L’écologisme politique ne peut être solidaire, ni démocratique

Sommes-nous en train de voir l’écologie glisser vers l’écologisme et ses méthodes peu avouables ?

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écologie credits denis adam de villiers (licence creative commons)

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L’écologisme politique ne peut être solidaire, ni démocratique

Publié le 19 mars 2019
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Par Michel Negynas.

L’écologie est une science éminemment utile et respectable.

Elle a pour objet d’étudier les interactions entre sujets dans un environnement (au sens large) défini par des considérations géographiques (c’est le cas pour l’étude des environnements dits naturels, les plus discutés, ou des études régionales technico économiques) ou des considérations purement immatérielles (écologie des intellectuels, de la classe bourgeoise des grandes villes…).

Une pseudo-science idéologique s’est greffée sur cette vraie science. Elle a pour base un dogme catastrophiste : avec notre progrès technique et notre mode de vie nous conduisons l’humanité à la catastrophe par l’épuisement des ressources et le dérèglement climatique. Nous le nommerons écologisme.

L’histoire montre pourtant que le progrès technique a toujours triomphé des impasses dans lesquelles il était censé mener l’humanité en croissance. L’invention du propulseur a permis de nourrir une population croissante de chasseurs, l’invention de l’agriculture a encore augmenté la disponibilité de la nourriture, l’esclavage, force motrice et limite de l’industrie manufacturière, a pris fin avec la machine à vapeur, l’épuisement des forêts a été stoppé par l’arrivée des combustibles fossiles, l’agriculture moderne quintuple les rendements… et l’accession à la prospérité fait chuter la natalité. En outre, pour tous ces bouleversements, il n’y a pas eu vraiment de transition. Ils sont survenus sans avoir été prédits ou anticipés.

 

Vers un monde (encore) meilleur

D’après l’ONU, même s’il y a encore des situations intolérables pour certains habitants de cette planète, tous les clignotants sont au vert.

Voici l’état des objectifs suivis par l’ONU en 2015 :

Objectif 1 : Éliminer l’extrême pauvreté et la faim

En 1990, près de la moitié de la population des pays en développement vivait avec moins de 1,25 dollar par jour. En 2015, cette proportion est tombée à 14 %.

La proportion de personnes sous-alimentées dans les régions en développement est passée de 23 % en 1990 à 13 % en 2015.

Objectif 2 : Assurer l’éducation primaire pour tous

Le nombre d’enfants non scolarisés en âge de fréquenter l’école primaire est passé de 100 millions en 2000 à 57 millions en 2015

Le taux d’alphabétisation des jeunes est passé de 83 % en 1990 à 91 % en 2015.

Objectif 3 : Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes

Dans leur ensemble, les régions en développement ont atteint la cible consistant à éliminer la disparité entre les sexes dans l’enseignement primaire, secondaire et supérieur.

En Asie du sud, par exemple, en 1990, 74 filles allaient à l’école primaire pour 100 garçons. Aujourd’hui, 103 filles sont scolarisées pour 100 garçons.

Objectif 4 : Réduire la mortalité des enfants de moins de cinq ans

Le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans dans le monde a diminué de plus de moitié, passant de 90 à 43 décès pour 1 000 naissances entre 1990 et 2015.

84 % des enfants dans le monde ont reçu au moins une dose de vaccin contre la rougeole en 2013, contre 73 % en 2000.

Objectif 5 : Améliorer la santé maternelle

Depuis 1990, le taux de mortalité maternelle a diminué de 45 % dans le monde.

En 2014, plus de 71 % des naissances dans le monde ont été assistées par un personnel soignant qualifié, en augmentation par rapport à 59 % en 1990.

Objectif 6 : Combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies

Depuis 2000, les nouvelles infections au VIH ont chuté de 40 %, passant de 3,5 à 2,1 millions de cas.

Entre 2004 et 2014, 900 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide ont été livrées aux pays d’Afrique subsaharienne où le paludisme est endémique.

Objectif 7 : Assurer un environnement durable

1,9 milliard de personnes supplémentaires ont l’eau potable courante depuis 1990.

Les substances appauvrissant la couche d’ozone ont été pratiquement toutes éliminées depuis 1990, et la couche d’ozone devrait se reconstituer d’ici au milieu du siècle.

 

Mais l’accès aux connaissances et à la méthode scientifique pour le plus grand nombre a sonné le glas des croyances traditionnelles telles que les religions parmi certaines catégories (les plus dynamiques) de la population. Paradoxalement, il s’en est suivi une perte de sens pour une partie des Terriens, généralement appartenant aux classes moyennes et aisées des pays développés. L’esprit humain a horreur du vide. Aux peurs millénaristes orchestrées de tous temps par les chamanes et les prêtres se succèdent des peurs « scientifiquement établies ». Le Pape François a bien compris le danger pour son Église : il prend le train en marche avec application.

Le climat, la pluie ont toujours été un thème de prédilection des autorités religieuses, car la nourriture en dépendait. Dans l’Ancien testament judéo-chrétien, l’histoire de Noé est emblématique : après la submersion des terres émergées, un sauveur est désigné, à qui Dieu demande de préserver la biodiversité, sans assurer sa propre descendance, car l’Homme s’est montré néfaste pour la Création. Cela nous rappelle quelque chose.

 

Écologisme, une sobriété heureuse et inclusive ?

Le point de départ de l’écologisme et donc de l’écologie politique, est la catastrophe finale, inéluctable, vers laquelle nous projettent nos modes de vie et qui met en danger les générations futures. Il appelle à une transition vers une autre société, laquelle n’est jamais bien décrite elle-même.

Ce qui pose d’ailleurs d’emblée un problème méthodologique. Comment peut-on définir une trajectoire ou une transition vers un but pas vraiment défini ? On entend souvent parler de sobriété heureuse…  Mas qu’est-ce que cela recouvre ? Quel rôle des États ? Quelles fonctions régaliennes ? Quels financements, pour quelles redistributions ? Quelles activité abandonnées, à quel prix pour les citoyens ?

Une idée de cette société nous est donnée, par exemple, dans le scenario Negawatt qu’on pourrait résumer ainsi :

« Selon Negawatt, les Français de 2050 vivront frugalement. Entassés dans des appartements à petites surfaces au sein de zones à fortes densités de population, ils mangeront essentiellement des légumes, voyageront peu pour leurs loisirs et à vitesse réduite. Globalement, ils consommeront moins pour minimiser les transports de fret. Et ce sera une société de service, l’industrie ayant disparu. En dehors de leurs zones urbaines, ils iront à vélo voir la campagne française qui consistera en une immense zone d’agriculture et de sylviculture industrielle, égayée par 40 000 éoliennes, 1100 km2 de panneaux solaires, 200 à 300 centrales au gaz, 38 000 unités de méthanation, le tout relié par des milliers de km de lignes électriques et de tuyaux de gaz. »

Cette société ne sera pas solidaire car si les ressources sont artificiellement rares ou chères, elles resteront donc accessibles seulement à quelques privilégiés. Un exemple nous est donné par la situation de la France pendant l’occupation allemande. Il y a eu de la solidarité mais elle était marginale par rapport à l’ensemble de la population. Pourtant une partie des classes aisées s’en sortait très bien. L’affaire des Gilets jaunes est également à cet égard une incroyable démonstration de cette implacable logique : les possesseurs de Porsche Cayenne se fichent pas mal de la taxe carbone.

En 1987, le rapport Bruntland a défini le concept de développement durable (sustainable development) qui théorisait une recherche d’équilibre entre développement, contraintes sociales et environnementales. Les écologistes radicaux ont compris le danger pour eux. Le compromis n’est pas dans leurs gènes. Conscients du caractère antisocial de leurs paradigmes, ils ont fini par imposer l’écologie solidaire ou inclusive, un concept dont le flou permet de noyer le poisson.

L’idée dominante maintenant serait d‘amener de l’inclusif (traduire : ne laissant personne sur le carreau) par le biais des progrès environnementaux. C’est évidemment un contresens : c’est par la prospérité et l’établissement  d’une classe moyenne qu’émergent à la fois la sensibilisation et les moyens de protéger l’environnement.

 

Écologisme et démocratie

Mais il y a pire. Les Gilets jaunes montrent aussi la quasi impossibilité pour un gouvernement démocratique de se sortir de ce guêpier. Il a différé l’augmentation de la taxe carbone mais c’est le pilier de sa transition écologique. Il a différé l’augmentation de l’électricité, mais c’était elle qui devait financer cinq fois plus de solaire et trois fois plus d’éolien. Malgré l’évidence que les citoyens ne sont pas prêts à accepter ces impôts destinés à éviter des catastrophes qu’ils ne verront pas de leur vivant, on trouve encore des ministres et des parlementaires pour y revenir. Et c’est logique, dès l’instant où on accepte le dogme de la catastrophe annoncée.

C’est le philosophe Hans Jonas, dans son Principe de responsabilité qui a théorisé le sujet par un argument dramatiquement simple dès lors qu’on adopte le catastrophisme : les générations futures ne peuvent pas voter, elles ne seront donc jamais défendues dans un gouvernement démocratiquement élu.

« Un autre aspect de l’éthique nouvelle de la responsabilité requise pour un avenir lointain et requise pour se justifier face à celui-ci, mérite d’être mentionné : le doute quant à la capacité d’un gouvernement représentatif de rendre justice à ces nouvelles requêtes en suivant ses principes et  procédures ordinaires… »

Pour Jonas, l’accès à la sobriété ne se conçoit que sous l’égide d’une élite éclairée.

D’autres ont emboîté le pas de Hans Jonas : le club de Rome disait en 1989, dans le chapitre « Limite de la démocratie » de son rapport « Limite à la croissance » :

« La démocratie n’est pas la panacée. Elle ne peut tout organiser, et ignore ses limites. On doit carrément regarder cela en face, même si cela peut sembler sacrilège […] La complexité et la nature technique de nombreux problèmes actuels ne permettent pas toujours que des représentants élus prennent les bonnes décisions au bon moment […] cependant, la crise du système démocratique contemporain ne doit pas servir d’excuse pour rejeter la démocratie. »

La dernière phrase semble écrite à regret… Le texte insinue en fait qu’on peut se permettre quelques entorses, selon le sujet.

Nous n’en sommes pas encore là, évidemment. Quoique…

Il y a des signaux faibles :

Telle ancienne ministre déclare sur France Inter en 2015 :

« Moi, je suis un grand défenseur de la liberté d’expression. Dès lors, s’il y a des gens qui ont envie d’être climatosceptiques, c’est leur affaire. Je pense quand même qu’à un moment donné du temps, il va falloir tenir un registre très précis de tous ceux qui se seront prononcés et qui auront agi dans un contexte climatosceptique, pour que, dans quelques années, ils portent la responsabilité au moins morale de ce qu’ils auront fait. »

On n’en est pas encore au stade de l’obligation de porter un badge (jaune ?) si on est sur la liste. Mais c’est bien dans la ligne du nudging, ou paternalisme libertaire, préconisé déjà dans un rapport sur la « Consommation durable » de l’ex Conseil d’analyse stratégique en 2011 (maintenant France stratégie), un organisme qui dépend du Premier ministre :

« Les incitations doivent être ciblées selon les comportements et l’offre à réorienter. La combinaison du signal-prix et de l’instrument réglementaire est nécessaire afin de révéler certaines externalités et imperfections de marché, tout comme les dispositifs d’éducation et d’information permettront de démarrer, généraliser et pérenniser les pratiques d’achat et d’usage durables.

Ces instruments économiques traditionnels doivent en outre s’adapter aux aspects mimétiques et d’émulation intrinsèques de la consommation, en s’appuyant sur les communautés socioculturelles, multiplicateurs d’opinion et médias communautaires, plutôt que sur les individus, afin d’atteindre une masse critique d’éco-consommateurs. Les instruments innovants, adaptés de techniques de marketing ou relevant du paternalisme libertaire, seront privilégiés. »

Voilà donc les outils : renchérir le prix des produits par des taxes, interdire les produits les moins chers s’ils sont jugés moins verts, utiliser le nudging et ses principales composantes : la délation, la dénonciation publique, la manipulation par les biais cognitifs de nos instincts primaires…

« La prise en compte par des structures collectives constitue en effet un levier plus efficace que le ciblage des individus. Les ménages vivent sous le regard des autres et ces relations sociales sont une incitation forte à agir[…]

Pour la puissance publique, la publicité est un levier puissant qui permet de toucher un large public : s’inspirer des techniques commerciales, en particulier des pratiques dites de marketing viral, est une stratégie qui peut s’avérer fructueuse […]

Il serait adéquat de mettre à disposition des collectivités territoriales ou d’autres structures locales idoines une palette de nudges ou d’exemples de nudges issus d’études de cas menées par les pouvoirs publics. »

Le Conseil d’Analyse Stratégique a été entendu, puisque l’État prône officiellement l’utilisation du nudging pour ses services.

Plus récemment, Novethic, organisme plus ou moins lié à l’État, a publié une étude qui définit les conditions de rester sous 1,5 degré de réchauffement. C’est une longue suite d’interdictions, de limitation des libertés, de renoncement au confort… Cela ressemble d’ailleurs étrangement aux conditions du scénario Negawatt.

Évidemment, Novethic assure que c’est juste « pour faire réagir ». Ou pour commencer à habituer le citoyen à ces idées ? Et d’abord, si c’est vraiment ce qu’il faut faire, dire que c’est inenvisageable, c’est accepter la catastrophe ? Ou est la logique ?

Ce lent glissement vers la mainmise sur notre futur par des « communautés socioculturelles, multiplicateurs d’opinion et médias communautaires » est peut- être déjà enclenché. Soyons vigilants.

L’écologie est un sujet trop sérieux pour être laissé aux écologistes.

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  • on imposera pas la dictature écologiste en france, les GJ en sont la demonstration

    • pas besoin d’aller jusque la dictature ( imposée par qui d’ailleurs), il est a déjà des décisions, mesures et plans qui posent problème aux libertés individuelles?
      mais bon l’écologisme rien de nouveau par rapport aux autres ismes. il peut être pire néanamoins puisque qu’à l’intérêt collectif peut se substituer celui de la « planète » et si les khmers verts se contentaient de tuer les opposants, les khmers verts les plus durs se suicideraient par dessus le marché…

    • Ça doit être la première fois que je vous trouve optimiste :p
      Les lents glissements autoritaires, le grignotage des libertés au nom de la sécurité (vs. terrorisme, fachosphère, vitesse, gras/sucré, réchauffement, casseurs…) ne se comptent plus. On ne peut qu’espérer que des sursauts à la GJ se fassent plus fréquents au fur et à mesure de la progression autoritaire, mais l’absence, encore et toujours, d’offres démocratiques alternatives rend les choses délicates.

      • …des sursauts à la GJ se fassent plus fréquents au fur et à mesure de la progression autoritaire…
        La répression sera de plus en plus autoritaire et violente (cf. l’eurogendfor destinée à réprimer les révoltes au niveau européen et qu’on a vue à l’oeuvre lors de certaines manifestations GJ. Et aussi cette loi de 2011 qui envisage clairement le tir à balles réelles sur des manifestants).

        • @ La petite bête
          Ben oui! Il est clair que la France et son état clairement jacobin décide encore sur son axe vertical malgré l’organisation régionale qui n’abandonne pas son pouvoir d’ingérence consultative! Cette décentralisation est clairement feinte, tant que l’argent viendra du pouvoir central!
          Quant aux G.J. il faudra bien en finir: pas de discours ni d’expression unanime et encore moins exprimée au nom de tous! Malgré des tentatives, le mouvement reste bien franco-français! Tout existe pour s’exprimer: les élus, les syndicats, les associations, les interlocuteurs qui n’y comprennent rien aux propos de manifestants ne parlant que pour eux-mêmes.
          L’ancien système (rencontres, négociations, accords …) est en panne et remplacé par des manifs avec casseurs, sans message!
          C’est absurde!

          • Oui, justement, les GJ sont le sursaut d’une population trahie par tous les organes que vous citez (selon le principe du « tous pourris ».) Il semble que lesdits organes soient largement fédérés en clique partageant les mêmes intérêts et valeurs, mais surtout partageant un amour immodéré pour le produit des mamelles de l’Etat centralisé que vous mentionnez.
            Idéalement, les GJ pourraient s’interroger sur la pertinence de l’allaitement général plutôt que de réclamer leur part à la nounou cannibale, à suivre…

            • @ Panzi
              Votre explication est translucide et je vous en remercie. mais si vous exposez bien la situation vous n’avez pas la solution!
              Alors? Un étatisme insuffisant ou excessif?

              • La réponse est évidente, non ❓

              • L’étatisme excessif c’est un constat simple, par contre « la solution » à ce constat risque d’être compliquée… Je crois que nous sommes dans une impasse majeure. Mais à ce stade, je ne crois plus aux réformes homéopathiques, et plus vraiment à la démocratie représentative. Bonne soirée!

    • Dictature : n’y est-on pas déjà ?
      Certains aimeraient la masquer en vert.

    • On n’imposera pas la dictature écologiste seulement parce que la France sera transformée en chaos économique et social avant le grand soir écologiste. Une autre dictature (nationale ou bolivarienne ?) s’installera par opportunisme.

      • @ alan
        Écologie ne veut dire que maison ou habitat! Mais tout le monde a compris le principe qui peut souvent aider le cadre de vie à s’améliorer pour le bénéfice de tous, avec l’effort de tous.
        L’écologisme, c’est une voie politique (donc envie d’acquérir le pouvoir pour contraindre et imposer son point de vue). Rien à voir!
        Le reste regarde les électeurs français!

        • « pour le bénéfice de tous, avec l’effort de tous. »

          Pour le bénéfice de ceux qui définissent comment devrait être le cadre de vie avec l’effort et l’argent des autres !

          Il n’y a pas de « projet commun » sans politique. Donc dès que l’écologie dépasse la science et sort du labo, elle devient de l’écologisme : un mélange de religion, de constructivisme et de populisme aboutissant à une dictature – mais probablement trop instable pour dépasser le chaos qu’elle engendrera, puisqu’elle puise son soutient dans la richesse qu’elle va annihiler.

          • Pour faire plus simple : l’écologisme est le collectivisme revisité par les classes aisées. Mais comme il ne s’appuie pas sur les classes laborieuses, il ne pourra pas survivre à la destruction des classes aisées.

    • @ claude henry de chasne
      Les GJ ne sont que la preuve de leur mauvaise humeur mais sans qu’aucune raison en soit livrée: résultat: on ne peut pas leur donner satisfaction même après le week-end n° XVIII: ça devient grotesque! Et pas de contagion ailleurs!
      Les GJ sont de mauvaise humeur mais personne n’a d’autorité suffisante pour dire pourquoi. Bien sûr dans la presse, toutes les interprétations possibles sont envisagées et exposées au gré du rédacteur mais pas forcément les leurs!
      Ce mouvement devient inutile dans la mesure où les GJ du début, sont déjà remplacés par les activistes politiques habituels mûs par des motifs différents! (18 week-ends foutus en l’air!).

  • Effectivement on peut penser que les écologistes radicaux ne pourront pas imposer leur idéologie, les prochains élections montreront une nouvelle fois que l’écologie politique n’a aucun crédit en France.
    Mais, car il y a un mais, les catastrophistes du climat, qui rejoignent les écologistes radicaux dans leurs intentions liberticides (Ce sont souvent les memes) ont un « joker ». Ils pensent clairement (Est ce qu’ils l’espèrent ?) qu’une vraie catastrophe, du genre Fukushima, en France ou en Europe, les amèneraient inéluctablement au pouvoir, les esprits y étant préparés.
    Et ils ont peut etre raison …

    • Un jour, peut-être pas si éloigné, un fanatique ira faire sauter une centrale pour précipiter le processus…
      C’est une idéologie mortifère génératrice de fanatisme et de malheur.

  • l’écologie est un sujet trop sérieux pour le laisser entre les mains d’une jeunesse qui se fait berner par plus malins; et voici quelques exemples que la dite jeunesse affichait sur des pancartes lors de la manif écolo de samedi :  » encule moi plutôt que le climat « …..ma planète , ma chatte , sauvons les zones humides « …..à défaut de faire jouir les femmes , vous niquez bien la planète »….. ».20° en hiver , c’est comme se faire sucer par son chien, c’est kiffant mais chelou »……c’est choquant et vulgaire mais je comprend mieux que cette jeunesse se fasse embobiner , elle est bête, tout simplement ;

    • Elle n’est pas plus bête que les générations précédentes, pas moins non plus, mais ses bêtises sont bien plus écoutées et répétées. Enfin, chez nous, parce que par exemple en Chine, je ne pense pas que le respect inconditionnel de la sagesse des anciens et des mandarins ait disparu. Ce serait même plutôt l’excès inverse, il suffit d’être vieux, gaga, et doté d’une carrière longue et de cheveux blancs pour y bénéficier d’un respect stupéfiant…

      • Pas d’accord : « le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con » ( Brassens )

        • @ Lucx
          C’est bien vrai!
          Mais reconnaissons que nos sociétés actuelles sont plus ouvertes à la diversité des talents que celles de nos parents, heureusement!
          Ainsi, que l’écologie ait pu défendre l’objet de ses soins, j’applaudis! Qu’on transforme l’écologie serait sal…per politiquement une demande de plus en plus socialement acceptée et dont l’effet améliore nos cadres de vie lentement mais sûrement!

          Nous y avons tous intérêt, à commencer par l’industrie dont la dépense en énergie à intérêt à rester la plus maigre possible. Les simples citoyens sont à la même enseigne et nos éclairages viendront beaucoup plus de LED par exemple.

      • Je m’excuse par avance de faire de la peine à certains d’entre nous, mais trouve cette jeunesse (dans son ensemble) exactement aussi stupide que celle des boomers en leur temps, c’est-à-dire abyssalement, fondamentalement idéologue, destructrice et stupide.
        Je suis un peu curieux, vous pensiez à quel vieux à cheveux blancs pour la Chine? Richard Clayderman? Tous les grands du CPC depuis Jiang se teignent les tifs (ou sont dotés d’une vivacité capillaire improbable,) le seul leader grisonnant auquel je peux penser était Deng et il n’était pas gaga…

        • Pour tempérer mon propos, je perçois ma propre génération comme plutôt une bande de cyniques tristounets…

        • Je ne pensais pas à un homme célèbre, mais à des personnes que j’ai côtoyées, ayant manifestement perdu depuis longtemps tout discernement, et que leur cour de jeunes se gardait bien néanmoins de contredire alors qu’elles ne faisaient que répéter sans fin les mêmes choses. Il y a aussi le côté mi-figue mi-raisin de m’être parfois fait respecter de jeunes auditoires chinois manifestement uniquement grâce à la couleur de mes cheveux (ou alors, je n’ai pas encore compris quelles paroles géniales j’ai bien pu proférer) et d’avoir toujours échoué à faire venir chez les jeunes des idées originales tant qu’un ponte ou prétendu tel était dans les parages. Mes dernières expériences en la matière datent déjà un peu, et finalement j’espère que ça change aussi, parce que c’est usant même quand on en bénéficie personnellement.

      • Pour information sur Reporterre, publication écolgique et par un député de ce bord:
        https://reporterre.net/Le-capitalisme-vert-utilise-Greta-Thunberg

    • Petit rappel : le jour même où François Hollande proposait le vote à 16 ans, la BBC publiait une étude scientifique concluant que la maturité du cerveau n’était atteinte que vers 25 ans ( avec toutes les variations individuelles possibles )

  • Y a t’il un parti qui ne soit pas contaminé par la peste verte?

    • La peste verte c’est comme ça que je parlais de l’islamisme, avant l’euro !
      Il faut prendre soin de bien distinguer les phénomènes, pour quelques temps encore, j’espère, les écolos ne tuent pas froidement pour faire avancer leur idéologie.

  • « Cette société ne sera pas solidaire, car si les ressources sont artificiellement rares, ou chères, elles resteront donc accessibles seulement à quelques privilégiés. »
    Quelle différence avec aujourd’hui ?

    • Et surtout quelle différence avec ce qui semblait une fiction peu vraisemblable dans les années 70,  » Soylent Green  » maladroitement traduit pas ‘Soleil vert’ ?
      Des gens dépourvus de tout nourris de biscuits à l’origine douteuse, quand la nomenklatura a de belles tomates juteuses à croquer…

      Jamais je n’aurais cru (à l’époque) que cela resterait autre chose qu’une fiction;
      aujourd’hui je me rend compte que tant d’auteurs dits ‘de science fiction’ ont décrit dans leurs œuvres la société actuelle et future, bien plus dans le domaine humain que technologique.

      • « Jamais je n’aurais cru (à l’époque) que cela resterait autre chose qu’une fiction »

        Le « cannibalisme » imposé est peut-être une fiction. Mais les « belles tomates » réservées à la nomenklatura est vérifiée à toutes les époques et toutes les situations.

        Que ce soit le communisme, les famines, les rationnements en période de guerre, les classes riches et possédant le pouvoir n’on jamais manqué de rien. Aujourd’hui tout va bien au Venezuela pour ceux qui soutiennent le parti.

        Peut-être est-il temps de prendre d’urgence sa carte du parti écologique – en choisissant le « bon » parti, car l’histoire nous enseigne qu’une erreur dans le choix de son mouvement extrémiste peut vite s’avérer fatale …

  • « L’histoire montre pourtant que le progrès technique a toujours triomphé des impasses dans lesquelles il était censé mener l’humanité en croissance »
    C est completement faux !
    l auteur a une vision scientiste qui date du XIX (tres bien represente par ex par J Verne). Penser qu on va trouver a temps une solution technologique a tous les problemes est une erreur.

    Petites illustrations:

    – explosion de la population au moyen age s est pas regle par le progres technique mais par la famine les epidemies et la guerre (cf https://fr.wikipedia.org/wiki/Démographie_médiévale#De_l'an_1350_à_l'an_1500)

    – les populations viking du Groenland ne s en sont pas sorties par la technologie. Elles sont simplement mortes (ou sont parties pour les plus chanceuses)

    – autre civilisation et autre continent. La civilisation maya : http://www.lefigaro.fr/sciences/2018/08/08/01008-20180808ARTFIG00088-un-changement-climatique-a-t-il-provoque-la-disparition-de-la-civilisation-maya.php
    La encore, pas capable de trouver les solutions techniques (et de les appliquer a large echelle)

    – plus pres de nous, on en sait toujours pas quoi faire des dechets nucleaires malgre 40 ans de recherche. On en est reduit a cacher la merde sous le tapis (pardon a faire de l enfouissement profond en priant pour que rien ne se passe pendant des milliers d annees …)

    De toute facon, meme s il y a une solution technologique, il faut aussi etre capable de la mettre en Oeuvre: autrement dit il faut du personnel capable de produire et utiliser ledit Systeme et que celui ci ne soit pas hors de prix (par ex on doit etre capable de faire des voitures a hydrogene ayant des performances similaire aux voiture essence. par contre elles couteront 10 fois plus cher et il faut creer des stations service H2 partout …)

    • Vous êtes soit d’une mauvaise fois monstrueuse ou d’une ignorance crasse . je pencherais pour une tendance à prendre ses phantasme et ses dires pour le réel…
      Pour les déchets nucléaires un prix Nobel français(cocorico) travaille à développer un laser qui détruirait ces déchets . Il part d’experience fructueuses en ce domaine …
      Pour la population du moyen age il n’y avait pas de problème à régler , les épidémies ont étés des tragédies . Depuis nous traitons mieux des épidémies . Il ne s’agit pas de magie . Il s’agit de se mettre au travail avec humilité et patience pour essayer de résoudre de vrais problèmes . Petits problèmes de confort ou grand de survie rien n’est négligeable .

      • @ Did
        Pour les déchets nucléaires, un recyclage devrait être possible puisque la radio-activité n’est pas totalement utilisée. Je n’ai pas la solution mais je suis sûr que certains y travaillent, à la solution et aussi à son coût abordable! L’enjeu est de taille!

      • « Pour la population du moyen age il n’y avait pas de problème à régler »
        Avez vous lu le lien de Wikipedia que j ai mit ?
        J en doute !
        La population en 1300 etait trop nombreuse pour les ressources de l epoque (en gros on avait la meme population qu au XIX sciecle mais pas la techno). Et c est pas le genie humain qui a resolu le Probleme mais les epidemies/guerres/famine (qui sont souvent liees: si vous avez faim vous allez piller votre voisin. Les epidemies font plus de victimes sur des populations affaiblie par le jeune. et evidement les guerres reduisent la production (vu que les gens doivent fuir, les recoltes sont brulees …)

        Quant a votre laser sur le nucleaire, je suppose que vous pensez a ca : https://www.usinenouvelle.com/article/reduire-l-activite-des-dechets-nucleaires-d-un-million-d-annees-a-30-minutes-le-prix-nobel-de-physique-y-croit.N752254
        C est pour l instant quelque chose qui ne marche que dans un laboratoire. Le professeur interrogé par le journal declare lui meme « Nous pensons que d’ici 10 ou 15 ans nous pourrons vous montrer quelque chose. »
        Autrement dit, dans 10 ou 15 ans, on arrivera peut etre a un systeme fiable. A partir de la, il faudra encore peut etre 10 ans pour l industrialiser (par ex faire que ca marche 24 h/24 , que ca soit capable de traiter des tonnes de dechets, que ca coute pas une fortune, que ca necessite pas plus d Energie que ce qu on a produit avec les dechets (sinon ca sert a rien !) …
        Et evidement avec le risque que ca ne debouche jamais sur rien de valable. L histoire est plein de techno qui paraissait prometteuses et qui se sont reveles des cul de sac, par ex les dirigeables

        • @ cdg
          Oui, mais pendant ce temps-là vous profitez bien d’une électricité bon marché dont les suivants payeront le recyclage; vous vous n’avez qu’enfoui vos déchets!

    • Sans la science et la technologie vous et moi serions mort depuis longtemps après avoir survécu à la grossesse et à l’accouchement …
      Avant cela c’était une grande période écologiste .

      • A vous lire, on penserait que Cdg rejette la science… : à quel moment dit-il que sans la science, ce serait mieux ?

        • Ce monsieur mêle les mayas , les vikings et le bas moyen age sous le couvert techno scientifique qui n’était pas leur modèle de pensée , donc leur ressource pour régler des problèmes . donc une argumentation anachronique , basée sur une mauvaise foi notoire . Il suggère que toute les avancées sont vaines etc . Oui il faut du temps et de l’obstination pour réussir souvent de petites choses , se tromper et recommencer .
          Rien n’est facile ,rien n’est donné . Picasso ou Einstein ou Dupont il faut travailler et rester humble , nous sommes mortel .

          • Non je ne denigre pas la science (je suis moi meme Ingenieur). Par contre je suis conscient des limites de celle ci et je ne pense pas que la science puisse tout regler. Ce qui ne veut pas dire que toute avancee soit vaine. Mais par ex une avancee scientifique se transforme en technologie applicable dans un produit, il faut des dizaines d annees (le laser fut decouvert dans les annees 50. application pratique 20-30 ans plus tard.)

            • Pour un « ingénieur » (?) vous racontez de telles fadaises sur les déchets nucléaires ! Vous avez visiblement besoin d’une sérieuse formation.
              Juste un point. Il a été cité la transmutation par laser . En fait l’idée est ancienne. Le laser permet de concentrer sur une cible un flux élevé de neutrons de grande énergie, ce qui casse (transmute) les éléments lourds qui sont souvent de période radioactive longue . En fait on réalise la même opération dans les réacteurs de génération IV dits surgénérateurs-incinérateurs qui proposent aussi un flux élevé de neutrons rapides (énergétiques) et la masse du cœur est telle qu’on peut répartir les déchets dans un nombre élevé d’éléments combustibles. On obtient ainsi un bon rendement de transmutation, donc d’élimination des déchets les plus gênants. Ceci étant le prix Nobel précité a pris langue avec le CEA, spécialiste des lasers, pour explorer cette filière. Je crains (et là pour une fois vous avez raison) que la cible ne soit de trop petite taille pour obtenir un rendement industriel, et il faudra en passer aussi par un prototype, alors qu’Astrid est déjà sur les rails. Sur le plan scientifique l’idée reste intéressante et pourrait un jour permettre de transmuter la petite quantité de déchets ultimes qui pourrait rester, le rendement des réacteurs précités n’étant possiblement pas de 100%. Je suis ingénieur et je fais confiance à la science. Mais si vous préférez retourner à l’âge des cavernes, bon courage, ce sera sans moi.

              • Ou avez vous que je veux retourner a l age des cavernes ?

                C est pas parce qu on doute que la science puisse tout resoudre qu on souhaite revenir a l epoque de cro magnon !

                D ailleurs vous reconnaissez avec moi que l idee du prix nobel sur les dechets n est pas la panacee

                PS: la science en soit est neutre. On peut s en servir pour faire le bien de l humanite ou le contraire. Regardez les developpements de la chine ou niveau de la surveillance de sa population. Les chinois qui ne sont pas dans la ligne du parti pourront bientot ne plus pouvoir prendre avion ou train avec leur Systeme de credit social.

                Il est donc tres naif de faire confiance a la science, car une decouverte pourra etre exploité pour le meilleur ou pour le pire. C est d ailleurs pas souvent des scientifiques qui en decident

            • @ cdg
              Le nom « ordinateur » est déposé, en Français, en France par IBM en 1955; regardez ce que ça représentait:

              https://www.gralon.net/articles/materiel-et-consommables/materiel-informatique-et-consommable-informatique/article-l-ordinateur—histoire-d-une-invention-2397.htm
              Les performances du smartphone dans votre poche sont probablement plus importantes que celle des ordinateurs au début, moins de 70 ans avant!
              Non, les découvertes sont de plus en plus rapides (progression géométrique) et le nombre d’intellos, partout dans le monde est autant croissant!
              Vous n’êtes pas obligé d’appeler ça « progrès » mais c’est bien le terme consacré pour ce genre de choses.

              • Oui un smartphone a plus puissant que l ordinateur qui a permit d envoyer des hommes sur la lune. Si j etais mechant je dirai que le progres est visible: il y a 50 ans on envoyait des hommes sur la lune, maintenant on envoie une photo de sa b… (avec en plus la possibilite de se prendre un proces pour harcelement sexuel)

                Plus serieusement, l ordinateur que vous avez aujourd hui est 2 fois plus puissant au moins que celui que vous aviez il y a 5 ans. Pourtant vous faites exactement la meme chose avec. Vous avez simplement besoin d un processeur plus puissant, de plus de Memoire pour faire tourner des logiciels plus gros que vous utilisez pour faire rigoureusement la meme chose

                PS: sur quoi vous basez vous pour dire que les decouvertes sont en progression geometrique ? Je dirai plutot qu il y a eut une grosse stagnation depuis au moins les annees 80 (internet/ordinateur ca date des annees 60). Quels sont les concepts nouveaux decouvert depuis 30 ans ? Je parle ici de vrais decouvertes, pas d elucubration marketing ou de reutilisation de techno deja existantes (smartphone = telephone portable+ordinateur. rien de neuf scientifiquement parlant)

                • Là je ne suis pas trop d’accord avec vous CDG; à ce train-là, rien n’a été fait en chimie depuis la classification des éléments puisque toutes les molécules ne sont que des assemblages d’atomes. La science ne stagne pas, elle se développe, progresse, explore, et surtout « digère » les choses découvertes. Depuis qu’on a maitrisé l’électricité (terme plus correct que inventer ou découvrir), c’est pareil.

    • Au lieu de prendre sur vos épaules toutes les misères technologiques du monde, essayez un peu avec les misères humaines :
      – comment assurer la production de richesses alors que les jeunes des pays riches ne rêvent que de Revenu Universel et de coincer la bulle ?
      – comment assurer la cohésion de la culture alors que les réseaux la fragmentent ?
      – comment assurer la diversité nécessaire à la sélection naturelle des meilleures pratiques alors que l’on veut mettre en place un gouvernement mondial et une police de la pensée ?

      J’ai des dizaines de scénarios catastrophe à votre disposition qui sont totalement indépendants de la science. Juste pour changer …

      • Si les jeunes des pays riches ne rêvent que de RU et de fainéantiser (votre source svp ?), alors arrêtez de vous fatiguer à défendre et imposer le libéralisme salvateur puisqu’il n’y aura personne pour l’appliquer si vous avez raison pour les jeunes.
        Les jeunes ont envie de bosser, mais pas de trimer; ils ont envie d’être respectés, pas considérés comme des ressources (dé)mobilisables à souhait. Certains sont trop exigeants, tout à fait. Mais c’est exaspérant de croire qu’il faut suer sang et eau 60h par semaine pour avoir une dignité.

        • Désolé, mais d’après mes études, le peak-motivation_au_boulot est maintenant derière nous et on s’achemine vers une fin programmée de la ressource.

          • Je vous sens ironique…
            Une étude biaisée avec des modèles avec des variables d’ajustement opportunes ? Une fin programmée de la ressource ? Voilà Malthus qui revient par la fenêtre.
            Plus sérieusement, les gens (jeunes et moins jeunes) se rendent peut-être compte simplement que travailler 38h semaine (en Belgique) pour un salaire permettant parfois à peine de couvrir le loyer (qui va à un propriétaire privé) dans une grande ville, et que l’accumulation de biens n’apporte pas le bonheur… Comme on dit : un autre monde est possible. Mais pas un monde communiste.

            • C’est une vanne ! Vous n’achetez quand même pas au comptant la « peak-motivation_au_boulot » ?

              Cependant je suis quand même sérieux : si on n’a pas un travail motivant, 38h ou 15h ou moins est trop, et je préférerais pour ma part me contenter d’un RU que de travailler 15h à faire un boulot stupide. Et comme le travail est de moins en moins motivant pour chacun, je pense ne pas être le seul. Et la, votre phrase : « un autre monde est possible » devient plus que douteuse.

              Car si j’ai raison que se passe-t’il. L’état met en place le RU. C’est un grand succès, au point que personne n’accepte de travailler sauf à des salaires exorbitants qui ne permettent pas la rentabilité. Le président Malanchduro accuse les américains, mais il finit par être renversé, on supprime le RU, et on trouve autre-chose.

              Expérience malheureuse mais pas la fin du monde. Pas plus que quand le pétrole viendra à manquer.

              • Alan, je vous rappelle que je ne perçois pas toujours le second degré dans les commentaires de Contrepoints, vu la différence de perception de la réalité entre vous et moi (au début, j’ai cru que tous les gens qui criaient au communiste à tout bout de champs étaient des trolls…)
                Je suis entièrement d’accord avec vous concernant la motivation, c’est une clé extrêmement importante. Et pourtant, il existe bon nombre de gens qui préfèrent travailler pour des clopinettes et avoir une dignité par le travail plutôt que ne rien faire et toucher les aides sociales. Mais… vu qu’actuellement avoir un travail n’est plus forcément facteur d’intégration, de respect ou d’élévation sociale, ben c’est moins fréquent sans doute.
                Pour le RU… je me tâte.. c’est pas mal mais… bof.. Cependant, si le RU devient à ce point nécessaire ou un option ou une piste de réflexion, c’est peut-être parce que le système libéral capitaliste traditionnel de l’offre et la demande de travail contre salaire n’est pas efficace. (j’ajouterais « pas efficace non plus », pour ne pas vous faire penser que je prône l’étatocommunistotravaillisme)

                • « parce que le système libéral capitaliste traditionnel de l’offre et la demande de travail contre salaire n’est pas efficace. »

                  Qu’est-ce qui peut vous faire croire ça ?

                  Je sais bien qu’on ne manque pas de prétendus économistes pour nous démontrer n’importe quoi et son contraire. Mais je n’ai encore jamais vu un économiste capable de prédire 2 ans à l’avance si la croissance, l’emploi, l’inflation etc allait progresser ou le contraire. Ce sont juste de mauvais comptables, des illuminés ou des schtroumpf bricoleurs.

                  Pour ma part, j’entrevois bien des problèmes au « système » actuel (mondial). Mais pas ceux qui sont évoqués par les crétins médiatiques qui se prétendent philosophes ou économistes. (Pour la simple raison que les « vérités » scientifiques, économiques, sociologiques, etc ne sont pas compréhensible pour le grand public, et donc ceux qui font commerce de leur « savoir » dans les media sont des escrocs).

                  • « le système libéral blablaba pas efficace » : simplement l’observation que, même aux USA, pays parmi les plus libéraux, ya masse de pauvreté, de gens qui n’ont pas les moyens de se payer le médecin, qui doivent cumuler 3 jobs pour survivre… Que payer des fortunes des grands patrons n’est pas forcément efficace (me souvient de Jean-Marie Messier…), etc.
                    Pour l’économiste incapable de prédire 2 ans à l’avance : ça jette au chômage beaucoup d’économistes. Et un économiste incapable de prédire des tendances ne sert à rien. Toutes les entreprises font des plans à 3 ans (révisables annuellement). Tous les pays ont un bureau du plan. S’il n’y avait pas de « prévisions » à 3 ans ou à 5 ans, on arrête tous les projets d’investissements : les entreprises et les marchés ont horreur de l’incertitude.

                    • Il y a une différence entre gérer une entreprise, gérer un pays et gérer le monde. Hollande a cru bêtement que l’économie allait repartir et le chômage baisser parce que « c’est cyclique ». Il a jeté l’argent par les fenêtre et s’est fait virer comme un malpropre. C’est surement parce que le bureau du plan qui a été saboté par une attaque électromagnétique américaine …

                    • Il y a peut-être des pauvres aux USA, il y a surement des patrons qui ne méritent pas leur salaire. Mais quand c’est tout un pays qui va mal, le phénomène s’amplifie comme au Venezuela.

                      Pensez un peu à l’échelle du monde ce qui peut arriver si des économistes l’engage sur la mauvaise pente, avec big brother pour localiser et éliminer les récalcitrants.

                    • Il y avait il y a 2 ans une étude publiée dans la presse bien-pensante cartographiant le niveau de vide des pays en intégrant la qualité de vie de ses habitants et non seulement leur consommation.
                      Sur cette carte magnifique, on découvrait que le Mexique était un paradis et les USA un enfer.
                      C’est pour ça que Super Mario Trump veut construire un mur : empêcher les américains de se réfugier au Mexique.

                    • Le plan était raté, et plat… rataplat … ??? Rantanplan ❓

  • Il faut lire l’article de Valeurs Actuelles : Comment l’égérie de l’écologie Greta Thunberg fait le jeu du capitalisme vert http://www.valeursactuelles.com/societe/comment-legerie-de-lecologie-greta-thunberg-fait-le-jeu-du-capitalisme-vert-105025
    Et on apprend que Greta Thunberg, 16 ans, proposée pour le Nobel de la paix : https://www.rtl.fr/actu/international/suede-greta-thunberg-16-ans-proposee-pour-le-nobel-de-la-paix-7797206309?fbclid=IwAR0FcmuaTepj_R7oEMgrWMuxFMs1AFB4StRPLdjSJeocY1Z_9UJ_GUj8GC0

    C’est vraiment du grand n’importe quoi!!! Cela en dit long sur l’état de décrépitude de la civilisation occidentale prête à tout pour le fric car l’écologisme n’est rien d’autre qu’une pompe à fric et une incitation à moins de démocratie et un nouvel enjeu de la tentation totalitaire.

    Les mondialistes sont prêts à tout pour prendre le pouvoir sur le monde entier!!!

    • @ lapaladine
      Non! Pas du tout! Greta Thunberg s’est bien fait, à l’international, un nom dans le domaine bien vaste de l’écologie. Ce fut sans doute plus « concernant » pour les populations que les travaux d’un chercheur, inconnu mais tout aussi actif, sinon bien plus!
      Un prix n’est pas forcément juste: il récompense une action ou une trouvaille avec une répercussion large, selon le comité d’attribution qui ne vous demande pas votre avis!
      De là à en tirer des conclusions définitives sur la civilisation occidentale est assez audacieux! …

  • Il semble malheureusement que l’auteur n’ait pas lu les publications de Negawatt, ou ne les ai pas comprises (ou pire…)
    – Concernant les Français vivant « Entassés dans des appartements à petites surfaces » => page 16 du dossier de synthèse de Negawatt : « le scénario projette également une stabilisation de la surface moyenne de logement par occupant au niveau ACTUEL de 42 m2 par personne. »
    – Pour les légumes : le rapport préconise d’inverser les rapports entre viande et végétaux (incluant donc céréales) 66,5% / 33,5%; donc pas du végétarisme… (également page 16 de la synthèse précitée)
    – Société de service, l’industrie ayant disparue : page 5 : « l’industrie doit réorienter ses productions vers des biens et équipements plus durables, loin de la surconsommation actuelle, et veiller au contenu de ses produits en énergie grise et en matériaux. ». A lire aussi page 20 et 21.
    – Pour les déplacements à vélo : Negawatt vise de passer de 0,6% des trajets actuels faits à vélo à 3%…..

    Sur base de ces observations, je ne peux malheureusement pas considérer l’auteur de cet article et ses observations/avis comme étant sûrs et dignes de confiance. Pour permettre aux lecteurs de Contrepoints curieux et ayant un esprit critique, voici les liens :

    https://negawatt.org/IMG/pdf/synthese_scenario-negawatt_2017-2050.pdf

    https://negawatt.org/IMG/pdf/sobriete-scenario-negawatt_brochure-12pages_web.pdf

    Bien sûr, on peut ne pas être d’accord avec tout ce scénario (notamment le nucléaire), mais perso, je le trouve très raisonnable et bien ficelé.

    • @ Anabys
      Oui, bon! Que Negawatt ne soit pas une source scientifique fiable, c’est la règle dans tous les groupes d’opinion! Rien d’étonnant! Chacun cherche les arguments qui défendent sa conviction et ignore ceux qui lui sont contraires! C’est stupide mais c’est souvent ainsi!

      • Je ne parle à aucun moment de la fiabilité scientifique de Negawatt… Je pointe du doigt l’interprétation très « libre » de la synthèse Negawatt que l’auteur (M. Negymas) de l’article fait.

    • Je ne peux évidemment pas dire pour l’auteur, mais en ce qui me concerne ces préconisations et scénarios m’évoquent irrésistiblement les récits de mes amies qui préparaient le Capès de russe dans les années 70 sur leurs séjours en URSS. Personnellement, l’acte « gratuit » et fortement gaspilleur occasionnel , ou même fréquent, me paraît une composante essentielle du bonheur. Donc s’il est possible sans pour autant compromettre le long-terme, et même tant que cette compromission reste très aléatoire, il doit être préservé. L’URSS et les scénarios se rejoignent aussi sur leur refus d’imaginer qu’un autre futur soit possible. Pourtant, aujourd’hui, il est évident que les méthodes de gestion de la pénurie de l’ex-URSS étaient loin d’être le seul futur envisageable, et que si un monde s’est écroulé, c’était loin d’être le seul possible. Le monde durable de ces écologistes n’est pas un monde heureux, qu’il soit durable serait son pire défaut, il est loin d’être démontré qu’il n’y ait pas d’alternative, mais en effet, pour ceux qui ne connaissent que cette vie collective qui était la règle en URSS, ça aurait du sens et de la cohérence.

      • MichelO, vous avez dû être fameusement traumatisé petit lors d’un partage forcé d’un biscuit BN dans la cour de récré avec le petit Igor pour ressortir l’URSS à chaque commentaire…
        Pour info, dans la synthèse Negawatt, il est indiqué : « maintenir le taux de cohabitation à son niveau actuel », au cas où vous auriez peur de devoir chanter l’Internationale avec des inconnus dans votre salon 🙂

        • Si j’ai été marqué par l’URSS, c’est que dans mon enfance on parlait des types qui se faisaient descendre en essayant de passer à l’ouest, des queues devant les magasins vides, etc., et que j’en avais conclu que tout le monde savait que vivre à l’Est était une corvée, et vivre à l’Ouest un parc de Disney pas tout à fait gratuit mais presque. Mais non, les Soviétiques, en grande majorité, n’étaient ni contraints ni envieux/jaloux ou dépités, ils étaient convaincus de bonne foi de la supériorité du modèle communiste de marche vers le progrès. Cette même bonne foi qui anime bien des écolos… Ils croyaient que le capitalisme ne conduit qu’à la corruption et à l’immoralité, à se vautrer dans la fange loin des principes moraux et intellectuels. Et individuellement, en faisant abstraction de leurs convictions politiques, c’étaient des personnes charmantes et généreuses auxquelles on ne pouvait pas en vouloir de leurs convictions. Seuls les commissaires politiques étaient cyniques de duplicité. J’y vois une analogie troublante avec les écolos que je côtoie aujourd’hui.

  • Merci pour cet article qui voit plus loin que l’immédiat.
    Pour l’écologisme, comme pour d’autres sujets, de l’Europe à la fiscalité, c’est la « politique des petits pas » qui est privilégiée de manière à ne pas susciter d’opposition frontale sur un recul démocratique important.
    Cette stratégie est inspirée de la Fabian Society, société de pensée créée en 1884 par des socialistes (dont Eleonor Marx, la fille de Karl…), farouches adversaires de la propriété privée et convaincus qu’une élite devait diriger la Grande-Bretagne. Avant de jeter les bases d’un gouvernement mondial aux pouvoirs de contrôle étendus dont une fédération d’Etat européens devait être la première étape…
    On retrouve des membres de ce courant de pensée à la racine des mouvements écologistes…

    • @ La petite bête
      Non! Voir dans un « écologisme » (donc politique) la main cachée de la fille de K.Marx de la fin du XIXème siècle est franchement tiré par les cheveux. Il s’est passé des choses depuis lors! J’aimerais voir le regard de K.Marx visitant une de nos usine moderne actuelle, guidé par ce qu’il appelait un « prolétaire » forcément damné depuis sa naissance: il ouvrirait des yeux comme des phares de camionnette!
      Croire que c’est dans le passé qu’on peut lire l’avenir ne me parait pas du tout probant et j’ai une foi très, très mesurée dans les écrits des « grands auteurs » du temps jadis!
      Mon expérience personnelle est bien que rien n’est stable, défini, une fois pour toute! Tout évolue!

      • Au-delà de la surface des évènements, l’histoire est faite par les grands courants d’idées.
        Rien n’est en effet établi une fois pour toutes. Mais cela n’empêche pas certaines idéologies d’exister et d’avancer – en l’espèce un totalitarisme planétaire – en s’adaptant aux nouvelles circonstances.

        • @ La petite bête
          Oui, c’est probablement vrai. Je n’ai connu que des années d’affrontement (oral!) entre est et ouest, USA et URSS. On en est loin!
          On ne se bat quasi plus sur la planète; quelques conflits locaux encore mais rien de ce que certains ont connu! Donc oui, la planétarisation de la terre est possible. Mais pourquoi imaginer un totalitarisme? Je crois que l’U.E., souvent dénigrée en France, à tort, représente bien la solution d’une communauté de populations où chaque population peut se faire entendre et/ou refuser le traité commun qui engage! C’est bien le cas dans l’U.E. contrairement à ce que je lis souvent: aucune décision de l’U.E. ne peut passer si les Français n’ont pas signé. Les Luxembourgeois (600 000 habitants) ont le même pouvoir! Et donc « Bruxelles » ne décide rien toute seule: l’U.E. n’est pas un « état » (les USA, oui!).
          Que les politiciens accusent « Bruxelles » de ce qu’ils ont, en fait, signé n’est qu’un problème franco-français de mauvaise fois et ce serait à vos députés européens de vous l’expliquer! Mais où et qui sont-ils? Mystère!

  • « L’histoire montre pourtant que le progrès technique a toujours triomphé des impasses dans lesquelles il était censé mener l’humanité en croissance »

    Effectivement, le progrès technique a permit à l’espèce de croitre, mais cela s’est parfois fait au détriment la condition individuelle. L’agriculture est un bon exemple. Elle a permit la première explosion démographique, mais la qualité de vie des hommes s’est largement détériorée.

    • Par curiosité, vous aviez de la famille dans l’agriculture il y a 5 siècles, 50 ans, et maintenant ? Vous pouvez comparer leurs vies ?

      • Je parlais de la révolution agricole au néolithique, et non des progrès dans l’agriculture des derniers siècles. De manière quantitative, les anthropologues s’accordent à dire que lors de la révolution agricole, l’espérance de vie diminua, la condition physique s’agrava, et les violences humaines augmentèrent.

        Subjectivement, rien ne prouve que les paysans d’il y a 1 ou 5 siècles étaient moins heureux que ceux de nos jours. Il se trouve qu’effectivement, je viens d’une famille d’agriculteurs et de viticulteurs. La condition individuelle de l’agriculteur s’est améliorée sur l’aspect de l’effort physique, mais semble s’être détériorée sur l’aspect social. Mon grand-père en témoigne. Il n’était pas plus heureux à la fin de sa carrière qu’au début, malgré les progrès techniques.

        C’est un biais courant de regarder le passé avec les valeurs et normes actuelles. Rien ne prouve que les paysans du moyen-âge étaient moins heureux qu’aujourd’hui. Le contexte était radicalement différent. Par exemple, c’était une époque où personne ne croyait au progrès technique (ce qui est devenu une véritable religion de nos jours). Aujourd’hui, on dit généralement qu’une personne mourrant à 80 ans sans problèmes de santé majeurs à eu une vie saine et paisible, une bonne vie. Qu’en sera-t-il dans quelques siècles ? Imaginons qu’on puisse pousser l’espérance de vie au delà de 100 ans et que les progrès scientifiques se développent suivant la tendance actuelle, nos descendants jugerons probablement que notre vie devait être misérable, qu’on mourrait très tôt, et qu’on devait être malheureux. Mais ils se tromperons car eux aussi jugerons le passé au regard de leur présent.

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Jean de Kervasdoué est un excellent connaisseur des controverses entourant l’environnement et la santé, comme son impressionnante bibliographie et ses diverses chroniques l’attestent. Il vient de redoubler ses critiques à l’égard de l’écologie politique telle qu’elle se décline en France et en Europe dans un ouvrage qui vient de paraître[1]. Ceux qui partagent ses points de vue apprécieront cet état des lieux et s’en désespéreront, les autres feraient bien d’en tirer une leçon utile.

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