Sabotage des lignes TGV : verbiage et justification de l’extrême gauche

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Sabotage des lignes TGV : verbiage et justification de l’extrême gauche

Publié le 31 juillet 2024
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Une semaine après le sabotage des lignes TGV par l’extrême gauche, les langues se délient et les acteurs parlent. Derrière cette attaque massive, on retrouve le spectre des mouvances écologistes et de leur lubie contre le capitalisme et les évolutions techniques.

 

Deux documents récents permettent de mieux comprendre les fondements de cette action.

Le premier est la lettre de revendication envoyée à plusieurs rédactions, dont Reporterre.

Le second est l’entretien de Victor Cachard, publié dans le média Reporterre, où celui-ci justifie ces sabotages et les soutient.

En filigrane ressort la haine du capitalisme, de l’Occident, des évolutions technologiques et la fascination pour la violence et la destruction.

 

Florilège et commentaires

Le sabotage du réseau ferroviaire a toujours été utilisé dans les luttes et les conflits sociaux.

En effet, le sabotage fait partie des modes d’action habituels de l’extrême gauche.

À chaque fois, ces militants sont caricaturés, livrés à la vindicte des éditorialistes et des juges. C’est une constante dans l’histoire. Le saboteur est une figure du traître et de l’ennemi intérieur. On parle de vandales, d’incendiaires, de dévastateurs qui seraient mus par des mobiles douteux et incompréhensibles.

Défense des saboteurs, injustement caricaturés. Argumentation marxiste typique qui fait du coupable une victime. Le saboteur est un homme héroïque, il doit être salué.

C’est une critique du capitalisme de manière générale, ils font l’inventaire de ses activités mortifères.

En effet, le communisme n’a nullement d’activités mortifères. Ce qui permet de lever le voile et le doute, si cela subsistait : derrière l’écologie et la décroissance, c’est bien le discours marxiste recyclé avec la haine du capitalisme, de l’Europe et du développement.

L’intérêt de s’attaquer aux lignes ferroviaires, c’est de prendre le moins de risques possible et de maximiser les dégâts.

C’est en effet une très bonne stratégie en matière de terrorisme.

L’écosabotage est née de la rencontre et de la connexion très forte entre la mouvance anarchiste et les milieux écologistes. Avec les actions d’Earth First, les fauchages nocturnes d’OGM, la lutte antinucléaire, etc.

Revendication assumée de la violence écologiste.

 

La lettre est tout aussi explicite

Les auteurs déclarent vouloir perturber cette « grand-messe » de la « société de la consommation » et rappellent « le champ d’expérimentation pour la gestion policière des foules et le contrôle généralisé de nos déplacements » qu’offrent les Jeux olympiques.

Ils se disent solidaires des émeutes des quartiers populaires et de l’insurrection en Nouvelle-Calédonie, critiquent le pillage de TotalEnergies et celui de la transition énergétique, avide de métaux.

Quel rapport entre les Jeux et les émeutes à la suite de la mort de Nahel ? Aucun, sauf pour ces militants qui y voient une continuité dans la lutte décoloniale.

Le chemin de fer n’est pas une infrastructure anodine. Il a toujours été un moyen pour la colonisation de nouveaux territoires, un préalable à leur dévastation et une voie toute tracée pour l’extension du capitalisme et du contrôle étatique.

Toujours cette volonté, chez la gauche socialiste, d’empêcher les déplacements. Les voitures doivent être interdites, de même que les trains et les avions. Il faut manger local, produire local, c’est-à-dire rester enfermé sur un territoire fort modeste. Le voyage, qui est la vie, la découverte, l’échange, est ainsi dévalorisé et interdit.

Les Jeux olymiques, c’est la domination, c’est la répression, il faut donc les abattre. La gauche est débordée sur sa gauche, mais ici avec violence : celle des sabotages et celle des mots et des verbiages ténébreux.

Nous ne sommes qu’au début des actions terroristes des écologistes. Il va falloir comprendre leur rhétorique afin de la parer.

Voir les commentaires (8)

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Créer un compte Tous les commentaires (8)
  • A ce niveau ce n’est plus du verbiage, c’est du délire paranoïaque…

  • Et tous ces gaucho anarchos ecolos decroissants, ils se deplacent comment? A pied, a cheval? Et ils communisuent comment? Par pigeon voyageur? Et surtout ils vivent de quoi pour aller de Zad en bassines, et en postes TGV? S’ils ont un travail, comment font ils, et s’ils en ont pas qu’on leur supprime allocations chomage et aides diverses,ce doit etre possible,non?

  • Un aspect insuffisamment souligné de notre système pénal est qu’il se garde bien de tenter de faire changer les gens d’opinions politiques, philosophiques ou religieuses. Il leur donne seulement à choisir entre la manifestation de ces opinions par des moyens légaux, ou la taule. Nous sommes tous à égalité sur ce point.
    Il n’y a donc pas à discuter avec eux, il faut seulement les embastiller.

    • Sauf que les gauchistes face à des juges tout aussi gauchistes obtiennent une curieuse mansuétude!

      • Il n y a pas que la justice mais aussi l opinion publique, les medias……toujours très indulgents avec nos bobo_ecolos violents…..mais sur d autres sujets nous retrouvons le même prisme…..les terroristes du hamas du hezbollah……sont qualifiés de rebelles…..le petit mafieux russe y est célébré régulièrement pour ses exactions sanglantes……le camarade Xi reçoit les honneurs occidentaux malgré les génocides tibétains et ouïghours……..🤣🤣🤣🤣🤣🤣

  • Rien à comprendre, rien à parer. On ne discute pas avec la Bêtise, ni avec le Mal.
    On les neutralise.

  • le seul but de l'”écologie” politique est la destruction du capitalisme. C’est ce qu’a revendiqué une des meneuses du mouvement lors d’une session de l’ONU.

  • L’extrême gauche ne changera jamais. Ces demeurés se prennent toujours pour la crême de l’humanité et ont donc le droit de faire tout ce qu’ils veulent, alors qu’ils sont incapables de comprendre le milieu dans lequel ils vivent. Plein de haine pour tout ce qui n’est pas eux, ils ont déjà massacré plus de 100 millions de personnes dans le monde!

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