La SNCF « sort du glyphosate » pour le pire
Pour le désherbage des voies ferrées et des abords, le glyphosate sera remplacé par de l'acide pélargonique et du flazasulfuron. Une stratégie perdante à tous points de vue.
Pour le désherbage des voies ferrées et des abords, le glyphosate sera remplacé par de l'acide pélargonique et du flazasulfuron. Une stratégie perdante à tous points de vue.
La SNCF coûte de plus en plus cher. La privatisation et la concurrence pourraient la sauver.
Le train hybride fonctionnant à la fois sur des lignes frugales partiellement électrifiées par caténaires et en autonomie sur batteries représente probablement le futur du trafic ferroviaire « zéro émission ».
Avec cette lubie hydrogène coûteuse pour le contribuable et l’économie française, déjà dénoncées en 2014 par France Stratégie, de qui se moquent le gouvernement, les élus et la SNCF ?
Il semble qu'on évolue sûrement mais de moins en moins lentement vers un régime inquiétant dans lequel l'Etat paie les salaires, prétend créer les emplois, bénéficie d'une création illimitée de monnaie et restreint de plus en plus sévèrement nos libertés.
Pourquoi Jean-Pierre Farandou ne réinventerait-il pas la SNCF, en s’inspirant de l’exemple du Japon, de l’Italie, du Royaume-Uni ?
Le gouvernement fixe comme objectif le doublement, d’ici à 2030, d’un fret ferroviaire qui ne représente plus en France que 9 % des trafics.
Décidément, nous sommes coincés entre une approche écolo-socialo-cosmétique gouvernementale, et les coups de boutoir communistes d’une SNCF dont les véritables managers semblent se trouver à la CGT.
Les propositions de la Convention climat concernant les transports sont peu originales, inutiles et coûteuses, et la SNCF ne survivra pas à la concurrence.
La fin annoncée des vols domestiques est une mesure idéologique, antisociale et anti-climat.
La CGT et Sud-Rail devraient applaudir des deux mains la dernière décision de la direction de la SNCF !
Depuis la mise en place des 35 heures, à la SNCF on travaille toujours moins de 35 heures.
Par son action dévastatrice sur l’image et les finances de la société, la CGT accélère à ses dépens une concurrence que l’État français mettra plusieurs années à concrétiser.
Forte de son considérable pouvoir, consciente de la passivité de la population, la CGT en vient une fois de plus à menacer le gouvernement, piétinant allégrement son autorité.
Philippe Martinez aurait dû se poser en adversaire de Laurent Brun au lieu de suivre ce leader d’un autre temps, défendant bec et ongles un système de retraite SNCF déjà juridiquement condamné.
Les prix élevés des cars Macron reflètent la rareté exceptionnelle de l’offre des moyens de transport sur le territoire français, rareté occasionnée par la grève de la composante publique de l’offre totale habituellement disponible.
D'ici que la réforme soit appliquée, les avantages catégoriels des trois grands régimes spéciaux resteront financés par les contribuables à hauteur de 2 à 3 milliards d’euros par an.
De reculade en reculade, l’injustice des régimes spéciaux persiste, et surtout, le déséquilibre démographique joue la montre.
Et si la SNCF qui lance des OUI retentissants en direction de ses clients pour "libérer leurs envies de voyage" se décidait enfin à dire NON à ses syndicats perpétuellement en grève ?
Par Robert Devos et François Garçon. Un article d’Entrepreneurs pour la France Les Français s’apprêtent à entrer dans une zone de tempête. Le gouvernement a…