Déficit, carburants, etc : si on arrêtait de prendre les Français pour des pigeons ?

Le pouvoir est strictement incapable de maîtriser la dépense publique et qui fait feu de tout bois pour comprimer par tout moyen (dont notamment des prélèvements insensés) le déficit qu’il doit présenter à Bruxelles.

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Déficit, carburants, etc : si on arrêtait de prendre les Français pour des pigeons ?

Publié le 14 novembre 2018
- A +

Par Thierry Benne.
Un article de l’Iref-Europe

Tous les Français ont en mémoire la célèbre injonction du Président Georges Pompidou à l’un de ses proches : « Cessez d’emmerder les Français. » Même si on déplore son inefficacité actuelle, cette mise en garde est toujours valable aujourd’hui à considérer le flux continu des taxes et des contraintes nouvelles dont ce gouvernement inonde le pays.

Mais insensiblement le problème s’est encore aggravé et les Français ont de plus en plus le sentiment qu’en plus de les « emmerder » (cf. la limitation générale de vitesse à 80 km/h, sans du tout tenir compte de la plus ou moins grande dangerosité de la voie), on les abuse et on leur cache la vérité. À savoir : un pouvoir strictement incapable de maîtriser la dépense publique et qui fait feu de tout bois pour comprimer par tout moyen (dont notamment des prélèvements insensés) le déficit qu’il doit présenter à Bruxelles.

Commençons par l’ascension vertigineuse des taxes sur les carburants, qui ont un effet délétère sur le pouvoir d’achat des Français, au moins de ceux qui supportent et au-delà la totalité du coût de leurs déplacements quotidiens en voiture. Parce que n’habitant pas Paris ou sa banlieue immédiate, ni quelque autre grande métropole richement desservie, ils ne bénéficient pas de la prise en charge par la collectivité des deux tiers du coût du train, du métro, du tramway ou encore des bus ; tous ces modes de transports qui, en province, dans les villes moyennes ou dans les campagnes et à condition qu’il s’en trouve, ne passent pas au pied de leur logement.

Pour faire passer la pilule, qui est quand même un peu dure à avaler (les taxes représentent désormais quasiment 60 % du prix à la pompe !), le Premier ministre ne cesse de proclamer que seule sa politique représente la voie du courage et de l’avenir, puisque ces sacrifices permettront de quitter progressivement l’enfer de pollution dans lequel nous pataugeons lamentablement pour gagner sans coup férir l’Éden écologique qu’il nous promet.

Sauf que l’on apprend ceci dans le rapport spécial du Sénat sur la transition écologique du projet de loi de finances 2018 :

Sur les 3,9 milliards d’euros de recettes supplémentaires en 2018, seuls 184 millions d’euros de TICPE seront alloués au compte d’affectation spéciale « Transition énergétique » pour financer les engagements passés au titre du développement des énergies renouvelables.

Et le reste de la fiscalité écologique est à l’avenant au point que Ségolène Royal, orfèvre en la matière, n’a pas hésité à qualifier de « pas sérieuse et pas honnête » la démarche du gouvernement qui consiste à utiliser le prétexte de l’écologie pour combler en réalité le déficit du budget général.

En fait, il s’agit une fois de plus d’un honteux hold-up fiscal sur les automobilistes et routiers, assorti d’une information mensongère sciemment colportée par tout le groupe majoritaire, ministre de l’Action et des Comptes publics en tête.

Une pollution fort « sélective »

Sur un plan technique mais nullement négligeable, sait-on que 41 % de l’émission des particules nocives de notre parc roulant proviennent tout simplement du « trio infernal » que représente la conjonction abrasive du revêtement routier, des freins et des pneus. Or ces freins et ces pneus équipent actuellement la totalité des véhicules, qu’ils recourent au gazole, à l’essence ou à la fée électricité (qui manifestement ne résout pas tout : le recyclage ultime des batteries risquant notamment de réserver quelques surprises).

Quant à l’état et à la qualité de notre réseau routier, les derniers audits ont largement détaillé tout le mal qu’on peut en penser. Mais sans doute est-ce encore un peu tôt pour encourager dès demain la propulsion sur coussin d’air, qui mettrait radicalement fin à cette pollution aussi sournoise que prégnante ? Et quant aux 48 000 morts que l’on attribue chaque année assez généreusement à la pollution urbaine, il est admis qu’en moyenne et en croisant les divers polluants recensés, la part du trafic automobile roulant n’excède guère un tiers.

Or il ne semble pas qu’on se préoccupe autant des deux autres tiers liés notamment aux facteurs résidentiels et aux installations industrielles ou énergétiques. Le métro parisien, transport vertueux par excellence et entièrement aux mains d’individus parfaitement exemplaires, mérite à lui seul une mention spéciale.

En effet, il affiche dans ses tunnels comme dans ses couloirs un taux d’air pollué qui, aux heures de pointe, peut être jusqu’à 16 fois plus vicié que l’air extérieur, seule préoccupation de Madame Hidalgo. Pourtant pour l’instant on cherche en vain sur la toile l’étude publique qui dévoilerait le taux de mortalité propre au moyen de transport de loin le plus utilisé dans la capitale et « pneumologiquement » le plus dangereux.

On est stupéfait d’apprendre par la RATP qu’ « il n’existe pour l’heure aucune norme en matière de particules dans les espaces souterrains » qu’empruntent quotidiennement plus de 4 millions de voyageurs franciliens. Ce qui montre à quel point on peut faire confiance aux autorité publiques pour préserver notre santé à chaque fois qu’au lieu de pointer un abus privé, il faut dénoncer un scandale public. Et encore ne dit-on rien des métros de province qui présentent peu ou prou les mêmes risques avec une communication publique tout aussi largement défaillante ! Mais, faute pour l’instant de radars verbalisant la pollution souterraine (quel dommage !), pourquoi ne pas augmenter, comme pour les carburants, de 40 ou 50 % le prix des tickets des métros ou des RER circulant en sous-sol pour financer d’urgence l’assainissement de leurs atmosphères confinées ?

Le miracle du kérosène : un carburant ultrapolluant sans taxe !

En restant un instant encore dans le domaine des transports et des carburants : pourquoi donc, alors que l’État n’a plus un sou vaillant, continue-t-il à exonérer entièrement le kérosène ? Ce carburant est comme chacun sait l’un des plus polluants qui soit, puisque son empreinte carbone au km/passager excède de 50 % celle d’une voiture et de quelque 40 fois celle d’un TGV !

Alors plutôt que de surtaxer sans cesse davantage les automobilistes et les transporteurs routiers cloués au sol, il faudrait peut-être aussi pour le bien de la planète (dont on nous rebat tant les oreilles) avoir le réflexe élémentaire de lever un peu le nez ou de regarder la mer afin de mettre fin à l’archaïsme des exonérations des carburants des transports aériens et du tourisme maritime.

En effet selon le Réseau Action Climat et pour le seul transport aérien, le manque à gagner pour l’État se montait en 2017 à 800 millions d’euros pour les vols intérieurs (que d’autres États n’hésitent pas à taxer) et à 3 milliards d’euros si l’on inclut les vols internationaux (mais cette fois en révisant au préalable la convention de Chicago, conclue en… 1944, c’est-à-dire à une époque où les préoccupations écologistes n’étaient pas vraiment prioritaires).

Car ces carburants actuellement détaxés n’en polluent pas moins parfois très lourdement la planète en général, comme nos ports (demandez donc aux résidents près des quais à Marseille !) et nos aéroports (Roissy et Orly en tête, mais leurs voisins ne sont pas de vrais Parisiens protégés bec et ongles par Madame Hidalgo, seulement des banlieusards de droit commun polluables à merci !) en particulier.

Comment ne pas légitimement s’étonner que toute la sphère écologiste observe un prudent silence-radio sur cette grave anomalie qui profite, c’est vrai, à son moyen de transport préféré, notamment pour les grand-messes qu’elle organise chaque année une fois à Kyoto, une autre fois à Bali, tandis que la prochaine COP 24 se tiendra en décembre en Pologne à Katowice.

Or, chacune de ces manifestations très courues draine généreusement du monde entier plusieurs milliers de participants et de journalistes. Rappelons enfin, pour que chacun se rende bien compte à quel degré d’ineptie on en est arrivé, que le protocole de Kyoto entré en vigueur en 2005 laisse expressément hors de son champ les vols internationaux, car les avions – c’est bien connu – cessent immédiatement de polluer dés qu’ils franchissent une frontière !

La France n’a pas la taille critique

Quand on nous prêche les vertus de l’exemplarité, on a le droit de rester sceptique. Aux États-Unis, le Président Trump ne nous a-t-il pas brutalement claqué la porte au nez en se retirant des accords que nous pilotions ? En Chine aussi dont, malgré quelques récents progrès et des promesses encourageantes, la puissance polluante demeure largement à la mesure de la puissance économique.

Enfin en dépit de tous les refrains apaisants qu’on nous sert sur nos liens privilégiés avec l’Allemagne, comment oublier que ni notre Président, ni son gouvernement, n’ont apparemment élevé la moindre protestation officielle contre les émissions des nombreuses centrales à charbon de Madame Merkel ? Or celles-ci ruinent depuis plusieurs années une bonne partie nos propres efforts en nous envoyant généreusement, portés par des vents mauvais, leurs effluves nauséabonds par-delà les frontières, les monts et les fleuves.

Ce symbole hautement polluant et dommageable pour nos poumons gaulois confirme d’ailleurs que les Verts d’Outre-Rhin, qui ont fait débrancher d’un coup le nucléaire, ont ceci de commun avec les nôtres, que la logique, la cohérence et la solidarité ne les étouffent pas.

Il est vrai que lorsqu’on fait du « en même temps » la marque de fabrique de sa parole comme de son action, on privilégie inévitablement l’ambiguïté dont, chacun le sait, nul ne sort qu’à ses dépens. Mais – et on l’oublie trop souvent – on compte aussi parmi les victimes tous ceux qu’on a bernés en les jugeant pas assez intelligents pour mériter la vérité.

Cette démarche dolosive, cette défiance hautaine, ces présentations tronquées, les Français ne les supportent déjà plus et ils les admettront de moins en moins à l’avenir. Ils attendent notamment que, pour les prochaine réformes – et tout spécialement celle des retraites –, le Président et le gouvernement leur disent rapidement et entièrement la vérité et qu’en chiffrant honnêtement les enjeux, ils renoncent définitivement à une attitude qui n’est pas digne du peuple qu’ils dirigent.

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  • Bonjour

    « il faudrait peut-être aussi pour le bien de la planète … de mettre fin à l’archaïsme des exonérations des carburants des transports aériens et du tourisme maritime. »

    Mon dieu, ne leur donnez pas cette idée. Il y a même le mankagagné.
    Non, le bien de la planète est une vision new-age très toxique et n’existe pas. Il y a des pollutions artificielles et naturelles mais il n’y a pas de gentille gaïa qui nous veut du bien.
    Pour lutter contre les pollutions, la solution; un propriétaire responsable qui contrôle ses nuisances et non une vision étatique-collectiviste inefficace et appauvrissant la population.
    Les pays de l’est étaient largement plus pollués que l’ouest.

    • J’y avais déjà pensé. Le kérosène compte pour 50% du prix d’un billet d’avion. Les taxes à 200%, cela ferait doubler le prix du billet. Conséquence logique: les avions feraient simplement un escale hors de France pour se ravitailler. Résultat: augmentation des prix, et pas de rentrées fiscales. Qu’attendons nous pour le faire?!

      • Les vols nationaux feraient donc une escale hors du pays ?
        Un vol international atterrirait avec 1000 bornes dans le réservoir pour repartir refaire le plein ?
        Pas très réaliste…

        • Paris-Bruxelles, Lyon-Genève, Nice-Turin on est très très loin des 1.000 km

          • OK, un peu moins, mais avec la réserve nécessaire, ça invalide une partie de l’autonomie
            Et cela pré-suppose que si un pays taxe le carburant aérien, ses voisins immédiats ne le feront pas … Peut-etre…
            Ce genre d’exercice existe pour certaines destinations, pour lesquels une escale ravitaillement dans un pays mieux disant sur le chemin… mais en local, j’ai des doutes… et pas pour les vols intérieurs en tous cas

            • @ Marius Sonpeneu
              De toute façon, c’est une convention internationale dont les délégués signataires n’ont rien à faire des taxes sur l’essence et le gasoil, en France! Vous délirez?

    • Le transport aérien…
      Obligeons Amazon à passer par les routes secondaires pour ses livraisons, hein !

  • ben justement , les pigeons en ont plein le dos de ce gouvernement et ils sont bien remonté pour voler dans les plumes de qui les emmerdent ;

    • non, en réalisté les français aiment être pris pour des pigeons et ils en redemandent à chaque election.

      A chaque présidentielle il votent pour un mec encore plus socialiste que le précédent pour corriger les affres du socialisme.

  • « Ils( les français ) attendent notamment que, pour les prochaine réformes – et tout spécialement celle des retraites –, le Président et le gouvernement leur disent rapidement et entièrement la vérité »

    Même en rêve, je n attends plus. Comment attendre quoi que ce soit de bon des hommes de l État ?

  • rou-cou rou-rou rou-rou

  • L’écologie de gauche est une escroquerie..

    L’accès a toutes les ressources par tout le monde c’est une hérésie..
    Si on veut avoir des mesures limitant le nombre des voitures il faut les réserver a ceux qui peuvent en payer le coût.
    Non les voitures ne sont pas « pour tous », mais pour ceux qui peuvent les payer..
    A une condition , c’est que les gens puissent s’enrichir.. et c’est là que le bat blesse, parce que ceux qui peuvent le faire dans ce pays
    sont ceux qu vivent des taxes
    Donc çà coince évidement, c’est le resultat du socialisme

  • Augmenter le prix de l’énergie c’est bloquer la croissance donc augmenter le chômage et la précarité: on est chez les fous.

    • ceci dit en france la croissance consiste a subventionner la consommation des uns en taxant les autres.. logiquement a un moment çà va s’arrêter. .; on est a ce point de rupture

  • Qu’en Europe les 2 pays représentatifs n’aient pas du tout la même approche écologique prouve bien l’imbroglio vert.

  • J’ai trouvé plus ouf, plus fort, si si ça existe
    https://www.abcbourse.com/marches/l-espagne-veut-interdire-la-vente-de-vehicules-essence-et-diesel-des-2040_453962_PX1p.aspx
    La carte de la pollution et l’Allemagne grün !

  • Au fond, on ne voit pas une stratégie globale. Le gouvernement ressemble de plus en plus à un canard sans tête ou pédale le nez dans le guidon.
    Car pour les voitures, que veut le gouvernement? apparemment avec ses mesures, que toutes les voitures soient électriques. Or dans cette hypothèse où va t’on chercher l’électricité nécessaire? Quid des batteries. Et ce n’est qu’un exemple.

    • L’électricité sort du derrière d’une licorne. C’est ce qui en fait une source d’énergie parfaitement propre et non polluante. En tout cas pour faire avancer un véhicule, pour ce qui est du chauffage il est hautement recommandé de s’en passer maintenant.

  • « une attitude qui n’est pas digne du peuple qu’ils dirigent »

    Attitude de mépris conforme à l’absence de considération éprouvée envers ce peuple. On doit même se demander dans quelle mesure ils ne le haïssent pas, tellement l’appétence pour le sabotage de ce qui fonctionne encore à peu près bien dans le pays signe chacune de leurs décisions. On ne peut vouloir diluer le peuple, vouloir le faire disparaître, si ce n’est par l’effet d’une haine pure et inextinguible.

    Ce ne sont plus des dirigeants au service de la France mais des occupants mettant le pays en coupe réglée.

  • «les taxes représentent désormais quasiment 60 % du prix à la pompe !»
    Les taxes représentent 2 fois le prix de l’essence.
    Les taxes multiplient le prix de l’essence par 3.

    • N’exagérons rien, car même si le calcul présenté par les merdias (et même ici, ce qui est TRÈS étonnant) est foireux puisqu’il part du PV TTC pour revenir au PA HT, le pourcentage total de taxes n’est pas de 200% et encore moins de 300% (vous retardez, les 280% de taxation, c’était il-y-a plus de trente ans, et heureusement pour nous tous que ça n’est plus ça, car vu les prix d’achat actuels, ça ne serait plus catastrophique, mais dantesque.)

      D’abord, comme pour tout calcul de taxe, il faut partir du prix HT (n’en déplaise à ceux qui essaye de leurrer le chaland ou qui se trompent, simplement parce que c’est la loi) – http://www.europe1.fr/economie/pourquoi-les-prix-des-carburants-augmentent-ils-autant-3787001 du 25 octobre 2018 prend un litre de SP95 à €1.56, ce qui semble correct et se décompose comme suit :
      Brut: €0.46
      Raffinage+Distribution: €0.14
      TICPE: €0.70
      TVA: €0.26

      Ensuite, nous réunissons les morceaux :
      Coût de revient = Brut + (Raff.+Distri.) = €0.46 + €0.14 = €0.60
      Vol à main armée = TICPE + TVA = €0.70 + €0.26 = €0.96
      et au passage pour vérifier que tout est OK, le prix de vente TTC :
      PV TTC = Coût de revient + Escroquerie = €0.60 + €0.96 = €1.56

      Pour terminer, on calcule le pourcentage réel du racket d’état à appliquer au coût de revient pour trouver le prix de vente TTC :
      .6 × r = 1.56
      r = 1.56 ÷ .6
      r = 2.6
      et c’est là que la plupart des gens se trompent, car 2.6, ça n’est PAS le pourcentage de taxes, mais un _coefficient_ permettant de passer du PA HT au PV TTC.

      Pour obtenir le pourcentage de taxes, il faut retrancher un au coefficient :
      2.6 – 1 = 1.6
      et comme 1 = 100%,
      1.6 == 160% (de taxes sur le SP95.)

      Ceux qui ont un peu de mal puvent facilement vérifier les deux avec une calculatrice :
      K : .6 × 2.6 = 1.56
      %: .6 + 160 % = 1.56

      Et pour rire très très jaune, parce que c’est bien évidemment le but final, pour lequel ils se sont réunis à au moins 15 avant que ça ne germe dans leur caboche en jachère, on reprend vos suggestions :
      .6 + 200 % = 1.8
      .6 + 300 % = 2.4

      Au passage, le carburant de la pompe de l’AN est détaxé, et puis de toutes façons, c’est l’un des chauffeurs qui fait le plein, alors… (sans doute le WE également, vu qu’il-y-a 50 ans, ils essayaient déjà d’obtenir une voiture officielle « gratuite » et avec le plein pour leurs besoins personnels…)

      Notons que la TICPE intègre une contribution climat-énergie (CCE) qui s’élève à €44.6/tonne de CO2 émise en 2018, et qui passera à €55.0 en 2019.

      Enfin, pour l’anecdote, ceux qui sont un tantinet observateurs auront remarqué que dans « TICPE », il-y-a « CPE » ; qui sait, c’est peut-être prémonitoire…

      •  » le carburant de la pompe de l’AN est détaxé  »
        C’est encore pire que je le pensais, pourtant j’étais déjà prêt à les accrocher à la lanterne….

  • Autre question : que fait-on des vieux véhicules diesel (700 000 véhicules interdits dès l’année prochaine pour la seule Ile de France) ? Seront-ils détruits et recyclés, et alors par quelle filière ? Ou seront-ils envoyés en Afrique, comme les 3/4 des vieux véhicules d’occasion, pour y être revendus : dans ce cas-là, l’argument écologique ne tient pas la route (si j’ose dire).
    On s’étonnera au passage que les écologistes, qui sont les premiers à dénoncer l’obsolescence programmée et notre société de surconsommation, applaudissent à l’idée de mettre à la poubelle des véhicules qui marchent encore pour les remplacer par des neufs.
    Question subsidiaire : qu’est-ce qui pollue le plus ? un vieux véhicule diésel, ou la destruction d’un vieux véhicule diésel (ou pire sa revente ailleurs) plus un nouveau véhicule ?

    • « cachez ce sein que je ne saurai voir ! ».
      Le raisonnement est le même avec la voiture électrique. La voiture elle-même n’émet rien de visible (en pratique, pas de gaz, mais un bon paquet de particules quand-même), les émissions polluantes ont lieu sur le lieu de production de l’électricité. Mais là-bas, on ne le voit pas.

    • Absolument, la casse habituelle, c’est l’Afrique… comme ca, ils nous pollueront à distance… et on pourra les taxer de tous les maux…
      Et un programme de re-motorisation par échange standard des anciennes caisses (pas forcément toutes), plutôt que de jeter toute la bagnole ?
      Non ?

  • Bel article de Thierry Benne et commentaires désabusés…
    Le fond du problème c’est que nous sommes en présence d’une industrie dévastatrice pour la France mais, qui est loin d’être rejetée par la majorité des français!
    Ces mêmes français n’ont pas encore compris que, l’augmentation inéluctable des besoins financiers d’une grande partie du secteur public, est liée au non respect de notre législation par des dizaines de milliers d’immigrants entrés illégalement sur notre territoire…

    • Si seulement c’était aussi simple… vous savez, les immigrants, ils ne veulent pas rester en France, ils veulent aller en Grande Bretagne où ils ont de vraies chances de s’en sortir.
      Regardez plutôt du côté du « mille-feuilles » administratif, où chaque feuille ne peut pas s’empêcher d’intervenir dans les missions des autres (jusqu’à l’État qui va se mettre à gérer l’entretien du terrain de jeu communal, avec la suppression de la taxe d’habitation « compensée à l’euro près »).
      Regardez du côté des politiques un minimum en vue qui s’accrochent à leur mandat comme une moule à un rocher.
      Regardez du côté de l’administration qui pond des directives pour s’assurer de bien tourner en vase clos.
      Regardez du côté du gouvernement qui prend d’une main et qui, devant la grogne, plutôt que dire : « finalement, on a fait une connerie, on annule » préfère annoncer de nouvelles aides qu’il va distribuer de l’autre, ce qui permet d’ajouter une nouvelle très jolie tubulure chromée et un beau tuyau de sousous qui aura ses pertes de ligne.
      Vous avez encore besoin des immigrés…?

      • Pour aller de l’avant, pour embaucher, pour s’équiper, tout simplement pour dépenser encore plus d’argent public, la machinerie administrative française a effectivement besoin des immigrés.
        Cela permet d’embaucher des dizaines de milliers de fonctionnaires supplémentaires pour des besoins sécuritaires, pour limiter des trafics en tous genres, pour distribuer des aides de tous ordres et, à moyen terme, ne l’oublions pas, pour parvenir à une population de remplacement puisque, d’après l’INSEE, plus de 30% des naissances annuelles sont d’origine immigrée alors que ce mêmes immigrés représentent environ 9% de la population actuelle.

        • si vous orientez votre critique vers les aides sociales plutôt de qui les reçoit..
          les immigrés ne sont pas des clones.. on ne peut pas tenir un discours qui les assimile tous sans tomber dans le racisme ou la xénophobie.
          discutons de l’immigration pourquoi pas..
          mais des immigrés un par un.
          discutons des aides sociales.
          etc…
          le discours sur les immigrés et le pendant de celui tenu par les politiciens qui sont persuadés de parler au nom des français…

      • « Si seulement c’était aussi simple… vous savez, les immigrants, ils ne veulent pas rester en France, ils veulent aller en Grande Bretagne où ils ont de vraies chances de s’en sortir »
        Cel vient de changer depuis que la filière Libyenne, résistance Italienne oblige, se tarit au profit de l’immigration sub-saharienne,malienne qui passe désormais par le détroit de Gibraltar et l’Andalousie (complicité de l’Espagne socialiste). 10.000 migrants rien que pendant ce mois d’octobre. Cette immigration est francophone à la différence de la précédente et son objectif est la France.

    • @ Duglandin
      Tiens! Un nouveau bouc-émissaire choisi avec ce brin de supériorité et de xénophobie habituelle, dans le contexte où la France se voit envahie, alors qu’il n’en est rien!
      Mais l’occasion était trop belle de se défausser sur l’étranger, comme d’habitude!

  • les Français sont des veaux ;reprise de « de Gaulle ».
    n’attendons rien du peuple. il est assisté; il a peur de son ombre; il est lobotomisé depuis plus de 40 ans….
    c’est triste, mais ce sont les faits.

  • Le maître mot de la transition energetique est la cohérence.

    • Hein, cohérence ❓

      • oui et si vous êtes contre c’est que vous êtes incohérent etpicétou.
        non je déconne…

        • Mais nan !
          Si vous êtes incohérent, c’est que nous n’avons pas été assez pédagogues…
          Je me pose d’ailleurs la question : par quel hasard sémantique ce mot partage t’il ses premières syllabes avec un autre qui désigne populairement des gens qui rêvent de nous la mettre bien profond ?

  • Bonjour,
    Dans l’ensemble c’est un bon article, et dans le descriptif des pollueurs il y a un oubli important, l’homme, l’animal, tout ce qui respire sur cette terre et oui il ne faut plus respirer çà pollue !!!
    Il nous les casses les écolos !!

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