Quel est votre vrai salaire ? Le grand malentendu
Charges sociales salariales et patronales sont toutes payées in fine par la même personne : le salarié ! Illustration en image de l'ampleur des prélèvements sociaux en France.
Charges sociales salariales et patronales sont toutes payées in fine par la même personne : le salarié ! Illustration en image de l'ampleur des prélèvements sociaux en France.
Bruno Le Maire a récemment exhorté les chefs d’entreprise à mieux payer leurs salariés. Le ministre de l’Économie ferait mieux de balayer devant sa porte.
C'est près de 50 % de votre salaire complet que l'État vous prend. Pour quels services en retour ?
Il faut engager une réforme des aides sociales, mais si celle-ci n’est pas systémique, à quoi servira-t-elle ?
Il est temps de démystifier les croyances à propos du salaire et des "droits sociaux" des salariés : chaque avancée sociale se paye, de manière invisible et indolore, par une baisse de salaire.
Le salarié moyen français est en théorie parmi les mieux payés avec 56 499 € (6ème rang de l’UE), mais il est si fiscalisé (57,41 % de charges et impôt sur son salaire complet, 1er rang de l’UE), qu’il ne lui reste que 24 062 € en pouvoir d’achat réel.
La face cachée de la gratuité : elle pousse à la surconsommation et, tôt ou tard, la facture est présentée.
Redonner aux salariés la totalité de leur salaire leur permettrait de mieux comprendre ce qu'on leur cache.
Libéral, le MR de Charles Michel ? Certainement pas !
Cette année, c'est le quotidien Libération qui prend le parti de défendre l'oppression fiscale.
En 2015, le salarié moyen français travaillera jusqu’au 29 juillet pour financer les dépenses publiques, soit 1 jour de plus que l’an passé.
Un taux de fiscalité élevé limite nos choix.
Un bulletin de paie plus facile à lire dans la mesure où il cache une partie de la réalité.
Le salarié français coûte cher mais gagne peu. Une analyse de cet apparent paradoxe.
Une nouvelle étude de l'Institut économique Molinari montre que les salariés belges et français subissent la plus forte pression fiscale et sociale d'Europe.
Le "pacte de responsabilité" génère des débats sans queue ni tête.
La dernière chose que l’État voudrait, c’est que les salariés se rendent compte du coût réel de leur protection sociale.
Il n’y a que deux réalités concrètes : le salaire net, reçu par le salarié, et le salaire "chargé" versé par l'employeur.
Benoît Hamon appelle l'Allemagne à faire preuve de fair play en augmentant les salaires. La France est mal barrée par des ministres manchots.
Le Monde a contesté la pertinence du jour de libération fiscale en critiquant la méthode de calcul employée. Réponse de l'Institut économique Molinari.