Les retraites Berezina en 2020
Le cœur de la réforme lancée par le gouvernement a toujours été le « système universel de retraite ». Une réforme politiquement bloquée, socialement impossible, économiquement condamnée.
Le cœur de la réforme lancée par le gouvernement a toujours été le « système universel de retraite ». Une réforme politiquement bloquée, socialement impossible, économiquement condamnée.
L’arrêt de l’activité décrété par le gouvernement assèche les ressources des caisses de retraite sans que leurs dépenses soient réduites sensiblement car les décès de la COVID frappent très majoritairement des personnes très âgées proches de l’âge moyen de mortalité.
A l'heure où Emmanuel Macron déclare que « nous ne ferons pas l'économie d'une réforme de notre système de retraites », voici un bref rappel à propos de la capitalisation.
Depuis 27 ans, plusieurs réformes ont eu lieu, mais toujours dans un climat de conflit. Pourquoi ?
Personne ne sait aujourd’hui quelle sera l’évolution du nouveau régime des retraites. Tout dépendra du facteur politique.
La « réforme » des retraites, loin d’améliorer l’existant, aboutit à casser quelque chose qui marche et à s’approprier les réserves résultant d’une bonne gestion.
Édouard Philippe retient l’idée de la Conférence de financement suggérée par Laurent Berger, tout en demandant qu’elle rende ses conclusions avant la fin du mois d’avril et non pas juillet 2020.
La réforme des retraites relève de la manie égalitaire d'un État démiurge qui veut uniformiser et faire entrer tout le monde dans un même moule, alors que chacun est différent.
Paul Samuelson n’avait pas assez pris au sérieux sa comparaison entre le système de retraite par répartition obligatoire et l’escroquerie que le fameux Charles Ponzi avait mis en place il y a un siècle.
Non seulement la réforme des retraites occulte la question centrale de l’épargne retraite obligatoire. Mais en plus, elle va dans le mauvais sens, en démantelant les institutions la pratiquant déjà.
Thomas Piketty s’inquiète du rendement démesuré du capital qu’il identifie comme la source principale des inégalités honnies. Mais quand vient le temps de discuter la pertinence d’un système par capitalisation, l’économiste botte en touche.
Un grand nombre d’États se sont dotés de mécanismes de capitalisation, au sein des systèmes publics, ou en parallèle de ceux-ci. Voici pourquoi c'est une bonne idée.
Les gérants d'actifs connaissent bien le principe de diversification. Et notre gouvernement devrait s'en inspirer.
OPINION : rien n’a changé, rien n’a bougé, même si on veut faire croire que les Français ont été entendus.
Le sous-développement des retraites coûte chaque année à la France de l’ordre de 2,6 % du PIB, soit l’équivalent de nos déficits publics.
Ce jeudi, la France devrait donc connaître la double peine : un pays bloqué et une réforme des retraites abandonnée sinon inexistante.
C’est la politique de Macron qui allume les feux qu’il cherche ensuite à éteindre à grands frais. Il faut rendre leur liberté aux citoyens pour gérer leurs affaires, leurs assurances sociales, leur emploi, leurs enfants…
L’euthanasie financière des retraités est désormais en marche et, pire, son pas s’accélère.
Les fonctionnaires et régimes spéciaux auront eu raison du travail fait depuis 75 ans par toutes les autres professions.
Un système ne peut être juste et moral s’il est imposé par la force. Le consentement des individus est indispensable. Pour cette raison, la souscription à l’assurance retraite d’État devrait être volontaire et facultative.