Nuit de l’écologie : LR en quête d’une écologie de droite

Lors de sa récente Nuit de l’écologie, LR a esquissé les contours d’un écologisme pro-nucléaire, pro-libertés et pro-croissance.

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Source : YouTube (https://republicains.fr/actualites/2023/10/11/discours-deric-ciotti-lors-de-la-nuit-de-lecologie/)

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Nuit de l’écologie : LR en quête d’une écologie de droite

Publié le 18 octobre 2023
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C’est dans un parc des expositions de la porte de Versailles en pleine modernisation, à quelques mois des JO de Paris, et avec une vue imprenable sur une tour Eiffel qui n’était toutefois plus illuminée aux couleurs du drapeau israélien, que s’est tenue ce mardi 10 octobre la Nuit de l’écologie.

Durant plus de quatre heures, un parterre de 250 militants et sympathisants Les Républicains a été invité à définir l’écologisme de droite.

Au programme : changement climatique, neutralité carbone, adaptation et fiscalité verte. Le tout lié par une opposition déclarée à la logique de la décroissance.

 

Les Verts réfractaires au débat

Ces quatre heures d’orchestre ont eu pour chefs deux hommes : Geoffroy Didier et Antoine Vermorel-Marques, député de la Loire, chef de file de la tendance écologiste du parti, et parmi les plus fervents partisans d’un accord de gouvernement avec la Macronie.

Si le duo a bien tenté d’inviter des membres d’EELV, ses principales têtes d’affiche ont décliné. La soirée était toutefois animée par une douzaine de pontes du parti gaulliste sous le regard d’Emmanuelle Mignon, nouvelle vice-présidente du parti en charge du projet et des idées.

Parmi les invités extérieurs se trouvaient notamment Robert Vautard, membre du Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE) et coprésident du GIEC, mais également le plus médiatique des apôtres de la décroissance, l’ingénieur civil, créateur du bilan carbone et président du Schift Project Jean-Marc Jancovici, connu notamment pour avoir récemment proposé de limiter le nombre de trajets aériens à 4 par personne et par vie.

 

Définir une doctrine

En conclusion d’une conférence donnée à l’Université de Haute-Alsace ce jeudi 12 octobre, l’ancien Premier ministre, et désormais membre du Conseil constitutionnel Alain Juppé a appelé la jeunesse, et en particulier les étudiants de son auditoire, à se saisir de deux sujets majeurs : le numérique et le changement climatique.

Deux thématiques désormais centrales dans le débat public, et ce n’est pas pour rien si la Nuit de l’écologie, organisée par son ancien parti politique, s’inscrit dans un travail de refondation doctrinale initiée depuis maintenant plus d’un an.

Chez les jeunes en particulier, des sondages nous montrent que la préoccupation environnementale chez nos électeurs est désormais au-dessus de celle de la sécurité », estime d’ailleurs Geoffroy Didier chez nos confrères du journal Le Monde.

 

Une droite déjà en pointe sur le sujet

Le thème serait d’autant plus important à aborder que LR serait suspecté de se laisser aller à une tentation climatosceptique depuis la présence du docteur d’État en science politique et docteur en philosophie Yves Roucaute lors d’une journée de formation auprès des jeunes cadres du parti le 9 septembre dernier. L’auteur de L’Obscurantisme vert : la véritable histoire de la condition humaine, paru l’année dernière aux éditions du Cerf, estime en effet que la contribution anthropique au changement climatique serait « dérisoire ».

Pourtant, le passif de la droite gaulliste en matière d’environnement n’est plus à démontrer, qu’il s’agisse de son combat pour le nucléaire depuis bientôt sept décennies ou le Grenelle de l’environnement créé par Nicolas Sarkozy en 2007.

Néanmoins, les nouveaux enjeux de sociétés appellent à la définition d’une doctrine environnementale claire, à laquelle la droite ne saurait échapper.

 

Cartographie de l’écologisme

Cet environnementalisme de droite se distingue de trois autres formes : l’écologisme de gauche, l’écologisme d’extrême droite, et l’écologisme libéral.

Si l’idée que le clivage gauche-droite est obsolète court dans les discussions de café du commerce depuis plusieurs décennies, il existe un invariant distinctif : la droite conserve l’acquis occidental auquel la gauche s’oppose avec plus ou moins de vigueur selon le degré. Cet acquis peut être lié au christianisme, au libéralisme ou au républicanisme, auxquels la gauche oppose l’anticléricalisme, le socialisme, et la discrimination positive.

Il n’est donc pas étonnant que l’écologisme de gauche se base sur une contre-religion, avec sa divinité, ses blasphèmes, ses sacrifices médiatiques, son apocalypse, ses commandements précis appliqués à la vie quotidienne, son rigorisme, son prométhéïsme et son millénarisme. Selon ses tenants, cette contre-religion justifie l’application d’une pensée planiste, voire tout simplement socialiste.

Cet écologisme s’oppose, mais se rapproche de l’écologisme d’extrême droite. Ce dernier, théorisé par des philosophes allemands entre le XIXe siècle et l’avènement du IIIe Reich, se fonde essentiellement le mouvement « Blut und Boden » (le sang et la terre) théorisé par Oswald Spengler.

Si la législation environnementale nazie a servi d’exemple aux législations actuelles sur le sujet, l’écologisme d’extrême droite se fonde avant tout sur l’exaltation du monde rural et de la pureté fantasmée de la nature qui rejoint celle de la race.

De façon évidente, cet écologisme s’oppose également à l’écologisme libéral, fondé sur la logique d’assurance et de propriété privée comme moyen d’une gestion « de bon père de famille » des ressources naturelles à la manière d’un capital à faire fructifier.

 

Un écologisme croissantiste

De son côté, LR propose un écologisme de droite « responsable et supportable » et reprenant l’idée d’une co-prospérité homme-nature. Cet écologisme se veut naturellement pragmatique, pro-nucléaire et pro-libertés individuelles. Surtout, il s’oppose vigoureusement à la décroissance des deux premières formes d’écologisme évoquées plus haut.

Ce n’est pas pour rien si Éric Ciotti estime que cet écologisme est financé « par la croissance ».

Ce n’est donc pas un hasard si l’invité phare de la soirée n’était autre que Jean-Marc Jancovici, dont le discours économique se fonde sur l’idée que la croissance serait liée à la consommation d’énergies fossiles.

Or, la science se fonde sur le débat.

Pour cause, cette thèse est fortement discutée. Cette corrélation l’est notamment par Lucas Bretschger, professeur au Centre de recherche économique de l’université de Zurich.

Même son de cloche du côté de Gaël Giraud dans une entrevue pour le journal du CNRS parue en 2015. S’il estime effectivement qu’il existe une corrélation entre croissance et consommation d’énergies en général, l’économiste concède que la croissance actuelle se fonde sur « d’autres types d’énergie que des énergies fossiles ».

Cette idée est confirmée par Peter Newman, professeur de développement durable à l’Université Curtin, en Australie, qui constate le découplage du PIB et de l’émission de gaz à effets de serre et anticipe une explosion de la part des énergies renouvelables dans les 25 prochaines années, tout en soutenant la croissance du PIB mondial.

 

Contre les décroissants

Nous, libéraux, sommes régulièrement accusés d’être des fanatiques d’une croissance économique que les penseurs autrichiens critiquent pourtant eux-mêmes bien davantage que quiconque.

Cependant, l’écologisme rime de moins en moins avec décroissance.

L’extrême gauche devra donc trouver un autre moyen de légitimer sa volonté de nous ramener à l’Âge de pierre.

Dans ce sens, et comme le notait dans nos colonnes l’ingénieur et expert à l’Institut Sapiens Philippe Charlez au début du mois, la droite doit s’opposer vigoureusement à cette logique.

Les Républicains semblent donc avoir répondu favorablement à cet appel.

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  • Donc l’écologie ( écologisme) est un concept qui peut être tant antinucelaire que pronucleaire, favorable à la croissance et à la décroissance, et à la chasse et opposé à la chasse…
    Para ailleurs, l’écologisme se permet d’utiliser le concept de surpopulation tout en revendiquant le titre de champion incontesté de l’humanisme véritable..Ce qui à mon opinion devrait suffire à le disqualifier!!!! Pensez à nos enfants, faites vous stériliser.

    La conclusion pour moi s’impose…cela relève de l’opinion personnelle sur l’environnement..Et , sauf incroyable étrangeté statistique circonstancielle ( tout le monde est d’accord sur la recette d’une « bonne  » soupe) , l’écologisme est ARBITRAIRE… c’est une liste de trucs.. qui ont un lien avec l’environnement …

    j’aime pas le diesel, les centrales nucléaires ..etc

    AU lieu de cette évidence, la majeure parte des gens semble accepter que l’écologisme est ‘necessaire »..qu’il existe une crise écologique.. et qu’il faille une transition énergétique ce qui implique l’éxistence d’un écologisme objectif… qui n’aboutisse pas à la conclusion que c’est l’humanté qu’il faille faire disparaitre..

    Nous avions un concept imparfait et circonstanciel, et supérieur CAR imparfait et circonstanciel donc adaptable, qui s’appelait le « progrès », centré sur l’humain , il incluait la subjectivité du moment concernant la « nature »…

    Personne ne forçait qui que ce soit à faire un truc car ça allait dans le sens du progrès…
    On tuait les loups, on démoustiquait et on draguait les rivières.. on construisait des centrales électriques…

    l’écologisme est un concept à refuser..

    il n’y pas de différence fondamentale entre imposer la croissance ou la décroissance… imposer le nucleaire ou l’interdire.. et surtout pas comble d’absurdité au nom du meme concept!!!

    En reprenant le terme écologisme, vous absolvez les écologistes de leur décisions quasi criminelles… je pense au DDT mais on peut penser à l’interdiction des pesticides et engrais de synthèse.. à la reintroduction du loup…
    Imaginez vous les libéraux reprendre le terme communisme et dire que le vrai cocommunisme est libéral?

    l’écologisme est arbitraire par nature. A moins de manquer de jugeotte ou être volontairement aveugle , il va signifier sen prendre à des innocents au nom de la sauvegarde de l’environnement…

    nous avons le ventre plein.. nous avons la santé une faible mortalité infantile… mais pensez donc à des zones infectées de palu quand on leur explique que le moustique est essentiel pour la sauvegarde des écosystèmes…

    Non, il faut mettre les rousseau et autres devant les conséquences de leur idéologie..

    protéger la nature est contraire au développement humain.. ce n’est pas pas un hasard si il est « supporté » dans les pays..développés..
    l’écologisme toléré ici surtout en parole est criminel ailleurs..

    les engrais chimiques ou les fossiles ne sont pas un le mal absolu, ils ont des inconvénients..
    ..

    • arrêtez de servir la soupe à l’écologisme et en reprenant le terme à votre compte vous absolvez aussi les gens qui ont pris des décisions quai cri criminelles au nom de l’écologisme on écarte pas l’interdiction su DDT dt d’un revers demain, on écarte pas l’interdiction d’engrais de synthèse d’un revers demain…

      l’ecologisme a mis la nature avant l’homme il est donc contraire au développement humain, supportable dans les pays développés…il pose quelques petits problèmes transférés à des pays pauvres..
      il faut casser des œufs pour faire une omelette écologiste…

      l’oeuf chez nous c’est des euros..
      ailleurs c’est la vie d’un bébé..

  • Enfin, la droite s’intéresse à l’écologie. Elle a laissé le champs libre à une gauche punitive.
    Surtout faites nous une politique écologique et non pas une écologie politique !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    -1
    • Reprendre les éléments de langage de ses adversaires est une défaite pour la droite.
      La droite est morte..

    • Un écologie pro-nucléaire OK, pro-libertés OK, mais « pro-croissance », excusez moi, c’est une utopie. Le techno scientisme (croire que la technologie va nous sauver), est une connerie parce que pour une innovation intelligente vous en avez 10 qui ne produisent que de la merde. Et par ailleurs la décroissance s’impose déjà pour une bonne partie de la population, qu’elle le veuille ou non. Dans tous les pays d’occident, faire 1% de croissance avec 3 à 5 points de pib d’endettement, nous sommes en décroissance. Factuellement.

  • La « tentation climatosceptique « : parce que se montrer sceptique quant aux prévisions de réchauffement et quant aux causes de ce réchauffement, ce serait succomber à une tentation, une nouvelle version du Notre Père pour la nouvelle religion écologiste en quelque sorte. Et même si cette nouvelle version sera probablement moins « durable » que l’originale, nous n’en aurons pas fini d’en payer les dégâts tant que les trop nombreux convertis qui ont investi les allées du pouvoir ne rencontreront pas une ferme opposition de leurs électeurs : https://climatetverite.net/2023/09/15/philippe-herlin-pour-une-liste-anti-transition-energetique-aux-europeennes/

  • Chirac et Sarkozy n’ont rien fait pour le nucléaire. Au contraire, ils ont suivi les socialistes dans leurs désirs d’arrêter les recherches sur le nucléaire.
    Alors pourquoi et avec quels moyens vont ils se retourner ?
    Aucun d’entre eux n’explique aux français qu’avec 0,9% des émissions de CO2, la France n’a nul besoin d’être le bon élève écolo en sacrifiant le reste de son industrie et en acceptant le dictat allemand (son industrie polluante, ses voitures polluantes, sa chimie polluante, etc) qui continue le charbon et va exporter ses industries polluantes hots Europe.
    Il ne s’agit là que du vent.

    • Voilà. C’est exactement ça.
      C’est mon allégorie du cancre et du bon élève.
      Demande-t-on au bon élève, celui qui a 19,5 de moyenne, de faire encore plus d’efforts pour arriver à 19,75 ?
      Ne vaut-il pas mieux s’acharner sur le cancre qui plafonne à 5/20 ?
      Dans un monde normal, la question elle est vite répondue.

  • @ l’auteur :

    les penseurs autrichiens critiquent la croissance économiques ?????

    source de cette affirmation absurde ???

    • La croissance en tant que telle non, mais le fanatisme de cette croissance et la vision de celle-ci comme l’alpha et l’oméga du bien-être d’une société, oui, ce qui est très différent.

      • Les autrichiens n’ont jamais critiqué cette vision de la société, tout bonnement parce que cette vision n’existe pas et n’a jamais été revendiquée par personne.

        Qui donc a dit un jour « je suis un fanatique de la croissance et la croissance économique est l’alpha et l’oméga du bien-être d’une société ? »

        Absolument personne. Ce que vous évoquez s’appelle un homme de paille …

  • Il y a un point commun entre tous ces écologismes – sauf celui de l’extrême-droite.
    La haine de la bagnole à moteur thermique.
    Les gens de droate (NKM et ses ZAPA), de gôche (Hollande et ses ZCR) et bien sûr les escrolos se sont entendus comme larrons en foire pour la bouter hors des villes.
    Sans la peur des Gilets jaunes, les ZFE interdiraient aujourd’hui à plus de la moitié des automobilistes de pénétrer en ville.
    Alors une écologie de droite réduite au tri des déchets, moi, je signe des deux mains. Sans trop y croire. Ni à elle ni à la moindre chance que ceux qui la portent arrivent au pouvoir.

    • Même de la gestion du tri il faut s’en méfier. Ca va se transformer en bonus malus puis à la fin il n’y a que du malus avec tous les effets de bord possibles et imaginables. Ce sera la naissance d’une administration et police du tri avec des puces sur chaque poubelle pour controler.

      • C’est déjà en cours, avec la raréfaction des tournées pour « inciter à produire moins de déchets », et les problèmes d’hygiène qui vont avec. Nos édiles n’ont pas besoin d’être de gauche pour favoriser l’idéologie par rapport aux besoins des administrés…

  • La droite ne devrait pas succomber aux sirènes climato-alarmistes et afficher frontalement son opposition à la théorie de la décroissance. Il est utile de faire des économies d’énergie pour économiser tout simplement les carburants, fossiles ou non, qui devront servir à nos descendants. De plus, moins on paie pour se chauffer, mieux on se porte financièrement. Il faut arrêter de s’occuper de cette empreinte « carbone » qui est une pure construction basée sur le réchauffement climatique du aux activités humaines. Le journal en est plein aujourd’hui et les gens sont trompés ; cela marche! Il faut donc relancer l’énergie nucléaire, promouvoir les carburants bio de troisième génération, lutter contre les pollutions des sols, des océans et de l’air. Arrêter de nous embêter avec les CO2. J’ai eu une carte du LR mais vu leur manque de rationalité, je n’ai pas envie de la reprendre.

    • Écologie de droite?
      La science n’est ni à gauche ni à droite, elle est au dessus, là où c’est le moins encombré.
      L’écologisme c’est différent: juste une forme de militantisme au ras des pâquerettes.

  • Plutôt que de « tourner autour du pot », peut-on espérer qu’un jour nos chers politiques prendront en compte ce qui se dit en dehors de la doxa dominante et seront enfin capables d’envisager et proposer une alternative politique réaliste et cohérente ?
    «

    Nos médias, y compris l’IPCC et de nombreux scientifiques prétendent que le seul et unique coupable de l’augmentation actuelle de la température est la teneur atmosphérique en CO2, teneur liée à l’activité de l’Homme. Il s’agit d’une hypothèse car aucun lien n’a encore pu être établi entre la température et la teneur en CO2, que du contraire (Davison, 2023). L’alarmisme climatique (Watts, 2023) qui occupe la ‘Une’ de nos journaux n’a pas lieu d’être comme nous allons le voir.

    »
    https://www.science-climat-energie.be

  • Depuis hier : 18 octobre at 15 h 21 mn
    Pourquoi cette mention, aujourd’hui encore, figure-t-elle dans mon commentaire :
    « Votre commentaire est en attente de modération. » ?

  • [À l’attention de la modération : ci-dessous le duplicata de mon commentaire du 18 octobre 2023 (8h23) non publié]
    Plutôt que de « tourner autour du pot », peut-on espérer qu’un jour nos chers politiques prendront en compte ce qui se dit en dehors de la doxa dominante et seront enfin capables d’envisager et proposer une alternative politique réaliste et cohérente ?
«

    Nos médias, y compris l’IPCC et de nombreux scientifiques prétendent que le seul et unique coupable de l’augmentation actuelle de la température est la teneur atmosphérique en CO2, teneur liée à l’activité de l’Homme. Il s’agit d’une hypothèse car aucun lien n’a encore pu être établi entre la température et la teneur en CO2, que du contraire (Davison, 2023). L’alarmisme climatique (Watts, 2023) qui occupe la ‘Une’ de nos journaux n’a pas lieu d’être comme nous allons le voir.

    https://www.science-climat-energie.be

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