Gestion catastrophique de la crise sanitaire : c'est vous qui réglez la note
Si l’État n’est pas tout, comme la gestion calamiteuse de sa comptabilité semble bien l’établir, il semble bien convaincu de décider de tout.
Si l’État n’est pas tout, comme la gestion calamiteuse de sa comptabilité semble bien l’établir, il semble bien convaincu de décider de tout.
Pour que nos hôpitaux puissent faire face aux prochaines crises sanitaires, il faut réformer et libéraliser le système de santé français, qui est loin d’être le meilleur du monde.
Depuis le début de la crise, la classe politique a fait le choix d’une communication paternaliste, qui simplifie au maximum les enjeux, donne les manettes à la bureaucratie, parfois jusqu’au mensonge d’État.
Lors de sa conférence de presse du 18 mars 2021, le Premier ministre a annoncé un nouveau confinement sous le vocable de « troisième voie ». Autopsie d’un nouvel échec de l’État français.
Il ne s’agit ni d’un reconfinement strict, ni d’un assouplissement généralisé. L’entre-deux ne satisfera ni les ultras du confinement, ni les défenseurs de la liberté individuelle.
Allons-nous accepter une nouvelle fois de restreindre les libertés publiques pour éviter à l’hôpital de changer de modèle mental ?
Puisque les populations ne pourront plus être convaincues d’être vaccinées après cette erreur politique, qui nous dit que les gouvernements ne transformeront pas en obligations ce qui hier n’étaient que des recommandations ?
Le regard de René Le Honzec.
Il n’est pas éthique d’imposer un risque vaccinal certain, même faible, à des personnes pour qui le risque vital lié à la maladie est nul.
Il semblerait que ce soit sur des critères politico-sociaux plus que scientifiques que le gouvernement reconfine le Pas-de-Calais et épargne la région parisienne.
Si la frénésie journalistique autour de la stratégie sanitaire de la Suède montre une chose, c’est que la paresse intellectuelle nous guide.
Le modèle texan repose sur la liberté individuelle et accepte la prise de risque, le modèle français vénère le collectivisme politique et a fait du principe de précaution sa religion séculière.
Le sacrifice des nouvelles générations, de leur éducation et de leur avenir au nom de la crise sanitaire doit cesser. L'appel de l'association Students for liberty.
Des dissensions surgissent chez ceux qui nous gouvernent et ceux qui les conseillent sur les choix politiques qu’appellent les évolutions de la crise du Covid-19. Ce que l’on commence à mieux savoir n’est pas de nature à les apaiser.
La peur de ce qui se produira une fois que tout ce cirque se finira enfin a remplacé la peur d’une maladie dont tout le monde ou presque a pris la correcte mesure.
Ce n’est pas en radicalisant de mauvaises solutions qu’on fera revenir l’État de droit et l’ordre social libéral.
Les conséquences de la politique désastreuse infligée au pays depuis un an sont bien plus délétères que l’épidémie elle-même.
Paranoïa sécuritaire, esprit d’apartheid et citoyenneté de seconde zone sont donc au menu du monde d’après, qui risque fort d’être aussi un monde post-libéral, si nous ne réagissons pas.
Les gens ne jugent plus de la gravité d’une épidémie à partir de faits, mais à partir des mesures prises par l’État. Or, l’État a un objectif, celui de survivre.
Le fait que les mesures adoptées par ce gouvernement chinois aient été si facilement imitées par les gouvernements occidentaux devrait être choquant et inquiétant pour tout libéral.