Taxer la viande, la fausse bonne idée !
Dans un monde très sensible aux marchands de peur, l’État infantilise par la généralisation de ses dogmes ceux qu’il entend protéger de leurs choix considérés comme irréfléchis ou incompétents.
Dans un monde très sensible aux marchands de peur, l’État infantilise par la généralisation de ses dogmes ceux qu’il entend protéger de leurs choix considérés comme irréfléchis ou incompétents.
Taxer la viande : l'idée ne cesse d'avancer dans les esprits des législateurs. Elle est pourtant contre-productive.
Sous le prétexte de la défense de la Santé, l'État instaure arbitrairement des taxes lui permettant un juteux profit aux dépens des consommateurs.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale vise à augmenter la taxation des boissons sucrées. Au nom de la défense de l’environnement et de la santé publique, les taxes sur le tabac, l’essence et certains produits alimentaires prospèrent.
La France fait partie des pays où les mesures concernant l’alcool ou le tabac sont les plus restrictives, et où le spectre du « Nanny state », l'État omniprésent et omnicompétent, est le plus présent.
Le gouvernement se drape de bonnes intentions en taxant l’alcool et la cigarette. Mais son réel objectif est tout autre : il veut les rentrées fiscales que ces taxes rapportent.
Pourquoi certains ont-ils toujours le réflexe de demander des taxes pour favoriser des comportements ? L'éducation et l'information restent pourtant le meilleur moyen de laisser chacun choisir son mode de vie.
Le principe de cette taxe est simple : le propriétaire devrait être taxé sur le "bénéfice" qu'il a d'être propriétaire de son logement au lieu d'en être locataire. Une pure folie !
Pensez-vous vraiment qu’en empêchant les chaînes de fast foods de pousser un peu partout au Canada vous allez me faire changer mes habitudes alimentaires ?
Ah, ces Français ! Jamais heureux, même lorsqu’on leur dit que c’est la reprise et que le PIB va progresser à un rythme compris entre…
La taxe sur le soda a-t-elle une incidence sur la baisse de l'obésité ou du diabète ?
Une taxe qui rapporte ou une taxe qui oriente un comportement mais ne rapporte rien : il va falloir choisir.
L'Office Fédéral de l'Environnement prévoit d'amender les auteurs d'infractions à son règlement à hauteur de vingt mille francs suisses. Et ce n'est pas une blague.
La politique d'infantilisation et de fiscalité comportementale est vouée à l'échec. Voilà pourquoi.
Quand un sénateur UDI soutient une initiative fiscale de l'extrême gauche en dépit du bon sens et de l'expérience...
Les écueils de la fiscalité dite « comportementale » : si taxer les « vices » est politiquement attrayant, une telle instrumentalisation de la fiscalité cause toutes sortes d’effets indésirables sans pour autant changer les modes de consommation.