haineux, des faux comptes (nombreux faux comptes chez les climatosceptiques au passage), ou des comptes « divergents », n’est-ce pas une forme de censure, de sélection de l’information ?
        Quand la majorité de l’horizon médiatique, informatif, technologique est contrôlé par une poignée de sociétés, avec lesquels les Etats doivent compter en terme d’influence et de puissance financière, c’est pas rassurant.
        Rappelez-vous Cambridge Analytics. Les GAFAM (et autres) sont potentiellement liberticides car ils veulent une chose : votre pognon. Et ça, c’est le nerf de la guerre. Et pas pour mettre en place des politiques machins, des aides sociales, du libéralisme ou socialisme, ou votre bien-être réel ou supposé.. Juste pour le fric.. pour leurs dirigeants et actionnaires. Point.

        • Oui tandis que les états oeuvrent pour notre bien, sans mentir, ni nous tordent le bras.
          Oh wait!

          • Ben non, faudrait être stupide, malhonnête, fou, ou n’avoir rien compris à la vie pour dire cela. Ou pour voir cela dans mon commentaire. Vous n’êtes ni stupide, malhonnête, fou et vous avez tout compris, donc ça va 🙂

          • Cf la mascarade des masques en rade…

        • C’est simple : n’utilisez pas les GAFAM. Vous avez le choix.
          Tandis que pour l’état français, vous n’avez qu’à la fermer.
          Voire le traitement Raoult.

        • Vous feriez mieux de pointer la collusion entre l’État et des entreprises comme Facebook ; quand ces deux-là se mettent d’accord pour que FB censure tels propos jugés « haineux », ce qui pose de graves problèmes à deux niveaux :
          1. ce n’est pas à une entreprise privée de rendre la justice, fonction régalienne de l’État : si propos déplacés il y a, c’est à un tribunal, avec tous les droits de la défense que cela suppose en démocratie, de se prononcer, pas à un opérateur privé, avec tout l’arbitraire que cela engendre
          2. les propos « haineux » en question sont comme par hasard les propos exprimant un désaccord avec la pensée « progressiste » du gouvernement, ce qui en soi est aussi un problème – voir la définition de la liberté d’expression aux USA, Premier Amendement de la Constitution, juste pour rire

          En l’occurrence (on pourrait prendre d’autres exemples), c’est bien l’État, ce sont bien les politiciens – surtout certains – qui imposent la censure et les règles de celle-ci.

        • Est-ce que vous réalisez que les GAFAM ont un chiffre d’affaire total cumulé (pas le profit, pas l’argent effectivement disponible) plus faible que le budget (donc l’argent disponible) de l’Etat Français ? Et que contrairement à l’Etat Français, ils n’ont pas d’hommes en armes, de prisons et ils vous laissent le choix de payer ou pas ?

          • @MichelC, @JacquesB, @Franz.
            Mais réveillez-vous, nom de flûte.. cessez de penser en gens du XXème siècle… La moitié du temps, il est critiqué ici l’infâme socialie rampante laveuse de cerveaux par les médias MAIS, très étrangement, vous dites que les sociétés les plus puissantes en terme de contrôles de l’information (FB et Google en tête) et en terme de capacités d’espionnage technologique, très puissantes financièrement, sont au-dessus de tout soupçon ou ne font qu’obéir aux politiques ? M’enfin.. pas très sérieux..
            Je vais vous faire le coup du « renseignez-vous ».. il est très difficile aux états d’imposer quoi que ce soit à FB ou Google, vu que ce n’est pas situé sur leur territoire déjà , et les enjeux que ça représente. Imaginez la Belgique pousser une gueulante contre Google qui a ouvert un centre de recherche dans la région la plus défavorisée du pays ? Lol.
            Franz qui jauge encore de la puissance d’un pays en terme d’hommes en armes, nan mais allo quoi… quelques hackeurs et ils mettent à terre un pays, une région, ou une entreprise.
            Il y a là une naïveté impressionnante !
            (Et, faut il le rappeler, les Etats sont bien évidents des dangers potentiels pour l’individu mais, je pense, moins que certaines entreprises privées).

    • Au moins Koenig dénonce le ridicule anthropomorphisme de l’IA.

      A part ça, les considérations technologiques sur les aspects sociétaux me semblent une perte de temps. C’est l’humain qui est le problème.

      Et je ne vois pas comment on pourrait « prévenir » sans au préalable définir clairement et adapter le présent.

      • La surveillance constate l’acte (délictueux ou pas) mais ne l’empêche pas. La prévention fait en sorte que le délit n’a pas lieu. (la surveillance participe à la prévention, bien sûr). Une société stable, prospère, etc, est une société dans laquelle les gens n’ont pas de « raisons » de commettre des délits. Et si la justice et police sont efficaces, c’est aussi de la prévention. C’est le plus difficile à faire.

        • @Chat-Bleu
          « Une société stable,prospère,etc. dans laquelle les gens n’ont pas de raisons de commettre des délits »?
          La vraie vie est un tantinet différente,vous l’admettrez !!!

          • @Leonides. Je décris la vraie vie :-). Par exemple la Suisse ? Société stable et prospère, où les gens (comprendre : la majorité des gens) n’ont pas de raisons économiques de commettre des délits. Bien sûr, si selon vous, et au contraire de tous les indicateurs, classements et autres possibles et imaginables, vous dites qu’une société instable et non-prospère est gage de faible criminalité, je serais ravi de vous entendre à ce sujet.

            • Par exemple la Suisse ?

              Ce pays que les trous du culs de politiciens français insultent comme étant un paradis fiscal?

            • @Chat-Bleu

              il se trouve que nous ne sommes pas en Suisse et que nous pourrions nous réveiller un beau matin dans le meilleur des mondes !

              • Je ne comprends pas très bien ce que vous voulez dire ou ne pas dire… La chasse aux sorcières est ouverte apparemment :-). -3 sur mon commentaire sensé est le début de l’hallali ! Les chiens sont lâchés, l’honnêteté et l’objectivité vont encore mourir.

                • Comme je vous l’ai déjà fait remarquer, mes -1 sanctionnent le contenu, en particulier quand il n’est pas sensé du tout contrairement à ce que vous affirmez, et non l’auteur.

                • @Chat-Bleu

                  « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement,et les mots pour le dire arrivent aisément »!
                  Un débat d’idée devient intéressant lorsque des arguments factuels et étayés permettent de progresser en dépit des divergences d’opinions inévitables.
                  La cohérence, qui s’accommode mal des tergiversations ,doit représenter les fondations de tout raisonnement acceptable.Qu’en pensez vous ?

                  • Ben je suis d’accord, bien évidemment. Mes raisonnement sont toujours cohérents (enfin, j’essaye, pas toujours facile en quelques lignes, et comme je ne verse pas dans le simplisme, et que je dois prouver même des évidences car certains ici sont « tatillons »), c’est galère. Mais.. pourquoi cette question dont la réponse est évidente ?

                    • @Chat-Bleu

                      il n’y a rien d’ évident, et l’on a souvent tendance à ignorer purement et simplement ce que l’on ne voit pas et surtout ce qui ne nous plait pas, ce qui explique à quel point l’objectivité est si difficile à atteindre dans un débat !
                      Les faits sont têtus et plus importants que les émotions,ils doivent seuls être considérés.

            • Les « gens » n’ont jamais de raisons économiques de commettre des délits dès lors qu’ils sont libres. En revanche, la répression de l’expression du droit naturel de résistance à l’oppression est un crime, non un délit, notamment quand la résistance prend la forme d’une révolte fiscale.

              • Les « gens » n’ont jamais de raisons économiques de commettre des délits dès lors qu’ils sont libres : on croirait entendre un communiste voulant mettre à mort le capitalisme.

            •  » Wat Zwitserland betreft, ben ik met u eens  »

              d’accord pour la Suisse…

    • Les GAFAs me font moins peur que l’État. Les premières ne songent qu’à me vendre un peu plus de n’importe quoi, ce que je suis libre de refuser à tout moment.
      L’État lui veut contrôler ce que j’achète, par exemple par l’intermédiaire de taxes ou de subventions, et plus généralement à contrôler l’ensemble de mes comportements.

    • « A moins d’être un criminel, l’Etat s’en fout de ce que je fais »
      puis
       » J’ai plus peur des GAFA, des voisins »

      La totale, emballé paquet cadeau, du collectiviste décomplexé.

      • Collectivisme… mais développez donc ! Votre lexique se réduit de commentaire en commentaire, tout comme votre argumentation. Vous dites « collectivisme » comme je dirais « coquillette ». Aucun rapport, rien.. du vide. Peut-être le néant grandissant de votre pensée est-il préférable à vos penchants liberticides.
        Désolé, mais je ne sais pas vous répondre sur le fond, sur le sujet, si vous ne faites que braire des âneries à mon encontre. Que diable Cavaignac, vous fûtes intelligent à une époque.

        • Oui, on a bien compris que vous ne savez pas répondre sur le fond, notamment parce que ça rentre frontalement en contradiction avec l’image factice que vous essayez de donner.

          Vous ne voulez plus de réponses à vos carabistouilles ? Simple, cessez de les proférer.

          • Je vous ai mis +1. Il faut soutenir les intermittents du spectacle ! Allez, refaites donc un tour de piste !
            J’ai traité du fond du sujet plus haut. N’hésitez pas à faire de même.

        • « Vous dites « collectivisme » comme je dirais « coquillette ». »

          Non, il dit collectivisme comme vous dites « individualisme » ou comme vous pourriez dire non-individualisme.

          C’est du moins le sens (détourné) du terme que j’ai toujours perçu.

          Maintenant, au delà du sens qu’on donne aux termes, il y a une réalité. Et au delà de l’aspect subjectif de cette réalité, il y a une volonté de nier la dualité individu/groupe de l’homme : nous ne sommes ni des fourmi, ni des ours.

          • Pas compris… Désolé.

            • On n’est pas surpris

            • L’adoption d’un certain vocabulaire trahit en général une pensée voire un endoctrinement.

              Le fait de classifier les gens est regrettable mais fatal à cause de la présence de Trolls. Il faut donc prendre des précautions oratoires si on veut discuter.

              • Merci Alan :-). Je ne vous aurais pas imaginé être de mon avis concernant Cavaignac et son endoctrinement. Mais il faudrait éviter que tout ceci tourne encore à la bataille de cour de récré.

                • Vous pouvez être en désaccords sans être nécessairement endoctrinés. En revanche on entend un peu partout reprendre des termes « fabriqués » dans le seul but de véhiculer des idées. Et cela dénote un endoctrinement.

                  (Je vous conseille de lire Alfred Korzybski).

                  • Détourner le sens des mots est une façon de forcer les modifications de comportement. C’est de la manipulation pure et simple et cela n’a rien à voir avec un débat d’idée.

                    Cherchez qui fabrique des idées en multipliant ces détournements, et vous aurez une idée des manipulateurs.

                    • Merci pour le lien vers A. Korzybski ! C’est effectivement un sujet qui m’intéresse et auquel j’ai déjà réfléchi.
                      Perso, il me semble évident que l’utilisation de certains mots permet de créer des catégories dans lequelles les gens auxquels on s’adresse s’identifient (et donc exclure d’autres personnes).
                      C’est très facile à voir avec les mots « inventés », notamment les populistes et autres du même acabit : en forgeant le mot « escrologiste » par exemple, ou fake news, ou vidéoprotection, ou cluster, ou le fameux « socialoïde » qui a été utilisé à outrance ya quelques mois ici-même : on crée un objet qui, n’ayant que la définition qu’on lui donne, et donc manipulable à loisir, permet d’intégrer et d’exclure ce que son créateur souhaite.
                      Ensuite, l’utilisation de ce mot est comme un signe de ralliement, c’est vente-privée pour les personnes du club, qui « savent » ce que ce mot veut dire, qui s’y identifient. Ainsi, quand Voldemort masqué (une certaine personne) utilise un mot rare ou crée un mot, ces aficionados s’empressent de le reprendre.
                      Pour les détournements, nous pouvons le voir à l’oeuvre dans le marketing (autant privé que public) : l’expérience client (lol), l’amélioration continue, le développement personnel, un autre monde est possible, etc..
                      Tant de termes réducteurs.. bref, les manipulateurs sont partout, les manipulés aussi :-). Restons vigilants !

        • Oh la, je crois vous reconnaître, vous… énième changement de pseudo, ça promet.

          • ça promet ? Ben tant qu’on ne m’insulte pas, qu’on n’invente pas des mensonges à mon égard, qu’on reste sur le sujet, tout va bien. Rien n’a changé : honnêteté intellectuelle et libéralisme : toujours mes valeurs.

  • L’auteur a bien perçu la façon insidieuse d’habituer la population aux patrouilles militaires afin de les rendre normales et anodines ; il aurait pu avec le même discernement observer que les queues interminables devant les magasins nous habituent de la même façon à patienter pour découvrir la pénurie !!! çà rappelle la gestion soviétique et notre pays se soviétise chaque jour un peu plus avec à terme les mêmes résultats !!!!

    • Euh, là c’est pas les magasins les responsables. C’est un machin qui commence par ‘é’ et finit par ‘t’.

  • Une chose qui ne laisse pas de m’étonner : ce virus nous est présenté comme affreusement dangereux et mortel. Or, on nous demande d’applaudir et de soutenir qui donc ? Les « infirmiers » (= les soignants). Or, si ce virus était aussi dangereux et mortel que présenté, on nous demanderait de soutenir les nombreuses veuves / veufs / orphelins / parents que la maladie a privé de maris / femmes / mères / enfants. Ce n’est pas le cas. On nous présente les soignants comme étant en première ligne, c’est un abus de langage. Ceux qui sont en première ligne sont (devraient être) les malades et leurs familles. Est-ce par ce qu’il y en a finalement pas ou trop peu qu’on se rabat sur les lignes arrières, dont la plupart se tourne les pouces dans des hôpitaux vides ? Tout cela est absurde. Il est plus que temps de sorti de cette hallucination collective.

    • Présenter les choses comme un choix qui nous serait offert entre soutenir les soignants ou soutenir les veuves et les orphelins, c’est déjà un peu étrange. Mais dire que l’absence de veuves et d’orphelins montre l’inutilité des soignants… Les soignants sont bien en première ligne avec les patients et leurs familles, et s’ils n’y étaient pas, la première ligne en question serait arrivée jusqu’à nombre d’entre nous ! En revanche, ceux qui sont dans les lignes arrières et sur lesquels on peut s’interroger sont leurs généraux et leurs états-majors…

      • @MichelO

        Cette présentation « étrange »,pour employer cet euphémisme, ne pourra faire oublier que les 3800 personnels de santé qui ont été contaminés avec des conséquences dramatiques imaginables ne sont pas une vue de l’esprit !
        Ne serait-on pas tenter de dire : « Plus jamais ça! »

        http://www.leparisien.fr/societe/covid-19-hommage-aux-soignants-morts-sur-le-front-de-l-epidemie-23-04-2020-8304714.php

        • Depuis mon commentaire précédent, nous avons fait l’expérience d’une queue au bureau de poste, dans laquelle deux jeunes qui se sont dites employées de l’hôpital ont répliqué à notre demande de distanciation : « Devant, ils ne le respectent pas non plus. Et si vous ne voulez pas être contaminés, vous n’avez qu’à rester chez vous… ». Du coup, je me demande si les soignants ne seraient pas les premiers artisans de leur sort, avec le sentiment d’invulnérabilité que leur confère la jeunesse, épargnée par les décès. Enfin, non, les premiers artisans sont ceux qui ne les ont pas éduqués à penser à protéger les autres et la liberté des autres au moins autant qu’à se protéger soi-même et sa propre liberté.

          • La réflexion parfaitement déplacée que vous avez subie montre comment un climat de tension peut générer des réactions primaires.
            Le milieu des soignants,comme tout autre, n’est en rien homogène.
            Doit on pour autant oublier l’extrême dévouement des personnels qui,en situation de crise, se sont engagés tête baissée dans le combat contre le virus en montrant leur capacité d’adaptation et de flexibilité ?
            Le domaine de la santé, marqué par trop de dysfonctionnements, est apparu comme un secteur clé à l’occasion de cette crise du Covid-19, inédite par son ampleur et sa durée,avec pour évidence que la maladie peut aussi nous priver de cette liberté élémentaire de déplacement qui nous tient à cœur.

  • Maintenant que l’interdiction de marcher voilé(e)s est devenu une obligation (!), ça va devenir compliqué de décrypter ces fameuses boîtes noires!

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