Gilets jaunes : la répression en guise de réponse

Aujourd’hui, le gouvernement fait appel à l’armée. La réponse aux revendications des Gilets jaunes n’est plus politique : elle est une démonstration de force.

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Gilets jaunes acte IX

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Gilets jaunes : la répression en guise de réponse

Publié le 23 mars 2019
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Par Olivier Maurice.

Le 17 novembre 2018, un bon nombre de Français se retrouvaient sur des ronds-points pour clamer ensemble cette revendication : « le prix des carburants est trop élevé ». Une immense majorité de la population acquiesçait à ce constat.

Mais qu’est-ce qui est donc si compliqué à comprendre dans une phrase aussi simple que « le prix des carburants est trop élevé »  et qui fait que quatre mois plus tard, on en est arrivé à une telle pétaudière et une telle panique de l’exécutif qui ne sait plus quelle mesure prendre pour faire cesser ce mouvement et les débordements qui l’accompagnent ?

Tourner autour du pot

Est-ce que l’on pouvait avoir des doutes sur la nature du problème ? De toute évidence non, puisque c’était une décision consciente, planifiée et annoncée d’augmenter les taxes et donc le prix des carburants. Pas de cause cachée ou d’effet pervers : une simple règle arithmétique simplissime suffisait pour comprendre que quand on augmente le pourcentage de taxes qui frappent un produit, le prix de celui-ci augmente mathématiquement.

Est-ce que l’on devait se poser des questions sur l’ampleur de la contestation ? De nouveau, aucunement : il suffisait de compter le nombre de ronds-points bloqués et de consulter les sondages pour se rendre compte que ce constat n’était pas le fruit de l’imagination de quelques olibrius, mais un avis plus que largement majoritaire.

Non, le pouvoir a simplement décidé de ne pas remettre en question le bien-fondé de sa décision.

Tentatives après tentatives

Et donc, tout y est passé pour tenter de relativiser le mouvement : des explications sociologiques sur la France périphérique aux théories du complot sur une possible instrumentalisation, de la récupération d’extrême-droite à la déstabilisation d’extrême-gauche, de la tentation populiste au manque de pédagogie. La machine à créer des fantasmes et des éléments de langages a fonctionné à plein régime.

Évidemment, cela n’a pas suffi et il a donc fallu appeler à la rescousse la nébuleuse des corps intermédiaires qui gravitent autour du pouvoir depuis des décennies et qui piétinaient de ne pas être consultés pour donner leur avis, faire valoir leur opinion et tirer la couverture à eux. La crise est alors devenue sociale et se réglerait comme d’habitude par un large arrosage d’argent public.

Mais rien n’y a fait. La brèche entrouverte dans l’orthodoxie budgétaire a juste fait penser à certains que les vannes à subventions, allocations et minimas sociaux étaient grandes ouvertes et qu’il suffisait de continuer à manifester pour obtenir encore plus.

On a alors appelé à la rescousse l’ingénierie collaborative. On a fait un grand débat. On a collecté des millions de contributions, des milliards d’avis et de propositions, des myriades d’idées, bonnes ou totalement farfelues. On a tout mis dans un grand pot et on a promis qu’il en sortirait un génie.

Peut-être.

Le sécuritaire pour masquer l’échec politique

Mais les vitrines continuent à être cassées, les barricades à être enflammées, le désordre à régner le samedi après-midi.

On donc on légiféré. Comme si les restrictions des libertés prises dans la pérennisation de l’état d’urgence ne suffisent pas, comme si les lois ne sont pas assez nombreuses, comme si une loi allait effrayer les casseurs. Comme si les casseurs respectaient la loi.

On en appelle maintenant à l’armée. On limoge des préfets. On promet une réponse ferme aux débordements. On se dresse à la tribune avec un air viril. On dramatise la République en danger.

Tout le monde a bien compris que l’on se rapproche tranquillement de la bonne vielle bavure, du tabassage en règle, voire même de la bataille rangée.

Quelle sera la prochaine étape dans l’escalade ?

Surdité et arrogance

Tout ce fiasco montre avant tout le décalage entre les attentes des citoyens et la réponse des pouvoirs publics. Là où les gens posaient une question économique, il leur a été répondu par la politique.

À une question simple — « le prix des carburants est trop élevé » — aurait dû suivre une réponse tout aussi simple : baisser les taxes sur les carburants et imposer aux ministres de faire ruisseler ce message dans leurs services > il y aura moins d’argent public l’année prochaine > débrouillez-vous pour faire des économies.

Cette réponse était d’autant plus attendue que nombre de Français avaient cru voir en Emmanuel Macron une personne qui comprenait l’économie. Son parcours, ses discours pendant la campagne présidentielle pouvaient faire penser qu’il y avait quelque chose de l’homme d’affaires en lui.

Mais Emmanuel Macron n’est pas Donald Trump. Il se revendique même à l’opposé. Son schéma de pensée est politique, absolument pas économique : l’économie n’est pas noble, l’économie est populiste, mensongère et rétrograde. La manière dont il écarte toute considération économique dans sa tribune européenne est symptomatique.

La crise des Gilets jaunes a surtout révélé que l’image qu’Emmanuel Macron s’était construite lors de la campagne. Celle d’un président qui tirerait la France hors du marigot économique et budgétaire dans laquelle elle se trouve depuis des années, n’est dans le fond que l’imposture d’un slogan marketing.

Elle confirme la part bien trop importante qu’a pris la politique dans la vie des gens, l’incapacité des élites à corriger cette dérive, ainsi que l’exaspération de voir se succéder à la tête de l’État des personnes incapables de remettre en marche l’économie du pays.

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  • déclaration de Griveaux ( LREM ):je tiens à alerter la communauté sur la dérive autoritaire de Maduro ; lorsqu’un pays envoie l’armée sur les manifestants il s’agit ni plus ni moins qu’une sombre dictature …et il pense quoi de la décision de macron le sieur grivraux , on ne l’a pas entendu ce traître ;

    • Normal, c’est pas la même armée. Si Macron demandait à l’armée vénézuélienne d’intervenir, alors là, oui, c’était la preuve ultime qu’on est dans une sombre dictature. Mais l’armée française, voyons… elle protège la République, il n’y a aucune raison de s’inquiéter.
      C’est comme à chaque fois qu’on nous a sorti des lois liberticides : pourquoi s’inquiéter, si vous n’avez rien à vous reprocher ?

      • « pourquoi s’inquiéter, si vous n’avez rien à vous reprocher ? » Macron-Jupiter n’a rien n’a se reprocher, les Français par contre ne sont pas sur la même longueur d’ondes…

        • @ Thibs
          Ben oui! Ou vous avez voté pour E.Macron et tout va bien, ou vous n’avez pas voté pour lui mais vous êtes minoritaires, ou vous n’avez pas voté du tout comme +/- un Français sur deux! Sinon RV en 2022!

      • Oui bien sûr on peut voir les choses comme ça mais c’est insuffisant. Si les mêmes manifestations se produisaient alors que macron prenait de vraies décisions libérales (c’est une utopie je sais), vous n’auriez pas le même discours. Ce que je veux dire c’est que macron, l’Etat, etc ce n’est que l’expression d’un tout, d’un adn français. Et mettre un libéral comme président ne ferait que peu d’effet si les mesures vont contre cette nature française. Du moins il faudrait beaucoup de temps pour l’inverser. Tout rejeter en bloc c’est facile dans un commentaire mais pas très réaliste en pratique. Bref tout n’est pas non plus de la faute à macron, et pourtant comme vous je ne l’aime pas. Il faut faire la part des choses.

        • Merci pour ce moment de franche rigolade !
          « Mettre un libéral comme président » aurait été la garantie que ce genre de décision irréfléchie n’aurait même pas été envisagée.
          Tout n’est pas la faute à Macron, j’en conviens, il y a plein de problèmes qui traînent depuis longtemps, même d’avant sa naissance. Mais les décisions prises depuis son élection ne peuvent plus être mises sur le dos de quelqu’un d’autre, et cet appel à l’armée reste, quoi qu’on en dise, quelque chose de tout à fait extraordinaire, dans le sens premier du terme.
          Au moins avec ses dernières décisions on peut légitimement espérer qu’aucun libéral ne pourra plus jamais mettre un quelconque espoir en lui. Je dirais même mieux : tout individu normalement constitué et voulant vivre dans un pays démocratique va doucement s’éloigner de lui. Ce qui se passe est simplement inacceptable.

          • En aucun cas il était question d’envoyer l’armée sur les manifestants comme suggéré dans le commentaire de véra et le votre. C’est pourquoi j’ai réagi. D’ailleurs cela s’est-il produit hier ? Vous savez très bien ce qui a été annoncé à ce sujet, et cette situation s’est déjà produite en décembre dernier. Je me souviens pas vous avoir entendu !! Vous l’exploitez de façon exagérée pour ne pas dire malhonnête, afin d’ aller dans le sens de votre sentiment anti-macronie. C’est ça être objectif selon vous. Vous vous faîtes l’allié des gauchistes et leurs méthodes et tiens là étonnament pas de grandes condamnations. Alors évitez les leçons sur le bon libéral parce moi ça me fait doucement sourire.

            • Qu’est-ce qui s’est déjà produit en décembre ? Je suis tout ouïe. Parce que là, question malhonnêteté, comment dire…
              Non, vous avez raison, techniquement il n’était pas question « d’envoyer l’armée sur les manifestants », et je ne crois pas que cela ait été dit par quelqu’un de cette façon-là. Mais le dispositif mis en place laissait le champ libre à la rencontre (potentiellement violente) entre les manifestants et les militaires. Que cela ne se soit pas produit, on ne peut que s’en réjouir, mais ce n’est pas au gouvernement qu’il faut remercier, cela me semble évident.
              Que vous ne voulez pas voir l’erreur fatale que vous avez fait il y a deux ans en soutenant cet énergumène, c’est tout à fait compréhensible. Mais cela ne vous donne pas raison de l’avoir fait pour autant… Nous sommes lancés sur une pente liberticide très inquiétante, sans parler du reste.

    • D’une façon générale les propos tenu par Benjamin Griveaux sont assez irrationnels et incohérents. Il ne pense pas, et les mots lui sortent sans aucun contrôle ni conscience.

  • qui sont les gilets jaunes? personne
    en effet si il suffit de mettre un gilet sur son dos pour appartenir a une mouvance anti macron ,ça fait du monde qui peut venir ou pas

    lla casseurs qu’on a vu sur la zad et maintenat a paris se croient tout permis, j’espère bien qu’on va en rétamer quelques uns a grand coup de pied dans le cul, histoire de montrer qu’en republique , force reste a la loi!

    ce mouvement au début était enthousiaste et avait tout mon support contre les taxes.. la mascarade pseudo révolutionnaire d’extrême gauche qui a suivi a desservi les but initiaux et donc servi macron
    qu’on les embastille

    • Totalement d’accord avec vous. Qu’on arrête de nous parler des « gj »pour faire pleurer dans les chaumières, ce ne sont plus ceux-là qui cassent aujourd’hui, mais des casseurs professionnels.

    • Plutôt que d’envoyer l’armée, soit-disant, il aurait du déclarer que toute manifestation était interdite, sinon un couvre-feu était déclaré et que les LBD 40 seraient utilisés tout comme les grenades de désencerclement et que tout individu suspect serait interpellé, mis en garde-a-vue, avec un cadeau de 138 Euros à donner à l’état.

    • sauf qu’on est pas en démocratie..vu que le système e vote est tronqué et cadenassé par les partis et ceux au pouvoir actuellement

  • Je n’ai lu que le chapeau : « la réponse aux revendications de gj n’est plus politique : elle est une démonstration de force ». Parce que vous croyez vraiment que les individus qu’on voit sur votre photo sont des gj ? Parce que vous croyez vraiment que la démonstration de force ne vient pas de ces casseurs ? Parce que vous croyez vraiment qu’il n’y a pas déjà eu une réponse politique ?
    Parce que vous croyez vraiment qu’il faut leur donner,.. mais quoi au fait ? Qu’est-ce qu’ils demandent ? Quand c’est flou…
    Il faut les laisser tout brûler parce que « y’en a marre des riches qui se pavanent au Fouquet’s ? »

    • il n’y a pas de riches au fouquets , ce sont des blaireaux qui vont au fouquets et/ou les libanais..
      les riches vont boire au bar du Crillon, déjeuner chez Lasserre ou chez le doyen ,
      ces cons sont mal renseignés

    • Baisser la TIPP le 19 novembre de 30% – fin de l’histoire.

    • C’est un peu tard pour donner. De toutes façons, les caisses sont vides, aussi vide que le vide sous les caisses, car ils ont creusé les fonds de tiroir avec les ongles jusqu’à passer au travers. Et comme rien le arrête…

  • Maintenant j’ai tout lu, je ne suis d’accord qu’avec la fin de votre article.
    Oui Macron aurait dû s’atteler à l’économie, donc réduire tout ce qui coûte. Et aujourd’hui, on serait dans la même situation. Les mêmes seraient dans la rue, tout le monde serait dans la rue, les retraites, les fonctionnaires, les assistés de tout poil (voire cette Tissier intermittente du spectacle et qui se plaint alors qu’elle bénéficie des largesses créé par ce système qu´il faut « casser » et la plupart des meneurs sont dans son cas, voir celui qui ne travaille plus mais touche 2500€…)
    Je pense que Macron change des choses en douceur, qui me gave, comme faire gérer la mutuelle par les entreprises, mais ça permet de réduire de plus en plus la part Sécu et augmenter la part mutuelle donc privée. Le PAS qui permet de réduire les fonctionnaires des impôts. Le regroupement des CHSCT, CE etc qui réduit le nombre de postes de planqués dans les entreprises.
    Mais qu’est-ce que c’est lent tout ça ! Et pendant ce temps-là, les mêmes, intermittents du travail voire profiteurs intégraux du système, s’approprient et détruisent les signes extérieurs de richesses des autres.
    Ah au fait, ce qui est attendu, c’est peut-être la bavure policière, mais ce qui a failli arriver c’est la mort d’une femme et 4 enfants, mais ce sont des riches, alors….

    • celui qui ne travaille plus mais touche 2500 euros a payés en impots et cotisations toute sa vie , les largesses destinées a ceux qui sont incapables d’assurer la survie de leurs familles et de leurs parents

      • Je ne parle pas des retraités, mais du gars, fonctionnaire, invité à un moment donné dans une émission, qui est sans poste car Conservateur d’un truc qui n’existe pas et touche 2500€ sans rien faire…

    • Macron change les choses en douceur ? C’est de l’humour ? Allez voir les responsables RH et Paie de votre entreprise et demandez leur si Macron a simplifié leur travail.

      Quand à la répression que vous semblez appeler de vos vœux, ne vous inquiétez pas, voilà une revendication qui finira bien par être satisfaite. Pas sûr que ce soit un black block qui prenne la première balle. Au fait, les militaires vont tirer à quoi, 5,56 OTAN, 7,62 ou on passe directement au 155 ?

      • bah , peu importe on enverra les chars ;))

      • Le Plazza Athénée aussi. Mais chut…

      • Ben justement j’en suis. Et on a recruté une assistante commerciale pour me dégager du temps,pour toutes ces conneries. Mais c’est du salaire privé. Maintenant, je guette les conséquences dans le public. Et elles commencent à venir, ne parle-t-on pas de baisse des effectifs dans les services des impôts ? Si si, mais on en parle tout bas. Vous n’avez pas remarqué que la Sécu rembourse de moins en moins ?

        • baisse des effectifs dans les impôts ??? A moins qu’ils n’arrivent plus à recruter ? Mais vu l’augmentation des primes pour ceux qui restent…

          • La prime n’a concerné que ceux qui ce sont occupé de la mise en place du PAS. Oui il y a réduction des eff crics, faut que je retrouve le lien, ce n’est pas resté longtemps bien visible.

            • Flûte faut vraiment que je relise avant, le clavier sur la tablette c’est pas top quand je veux aller aussi vite qu’avec un clavier normal ! « qui se sont » et « effectifs » mais vous aviez traduit

      • Les militaires ne vont pas tirer, vous fantasmez.

      • Ils auront des balles en plastique à priori, les balles réelles d’armes de guerre, ça coûterait cher à la sécu, c’est conçu pour…

    • 81% des Français pensent qu’il y a une forte opposition entre la population et les « élites » : https://www.atlantico.fr/decryptage/3568571/degout-colere-envie-de-revolution—l-etude-exclusive-qui-revele-la-tres-sombre-humeur-des-francais-relativement-aux-autres-europeens-david-nguyen-christophe-boutin

      Comme le dit Synge, ce que Macron change est fait pour renforcer la bureaucratie, rien d’autre. Faire gérer les services par le privé – et les faire payer (mutuelles, PALS, etc), mais garder intactes les prébendes de l’Etat, même s’il n’y a strictement aucune contrepartie derrière.

      Désolé, vous avez tout faux sur ce post…

      • C’est là qu’est le problème : garder intactes les prébendes de l’Etat. Justement, sont-elles conservées intactes ? Aux niveau des élites oui bien sûr, mais dans les services gratte-papier ? Pas sûr. Renforcer la bureaucratie privée, c’est créer des emplois privés (ou des heures supp mais c’est toujours du privé) et réduire les postes dans le public.
        Bien sûr, le mieux c’est de tout jeter hors régalien et de couper les vivres à tout ce qui n’est pas régalien, mais ce n’est pas possible vous aurez la « vraie » révolution, les casseurs actuels ce serait de la rigolade en comparaison. Et pourtant c’est ce qu’il faut faire. Alors faites-le en douceur même si les gens du privé qui se retrouvent avec une charge accrue ralent. C’est un mauvais moment à passer mais les suppressions de postes dans le public ont commencé.

        • Vous parlez de la réduction des remboursements de la sécu. Avez-vous constaté une baisse des prélèvements ?
          Vous évoquez les CHSCT etc, mais savez-vous qu’à l’EdNat ils ne savent même pas (enfin, il n’existe pas de chiffre officiel, en tout cas) combien d’employés sont délégués syndicaux et ne travaillent pas de manière effective ?
          Je peux continuer comme ça jusqu’à l’année prochaine, il y a des exemples partout.
          De toute façon, on peut le voir facilement : le déficit 2018 a été supérieur aux années Hollande, donc les dépenses ne baissent pas.
          Vous vous faites des films, Macron est là pour renforcer la bureaucratie et le pouvoir de l’Etat, rien d’autre ne compte pour lui.
          Quant à la « révolution » dont vous parlez, ce qui est possible aujourd’hui le sera également demain, et ce pour une raison simple : c’est la volonté du pouvoir. Je vous avais posté un lien vers une interview sur Atlantico de Xavier Raufer, mais visiblement le message ne passe pas la modération. Les black blocs et autres violents d’extrême gauche sont le plus souvent les progénitures des potentats en place, donc intouchables. C’est un faux problème, en gros.

          • J’ai trouvé l’article sur les origines des casseurs, je veux bien le croire d’autant que ce n’est pas le sujet je pense. Le problème des casseurs est un faux problème, pendant qu’on en parle on ne parle plus des demandes, et là je parle des demandes de baisses des taxes bien sûr pas de la hausse du smic.
            Pour le CHSCT je parle du privé bien sûr, le public est irrécupérable là-dessus. Dans les grosses boîtes privées ils sont contents les chefs d’entreprises (et je ne parle pas du CaC40). Les « élus » sont en train de se battre entre eux. Et avec la limitation du nombre de mandats, celui qui profite de sa situation d’intouchable est désormais obligé de tenir compte du fait que ce sera un jour fini. Ça calme. Leurs collègues sont bien contents de savoir qu’ils ne pourront plus participer à tout, titulaires + remplaçants aux frais de l’entreprise et pendant que leurs collègues se tapent leur boulot.
            Baisse des prélèvements ? Je vais creuser.

            • Casseurs : Oui, cela permet de détourner l’attention, ça fait partie du jeu. Mais cela permet surtout de trouver des faux arguments pour sortir des nouvelles lois liberticides toutes fraîches, qui ne vont rien régler au problème de départ, mais bien restreindre les droits des citoyens honnêtes. Si, si, c’est bien le sujet, le matraquage en règle de la population, par tous les moyens, le deux poids – deux mesures, l’arbitraire le plus absolu digne d’une république bananière…
              Le désaccord de départ était sur les frais fixes (et surtout intouchables) au niveau de l’Etat. Je veux bien comprendre que la réduction des obligations des employeurs envers les syndicats soit une bonne chose pour l’économie, mais tant que cela ne touche pas à l’obésité de l’Etat, il s’agira de pansements sur une jambe en bois.
              Le problème aujourd’hui, qui est devenu de plus en plus flagrant, est la toute puissance de la bureaucratie et les montants monstrueux qu’elle pille sur la société. Quand on rappelle la boutade de Gorbatchev, ce n’est pas pour rien… Les dirigeants français actuels, aussi bien politiques qu’administratifs, se comportent en terrain conquis, ils se croient tout permis, comme les dirigeants des pays communistes à l’époque. Ce qui est à peu près nouveau pour la France, c’est leur niveau généralisé d’incompétence.

          • Bonjour Durru : depuis le 1er janvier 2019 il y a bien une baisse des cotisations Sécu pour la partie maladie. En-dessous de 2,5 Smic brut, les salariés ne cotisent plus et le taux pour les employeurs est de 7% contre 13% l’année dernière (en contrepartie le CICE est supprimé). Il y a donc bien une baisse des prélèvements, tout comme les salariés ne paient plus de cotisations chômage depuis fin 2018, des situations passées sous silence du fait de la hausse des carburants et de tout ce qui s’ensuivit (doublement stupide cette hausse).

    • Diminuer la part sécu et augmenter la part mutuelle en faisant payer plus cher n’est pas un pogrès. Parallèlement, on ne diminue pas l’administration de la securité sociale. Ni celle des impôts avec le PAS (qui n’est qu’une ètape pour individualiser l’impôt et rendre la CSG progressive.

      • Si si, c’est un progrès car oui on diminue les effectifs dans les impôts. La Sécu je ne sais pas, je n’ai pas creusé.
        Diminuer la part Sécu et augmenter la part mutuelle est un progrès par définition ; vous réduisez la part obligatoire gérée par le système collectiviste et vous augmentez la part privée gérée par le système concurrenciel. C’est un progrès régulièrement démontré sur Contrepoints.

        • En revanche, oui, individualiser l’impôt et rendre la CSG progressive n’est pas un progrès, je vous l’a corde. Mais on n’y est pas encore, je ne souhaite pas combattre une bonne mesure sous prétexte qu’elle peut ensuite devenir mauvaise. Il conviendra de combattre la mauvaise lorsqu’elle se présentera.

        • En théorie, oui.
          Mais la mutualité française est un gros lobby…
          Et les ententes avec l’Etat ne sont pas à exclure.
          (Cf la mutuelle obligatoire pour les salariés qui fait que beaucoup sont moins bien couverts; au passage, on a rendu la cotisation imposable, il ne faudrait pas que l’Etat y perde quand même).
          Quan les dirigeants d’un pays n’ont pas le respect de la liberté comme boussole (ce qui revient à respecter autrui), quand ils se pensent si supérieurs que tout doit être géré par eux (y compris les corps intermédiaires qu’ils influencent ou finncent), tout ce qu’ils touchent est perverti. Et en affichant des bonnes intentions…

    • Je pense que comme l’auteur, vous faites une erreur majeure d’interprétation : Macron n’a jamais imaginé que les mesures qu’il prendrait auraient un quelconque effet économique, il a simplement essayé d’être celui qui pourrait se vanter quand l’amélioration conjoncturelle à laquelle il n’est pour rien deviendrait bien visible. Tout dans la com., et si c’est aussi lent, c’est justement pour qu’aucun effet spécifiquement attribuable à une mesure ne soit visible avant la fin du mandat, et ne vienne troubler sa revendication d’être l’artisan de l’amélioration conjoncturelle. Macron ne change rien, il laisse changer, en veillant à ne pas pouvoir être accusé d’être responsable si l’effet du changement déplaisait à trop d’électeurs.

      • Je ne sais pas trop MichelO, les mesures que je cite, baisse des charges sociales et augmentation de la charge de travail, ne sont pas des modifications « naturelles ».
        Je m’insurgeais contre le PAS à une heure où la plupart des gens le défendait sous prétexte de modernité, y compris des fonctionnaires eux-mêmes, trop contents de refiler leur boulot. Maintenant, je me dis que c’est un passage obligé pour transférer le boulot du public vers le privé.
        Je n’ai pas de certitudes, j’observe encore la suite, j’attends les prochaines mesures…je constate en tout cas que les cabinets comptables privés recrutent du fait de ces mesures et même si c’est du boulot « improductif » dans le langage professionnel, c’est en tout cas du boulot privé.

  • Macrouille sait tout. Vous, rien. Vos gueules, c’est magique.

  • qu’un homme politique comprenne l’économie n’a rien à voir avec le fait qu’il agisse en fonction…
    l’action politique n’est plus que ce jeu ou on s’efforce d’obtenir le maximum au détriment des autres en trouvant des justifications rigolotes..

  • Au lieu d’envoyer l’armee qu’il envoie..les militants lrem…biensur il faut changer avant la couleur des gilets des casseurs de jaunes a rouges sang.

    • @ reactitude
      C’était aux GJ de chasser « les casseurs » qui leur sabotaient leur manif’ car les casseurs ne les ont pas aidés. C’est le début de la fin!

  • Au lieu de fantasmer sur les milliards que possèdent la finance, les riches etc il faudrait remettre à plat notre modèle social miné par le corporatisme. Il faut faire un audit sur les dépenses et mettre fin aux privilèges comme les régimes spéciaux de retraite de certains fonctionnaires qui coutent 9 milliards par an soit 20 fois plus que ce que va rapporter la taxe sur les GAFA.

    • Ce que vous dites est juste. Mais le fait qu’une oligarchie financiaro-économique internationale entende dépouiller les pouvoirs politiques de leurs prérogatives est aussi une réalité. Et en faisant cela, la démocratie sautera aussi…
      La crise n’est pas seulement française…
      https://www.voltairenet.org/article205738.html
      En prodondeur, il se trouve que le gouvernement defend l’oligarchie contre le peuple qu’il est censé servir. E. Macron est un imposteur.

      • @ La petite bête
        Votre référence est un peu confuse et pas très convaincante, désolé!

        • La crise en France est symptomatique d’une révolte plus générale dans le monde occidental. Révolte qui s’est traduite déjà ailleurs à travers les élections (Trump, Brexit, Salvin, Oban…). Cette révolte exprime la volonté des peuples de reprendre la main sur leur destin à travers un pouvoir politique qui ne soit pas d’abord au service du mondialisme (c’est-à-dire de l’idéologie de la fin des nations, dont la mondialision économique est un seulement courant porteur, la finalité étant avant tout politique).
          Le processus électoral faussé de 2017 n’a pas permis au peuple français d’exprimer ce que d’autres avaient voté avant lui: la volonté que les gouvernants soient au service de la nation qui les a élus.
          La crise actuelle en est la conséquence. F. Fillon avait un programme relativement libéral, mais ce qui a été moins souligné, c’est qu’il voulait réformer l’Europe, se rapprocher de la Russie, retrouver une certaine indépendance diplomatique et militaire…
          E. Macron a été promu par les forces supranationales qui n’approuvaient pas cette ligne politique. Ce qui se passe en ce moment est une sorte de match retour d’une élection truquée, qui n’est qu’un asect du combat des mondialistes contre les peuples.
          Si vous lisez le livre de P. de Villiers, vous verrez que la construction européenne a été conçue – sans l’assentiment des peuples, et même dans le mensonge – comme le marchepied et le laboratoire dne gouvernance mondiale technocratique.

          • Ce désir de retour à la souveraineté nationale résonne comme un désaveu de la phrase qui conclut les Mémoires de Monnet – la seule qui, paraît-il, soit de lui – : « Ai-je assez fait comprendre que la Communauté que nous avons créée, n’a pas sa fin en elle-même? Les nations souveraines du passé ne sont plus le cadre où peuvent se résoudre les problèmes du présent. Et la Communauté elle-même n’est qu’une étape vers les formes d’organisation du monde de demain. »
            Certains peuvent approuver de remplacer la souveraineté nationale par une technocratie supranationale. Encore faut-il l’annoncer clairement aux peuples…
            Toujours est-il que Macron a été choisi pour, envers et contre tout, faire avancer ce projet.

  • Et si, pour calmer tout le monde, on envisageait:
    – de baisser et simplifier drastiquement les dépenses en clarifiant bien qui s’occupe de quoi (Etat, région, département, communes)
    – de baisser et simplifier d’autant les impôts (genre 10% d’IR et 10% de TVA)
    – de permettre la rencontre d’une matraque de policier avec la mâchoire d’un casseur

    • le probleme c’est que baisser la depense publique ce n’est pas possible… sauf a dynamiter le systeme sur lequel nos élites sont assises

      • Vous croyez réellement que ce sont les « élites » qui dirigent ce pays ?

        • Eh non justement, ce ne sont pas les élites ou les élus qui gouvernent, c’est bien pourquoi tout ce cirque est inutile. C’est la Haute Administration qui gouverne et ce depuis toujours. Le Président lui-même ne peut pas passer outre, Sarkozy l’avait dénoncé à demi-mots. Tout se passe dans les salons feutrés.

          • Si le Président voulait, il pourrait. Mais ça l’arrange bien de ne pas vouloir, parce qu’il faudrait qu’il sache où il veut aller…

        • La réponse dépend fortement du sens qu’on donne au terme « élites ». Si on y inclut les politiques, la haute administration, l’appareil de justice et les « people », la réponse est clairement oui.
          Ce qui donne une ineptocratie de haut vol…

      • @ claude henry de chasne
        Les élites ne sont vraiment pas seules à être assises sur le système! Le nombre d’habitants à profiter du pot commun est clairement exagéré, à commencer par l’administration énorme de « l’état obèse ».
        Bien sûr qu’il aurait fallu réformer (et en fait adapter continuellement, au jour, le jour) la congruité entre les nécessités et les dépenses. Quand on ne réagit pas, eh bien, ça déraille! Mais on n’aime pas changer, en France! Et se penser un « modèle que le monde entier vous envie, ce n’est pas tout à fait vrai et ça ne pousse pas à rattraper les choses avant qu’elles se fracassent au sol. Mais comment réformer en France sans mettre les travailleurs à l’arrêt? Quand on veut moins de taxes et plus d’argent gratuit, il faut retourner au franc français qui dévaluait régulièrement. C’est la méthode classique.

        • Oui, mais non (pour le franc).

          • @ RaphSud
            Bof! Quand même! J’ai encore lu ici, cette semaine que l’ € n’était pas adapté pour l’économie française (« trop cher! »). Avant, le Fr Fr dévaluait régulièrement et le « nouveau franc » aussi. C’est plus simple et démagogique!

            • C’était la méthode qui permettait de survivre, c’était un autre temps. Imaginer qu’on pourrait revenir à cet autre temps est totalement irréaliste, aucun pays ne survit comme ça aujourd’hui.

  • nous avons la preuve aujourd’hui que Macron est bien un imposteur.

    • le problème c’est que c’est un imposteur dangereux ;

    • Et dire qu’il est perçu par une large majorité comme un homme conduisant une politique néolibérale !
      Cela en dit long sur la perception du libéralisme par les français.
      C’est pas gagné pour les courageux pédagogues qui voudront bien leur expliquer.

    • @ durendal
      Ha bon? Ce n’est pas lui qui a été élu?

      C’est quand même grave!
      Les Français élisent leur président au suffrage universel à 2 tours
      Tout ça pour désigner celui qu’ils vont critiquer pendant 5 ans! Est-ce bien la peine?

  • Je vois une explication plus simple à tout ce piteux scenario: le candidat devenu président a largement surestimé la perméabilité du peuple à la raison. Non pas que les français soient idiots mais qu’on les a méthodiquement rendus hermétiques à toute rationalité depuis deux générations.
    Tout ce qui contrarie le slogan « faire payer les riches » ou « redistribuer plus » garantit la révolte et comme il n’y a plus de force publique ce pays est foutu.
    Merci quand-même d’avoir essayé.

    • Majorité rendue idiote ou impuissante face à des minorités d’activistes de tout poil qui agissent en toute impunité ?

    • A mon avis, c’est plutôt Macron et ses potes qui sont complètement imperméables à la raison.
      Des énarques n’ayant jamais été confrontés au monde réel, aux risques d’un entrepreneur ou d’un salarié lambda, aux contraintes d’un budget limité, des administrateurs sans envergure qui croient tout savoir, mais qui sont figés dans leurs poncifs qu’ils entendent répétés ad nauseam par leur entourage, jusqu’à croire à leurs propres mensonges.
      Je vous conseille le clip de campagne proposé par le dernier article de H16, c’est flagrant. Il prétend rassembler, mais il commence par une mise en opposition.
      Les Français lambda, aussi endoctrinés qu’ils ont pu l’être depuis des dizaines d’années (et je suis tout à fait d’accord avec ça), ont dû néanmoins se coltiner la dure réalité de la vie, avec les budgets limités, l’attitude de plus en plus kafkaïenne de l’administration, les aléas de la vie, les risques, etc. Eux, ils ont compris qu’on va dans le mur, même s’ils n’ont pas la solution pour éviter la catastrophe.

      • P.S. Je ne lui remercie pas d’avoir essayé de faire l’exact contraire de ce qui était nécessaire.

        • Il a essayé, par exemple, de supprimer, à moitié, l’ISF, comme promis, en expliquant clairement pourquoi c’était nécessaire: le peuple n’a pas compris; la faute à qui?
          Il a regretté ouvertement à juste titre le pognon de dingue et la jalousie des français: ça n’a pas plu mais il a eu le mérite de le dire.
          Je lui reconnais au moins cela, même si à côté il se surestime au point de ne pas savoir s’entourer de têtes mieux faites.

          • En supprimant l’ISF à moitié, il s’est mis à dos toute la classe moyenne supérieure…

          • Les choses faites à moitié sont dans la droite ligne de ses prédécesseurs, notamment un certain Mou Ier.
            S’il avait supprimé complètement l’ISF, l’impact politique vers sa gauche aurait été strictement le même. Mais il ne faut pas leurrer, il a une aversion à peine cachée envers les rentiers, qui bloquent l’argent dans des investissements immobiliers ou de l’épargne sûre et refusent de financer sa « start-up nation ». C’était un choix réfléchi, à mettre aussi en parallèle avec les bidouillages sur la CSG.
            Quant au « pognon de dingue », s’il s’était rendu compte au même moment qu’en fait le problème est en amont, dans la fiscalité délirante et les ponctions sans limite sur l’activité en France, ça aurait eu au moins un mérite. Mais sa gestion de la crise des GJ, avec la conviction maintes fois affirmée de la nécessité d’une « fiscalité écologique », nous prouve l’exact contraire.
            Non, désolé, au-delà d’un melon hors norme, il est aussi d’une incompétence crasse. Et, il ne faut pas l’oublier, « qui se ressemble s’assemble ». Il ne va donc jamais s’entourer de gens compétents, ils risquent de lui faire de l’ombre.

          • En expliquant clairement pourquoi c’était nécessaire ? Encore aurait-il fallu que lui-même le sache ! Même mauvais communiquant comme je le suis, j’aurais fait mieux que lui…

        • … quelques têtes mieux faites qui lui auraient évité de grosses bourdes.

      • Quand je suppute que le peuple a été délibérément abruti, je n’exonère pas du tout la prétendue élite qui nous mène dans le mur, et je vous rejoins sur ce point.
        Ce n’est qu’une petite aristocratie consanguine choisie sur des critères futiles de bavardage, de psittacisme et d’apparence dont le principal talent a été d’expulser de la direction des affaires publiques tout ce qui est capable de penser logiquement, rationnellement, courageusement et honnêtement.
        Il n’y a plus de pilote dans l’avion France depuis un demi-siècle, et tout le reste en découle, y compris l’abrutissement du peuple.

    • Je pense sincèrement que les GJ sont une création (involontaire) de la redistribution (socialiste) étatique.

      Le processus a été clairement démontré par Claude Reichman il y a quelques années:

       » Le socialisme, c’est toujours l’histoire d’une spoliation méthodique exercée aux dépens du peuple.
      Les unes après les autres, les catégories sociales et professionnelles se font arracher progressivement leur bien.
      Puisque les besoins sont sans limite, la spoliation l’est aussi. Elle ne cesse qu’avec le dépouillement complet des victimes.

      Malheureusement pour l’oligarchie au pouvoir, les dites victimes viennent ensuite grossir la masse des assistés, ce qui oblige à de nouvelles spoliations exercées contre des catégories de moins en moins aisées.
      Quand il n’y a plus de gens à dépouiller, le socialisme redistributeur cesse et se fait violent afin d’étouffer le mécontentement général. « 

  • Entièrement d’accord avec l’auteur, en même temps, si on a un peu de bon sens, on ne peut pas être en désaccord. Il aurait suffit d’annuler voire de baisser (rêvons un peu) les taxes sur les carburants, d’annuler la décision débile des 80 km/h, et de mettre un frein a la répression routière des le début et il n’y aurait même pas eu d’acte 2. bref il aurait suffit de rendre une microdose de liberté aux Français pour régler le problème. Malheureusement, l’état déplorable des finances publiques ne le permettait certainement pas. Nous sommes donc dans la merde a cause de ces pleutres de politocards., une fois de plus. CPEF

    • Oui tout à fait d’accord si on revient aux origines du mouvement. Mais l’Etat est aux abois et a besoin de sous pour maintenir notre modèle que tout le ponde nous envie sans copier. Mais pas question de couper clairement et largement dans les dépenses inutiles, ou du moins anti-libérales, sinon on revient au même voire pire, car les gens seront tout pareil dans la rue. Tant que le lien ne sera pas clairement fait entre Etat-nounou et hausse permanente des taxes, on n’en sortira pas.

      • @RaphSud
        Il y a une sacrée marge de manœuvre (plusieurs centaines de Milliards d’Euros) pour baisser les dépenses publiques sans toucher à un seul « service public » utile, sans même toucher à la « redistribution » vers les « pauvres » et donc, sans mettre qui que ce soit dans la rue, en commençant par supprimer toutes les « agences », « hautes autorités à », « conseils supérieurs de », « comités », les subventions aux énergies polluantes et intermittentes etc. Mais ce serait renoncer à la redistribution des faibles vers les puissants. Comme c’est la raison d’être de l’État socialiste, on peut toujours attendre.

        • Oui c’est vrai qu’il y a une si faible part régalienne dans le budget de l’Etat que c’en est désespérant. Ça veut dire qu’il y a effectivement une énorme marge de manœuvre mais que si on n’y touche pas, c’est bien qu’il y a magouilles à gogo… Désespérant…

        • Oui, c’est vrai que la part régalienne dans le budget de l’Etat est scandaleusement faible au regard du montant de ce budget…

    • Oui mais non. Ca aurait suffi, mais ça n’est pas pour des raisons d’état des finances publiques qu’il y a été renoncé. Le programme Macron est basé sur un certain politiquement correct sur lequel il était et il est encore inconcevable de revenir. La taxe sur les carburants, la limitation de vitesse font partie de ce politiquement correct. Ce sont la seule caution possible de justice et de moralité, un symbole aussi fort que l’hymne national.

  • L’élevage de Black-Blocs, qu’Hollande a soigneusement développé et encouragé, dans les ZAD, est entrain de leur échapper, ils ont perdu le contrôle. D’où les gesticulations actuelles.
    Ne soyez pas inquiet, Macron et son équipe cultiverons la merde, la chienlit, et les destructions jusqu’au 10 Mai. Le seul objectif est de faire plus que le RN, aux européennes, le reste, la France peut crever, ça n’a aucune importance.
    Pour Les municipales, La REM, s’appuiera a fond sur le vote Nazislamiste, comme jamais.

  • YakaFokon…
    Blabla, blabla…
    CPEF

  • En pleine sérénité…tranquille. A ce que l’on voit la France déploie le comble de la courtoisie vis-à-vis de son hôte, le président chinois, pour qu’il ne se sente pas trop dépaysé, loin de la place Tiananmen, par une revue improvisée de nos forces de paix en action. Notre gouvernement réussira-t-il dans ses efforts certains, méritoires et discrets pour inciter modestement celui-ci à plus de démocratie, sans le heurter, bien sûr ?… Diplomatie quand tu nous tiens!

    • Ils ont même pensé à envelopper Paris dans le smog lacrymogène pour ne pas le vexer avec notre air pu dépollué.

  • En tous cas ça nous permet de découvrir, en ‘live’ tout l’arsenal qui s’est peu à peu développé pour traquer les récalcitrants à l’ordre républicain, comme ils disent.

    Marqueurs ADN, drones, vidéo-surveillance, arsenal répressif judiciaire type ‘interdiction de péter’, toutes ces joyeusetés qui se rajoutent aux grenades, gaz, blindés, projectiles, matraques, canons à eau.
    Ce n’est plus pour ne pas revivre certaines ‘heures sombres’, mais pour ne pas revivre ‘samedi dernier’ comme couinent les experts médiatiques.
    A Tien anmen les chinois n’avaient que des chars, aujourd’hui nous (et eux) avons beaucoup mieux, plus sournois, plus perfide, une véritable camisole qui asservit et étouffe le peuple,
    ‘ la nouvelle doctrine ‘ qu’ils appellent leur répression…

    • Le problème est au niveau européen
      https://blogs.mediapart.fr/vivre-est-un-village/blog/260114/leurope-retablit-la-peine-de-mort-texte-redige-par-lucie-couvreur

      voire occidental…
      Le mondialisme est une idéologie qui comme les précédentes, s’oppose à la liberté des peuples. Et comme les précédentes, elle utilisera la répression. J’aimerais me tromper…

    • Les Chinois n’avaient pas que des chars, ils avaient un génie du pragmatisme, pourtant politiquement incontestable : Deng Xiaoping. Un petit mec minuscule dont un libéral n’aurait pas donné un coup de cidre, et qui a pourtant libéralisé et enrichi la Chine comme personne tout en laissant croire à la poursuite de l’orthodoxie marxiste et maoïste. Tien An Men était une impasse autrement effrayante que les GJ, les dégâts humains ont aussi été probablement d’une autre ampleur, mais c’était « on ne fait pas d’omelette sans casser d’oeufs », alors qu’en France on découvre que rien ne sent aussi mauvais que les oeufs qu’on laisse pourrir pour ne pas vouloir faire de choix.

  • Depuis le debut je dis que les gilets jaunes , c’est du bluff, une operation marketing..depuis le prix de l’essence n’a pas baisse l’electricte va se prendre plus de 5% , l’alimentaire explose ,la sante devient un luxe et la retraite une aumone….merci les gilets jaunes..mais jaunes aurait due nous mettre la puce a l’oreille ,c’est un vieux symbole , le cocu. ,le casseur de greve … !

  • perso ce que je ne comprends pas c’est que le service public se dégrade de jour en jour (c’est service minimum partout et internet à gogo) et malgré ça on atteint des records de prélèvements, alors ou passe l’argent ??? y’a pas de désendettement et c’est pas le social qui bouffe tout , expliquez moi

    • Où passe quel argent ? L’argent reste dans les limbes, à quoi bon en créer pour ne pas en profiter et voir Bercy le piquer avant qu’on ait pu imaginer comment s’offrir un extra avec…

      • @MichelO

        La multiplication des taxes a comme principales conséquences un capital qui ne s’alloue plus dans la bonne direction et une absence de fluidité du marché.
        En économie les limites sont bien une réalité.

    • « ou passe l’argent »

      Facile : vous employez une équipe pour creuser des trous et une autre pour les reboucher. Coût 2 équipes, service 0, investissement 0, bénéfice électoral maximum car création d’emploi.

      • Et en plus, quiconque a déjà essayé de faire tenir dans un trou toute la terre qui en a été sortie sait bien que c’est impossible, cette saleté se dilate en sortant, et ça entretient donc la croissance du système.

        • C’est comme les artichauts qui prennent plus de place après qu’on les ait mangés. C’est le principe général de la génération spontanée qui s’applique aussi bien au PIB, à la monnaie, à l’emploi: faire du faux avec rien, l’illusionnisme généralisé, spécialité de la gouvernance moderne dont la France donne l’exemple mondial.

    • Expliquez-moi…
      C’était bien la question des GJ.
      Pas de réponse, le gouvernement préfère noyer le poisson

  • Votre titre résume la situation : la répression en guise de réponse.
    Il est vrai que dans un pays qui n’a pas d’argent et pas d’idees non plus, on ne pouvait pas s’attendre à autre chose de la part d’un gouvernement jacobin.
    Circonstance aggravante : un pays qui a osé élire comme Président un individu comme Hollande, et qui désigne comme son successeur un de ses Ministres qui n’a absolument rien fait, ne peut pas espérer grand chose de bon.

  • Excellente analyse. Eh oui, tant de destructions, tant d’énergie et de temps perdu parce qu’un président et un gouvernement autistes ont refusé de satisfaire dès le départ à la seule revendication légitime : « baisser les taxes », et donc, les dépenses publiques.

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