Par Jean-Philippe Delsol.
Un article de l’Iref-Europe
Le projet de loi de finances pour 2018 prévoyait des dépenses nettes de l’État français de 386,3 milliards d’euros, et des recettes nettes de 302 milliards d’euros. Le projet de budget pour 2019 prévoit des dépenses en hausse de 25 milliards, soit un montant qui serait fixé à plus de 410 milliards d’euros.
En Allemagne, le budget 2018 était de 343,6 milliards d’euros et celui de 2019 est prévu à 356,8 milliards mais avec un déficit nul après que trois années d’excédent ont permis d’accumuler une réserve budgétaire de 24 milliards.
Par rapport à la population de 82,8 millions d’Allemands et de 67,595 millions de Français, la dépense publique d’État est de 6065 euros par habitant en France contre 4300 euros en Allemagne, soit 40,75% de plus en France. C’est le signe d’un État obèse et centralisé. Vit-on moins bien en Allemagne ? Nous ne le croyons pas. Selon le FMI et en dollars internationaux, le PIB par habitant était en 2017 de 50 206 dollars par habitant en Allemagne et de 43 551 dollars en France, soit 15,28 % de plus en Allemagne.
Ainsi, par rapport au PIB par habitant, la dépense publique française est supérieure de 67,8 % à celle de l’Allemagne !
Le déficit budgétaire allemand quasi-nul
Pendant ce temps, le déficit budgétaire est nul en Allemagne tandis qu’il va croître en France pour à nouveau côtoyer le seuil de 3 % du PIB.
De l’autre côté du Rhin le chômage est près de deux fois inférieur au nôtre et la dette publique va sans doute baisser en-dessous de 60 % ; chez nous, elle a déjà dépassé les 100 % après prise en compte de la reprise de dette de la SNCF que le gouvernement affirmait de manière fallacieuse et trompeuse comme devant être sans incidence sur la dette de l’État.
Plutôt que de vouloir renforcer l’Europe, M. Macron ne devrait-il pas se focaliser sur la réduction des charges qui pèsent sur les contribuables, particuliers et entreprises, pour leur redonner de l’air ? Au lieu de cela il a relevé la CSG dès le début de 2018, retardant à la fin de l’année le plein effet des mesures de compensation. Et par ailleurs les économies budgétaires ne sont pas à la mesure des enjeux.
Supprimer 6000 fonctionnaires en deux ans représente un effort insignifiant. À bien des égards, le gouvernement peut à ces différents titres être considéré comme responsable des difficultés qu’il rencontre pour atteindre ses objectifs ; et plus généralement, responsable aussi des hoquets de l’économie française autant que de l’incompréhension du peuple de France.
—
c’est un débat sans fin du budget !..la question est simple le fameux Lemaire ministre des finances est -il capable de faire un budget de la depense à 0 % de defficit ?
à part diffuser des paroles ,les chiffres montrent bien ,qu’il est incompétent..
si je gère comme lui ,je suis à la rue..en plus ce grève toute une bande experts en finance, qui ne sont pas d’accord ,le RESULTAT nous sommes en FAILLITE….
la marotte ,nos experts ont trouvé 100 milliards de fraudes ,sortie d’une pochette surprise…
« la question est simple le fameux Lemaire ministre des finances est -il capable de faire un budget de la depense à 0 % de defficit ? »
Vous êtes fou. Le déficit des comptes publics est volontaire et ne sert que pour l’achat des votes (qu’ils croient).
Taper sur le bas de page ne fait pas avancer le schmillblick.
Alors concrètement, on vire quels pans de l’activité pour limiter le budget ? Des idées ?
C’est ça qu’il faut mettre sur la table dans des élections, pas des montants à la con qui n’en seront que les conséquences.
C’est une des très grandes différences entre Allemands et nous . Les Français discourent , les Allemands comptent , et bien ! La grande UE utopique annoncée par certains n’est pas pour demain . Un bien peut-être !
@ Adio
Non! En France aussi on compte! Comment expliquer autrement le nombre d’obsédés du pognon? (Le discours, c’est pour cacher les faits: on ne trouve pas l’article ci-dessus n’importe où!)
Pas besoin de compter en France, tout est à eux !
Si vous tenter de garder quelque chose, vous êtes un fraudeur, et ce qu’ils vous laissent s’appelle un cadeau fiscal…
@ Leipreachan
C’est bien ce que je dis: les discours, c’est pour vendre la camelote!
Il y a une odeur de flambée…
Non, non, pas de crêpe. Ni d’omelette norvégienne.
Mais une flambée de taxes et d’impôts, et pas au coin du feu de bois…
Et ils en rajoutent une en douce: la taxe spéciale sur les contrats d’assurace va s’appliquer à l’assurance emprunteur. Et hop, +100millions!
Non seulement le gouvernement gère mal, mais il ment par action et par omission!!!
Le pire, dans la taxation des assurances, est que c’est un impôt qui profite des catastrophes et du malheur. Il y a là-dedans une composante amorale qui devrait être interdite par la Constitution, avant même les taxes assises sur les taxes.
C’est peut-être que nos polytocards trouvent que le PIB ne gonfle pas assez vite à cause de ces catastrophes, d’ailleurs ils insistent bien sur le RCA (cracra), alors ils soufflent sur le montant des taxes pour pousser le soufflé du PIB vers son point haut. Peu leur importe demain, puisqu’ils seront morts…
Je pense que c’est surtout parce que seul l’état est dans leur idée habilité à protéger des risques. L’individu qui souscrit une assurance plutôt que de s’en remettre à l’état doit donc être pénalisé.
Il est certain qu’avec tous ces chats et toutes ces échelles, ils ont du boulot sur la planche question risque… Ils vont bien finir par interdire tous les chats, toutes les échelles y compris monte-pied…
» Durch Fehler wird man klug ! » (on apprend de ses erreurs), disent les Allemands.
Mais nos zélites ne commettent jamais d’erreur…
Élites trop imbus de leur petitesse!
Ils savent déjà tout, ils n’ont plus besoin d’apprendre.
De toute façon, depuis que de Gaulle a dit que les Français étaient des veaux, ils ne voient dans la France qu’une vache à traire. Et, comme d’autres ont transformé ces ruminantes en usines à lait, ils ont transformé la France en usine à taxes.
L’industrie du pays est détruite mais, à la place, triomphe Bercy comme usine de pointe pour la production de la taxe devenue drogue nationale. Le rôle des politiques est de faire ingurgiter ce poison à la population en lui faisant croire que c’est pour son bien .
Dans ce trafic d’héroïne fiscale, l’Etat est le producteur, les politiques sont les revendeurs et la population est menacée d’overdose.
la surdose des subventions distribuée avec générosité des politiques est conditionné à un retour électorale est payé par le contribuable ..
être généreux avec l’argent qui ne vous appartient pas..mais de s’enrichir à des fins personnels par la démagogie ..Ce pays notre France est accaparé par des parasites ,escrocs et qui plus est: Pas Responsable maïs alors à rien ,la démocratie à la Française à de l’avenir !
@ Lou 17
Ben oui! Quand on comprend que de 100 € pris par l’état, 70 sont redistribués et le reste va dans la caisse du conglomérat politico-administratif au budget chaque année en déficit, on comprend ce qu’on a à faire!