Retraites, droit du travail, assurance chômage : l’homme qui a bloqué les réformes

Laurent Berger a pris Emmanuel Macron dans ses rets, et la paralysie s’annonce.

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Retraites, droit du travail, assurance chômage : l’homme qui a bloqué les réformes

Publié le 13 septembre 2019
- A +

Par Bertrand Nouel.
Un article d’Entrepreneurs pour la France

Rien de nouveau sous le soleil généreux de cet été. Pour la troisième fois, le berger aura vaincu le roi, bien que ce dernier ait bénéficié de l’onction électorale. Les trois grandes réformes sociales auxquelles se sont attelés les gouvernements Hollande et Macron se seront en effet soldées par des reculades sensibles : le droit du travail, l’assurance chômage et maintenant les retraites.

Le droit du travail en premier. Ni la loi El Khomri, ni les ordonnances Macron n’auront réussi à réformer le droit du travail de façon suffisante. Les 35 heures restent en vigueur, de même que la définition restrictive de la cause réelle et sérieuse du licenciement, ainsi que l’omnipotence persistante des syndicats dans la passation des accords collectifs d’entreprise où les syndicats sont absents de même que dans les accords de branche toujours systématiquement objets d’extension. À quoi s’ajoute l’absence de révision de la représentativité des syndicats et de leur financement. Laurent Berger a beau publier son livre Syndiquez-vous, ce ne se fera pas sans réforme. Le principal reste à faire dans ce domaine.

Dans le cas de l’assurance chômage, le gouvernement a certes repris les choses en main devant les partenaires sociaux. La CFDT n’est pas contente des coupures dans les indemnités et tient à le répéter, mais sa revendication essentielle sur le sujet brûlant des contrats précaires auxquels le patronat s’opposait est quand même satisfaite, et les réformes paramétriques d’accès aux indemnités ne sont pas véritablement abordées – sauf au détriment des cadres.

Que va devenir la réforme des retraites ?

Et maintenant, que va devenir la réforme des retraites ? Comme dans les autres réformes, c’est la CFDT de Laurent Berger qui en dictera les termes, et Jean-Paul Delevoye qui se retrouve désavoué quasiment au dernier moment. Il est en effet indispensable d’empêcher la reconstitution de l’union entre CGT et CFDT. La CGT prend la position simpliste et sans nuance de prôner l’augmentation des impôts et cotisations comme seule solution au déséquilibre du financement des retraites.

Laurent Berger accorde quant à lui son satisfecit à la volte-face du Président sur le sujet de l’âge de la retraite et le mécanisme de l’âge-pivot, qui, il faut bien l’avouer, relevait d’une parfaite hypocrisie. Il faut bien reconnaître aussi que cette réforme essentielle tient à résoudre beaucoup trop de questions à la fois : celles du financement, du régime à points, de la valeur du point, de la fusion des 42 régimes, du désamorçage de la bombe des régimes spéciaux et plus généralement de la détermination des inévitables perdants…

Le gouvernement évoque maintenant une durée d’une année pour présenter un nouveau système. Ce serait à vrai dire un succès inespéré s’il parvenait dans ce temps à obtenir l’appui de Laurent Berger sur une réforme satisfaisant les différentes ambitions annoncées. Pour le moment le syndicaliste ne s’est pas contenté de répondre « on verra » à la question de savoir si un accord est envisageable, il a enfoncé douloureusement le clou.

Faire plier le gouvernement

Interviewé sur RTL en effet, Laurent Berger ne dissimulait pas sa satisfaction d’avoir fait plier le chef de l’État sur la question de l’âge de la retraite auquel on devrait – peut-être ! – préférer la durée de cotisation comme paramètre. Patelin, il notait que ce dernier avait enfin « compris » qu’on ne pouvait pas gouverner « tout seul » de manière autoritaire et il en remerciait presque les Gilets jaunes, devenus ses alliés objectifs, d’avoir fait « peur » à la France et donc au gouvernement.

Sur le fond de la réforme, il y a bien sûr selon lui, beaucoup d’autres problèmes qui ne sont pas réglés : l’augmentation du minimum de retraite, la retraite progressive, les régimes spéciaux… et le syndicaliste élargissait jusqu’au défi de la pauvreté, des inégalités, de l’écologie. Surtout, il insistait sur le fait que le régime des retraites ne posait plus de problème financier et qu’il n’y avait aucune urgence. Ouf !

En affirmant qu’il n’y a pas de problème financier, le syndicaliste nie d’emblée la légitimité de l’ambition essentielle du gouvernement. Nous avons donc une CGT pour laquelle toute solution du problème financier passe par de nouvelles hausses de la fiscalité, et une CFDT pour laquelle il n’y a pas de problème financier.

Laurent Berger l’a répété encore plus clairement sur France Inter, ne craignant pas de contredire frontalement les dernières conclusions du COR sur l’équilibre financier du régime qui ne sera pas atteint sans réforme, et ajoutant, pour faire bonne mesure, que ni l’institution d’un âge pivot ni l’augmentation de la durée de cotisation n’étaient acceptables, et que de toute façon il fallait résoudre les questions de la pénibilité, de la retraite progressive, de l’augmentation des minima sociaux et du RSA…

Laurent Berger a pris Emmanuel Macron dans ses rets, et la paralysie s’annonce. Plus simple à gérer, et en accord avec la réalité des chiffres, la CGT prône l’augmentation des impôts ou des cotisations mais n’a aucune chance d’être entendue ni soutenue par la population. La position de la CFDT, qui consiste à noyer le poisson en niant l’existence d’un problème financier, est en revanche beaucoup plus redoutable. Et pourtant, selon le COR, le besoin de financement dans le régime actuel serait encore de 15 milliards en 2025, sans compter que jouer sur la durée de cotisation serait environ trois fois moins efficace financièrement que sur l’âge pivot si l’on renonçait à cette dernière solution comme le laisse entendre Emmanuel Macron.

Impossible de savoir ce que va devenir la réforme des retraites dans ces conditions. Laurent Berger trouve que la consultation « ne démarre pas bien ». Favorable au remplacement de la retraite actuelle calculée par trimestres acquis par la retraite à points, il refuse que l’on « coure plusieurs lièvres à la fois », la réforme ne pouvant selon lui n’avoir qu’un aspect qualitatif de justice sociale sans aucun aspect financier, et personne ne doit perdre. Dans ces conditions, la réforme va s’enliser et on n’est pas près de voir les 42 régimes s’uniformiser. Incontournable, la CFDT, pas plus que les autres syndicats, ne peut être l’interlocuteur qui satisfera les ambitions gouvernementales.

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  • On parle du berger et on oublie les moutons…
    C’est à dire, dans le désordre :
    – les régimes spéciaux
    – le vol programmé des caisses complémentaires bien gérées
    – les usines à gaz bureaucratiques qui pompent une bonne partie des ressources dédiées à priori aux retraites
    – le principe même des retraites par répartition, exemple type de pyramide de Ponzi légalisée
    Sans oublier, bien sûr, que c’est bien Macron qui cherche l’immobilisme pour protéger les avantages de sa caste. Trouver des alliés de circonstance (d’autant plus intéressants qu’ils sont illégitimes) est bien dans ses cordes.
    Dommage, le sujet était intéressant…

    • Le vol des caisses complémentaires bien gérées est déjà réalisé avec la fusion de l’AGIRC et l’ARRCO : ce sont les cadres (les riches) qui payent pour tous les autres. Et dire qu’il y a des cadres qui se syndiquent à la CFDT : ils empruntent l’autoroute de la servitude volontaire et sans limitation de vitesse. Et la CFE-CGC qui reste muette.
      A quand la généralisation de la retraite par capitalisation? Les fonctionnaires l’ont bien avec la PREFON

      • Pareil avec la CARCD des chirurgiens dentistes et sage femmes.. qui sont bien gérées , avec des cotisations énormes , ou celles des médecins… c’est du viol pur et simple.
        Rassurez vous, je vais prendre ma retraite à 67 ans pour qu’un agent de la RATP qui bosse 3 fois moins que moi puisse partir à 56.. L’égalité est morte dans ce pays, avec la liberté et la fraternité du reste…

        • Si vous enviez sa retraite, à l’agent de la RATP, pourquoi n’avez vous pas pris sa place ?
          Vous aviez pourtant la possibilité de le faire, il y a quelques décennies au lieu de vous lancer dans une profession plus prestigieuse et mieux rémunérée…

          • Ce n’est pas parce que le gendarme lui reproche, un rien sarcastique, de ne pas se faire elle-même voleuse que la victime du larcin va envier la situation de son voleur.

            • Mauvaise lecture (ça devient une habitude chez vous).
              Il fallait bien évidemment comprendre ce qu’on lit sur certaines places de stationnement :
              – Tu veux ma place ? Prends mon handicap !

              • Sauf qu’un handicap n’est pas choisi. Mauvais parallèle.

              • A la lumière de vos divers commentaires négligemment déposés ici et là, on peut penser au contraire qu’on vous a parfaitement compris et cerné.

                Au passage, étonné d’apprendre qu’être employé de la RATP serait un handicap. C’est votre droit. Vous êtes libre de vos opinions, même les plus douteuses.

                • Alors que vous, l’employé de la RATP, vous avez l’élégance de le traiter de voleur…
                  Je reconnais bien là l’esprit de finesse que j’ai découvert chez vous au hasard de vos commentaires.

                  • @jean privilégié vous convient il mieux ?

                  • Quand on bénéficie d’une rente publique sans contrepartie de création de richesse, il faut bien prendre les richesses de quelqu’un d’autre. Il n’y a que 2 manières d’acquérir les richesses, les créer ou les voler (redistribuer). Cette forme de rapine redistributive a beau être légale, ça n’en reste pas moins un vol. Le constat est objectif et personne n’est « traité ». S’il est rude, il favorise une prise de conscience salutaire, un impératif de salubrité publique. Votre référence au handicap est quant à elle totalement gratuite, définition d’une insulte.

                    • Et dire ce ces fainéants de la RATP ont paralysé les transports parisiens ce vendredi et ceci, pour conserver leur droit à nous voler ! lamentable !

          • C’est une question de morale. Ce n’est pas parce que à un instant T le vol est autorisé par la loi, que la loi 1) ne doit pas changer et 2) que la loi est morale.
            La vrai question est pourquoi l’agent de la RATP n’est pas devenu médecin ?
            – 9 à 11 ans pour devenir médecin (d’où peut-être le prestige et la rémunération, non ?)
            – Avoir un parent dans la RATP pour être agent…

          • Je n’envie pas sa retraite ni sa vie.. mais j’ai bossé a l »école pendant qu’il sortait en boite.. ça ne lui ouvre pas de droits supplémentaires par rapport à moi que je sache… plutôt l’inverse

          • Le bel argument de fonctionnaire, le même qu’avec les professeurs (dont leur examen est juste débile et inutile).
            Vous savez qu’au final, si le fonctionnaire gère bien, il gagnera autant voir plus qu’une personne du privé qui aura travaillé plus et cotisé (largement !) plus ? Nier cela est soit de la l’ignorance et dans ce cas, vous vous taisez gentillement et éventuellement n’allez pas voter aux prochaines élections, ou de l’arrogance et du mépris, et dans ce cas, ne vous étonnez pas si de plus en plus de problèmes d’agressions arriveront par la suite 😉

          • @jean nepafini votre pseudo parle pour vous , un cerveaux de bulot et un Q.I. de lampe de chevet

      • La Prefon est une complementaire.
        Plus généralement, la retraite par points est en réalité une retraite par capitalisation (et reciproquement).
        Vous cotisez à un fonds dont les entrées des cotisants paient, dans le même temps, les sorties pour les retraités. L’équilibre est ajusté en permanence par la valeur du points. Le « capital » ne vous appartient pas. Il est aliéné. Vous n’aurez, plus tard, qu’un droit de tirage, dont vous ne fixerez même pas le montant.
        La seule vraie retraite par capitalisation est celle où vous vous constituez vous même un capital QUI VOUS APPARTIENT et qui par rendement et/ou usage du stock vous permettra de vivre une fois que vous aurez arrêté de travailler. C’est l’assurance vie que vous transformez en rente, l’appart que vous louez à autrui, etc.

        • La retraite par points, telle que vous la décrivez, est bel et bien par répartition, et non pas par capitalisation. Parce que, justement, il n’y a aucune capitalisation derrière… La question n’est pas de savoir QUI capitalise, mais SI.

          • Sauf à vouloir augmenter en permanence le capital d’un fonds de retraite, le principe, en régime permanent, est que les entrées compensent à peu près les sorties. Les cotisants et les retraités seraient d’ailleurs en droit de s’interroger sur ce qu’on fait de leur argent si une partie significative des cotisations ne servaient pas d’abord à payer les retraites. Le capital du fonds sert en réalité de garantie financière, et serait bien incapable de regler durablement, à lui seul, les pensions des retraités.
            En clair, il n’y a pas de différence de fonctionnement entre la retraite par capitalisation et la retraite par répartition avec un système de points.

            • A quel moment la répartition par point suppose l’existence d’un fond ? L’existence préalable d’un fond épargné est la caractéristique unique de la capitalisation.

              La retraite par point reste un système de répartition, avec sa cohorte d’effets secondaires : chômage de masse, hyperendettement, croissance atone, fuite des cerveaux, pauvreté des individus, dépendance à l’Etat, dépendance à la démographie, manque de capitaux, guerre entre les générations et au sein des générations…

              • « L’existence préalable d’un fond épargné est la caractéristique unique de la capitalisation. »
                Croire cela c’est s’aveugler sur la façon dont la plupart des fonds de retraite fonctionnent. Dans ceux-ci, les capitaux ne sont pas suffisants pour payer les retraités.
                Beaucoup de gens croient à tort qu’ils disposent d’un capital qui les attend et qui se transformera en rente au moment voulu.
                Ils confondent avec le Perp et autres assurances vie. Dans ce cas ci effectivement le capital est fléché et permet à lui seul de financer leur retraite.
                Dans la capitalisation « classique » un fond est effectivement constitué mais il n’est pas suffisant pour payer les retraites. Ce sont les cotisations des actifs qui paient en permanence les rentes des retraités. Les bonnes années, le rendement du fonds permet éventuellement de bonifier la valeur du point, ou d’anticiper une baisse des cotisations, mais ça s’arrête là. Cette « capitalisation » fonctionne exactement comme un système par répartition (avec points). Le fonds est un simple « amortisseur ».
                La seule vraie retraite par capitalisation est celle où vous même vous êtes constitué un capital (éventuellement géré par d’autres) et où vous n’etes plus obligé de compter sur les cotisations d’autrui.
                J’ajoute que dans ces cas là il vaut mieux essayer de gérer son capital soi-même, plutôt que de passer par un intermédiaire qui prendra sa com. Ainsi mieux vaut sortir en capital d’une AVie qu’en rente…
                Il est donc essentiel de savoir de quel type de capitalisation on parle avant de se lancer dans des généralités sans queue ni tête.

            • Parce que les fonds de pensions ne sont pas en augmentation continue de leur capital ? N’importe nawak…

              • Vous avez un don rare : ne tirer de vos lectures que l’accessoire sans comprendre le propos principal.
                J’espère pour vous que vous le faites exprès, en bon disciple de Schopenhauer (dialectique eristique)…

                • Si vous pourriez faire l’effort de comprendre ce qui vous est écrit…
                  Les fonds de pensions qui investissent des milliards, vous en avez déjà entendu parler ? C’est pas des capitaux propres, ces montants ? Je n’ai pas dit qu’ils dorment, bien sûr, mais ce sont des CAPITAUX, c’est pourtant pas compliqué. C’est tout le contraire du système par répartition, où il n’y a pratiquement PAS de capital, en tout cas sans commun rapport avec le nombre de cotisants ou les montants de leurs cotisations.

        • voici un lien decrivant capitalisation et repartition: https://economiepublique.blogspot.com/2019/04/le-cout-des-retraites-retraites-par.html. Le système a point du gouvernement fonctionne par repartition et il en a les couts.

      • Fusion ARRCO-AGIRC promue par la CFDT faut-il le rappeler?

      • Commençons par ouvrir à tous la capitalisation aux mêmes conditions fiscales que pour la PREFON, et par laisser les organismes proposer leur version de la capitalisation. Ensuite, on limite cotisations obligatoires et prestations de la répartition au minimum vital, et on laisse ceux qui veulent y acheter des points supplémentaires libres cependant de le faire.
        Le problème est que le point « cotisé » peut aussi être non cotisé et attribué pour avoir, au hasard, travaillé à la RATP, fait des enfants, pointé au chômage, etc.

  • la cfdt a l main sur la secu..
    donc gère un budget plus important que celui e l’etat.. ah ben oui

  • en voilà un qui n’a pas de soucis à se faire : Jean Paul Delevoye , le monsieur retraite de macron bénéficie , en plus de son salaire , de différentes pensions de retraite suite aux différents postes qu’il a occupé , notamment sous l’ère Chirac ; seule sa pension de député est suspendu le temps de son passage au gouvernement pour réformer la retraite….des autres…..

  • Ah le beau collectivisme de chacun pour soi des 42 régimes.
    Qui mettra le doigt la dessus qui osera argumenter ce débat dans la presse d’état.
    Personne comme d’hab, c’est vraiment un pays de soviet

  • Macron s’est mis dans la nasse tout seul, en ne contrôlant pas assez la haute fonction publique qui travestit la plupart des promesses qu’il a faites dans son programme de candidat.
    Sur les retraites, il avait promis le maintien a 62 ans et une réforme qui ne toucherait pas les équilibres financiers. Est apparu l’âge pivot à 64 ans (et on se demande encore ce que ça vient faire dans une retraite par points ! ) et une tentative de rogner sur la masse totale.

    • Macron fait partie du système, fonctionnaire lui-même. Faut arrêter de lui prêter des intentions qu’il n’a jamais eues.

      • Le refus du 80 km/h, réponse à une question qui lui a été posée pendant la présidentielle, était une intention…
        Ses annonces sur la réforme des retraites étaient plus que de l’intention. Elles étaient écrites noir sur blanc dans son programme.

        • Les 80 km/h ne lui ont pas été imposés par des ponx, mais bien par son PM. Mauvais argument.
          Quant aux « réformes » annoncées dans son « programme », faut arrêter de déconner. Rien n’y était précisé.
          Il avait dit qu’il allait changer le statut de la SNCF, il l’a fait, débat clos, n’est-ce pas ? Il a dit qu’il allait réformer le code du travail ? Idem. Eh ben, ça sera pareil avec les retraites.
          Faut faire l’effort d’aller au-delà des apparences.

  • On se demande s’il faut rire ou pleurer des illusions perdues des Entrepreneurs pour la France à propos de Macron. Au bout du chemin, c’est bien la solution de la CGT qui prévaudra. La comédie finira par une augmentation des impôts (cotisations et dettes).

    Loi économique : une institution collectiviste ne peut être réformée. Seule la faillite permet de s’en débarrasser, car elle « ne dure que jusqu’à ce que se termine l’argent des autres ».

  • Donc ce sont les syndicats des fonctionaires qui decident pour tous les français et comme’leur interet est limite aux fonctionnaires les autres paient et sont heureux de payer si on en croit leur vote..et bien , soit, un peuple d’esclaves heureux cela ne se rencontre pas souvent sauf dans le monde francophone…le belges sont pas mieux, les quebecois ,aie aie aie ,restent les franco suisse..pas sur que cela soient la crème de la suisse…un seul remede bannir le francais ,un langue tellement alambiquée qu’on n’arrive plus a s’exprimer correctement et poser les problemes comme ils devraient etre posés

  • Arrêt du financement de tout ce parasitisme social et non paritarisme, MEDEF y compris et après ils pourront compter leurs adhérents!

  • Que de temps aura t il fallu pour faire ce constat ! : les syndicats tiennent le pays -avec l argent qu on nous extorque et avec la bénédiction des fifrelins complices et des gogos- et ce depuis .. toujours . Et les gens vont voter , c est à se tordre de rire

  • Comme d’habitude la CFDT va menacer de gesticuler puis elle va s’allier au pouvoir.
    Du temps où j’étais en activité on disait que la meilleure façon de faire une bonne carrière c’était de faire Math Sup et CFDT…

  • Je croyais que le financement des retraites était une question sur laquelle on avait été oblige de bouger a cause de l’évolution du taux de dépendance en France et qu’on allait s’en sortir avec des reformes. J’apprends ici que Laurent Berger, qui a bien plus de temps que nous pour étudier le sujet, dit qu’il n’y plus de problème financier. On va pouvoir niveler par le haut: ouvrir le droit a la retraite pour tous a 43 ans comme a l’armée, et verser une retraite après 5 ans de cotisations comme les parlementaires. On pourra ensuite abaisser l’age de départ en retraite de 5 ans comme en 1981 et revaloriser les pensions de 100% comme en 1945. Moi qui était inquiet pour la France, je retrouve l’optimisme et je me prépare a des lendemains qui chantent. Merci Mr Berger!

  • A l’heure actuelle le syndicalisme est plutôt une sorte de fossoyeur d’entreprises !

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