ZAD à Notre-Dame-des-Landes : l’extrême gauche hors les murs

Qu’est-ce que la zad et que veulent les zadistes ? Un entretien avec Eddy Fougier, politologue, chercheur associé à l’IRIS et expert de l’altermondialisme, des mouvements protestataires et du débat sur la mondialisation.

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ZAD à Notre-Dame-des-Landes : l’extrême gauche hors les murs

Publié le 13 avril 2018
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Contrepoints – 2500 gendarmes se sont déployés à Notre-Dame-des-Landes pour expulser une centaine d’illégaux ayant implanté une zone à défendre. Que veulent les zadistes ? La Zad est-elle une renaissance contemporaine des expériences libertaires et socialistes utopiques du XIXe siècle ?

Eddy Fougier

Eddy Fougier – Les zadistes, qui occupent depuis la fin des années 2000 le site où devait être construit l’aéroport du Grand Ouest, ont deux grands objectifs.

Le premier est de bloquer un projet qu’ils vont qualifier de « grand projet inutile imposé » en empêchant physiquement le démarrage des travaux.

Le second est de créer une communauté autonome dans cet espace qu’ils disent libéré en recherchant notamment à atteindre une autosuffisance alimentaire et énergétique.

Leur objectif est donc à la fois de bloquer un maillon du système et de créer une alternative concrète à celui-ci dans une logique de nature décroissante et dans un mode d’organisation et de décision libertaire.

D’une certaine manière, les ZAD peuvent être tout à fait assimilées à une résurgence d’expériences utopiques du XIXe siècle, mais aussi à d’autres expériences alternatives plus récentes, comme les communautés hippies des années 1960-1970, la communauté zapatiste du Chiapas au Mexique, les communautés créées par des paysans sans terre au Brésil sur des terres qu’ils occupent, différentes éco-communautés ou encore les zones autonomes temporaires (TAZ) des groupes anarchistes ou autonomes qui sont souvent instaurées de façon furtive lors des manifestations.

Comment expliquer la vigueur politique, au moins apparente, d’un tel courant au sein de celui de l’extrême-gauche plurielle, pour emprunter l’expression à Philippe Raynaud ? Comment se fait-il que ce mouvement connaisse du succès alors que les grands récits, en particulier le marxisme, se soient effondrés ?

Au sein de l’extrême gauche plurielle, l’extrême gauche politique traditionnelle, principalement incarnée en France par les mouvements trotskistes (Nouveau parti anticapitaliste, Lutte ouvrière, Parti ouvrier indépendant), obtient désormais des scores électoraux confidentiels comme c’était le cas avant 1995.

Les résultats cumulés de Philippe Poutou et de Nathalie Arthaud se sont ainsi élevés à 1,7 % aux premiers tours des présidentielles de 2012 et de 2017. Aux premiers tours des législatives de 2012, l’extrême gauche a obtenu 0,98 % des suffrages et un score encore inférieur en 2017 avec un taux de 0,77 %. Mais cela ne signifie pas nécessairement que la contestation anticapitaliste se soit essoufflée en France.

D’un point de vue politique classique, elle a été en partie cannibalisée par l’attractivité du discours de Jean-Luc Mélenchon et de La France insoumise. Mais surtout, aujourd’hui, la partie la plus radicale de cette contestation, représentée par des militants souvent jeunes, ne se retrouve plus nécessairement dans les partis trotskistes traditionnels. Elle leur préfère des groupes appartenant à des mouvances ultragauche, autonomes, libertaires, antifasciste ou zadistes parce qu’elle ne croit plus à la politique traditionnelle, au fait de se présenter à des élections… et surtout parce que ces groupuscules privilégient une action directe se traduisant en particulier par des actions de sabotage, comme on a pu le voir en 2017 avec des actions menées contre certaines gendarmeries ou contre Enedis par opposition au compteur Linky, par des actions d’occupation, à Notre-Dame-des-Landes ou ailleurs, ou de violences perpétrées contre les forces de l’ordre ou des symboles de l’État et du capitalisme lors de manifestations, comme on a pu le voir en 2016 en marge des manifestations contre la loi El Khomri.

C’est ce que j’appelle « l’extrême gauche hors les murs », à l’instar de ce que l’on a pu qualifier de « droite hors les murs », à savoir une mouvance qui va bien au-delà des partis politiques traditionnels. Le succèsde cette mouvance, en particulier auprès de nombreux jeunes, comme on peut le voir en ce moment avec les occupations de facultés, par exemple, s’explique à mon avis par deux facteurs essentiels. Le premier est ce que l’on peut qualifier de mythe de la jeunesse rebelle éternelle. Qu’on le veuille ou pas, il y aura toujours des jeunes, notamment étudiants, qui seront enclins à se révolter contre l’ordre établi et contre les injustices.

C’est ce qu’écrivait déjà l’historien François Furet en conclusion de son ouvrage majeur sur l’histoire du communisme, Le Passé d’une illusion. Ce « romantisme révolutionnaire », qui s’est incarné dans les figures de Che Guevara, de Daniel Cohn-Bendit en mai 68 ou plus récemment du sous-commandant Marcos, voire de Julien Coupat, reste et restera toujours très attractif aux yeux d’une partie de la jeunesse, mais aussi des médias qui y sont souvent sensibles. Le second facteur est tout simplement l’efficacité du mode opératoire de cette « extrême gauche hors les murs ». Aux yeux des jeunes militants, l’action directe apparaît en effet bien plus excitante et surtout bien plus efficace que la manif classique, la grève, la pétition ou bien le vote. L’exemple des zadistes est le plus significatif puisqu’à leur « tableau de chasse », ils ont tout de même pu accrocher les projets d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, de retenue d’eau de Sivens et, pour le moment, de Center Parcs de Roybon dans l’Isère.

Pensez-vous que la ZAD de Notre-Dame des Landes va créer un précédent, et que ce type de manifestation politique va se multiplier ? Peut-être existe-il déjà des autres sites occupés ou convoités par les zadistes ?

Je pense que, même après le démantèlement de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, les ZAD ou un équivalent sous un autre nom, ne vont pas disparaître du paysage contestataire car l’un des problèmes récurrents auquel se heurtent rapidement les mouvements protestataires ou un mouvement social en France, c’est un sentiment d’impuissance face au « système ».

On l’a, par exemple, très vite perçu avec le mouvement Nuit debout en 2016. Ces protestataires tablent, en effet, sur un éventuel rapport de force qui deviendrait favorable grâce à une « convergence des luttes » et à un éveil des masses un peu à la manière de ce qu’espéraient les mouvements d’extrême gauche des années 1970. Mais cela n’arrive jamais. Les partisans de Nuit debout espéraient ainsi rallier le monde ouvrier ou les jeunes de banlieue (« Banlieue debout »), mais cela n’a pas fonctionné. Ils en arrivent donc vite à la conclusion, bien sûr sans le dire explicitement, qu’ils ne peuvent rien en définitive contre le système.

Ils ne bloquent rien et ils sont dans l’incapacité de mettre en place une quelconque alternative. C’est la même difficulté à laquelle s’est heurtée également la mouvance altermondialiste durant les années 2000. Or, ce n’est pas le cas des zadistes. Ils parviennent à bloquer quelques « maillons faibles » du système et dans ses interstices, ils réussissent à mettre en œuvre ici et maintenant une véritable alternative.

En outre, l’expérience de Notre-Dame-des-Landes semble démontrer également que les zadistes ont semble-t-il trouvé une sorte de formule gagnante face au système. C’est ce que j’appelle le « double alignement de planètes ». On s’aperçoit, en effet, et c’est la « jurisprudence Notre-Dame-des-Landes », que lorsque les occupants d’un site, les opposants historiques à un projet et les riverains (majorité de la population et des élus locaux) partagent une même opposition, la probabilité que le projet puisse se réaliser apparaît minime.

C’est le premier alignement de planètes qui se produit avant tout à l’échelle locale. Le second alignement intervient lorsque trois acteurs nationaux s’opposent eux aussi majoritairement à un projet, à savoir les médias nationaux, l’opinion publique et les responsables politiques. D’autres sites sur lesquels doivent se réaliser des projets considérés comme controversés sont d’ores et déjà ou susceptibles d’attirer une telle contestation de type zadiste et de pâtir de ce double alignement de planètes.

On peut penser bien évidemment au projet d’enfouissement profond des déchets radioactifs à Bure dans la Meuse, où une partie du site (le bois Lejuc) a été occupée jusqu’à son évacuation en février dernier, mais aussi à d’autres projets comme la ligne TGV Lyon-Turin ou l’immense espace commercial EuropaCity qui devrait être construit au nord de Paris. Mais il y en a bien d’autres, sans doute près d’une trentaine au total. À l’évidence, on n’a pas fini d’entendre parler des ZAD et des zadistes, d’autant que ceux qui seront évacués à Notre-Dame-des-Landes auront sans doute, du moins pour une partie d’entre eux, des points de chute dans d’autres luttes.

Eddy Fougier est l’auteur de deux notes publiées par la Fondapol sur la zad, à retrouver ici  et ici

L’entretien a été mené par Frédéric Mas

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  • « La jurisprudence NDDL » ne tient pas:les populations locales ont participé à une consultation qui a donné les « pour » largement favorables. L’immense majorité des élus de Bretagne et de Loire-Atlantique et des Pays de Loire , de gauche comme de droite,étaient favorables tout au long des décennies d’élections gagnées qui englobaient le projet dans les programmes électoraux. Il faut vraiment être Français pour ne pas vouloir le savoir.La zad, c’est la victoire des énarques parisiens qui n’ont jamais accepté que les Ploucs veuillent prétendre à un aéroport international , ont fait traîner le projet puis ont été ravis de prétexter le pourrissement pour s’en débarrasser. Et ensuite rappeler qu’ils sont les maîtres en rétablissant à coup de pelleteuses leur ordre jacobin. Avec la complicité des médias subventionnés parisiens, dis « nationaux »qui n’ont jamais non plus voulu accepter ce projet qui osait contester leur monopole aérien, avec en plus leurs vieilles tendresses trotskysantes pour les militants casqués et les vaches enfin libres.

    • Consultation… truquée ! Parce que son périmètre restreint au 44 était le seul qui garantissait un résultat favorable !
      Pour un aéroport international du Grand Ouest ne trouvez pas surprenant qu’on n’ait pas demandé leur avis aux Bretons ou aux Vendéens ?
      Par ailleurs les Nantais veulent profiter d’un aéroport ? Ca tombe bien, ils en ont un. Alors qu’il le garde au lieu de vouloir refourguer ses nuisances aux petits voisins…

      • @ Jean Roule Du Cable
        Le débat sur ND des Landes est clos : personnellement, je n’ai pas la compétence ni les connaissances pour avoir eu un avis dessus. Quant à la consultation, je ne sais si elle était  » truquée  » (je ne sais pas si vous vous rendez compte que votre expression rappelle fâcheusement les attaques des staliniens contre la  » démocratie formelle « ) mais le vote librement exprimé des citoyens d’un département est évidemment infiniment plus respectable que les coups de force de gens se proclamant seuls détenteurs de la vérité … sans parler d’adversaires résolus de tout processus démocratiques comme les brutes anarchistes du  » Black Block  » (dont le nom anglophone est une remarquable allégeance à l’impérialisme linguistique anglo-étasunien).

        Sur l’affirmation  » refourguer ses nuisances aux petits voisins… « , il ne faut pas oublier qu’un aéroport ne bénéficie pas qu’à la ville mais aussi à la région ; simplement, comme partout et de tout temps. tout le monde veut les bénéfices sans les inconvénients et toute décision est un compromis imparfait.

        Quant à l’aéroport actuel de Nantes, il pose des problèmes : l’agglomération s’en étant rapprochée, maintes personnes souffrent du bruit. Par ailleurs, toujours du fait de la proximité de l’agglomération, d’éventuels aménagements ou agrandissements seraient difficiles, voire impossibles (zones naturelles protégées, …)

        • Les motivations initiales pour l’aéroport étaient des plus douteuses. La desserte de pays à 3/4 heures de route (avant le 80 km/h) ne tient pas quand vous êtes passager potentiel, l’aéroport existant pouvait être étendu, et les nuisances sonores même pour la mairie de Nantes ne sont pas significatives. Bon, la décision avait été prise, et 20 ans plus tard, elle n’est plus aussi absurde et aurait même un sens. Mais le périmètre de la consultation n’a pas à englober tous ceux qui veulent avoir leur mot à dire, s’ils ne sont pas d’accord, ça leur apprendra à élire un exécutif plus ou moins irresponsable. On ne demande pas non plus leur avis aux habitants de Miami qui auraient pu disposer d’une liaison directe… Cela étant, une fois la décision prise et approuvée par le département, il était impératif de s’y tenir, et de mettre au rencart tous les arguments qui contestent l’état de droit. La consultation n’était pas truquée, l’avoir au final ignorée « à la Maastricht » est un très mauvais signal.

        • Un aéroport ne bénéficie pas à la ville, mais à la région, dites-vous… Fort bien ! Alors expliquez-moi pourquoi la consultation s’est arrêtée aux portes du département…
          Sans rebondir sur votre point Godwin à la mode stalinienne, je vais vous rafraîchir la mémoire :
          https://www.marianne.net/societe/referendum-sur-notre-dame-des-landes-et-si-le-gouvernement-avait-choisi-une-autre-echelle
          Voilà pourquoi, puisqu’il fallait sauver le soldat Ayrault, le gouvernement socialiste a retenu ce périmètre.
          Et je vous rappelle ainsi qu’à MichelO que le gouvernement a poussé la perfidie jusqu’à mettre en place un genre de referendum qui n’en était pas un. Le résultat de cette consultation n’avait aucune valeur décisionnelle, contrairement à un referendum. L’Etat pouvait donc s’appuyer dessus, s’il le souhaitait, ou s’essuyer dessus, en toute légalité.
          Et tous les politiques en responsabilité au gouvernement à ce moment-là savaient parfaitement que cet aéroport ne se ferait jamais. Il s’agissait seulement de gesticulation politique destinée à ne pas se couper des baronnies socialistes locales.
          Etrange que des gens intelligents comme vous puissent tomber à ce point dans le panneau.

          • Il n’y a rien d’aberrant à choisir la délimitation administrative où les éventuelles nuisances sont circonscrites. Je l’ai dit, je n’étais pas favorable à l’aéroport, mais la procédure de consultation a été loyale et légale, les urnes n’ont pas été bourrées, et la question de ce qui se serait passé si on avait fait autrement ne se pose pas. Votre conception à géométrie variable ne tient pas.

  • c’est faire beaucoup de crédits aux gens de la zad de leur demander ou imaginer ce qu’ils veulent…
    che guevaraz a tué des gens innocents…normalement ça me suffit.

  • Tous ces punks à chiens sont pour beaucoup des révolutionnaires en peu de lapin.
    Refuser le système en acceptant le RSA ou les différentes aides sociales et cultiver son chichon en crachant sur l’ordre établi me semble un peu court comme projet de vie.
    Le respect de quelques règles de la vie en commun à commencer par la démocratie me semble un préalable.
    Il demeure, qu’il est plus facile de détruire que de construire..

  • Bof , un zadiste est un jeune qui à défaut de pouvoir se faire une vie par des moyens légaux, essaye de se faire un nom par des moyens illégaux. Ils se drapent dans les idéaux et les postures du moment pour donner le change. Le vrai motif est un orgueil démesuré avec une capacité de travail et d’effort restreinte.

  • Les zadistes sont des personnes dans les extrêmes, des antis. En général ils sont isolés dans la société car peu nombreux. Dans les faits le zadiste n’a pas de projet alternatif, il a juste l’illusion d’en avoir parce qu’ils se retrouvent avec d’autres individus ayant les mêmes propriétés et s’opposant sur un même projet. Ils seront toujours à la marge de la société, plus ou moins dormant et organisé selon le contexte.
    On devrait créer un projet bidon d’envergure pour les rassembler au même endroit et les garder à l’oeil…enfin c’est pour rire bien sûr.

  • Combien de zadistes autoproclamés anarchistes reçoivent le RSA?
    Je suis presque sûr qu’à l’instar de Proudhon, ils sont prêts à crier, « la propriété c’est le vol », mais ils veulent défendre leur bout de terre qu’ils ont déjà confisqué.

    • « La propriété c’est le vol » , encore faut-il comprend le sens que Proudhon donne à cette phrase…

      • Oui, ils l’ont volé, c’est donc leur propriété.

        • Me semble que Proudhon, outre cette « formule choc » , est un digne héritier du siècle des lumière, et est en fait attaché au droit de propriété, (minus le fructus, position d’ailleurs intenable/paradoxale/philosophiquement foireuse pour un
          anarchiste à mon avis)

        • Ou si vous faite référence au problème de la primo accession , je pense personnellement que c’est un défaut majeur dans la philosophie libérale, (mais bon on doit pouvoir faire le remonter le problème au moins à adam et eve donc c’est foutu)

  • Il suffit de donner aux forces de l’ordre les bonnes directives ( Riposte proportionnée), après l’avoir fait bien savoir.
    Tous jets de cocktail Molotov doit engendrer un tire a balle réelles en direction des guibolles de l’auteur.
    Rien que l’annonce devrait suffire, sauf peut-être pour deux ou trois abrutis dans le pays pour lesquelles une hospitalisation pourra s’avérer indispensable.

  • J’aime pas les gauchistes de la ZAD mais ils ont évité une dépense publique et pour ça je leur rend grâce.

    • C’est vrai que ce projet était parfaitement inutile. Un bel exemple de gaspillage d’argent public pour satisfaire l’ego d’un premier ministre maire de la ville!

    • sur le principe, nous sommes d’accord.
      dans les faits, ça risque fort de coûter une blinde à nos impôts sou forme d’indemnisation des concessionnaires évincés.

    • Ou pas, l’annulation du projet coûtera 450 millions.

    • Dépense inutile?
      Quand vous avez un batiment industriel qui se retrouve sans aucune possibilité d’extension et avec des accès difficiles, vous déménagez votre site. Ainsi, vous ne trouvez plus d’usines en ville, et c’est tout à fait rationnel. Un aéroport, c’est la même chose.

      • Ah voilà, je suis sûr que des tas d’industriels vont se battre pour aller s’installer à NDDL ! La faiblesse initiale du dossier était qu’il y avait ni besoin urgent d’extension, ni accès meilleurs pour NDDL, ni obstacles majeurs au développement de Nantes-Atlantique. Il faut être très prudent quand on utilise des arguments aussi faibles, ils sont contre-productifs. Je suis prêt à parier que si Nantes-Atlantique avait été réellement saturé sans possibilité d’extension, on n’aurait pas eu de problème NDDL.

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