Comment l’État s’apprête à faire les poches des retraités
Il semble que l’État s’apprête, notamment sur les conseils du Comité de Suivi des Retraites, à faire une nouvelle fois la poche des retraités, et ce pour deux raisons mensongères.
Il semble que l’État s’apprête, notamment sur les conseils du Comité de Suivi des Retraites, à faire une nouvelle fois la poche des retraités, et ce pour deux raisons mensongères.
On peut craindre que la pandémie ne fournisse un excellent prétexte à ce gouvernement pour imposer au secteur privé et à ses retraités des sacrifices injustes que, sinon, il n’aurait jamais pu exiger d’eux.
Le coût de la pandémie ne peut être imputé même en partie aux deux branches vieillesse et chômage, alors qu’il est largement dû aux carences de l’État.
Avec l'état d'urgence, quel est le devenir d’une réforme présentée comme emblématique du quinquennat macronien ?
Lorsque les pouvoirs publics ont le choix entre une solution intelligente et une autre qui l’est beaucoup moins, c’est le plus souvent cette dernière qui l’emporte : un exemple avec Crit'Air !
En 2016, la Cour des comptes publiait un rapport pointant le déséquilibre des retraites du privé.... mais restait muette sur celui des retraites du secteur public. REPLAY.
On s’aperçoit de plus en plus que la peur de la rue commence à faire trembler la main d’un réformateur brusquement devenu très fébrile.
Sylvie Goulard a été écartée du portefeuille stratégique de commissaire en charge du marché intérieur. Le président Macron est froissé par cette décision. Mais tout cela n'était-il pas prévisible ?
Le doute existentiel quant à l’orientation réelle de la réforme des retraites, l’épais brouillard qui nimbe son financement, l’opacité de la période de transition sont autant de facteurs qui posent une question de confiance sur laquelle le pouvoir ne pourra pas indéfiniment garder un silence aussi gêné que coupable.
Personne ou presque ne pipe mot de l’obstacle majeur qui contrarie actuellement la suppression tant attendue des régimes spéciaux.
L’euthanasie financière des retraités est désormais en marche et, pire, son pas s’accélère.
1,8 million d'amende pour EDF qui devra payer... à l'État, actionnaire majoritaire.
Le quinzième changement de ministre en à peine un peu plus de deux ans laisse le sentiment d’une République nettement plus brouillonne qu’exemplaire.
Les indicateurs économiques de la protection sociale sont dans le rouge. Devez-vous encore faire confiance en la Sécu ?
Elles atteignaient déjà à fin 2015 quelque 27 milliards d’euros (Recueil statistique CNAVPL) pour l’ensemble des Caisses des professions libérales (hors Avocats).
Les caisses privées tous secteurs confondus craignent de se voir prochainement ponctionnées de quelque 130 milliards d’euros à titre propre.
On comprend très bien pourquoi la haute fonction publique est arc-boutée contre toute politique de maîtrise et de réduction de la dépense publique.
Le retour intempestif et dissuasif d’un nouvel ISF général ne saurait être la bonne réponse aux problèmes de fond d’un pays battu par les vents mauvais de l’envie.
Les Français ont parfaitement compris qu’avec le détournement massif vers le budget général de taxes prétendument affectées à l’écologie, on leur refait une fois de plus le coup bien connu du pâté d’alouette. OPINION
Mr Macron, cessez de brandir indignement le travail pour pénaliser injustement tout autant les retraités qui ne travaillent plus que les actifs contraints de se déplacer constamment par leurs propres moyens !