Sous-développement des retraites : 61 milliards par an manquent à l’appel

Le sous-développement des retraites coûte chaque année à la France de l’ordre de 2,6 % du PIB, soit l’équivalent de nos déficits publics.

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Sous-développement des retraites : 61 milliards par an manquent à l’appel

Publié le 11 décembre 2019
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Par Frédéric Mas.

Alors que la France se bloque pour protester contre la réforme Delevoye en matière de retraites, une nouvelle étude de l’Institut économique Molinari, en partenariat avec Contrepoints, pointe la faiblesse des propositions du gouvernement pour sortir de la crise structurelle dans laquelle notre système par répartition est enfermé.

Le constat est sans appel. Les retraites en France ne sont pas bon marché. Reposant à 98 % sur la répartition, elles sont plus coûteuses que chez nos voisins ayant accumulé des capitaux en pour financer une partie.

Dérive des finances publiques

Les retraites expliquent une partie significative des dérives des finances publiques françaises depuis 1945. En effet, elles ont progressé 10 fois plus vite que les autres dépenses publiques sur une soixantaine d’années et expliquent à elles seules, de 1959 à 2017, 59 % de la progression des dépenses publiques.

Evolution des dépenses publiques retraite ou autres de 1959 à 2017 (source : Institut Molinari)

Le sous-développement des retraites coûte chaque année à la France de l’ordre de 2,6 % du PIB, soit l’équivalent de nos déficits publics. Le sous-développement des réserves des systèmes publics de retraite (Fonds de réserve des retraites…) explique 0,7 point de PIB manquants et le manque d’épargne retraite privée explique 1,8 point de PIB manquants.

Pour compenser ce manque à gagner, notre système de retraite par répartition s’appuie largement sur l’impôt et les déficits, ce qui entraîne nécessairement un ralentissement de la croissance économique générale du pays.

La fausse réforme Delevoye

Toujours selon le rapport de l’Institut Molinari/Contrepoints, la réforme Delevoye se fourvoie car elle ne propose pas de sortir du système par répartition pur. Pire encore, elle est en train d’organiser la nationalisation des caisses d’assurances vieillesse et des régimes de retraite indépendants.

Au lieu d’améliorer la situation en assainissant les comptes, comme le note Nicolas Marques, on grave dans le marbre un travers français, à savoir le sous-dimensionnement de l’épargne retraite.

La solution proposée par l’étude, qui n’est pas celle de la bien trop timide réforme Delevoye, est la diversification du système des retraites, en lui ajoutant un volet de capitalisation. C’est en effet par plus de liberté et de concurrence qu’on trouvera la solution au problème des retraites, certainement pas par le statu quo.

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  • pas de futur pour les retraites sans capitalisation..
    le plus cocasse c’est que les fonctionnaires eux on accès a la capitalisation via la Prefon.. et pas le secteur privé qui est rançonné..
    c’est a se la mordre non?

    • La retraite « Mitterrand » a crée un gigantesque trou cumulé sur les 35 et quelques années qui viennent de s’écouler (e(t ça va continuer) sans le moindre début de commencement de financement, ah! si sur le dos des productifs (surtout pas des fonctionnaires qui sont toujours bien au chaud) et sans compter les autres dégâts collatéraux : inouïs !

  • 61 milliards ne se trouvent pas sous les sabots d’un cheval mais dans la poche des …non retraites, voir des retraites trop gâtés par le systeme….on double l’impôt sur le revenu et tout rentre dans l’ordre.repartition capitalisation ne signifie qu’une chose prendre a pierre pour donner a jacques avec un petit bonus au passage a paul, l’intermédiaire.

    • ….la capitalisation a malgré tout un avantage, il permet de prendre dans la poche…des pays étrangers , c’est aussi éthique que la colonisation !

      • Tiens, le troll est de retour…

        • Oui, avec en plus un vocabulaire et un discours gauchistes convenus qui montrent qu’il a beaucoup de poil dans les oreilles…

          • Je n’ai pas de poils aux oreilles..je serais donc de gauche….j’achete immediatement une corde pour me pendre ,quelle honte ….non je suis simplement idiot comme …82% de la population française ,peut être autiste en plus !(82 fait plus vrai que 80 …dans le coin ! )

          • Il y a au moins deux endroits ou il peut avoir du poil : le nez et la main. De quoi dire 😉

            • Les mains , j’ai beau me raser le matin ca repousse toujours plus dru quand je lis les nouvelles Idées gouvernementales. surement un système de défense de mon cerveau reptilien , pourquoi bosser alors qu’on peut se prélasser sur le sable chaud en attendant que tombe la noix de coco HT ou l’obole de la patrie offert aux nécessiteux poilus ?

      • La capitalisation prend de l’argent à quelqu’un pour le faire fructuer en le redonnant à quelqu’un d’autre qui le fera fructuer à son tour, etc. Donc à la fin, le montant « capitalisé » revient dans la poche de son gestionnaire augmenté de bénéfices… Chose absolument pas faite par une gestion étatique…

        • Je voulais plutôt écrire « fructifier » au lieu de « fructuer », mes excuses ^^

        • La capitalisation c’est louer de l’argent à quelqu’un ,ce quelqu’un doit bosser pour payer son usurier rubis sur l’ongle sinon on envoie les gros bras…quand il s’agit de retraites les revenus ne sont pas réinvestis mais consommés, le trop percu est réinvesti.

          • La capitalisation, c’est semer le blé plutôt que d’en faire de la farine. Vous croyez qu’alors il faudra en plus aller déterrer à grands frais les graines semées et les moudre quand vous voudrez de la farine, je vous conseille d’aller voir à la campagne comment ça se passe en vrai !

            • Arrête , la capitalisation c’est des obligations d’états qui n’investissent rien en général et des fonds de pensions spéculatifs manipulant les cours boursiers .comme la France est toute petite et béate devant la mondialisation ce sont les pays étrangers qui profitent.. c’est trop tard pour les francais

          • Personne n’est obliger d’emprunter. Il vaut mieux le faire pour créer de la richesse … Si vous en créer suffisamment vous pourrez rembourser votre dette avec l’intérêt tout en vous étant enrichi . Vous aurez peut être au passage enrichi une personne en lui offrant un emploi. Si vous faite faillite , le préteur perd une partie de son argent . Sinon l’intérêt est le dédommagement du renoncement du préteur à jouir de son argent dans l’immédiat pour le prêter et trouver une ressource pour le futur en cas de besoin : Gagnant-gagnant . Sinon oui il faut travailler , mais avec un capital c’est souvent mieux, memes emprunté .

        • Exactement. Autant, on peut défendre une capitalisation décidée librement par les citoyens – individuellement ou pas – autant cette réforme ouvre la voie à une « capitalisation de connivence »…

          https://insolentiae.com/avec-delevoye-trop-de-tracas/

        • Avec les taux d’intérêt négatif, ça va pas trop fructifier , on se dit même que ça va franchement mal finir.
          Donc attendons que le système financier se soit « assaini » pour parler de capitalisation.

    • La répartition c’est de prendre obligatoirement à l’actif pour donner au retraité, avec l’Etat qui se sert au passage.

      La capitalisation, c’est de faire fructifier son argent librement pour se constituer un capital pour la retraite. Cela a l’avantage d’iriguer l’économie.

      Si vous ne voyez aucune différence entre ces deux systèmes je ne peux rien pour vous ?

      Ps: alors oui la capitalisation est compliquée à faire dans un monde de taux d’intérêt négatif, mais le même problème se retrouve dans la répartition.

      • cela irrigue l’économie, mais surtout responsabilise le futur retraité et peut lui laisser sa liberté (de prendre ou pas sa retraite quand il veut).

        • C’est effectivement le principal avantage de la capitalisation (en plus de la concurrence privée entre sociétés chargées de gérer l’épargne retraite des gens).
          Car à la fin le niveau de vie moyen d’un pays, actifs et retraités (et jeunes) confondus, c’est la quantité de travail fournie globalement (allié à la productivité du travail) qui le détermine. L’argent des retraites n’étant qu’un intermédiaire pour se procurer les biens et services produits par ce travail.
          Et pour favoriser la quantité de travail ainsi que sa productivité, il faut une économie la plus libérale possible, qui encore une fois responsabilise les gens.

      • La capitalisation..on prélève une partie du fruit du travail des actifs , dans tous les type de retraite ,ce sont les actifs qui paient …et ne parlons pas des fonds vautours ….pour tirer des milliards a redistribuer faut être très très actif….pour passer a la capitalisation des retraites en france ,combien de milliards sont ils nécessaires , on les place où ?

        • non…si vous avez une retraite par capitalisation « mal » investie, vous n’avez rien.
          en somme le retraité par capitalisation est toujours un agent actif de l’économie.

          on peut d’ailleurs ne pas le voir comme inactif…

          • d’une certaine façon, il n’y pas de retraite par capitalisation..
            mais c’est aussi le risque.. vous ne pouvez rien promettre…

        • Reac, arrêtez de fumer la moquette : il y a de nombreux fonds qui sont très bien gérés, et qui ne sont pas des vautours. Notamment le plus gros du monde, celui de la Norvège. Et ce genre de fonds est précisément recherché par les entreprises cotées en bourse, car il amène un actionnariat stable.
          Dans ma boite, la rentabilité des capitaux investis avoisine les 14%. Donc cela prouve que dans un monde de prêts à taux négatifs, on peut tout de même trouver des rendements valables en gérant correctement son argent.
          Il faut arrêter de caricaturer, et de généraliser, ce que font systématiquement les gauchos qui ne comprennent rien à rien.

        • Le problème est surtout que si on introduit une dose de participation sans rien changer par ailleurs (durée d’activité, âge de départ à la retraite, montant des pensions de retraite et/ou montant des cotisations), on ne fait qu’ajouter une charge à celles déjà très lourdes pesant sur les actifs, et indirectement sur les entreprises, lesquels n’ont vraiment pas besoin de ça.
          Introduire de la capitalisation est évidemment souhaitable (de par la responsabilisation que cela implique, donc à terme une meilleure gestion), mais il faudra auparavant convaincre les Français qu’il leur faudra travailler plus longtemps, dès à présent, et/ou accepter une baisse de leurs pensions de retraite pour ceux déjà retraités, sans parler des hyper-privilégiés du système que sont les bénéficiaires des régimes spéciaux, qui devront accepter d’être enfin solidaires des autres, ou plutôt d’arrêter de les racketter.

  • Ce que l’auteur de l’article nomme « sous- développement » des retraites, soit 61 milliards manquants par an, est constitué de 3 facteurs: 1) le coût de l’effet de cliquet des retraites générales qui les empêchent de baisser en fonction de la conjoncture, ce qui constitue un devoiement de fait du principe « de répartition » qui devrait solidariser les retraités aux actifs – 2) le montant de l’absence de provisionnement des retraites publiques payées sur le budget de l’année (en fait sur la dette) 3) la contribution annuelle de l’Etat, c’est à dire du contribuable, aux régimes privilègiés dits « spéciaux ».

  • Lisez Mediapart : « Comment justifier une réforme injustifiable ? En attaquant les régimes spéciaux tout en produisant des
    fakenews à la pelle.  »

    Il faut voir comment on est capable de nous raconter n’importe quoi!!!

  • Article très informatif. On va droit dans un mur en France. A force de distribuer de l’argent public à tout va, nous voici face à a réalité. « Du pognon, il y en a pour tout le monde … » dixit Mélenchon…

  • Ces chiffres masquent les différences importantes entre les différents régimes. Que chacun d’eux soit placé devant ses responsabilités: ceux qui sont bien gérés et ceux qui ont consenti des réformes vont continuer a payer pour les autres.
    La réforme, qui cherche justement à gommer bonnes gestions et quasi-équilibre du régime général (hors FSV qui doit relever de l’impôt) conduira juste à changer l’intitulé des transferts.

    • Il n’y a pas de régimes mieux gérés que d’autres il y a seulement une démographie différente et des revenus différents..ce que normalement la répartition aurait due lisser si elle avait été généralisée au départ ,y a 70 ans ,de plus ,les excès de cotisation du début aurait dus être capitalisés..aujourd’hui on serait comme la suisse sans doute …pour changer le système , il est trop tard, notre endettement est trop important pour lancer la capitalisation a partir de rien.

  • Cette réforme des retraites par Delevoye n’est qu’une vaste escroquerie!
    Il faut allonger la durée du temps de travail, diminuer les dépenses publiques en diminuant notamment le nombre de fonctionnaires sauf pour les fonctions régaliennes, ré-industrialiser la France pour diminuer le chômage et augmenter le PIB, etc… Mais cela Macron et ses sbires en sont incapables bien au contraire ils vendent « à la découpe » notre industrie, Latécoère est la dernière, ne diminuent pas le nombre de fonctionnaires, augmentent la dépense publique, le budget pour 2020 est déficitaire au minimum de 98 milliard d’euros et encore ce sera sans doute davatage, excusez du peu!

    • Pourquoi allonger la durée du travail …il suffit de rendre le travail plus productif de richesse et , a priori, avec moins d’actifs…la solution passe évidemment par …moins d’état et plus de liberté.

      • Oui, la durée du travail peu être une solution, mais la qualité et la productivité sont plus déterminantes en termes de valeur . La formation et l’acquisition de connaissances tout au long de la vie est plus efficace . La durée de travail est utile pour les métiers à faible valeur ou pour ceux dont les compétences sont rares et très demandées (chirurgiens),ils feront beaucoup d’heures très bien payées .
        Donc acquérir des compétences peut être la solution si l’on veut se ménager un vie agréable . Si l’état vous spolie vos efforts ne vaudrons rien et vous devrez travailler plus .
        Quand aux personnes qui doivent travailler plus pour améliorer leur salaire , il faut les inviter dans la mesure de leur possibilité à se former
        pour gagner plus ou travailler moins .
        Dans un pays libre le sort des gens s’améliore toujours, ce pays fut il démuni (Le japon ,la suisse..) .

    • dont deux millions d’Euros d’augmentation du budget du palais, rein que pour financer le placo qu’il faut pour masquer les échecs de la chirurgie esthétique de ….

  • La retraite par répartition est un système de Ponzi modéré par la répartition du déficit sur le contribuable.

    • On pourrait confier la retraite à la Française des Jeux!

    • C’est un système de ponzy parceque tout le monde ne participe pas par exemple , l’état , nos retraites étant obligatoires elles peuvent être considérées comme un impot .l’etat s’appelle ponzy ,il utilise l’argent du prive pour alimenter la caisse des fonctionnaires..comme mr ponzy alimentait le compte de ses amis au détriment des autres.
      Par principe ,la repartition ne peut en aucun cas etre un système de ponzy si il distribue uniquement aux participants l’argent collecté des participants

      • Vous n’avez pas compris Ponzi qu’on appelait autrefois la cavalerie.
        On promet un revenu (ici la pension de retraite) tiré des investisseurs (ici les cotisants) qu’on attire ou séquestre en pillant leur capital (ici les charges) pour distribuer des revenus généreux. Tant que les investisseurs affluent, l’illusion persiste exponentiellement et la machine ronronne. Quand le rapport cotisations/rentes diminue c’est l’effondrement qu’on ne peut que temporairement masquer. Nous y sommes arrivés, c’est une propriété intrinsèque du système de répartition qui ne survivra pas longtemps à la réformette. A moins d’exterminer les vieux.

        • @mc2 il faut renoncer à chercher à expliquer ce que reactitude veut exprimer puisque de toutes les façon tous nos arguments sont soumis à son fameux « mais ». Lui répondre est comparable à donner du caviar à un groin-groin .

  • Le tableau en début d’article, si je n’en conteste pas la véracité, ne fait que participer au flou entretenu par le gouvernement sur le déficit des retraites.
    Je m’explique :

    D’abord dans le PIB il y a tout est n’importe quoi, il est loin de représenter la création réelle de richesse.
    La présentation en pourcentage de PIB est souvent trompeuse. Par exemple le déficit budgétaire annuel, il est dit pour 2018 à 2.3 % du PIB alors qu’en réalité l’état dépense au moins 30% de plus qu’il ne gagne…

    L’imprécision du tableau, on mélange allègrement tous les régimes de retraite (les rentées d’argent sont bien différentes entre public et privé), mais aussi la solidarité qui doit être mis à part puisqu’il doit être assuré par la totalité de la population et le minimum vieillesse garanti qui est souvent augmenté, par démagogie, par les politiques du moment sans se soucier du financement puisque celui-ci est assuré par,contraints et forcés, les cotisants.

    Ce flou permet de culpabiliser tout le monde alors de certains sont plus « responsables » du déficit que d’autres…

  • Delvoy vient de nous prouver qu’il a la solution pour résoudre l’augmentation des futures retraites par ses liens avec le Club des investisseurs.! Fonction gratuite mais rénumèrée 5.680 euros mensuels etqu’il a omis de signaler à la Taute Autorité

  • Le gouvernement est dans le caca , même la CFDT est contre alors je veux l’aider:
    Le problème des retraites est de pouvoir trouver un emploi apres …50 ans dans le privé …mais pas dans le public , a 70 ans un fonctionnaire fonctionne comme a 20 ans ,il bosse tranquilou..par conséquent ,il faut mettre la retraite des fonctionnaires a 70 ans ou alors ils optent pour le statut du privé….. Conduire un tgv apres 50 ans impossible mais conduire un airbus a 70 est sans problèmes ?

  • 61milliards? Bon faudrait tempérer un peu:
    suppression de l’AME
    Plafonnement du montant de la retraite de base
    Contrôle très strict des pensionnés à l’étranger
    Aucune retraite en dessous de l’âge légal sinon à la charge des ASSEDIC
    Reconnaissance du travail des bénévoles retraités par une contribution de l’état et des employeurs de bénévoles à le caisse de retraite
    Cela devrait déjà diminuer de quelques milliards.

  • Il faudrait évidemment un passage à la capitalisation, autrement dit à une gestion privée et personnelle des retraites qu’il faudrait, car aucun système n’est meilleur que celui où les gens sont responsabilisés, individuellement responsabilisés.

    Mais nous partons avec un handicap considérable : depuis la première génération à avoir bénéficié de la retraite par répartition (une génération certes appauvrie, la génération de la 2ème guerre mondiale) sur le dos des actifs, en passant par les régimes spéciaux quasiment intouchables sous peine de voir la France bloquée, envisager d’introduire de la capitalisation, sauf à très petite dose, reviendrait à demander aux actifs de partir pour une randonnée en montagne avec un paquetage de 40 kilos sur le dos. Ou alors il faut qu’une telle introduction s’accompagne d’une hausse sensible du nombre d’années de cotisations et/ou d’une baisse sensible du montant des retraites.
    On ne peut pas à la fois être un des pays où on travaille le moins au monde (taux d’emploi OCDE de 65%) et où on touche des retraites parmi les meilleures au monde. C’est toute une mentalité qui est à changer de fond en comble.
    Franchement, il y a de quoi être pessimiste pour ce pays et dire, comme h16, qu’il est foutu.

  • Tout à fait d’accord. L’évolution démographique rend impossible le maintien de la seule retraite par répartition.
    Il devra y avoir nécessairement de la capitalisation. Elle est déjà présente aujourd’hui, dans la mesure où de nombreux salariés se constituent une épargne solide en vue de la retraite.
    Dans l’idéal, je suis favorable à une capitalisation totale et facultative. Que les actifs économisent selon leur bon vouloir et dans les véhicules financiers qu’ils souhaitent. On peut vouloir préférer mettre ses billes dans de l’immobilier locatif plutôt que dans des « fonds de pension ».
    Transitoirement, il sera sans doute nécessaire de mettre en place deux niveaux. Un premier, par répartition, qui assurerait une retraite de base minimale (entre le minimum vieillesse et le smic, par ex). Un second, par capitalisation, qui devrait être optionnel.

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