Censurer les propos climatosceptiques serait aussi liberticide qu’inefficace

Des députés souhaitent éliminer de l’espace médiatique tout discours climatosceptique. À l’appui des écrits de John Stuart Mill, Baptiste Gauthey défend en la matière une liberté d’expression totale.

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Censurer les propos climatosceptiques serait aussi liberticide qu’inefficace

Publié le 27 septembre 2023
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« Il est à espérer que le temps où il aurait fallu défendre la « liberté de presse », comme l’une des sécurités contre un gouvernement corrompu ou tyrannique est révolu. On peut supposer qu’il est aujourd’hui inutile de défendre l’idée selon laquelle un législatif ou un exécutif, dont les intérêts ne seraient pas identifiés à ceux du peuple, n’est pas autorisé à lui prescrire des opinions, ni à déterminer pour lui les doctrines et les arguments à entendre ».

Ces mots sont ceux de John Stuart Mill, au début du deuxième chapitre de son célèbre ouvrage De la liberté, paru en 1859.

Un peu moins de deux siècles plus tard, ils n’ont pas pris une ride. En effet, des députés de tous bords (à l’exception de ceux du Rassemblement national, exclus par le fameux « arc républicain ») préparent une proposition de loi reprenant une idée de l’association QuotaClimat et du think-tank Institut Rousseau : expurger de l’espace médiatique tout ce qui s’apparenterait à du climatoscepticisme.

 

Pourquoi existe-t-il des ennemis de la liberté ?

On ne pourra pas feindre l’étonnement, tant ce genre de mesures, qui relèvent pour beaucoup d’une mauvaise blague tant leur dangerosité est de l’ordre de l’évidence, sont en fait soutenues de longue date par de nombreux militants de l’écologie politique. Si la proposition de loi a peu (si ce n’est aucune, merci à l’État de droit) de probabilités d’aboutir, le mépris des libertés qu’elle traduit mérite qu’on s’y attarde.

D’abord, pour mieux les combattre, il convient de ne pas caricaturer ces ennemis de la liberté.

S’ils veulent la restreindre, ce n’est pas par pur sadisme ou volonté machiavélique de faire le mal. C’est même tout le contraire. Ce qui pousse certains à donner si peu d’intérêt à la liberté, c’est bien la conviction, profondément enracinée, de faire le bien et de servir l’intérêt général. Les attitudes illibérales et autoritaires gagnent ainsi en légitimité parce qu’elles servent, pensent-ils, une cause juste et supérieure. Il y a là presque une constante anthropologique : plus l’humain est persuadé de faire le bien, plus ses barrières morales sautent.

Comprendre cela, c’est comprendre qu’il n’y aura jamais de sociétés humaines sans velléités autoritaires. Les ennemis de la liberté ont toujours existé, et ils existeront toujours.

John Stuart Mill le savait et, bien qu’il estimât la défense de la liberté d’expression comme une évidence dont on pouvait supposer qu’il est « aujourd’hui inutile de défendre », il n’a jamais cessé d’argumenter en sa faveur, conscient qu’elle n’était jamais définitivement acquise.

 

Pourquoi une telle proposition ?

Pour réfuter convenablement une telle proposition, il convient d’abord d’essayer d’en comprendre honnêtement les motivations, sans caricatures.

Sur la page d’accueil du site de l’association QuotaClimat, un chiffre est mis en avant :

« Seuls 11 % des Français déclarent se sentir « tout à fait » informés sur le changement climatique », suivi de la phrase suivante : « Pourtant, les médias jouent un rôle crucial dans la formation des perceptions, de la compréhension et de la volonté du public à agir vis-à-vis du changement climatique, d’après le rapport du GIEC ».

Pour ces activistes, le combat de l’écologie politique est avant tout un combat culturel.

Comprendre : si les sociétés humaines sont encore loin de régler le problème environnemental, c’est en raison d’un manque de volonté politique qui prend racine dans l’insuffisance d’éducation des citoyens sur la question climatique.

Cette logique s’inscrit dans un paradigme politique et philosophique plus large (le post-structuralisme, nous y reviendrons) qui donne un rôle prépondérant aux imaginaires sociaux et culturels dans le combat politique, et que l’on pourrait grossièrement résumer de la façon suivante : pour changer le monde, il faut en premier lieu changer les perceptions. Que ce soit pour l’écologie, la lutte antiraciste ou le combat féministe, ce qui compte, c’est de gagner cette bataille culturelle.

De cette vision théorique découle une pratique militante. Le rôle de ces combattants de la vertu est de pénétrer ce qu’il y a de plus intime et précieux, l’inconscient des individus, afin de déconstruire les idées jugées néfastes, et les remplacer (reconstruire) par des idées plus justes.

Comprise ainsi, une telle proposition prend tout son sens.

Ses défenseurs soutiennent qu’en supprimant l’expression d’idées climatosceptiques, nous allons à terme éliminer ces idées de l’imaginaire collectif. Les citoyens, conscientisés sur l’importance du combat climatique, consentiront d’autant plus facilement aux efforts exigés par une politique de décroissance. Les politiques restrictives en faveur du climat ne seront pas seulement acceptées, elles seront même souhaitées par les citoyens, et ainsi pourra advenir l’utopie d’une sobriété heureuse et non contrainte. Dit plus simplement, pas de Gilets jaunes avec des citoyens informés.

Cette candeur serait touchante si elle n’était pas dangereuse et inefficace.

 

Du relativisme épistémologique à la déconstruction militante

Cet exemple illustre d’abord la principale faiblesse de la traduction militante du post-structuralisme, courant philosophique développé dans les années 1960-1970 et qui trouve ses origines dans la réception et la réinterprétation des œuvres des auteurs de la french theory. En effet, ce courant de pensée défend une forme de relativisme épistémologique en affirmant que tout savoir est nécessairement socialement construit et historiquement situé.

Or, il y a là contradiction performative (affirmation qui entre en contradiction avec le fait qu’on ait pu l’énoncer) car si tel est le cas, alors l’affirmation selon laquelle « tout savoir est socialement construit et historiquement situé » est elle-même subjective et relative à un contexte, à un rapport de force, à une conjoncture historique et donc… devient elle-même irrecevable.

Ce débat épistémologique n’intéresserait que les chercheurs en sciences sociales s’il n’avait pas de traduction politique et normative.

En effet, c’est le passage du champ scientifique et descriptif au champ politique et militant qui pose problème, car il transforme un outil conceptuel utile en une arme militante profondément liberticide. De la déconstruction de la modernité occidentale, on arrive inéluctablement à la reconstruction d’une société plus désirable.

C’est à ce moment que l’on retrouve la contradiction performative citée plus tôt.

Si l’on applique à l’action de ces militants une grille de lecture post-structuraliste, nous sommes obligés d’arriver à la conclusion que le déconstructeur autoproclamé, tout humain qu’il est, est aussi subjectif que l’individu (ou que la société) qu’il déconstruit. Dès lors, il perd toute légitimité dans son œuvre puisqu’il ne fait que remplacer une subjectivité par une autre, tout aussi arbitraire.

John Stuart Mill écrivait déjà : « Bien que chacun se sache faillible, peu sont ceux qui jugent nécessaire de se prémunir contre cette faillibilité. »

Voilà le principal péché des déconstructeurs qui, s’ils étaient plus cohérents et humbles, devraient être des libéraux convaincus, et admettre ainsi que, toute personne et tout pouvoir étant par essence subjectifs et arbitraires, alors aucune conception du monde portée par un individu ou un groupe d’individus ne saurait légitimement s’imposer au reste de la société. Leur naïveté est ici de croire en l’infaillibilité de leur morale et de leur vision du monde au point d’adhérer à un projet prométhéen aux antipodes de la prudence épistémologique promue par les auteurs dont ils se revendiquent.

Cet hubris militant se mue donc en projet politique tyrannique. Et un regard vers l’histoire du XXe siècle nous rappelle qu’une des priorités des régimes illbéraux est de restreindre la liberté d’expression.

C’est sur cette pente glissante que s’engagent, peut-être involontairement, les députés à l’origine de ce projet.

 

« Certes, mais c’est un mal nécessaire… »

Si cette dérive totalitaire ne suffisait pas à convaincre, il est possible d’invoquer d’autres arguments.

Certains pourraient avancer que la perte de cette liberté est un mal nécessaire, tant le péril climatique qui nous attend est un danger plus grand encore. Si « la fin justifie les moyens » (logique politique profondément dangereuse et contestable), il faut au moins être sûr que les moyens vont permettre d’atteindre la fin visée.

Dans le cas qui nous intéresse, une telle mesure serait totalement inefficace.

La logique des discours à caractère conspirationniste et complotiste est de considérer leur marginalité comme une preuve supplémentaire de la véracité de leurs propos. Plus ils se sentent oppressés par ce qu’ils identifient être le système ou le « discours officiel », plus ils se persuadent que c’est parce qu’il y a intérêt à les faire taire.

Comment imaginer une seule seconde qu’une telle loi aurait d’autres conséquences que le renforcement de la conviction des climatosceptiques ? Si l’objectif est de faire reculer ces idées, on ne pourrait pas moins bien s’y prendre…

 

De la censure des discours antiscientifiques à la censure politique…

Un second problème se présente lorsque l’on entre dans les détails de l’applicabilité d’une telle proposition de loi.

La principale difficulté sur les questions écologiques est que dans les discours médiatiques et politiques (qu’ils soient très, peu ou pas du tout écolo), il n’est fait aucune distinction entre ce qui relève du factuel (descriptif) et ce qui relève du politique (normatif). Ainsi, des militants écologistes instrumentalisent les résultats de la science afin de donner un surplus de légitimité à leur discours. Combien de fois avons-nous entendu des militants citer les travaux du GIEC sans qu’ils n’aient jamais lu une seule page d’un rapport ?

Ce mélange des genres rend tout contrôle irréalisable, parce que la définition de ce qu’est un propos climatosceptique est floue. Comment s’assurer que l’organe de contrôle qui sera chargé de censurer les discours climatosceptiques saura faire la différence entre un propos climatosceptique et une critique de l’écologie politique ?

Le risque est de censurer des propos politiques en considérant qu’en partant du descriptif (la réalité scientifique du changement climatique d’origine anthropique et son impact sur les sociétés dans le court, moyen et long terme) on ne puisse tirer qu’une seule et unique conclusion normative (le discours politique de la décroissance).

On glisserait inévitablement de l’interdiction de contester des faits de nature scientifique à l’interdiction de contester leur interprétation politique et normative.

 

De la nécessité de ne pas faire de la question climatique un dogme mort

Un des arguments principaux invoqué par Mill pour défendre la liberté d’expression, c’est que sans elle, « quelque peu disposé qu’on soit à admettre la possibilité qu’une opinion à laquelle on est fortement attaché puisse être fausse, on devrait être touché par l’idée que, si vraie que soit cette opinion, on la considérera comme un dogme mort et non comme une vérité vivante, si on ne la remet pas entièrement, fréquemment, et hardiment en question ».

Si « celui qui ne connaît que ses propres arguments connaît mal sa cause », comment espérer lutter convenablement contre les discours climatosceptiques ? Sans possibilité de contester un savoir, ce dernier se transforme nécessairement en dogme mort. Pire, il perd de sa vitalité, tombe dans l’inertie, car plus personne ne prend la peine de le défendre en le confrontant à ses contradictions. C’est au contraire quand une « croyance lutte encore pour s’établir » qu’elle s’exprime avec tout son dynamisme et sa force.

Personne n’a intérêt à faire du changement climatique un dogme mort.

Plutôt que de vouloir les censurer, les écologistes devraient en fait remercier les climatosceptiques :

« S’il y a des gens pour contester une opinion reçue ou pour désirer le faire si la loi ou l’opinion publique le leur permet, il faut les en remercier, ouvrir nos esprits à leurs paroles et nous réjouir qu’il y en ait qui fassent pour nous ce que nous devrions prendre davantage la peine de faire, si tant est que la certitude ou la vitalité de nos convictions nous importe ».

 

Entre relativisme et consensus scientifique : un équilibre précaire

Mill défend enfin un dernier argument : les savoirs en conflit peuvent se partager la vérité.

Il faut ici ne pas comprendre à l’envers ce qu’a voulu exprimer le philosophe anglais. Ce n’est aucunement un relativisme épistémologique considérant que tout savoir a la même valeur.

La méthode scientifique, si elle n’a pas vocation à faire émerger la vérité métaphysique universelle, est un processus de découverte et de production de connaissances qui sont estimées comme étant le plus probablement vraies tant qu’aucune contestation scientifique ne soit venue les invalider.

Ainsi, Mill ne serait pas opposé au concept de « consensus scientifique », dont on rappelle à nouveau qu’il n’est pas un synonyme de « vérité métaphysique », mais désigne simplement l’état le plus avancé de la science à un moment donné, basé sur un accord général de la communauté scientifique. La théorie de l’évolution, ou la théorie de la gravitation universelle, sont deux exemples de consensus scientifiques. Cela ne signifie pas qu’ils ne pourront jamais être remis en cause un jour, mais que pour le moment, aucune contestation convaincante (c’est-à-dire vérifiée par les pairs) n’a été produite.

La science ne dit pas le vrai, elle n’offre que des fenêtres de vue pour appréhender le réel avec le plus de justesse possible.

Mill ne dit pas autre chose, et c’est pour cette raison qu’il écrit que « dans l’état actuel de l’esprit humain, seule la diversité donne une chance équitable à toutes les facettes de la vérité », et enfin que « les dissidents ont quelque chose de personnel à dire qui mérite d’être entendu, et que la vérité perdrait quelque chose à leur silence ».

Conclusion

Pour toutes ces raisons, la censure des idées dites climatosceptiques serait un désastre pour notre liberté d’expression, nos démocraties, mais aussi et surtout pour la cause de l’écologie politique.

On ne sauvera pas l’humanité des périls climatiques en réduisant les libertés collectives et individuelles. Il ne suffit pas de les protéger, il faut les cultiver et ainsi tirer profit de l’extraordinaire richesse de la singularité et de la diversité de chaque individu, seul moyen de sortir par le haut de la crise environnementale.

L’optimisme naïf n’est pas de fonder ses espoirs dans les vertus de la liberté, du progrès et de la science, mais plutôt de croire qu’un régime illibéral (dont les exemples d’échecs ne manquent pas…) pourrait, au prix de nombreux sacrifices, être une solution à la fois souhaitable, applicable et efficace.

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  • Qui ne peut attaquer le raisonnement attaque le raisonneur
    (Paul Valéry)

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    • Plus que l’homme qui n’a pas d’idée, je crains celui qui n’en a qu’une
      (Alain)

      • Quand on pense tous la même chose c’est qu’on ne pense rien
        (François Bayrou)

        • Et surtout, pour attendre le point Godwin, mais tout à fait vraie en matière d’escrologie.
          Une petite citation d’un grand humaniste de gauche.

          À force de répétitions et à l’aide d’une bonne connaissance du psychisme des personnes concernées, il devrait être tout à fait possible de prouver qu’un carré est en fait un cercle. Car après tout, que sont  » cercle  » et  » carré  » ? De simples mots. Et les mots peuvent être façonnés jusqu’à rendre méconnaissables les idées qu’ils véhiculent.
          (Joseph Goebbels)

        • « Je n’aime pas les riches qui gagnent 4000 Euros » (François Hollande)

    • Cela me rappelle les heures noires du christianisme : il est interdit de remettre en cause le fait que la terre est plate et que le soleil lui tourne autour. Et cela peut amener le récalcitrant au bûcher. Il faudra attendre 17 siècles pour mettre en évidence cette supercherie.

    • oui…et ça marche…mais pas en science..

      en politique on gagne un débat..
      en science il n’y pas de confrontation d’opinions…
      et scientifique qualifie ( devrait qualifier!!) un travail et non une personne.

  • L’escrologie et le rechauffisme ne sont que le nez rouge du marxisme et du totalitarisme.

    Le but n’est pas d’imposer un régime totalitaire pour sauver la planète, mais exactement l’inverse.
    Faire croire qu’il faut sauver la planète, et que la seule solution est d’abolir les liberté.

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  • A chaque fois que la croyance devient la norme, et le scepticisme une déviance, je me méfie. L’Europe a connu l’Inquisition, où les non-croyants étaient torturés et brûlés, et voilà que ça revient avec la religion escrologique.

    L’auteur a tout à fait raison de souligner que la science n’est pas une affaire de vérité, mais de doute. Tout bon chercheur scientifique acceptera de remettre en question les vérités d’hier. Ceux qui prétendent qu’une chose est « prouvée scientifiquement », ce sont des gens qui n’ont fondamentalement rien compris à ce qu’est la science.

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  • A l’instar de complotiste, climatosceptique est d’abord un mot creux….
    Il présente des similarité avec antivax. aussi tiens..

    Aussi, normalement on commence par aller voir les definitions..

    climatoscepticisme
    nom masculin
    Mise en doute des théories les plus répandues concernant le réchauffement climatique.

    chez larousse par contre..

    Se dit d’une personne qui nie ou minimise l’origine anthropique du réchauffement climatique, voire le réchauffement lui-même.

    CROIRE les scientifiques..
    Ne pas croire ce que disent des gens qui portent le qualificatif de scientifiques alors qu’ils sont payés pour faire de la recherche… r ailleurs via le conflit d’intertet pose la recherche publique au dessus de la recherche privée..
    peut devenir une forme de crime.

    ça suppose et c’est aussi présent dans le principe de précaution une institutionnalisation de la science… et son incarnation..
    CROIRE…non pas la science mais le scientifique et ne pas contester les decisions politiques prises en leur nom…même si la théorie est fausse d’ailleurs..

    • le problème n’est pas le gouvernement..mais les « scientifiques »… on n’est pas en urss on ne risque pas sa peau..au pire d’etre viré ou voire sa carrière bloquée…

      le scientifique se voit tout enjoué de constater qu’on lui donne un pouvoir. .en ne se rendant pas compte que ce pouvoir depend tot entier de son statut de scientifique et DONC de l’état.
      le but des hommes politique et donc de l’état n’ets pas le bien public…

      • Si, ça ressemble très fortement à l’URSS où la bonne science est définie par l’Etat ou la Commission Suprême, voire l’ONU, et la mauvaise vous condamne à la misère avec votre famille. A ceci près qu’un scientifique soviétique était toujours accueilli à bras ouverts s’il passait à l’Ouest, alors qu’il n’y a aujourd’hui pas d’alternative pour qui n’aurait pas la foi aveugle en les rapports du GIEC, ou d’ailleurs n’en suivrait pas les rédacteurs dans leurs dénonciations du RN ou des « violences policières ».

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        • je ne dis pas le contraire..oui…ça ressemble à l’urss , pourquoi diable espérez vous le contraire??? pourquoi espérez voulez vous que tot ou tard un chercheur payé en fait par un politique…ne lui rende pas un service en retour..???

          la seule différence est qu’on peut encore démissionner sans risquer le goulag..

          combien de fois ai je lu… ça ne me regarde pas ce que font les politiques ( de nos résultats) moi je suis occupé dans mon labo…

          un chercher publique a un devoir envers celui qui le paye vraiment…les gens…

          • Mais non, le chercheur n’est pas payé par le politicien, il est payé par les électeurs du politicien. Seul son chef de labo est payé par le politicien et il fera obstacle à la publication de ses travaux s’ils ne sont pas conformes à la doxa politicienne. Il les verra travestis, déformés, et n’aura aucune autre échappatoire que de dire bien haut où s’arrête son travail et où commencent les interventions politiciennes sur lesquelles il n’a aucune influence.
            Mais le devoir envers les acclameurs de politiciens qui ne changeront pas plus d’avis que des supporters de foot, laissez-moi rire.

    • en ce qui me concerne..je retiens les propos d’un prix nobel …
      En substance » les modèle se trompent…évidemment mais es gens qui font les modèles climatique sont le meilleurs qu’on ai DONC on « doit » les croire.. pour agir…e

  • Je comprends l’affolement des réchauffistes qui assistent impuissants au début de la fin de la mascarade.
    Dans la même semaine, l’interdiction des chaudières à gaz est reportée et Le Maire annonce que le délai sur les passoires thermiques sera revu. L’annonce de la voiture électrique à 100€/mois fait déjà pschitt avant même sa mise en place puisqu’elle ne concernera que très peu de Français qui, pour beaucoup, vivent en appartement et ne pourront donc pas recharger leur bagnole.
    La fin du moteur thermique pour 2035 est une promesse impossible à tenir, c’est une évidence, la filière hydrogène vert est une incroyable escroquerie et l’agriculture sans engrais ni pesticides est un suicide.
    On aura donc gaspillé des milliards en pure perte pour une cause hypothétique. L’histoire jugera sévèrement nos gouvernants d’aujourd’hui, qui auront appauvri notre pays pour longtemps.
    Si les arguments des réchauffistes étaient solides, ils seraient capables de supporter la contradiction.
    Merci à Contrepoints de nous donner le nom des députés qui travaillent à ce projet de loi qui veut embastiller les mauvais écocitoyens, dont certains ont contribué à les faire élire.

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    • « la filière hydrogène vert est une incroyable escroquerie »
      Et que dire de l' »hydrogène blanc »?
      Si j’en crois ce que j’ai lu récemment sur cette « ressource », ça existe à l’état libre sous terre, ça semble se renouveler par des réactions chimiques très simples, ça fuite de partout vu que la molécule est très petite, et ça aurait gentiment attendu depuis des siècles que nous en ayons besoin pour « la transition écologique »?
      J’ai comme un doute quand les coïncidences coïncident trop bien avec les lubies de certains ( et plus particulièrement des écolos), d’autant plus que des scientifiques sérieux mettent en doute le « gigantesque gisement » découvert dans l’est de la France et surtout sa capacité à remplacer les énormes quantités d’énergie nécessaires à nos activités et couvertes actuellement par les fossiles et le nucléaire.
      Alors escroquerie ou pas? Si quelqu’un peut apporter quelques précisions solidement étayées?

      • L’hydrogène libre, ou « blanc » comme on l’appelle ici, peut théoriquement exister sur Terre à l’état de solution dans l’eau, dans des nappes souterraines bien isolées de l’atmosphère. C’est le cas du gisement dont on parle dans l’Est de la France.

        Quant à remplacer, en quantité, le pétrole, on en est sans doute très très loin. Et quant à l’idée que ça se renouvellerait tout seul par des réactions chimiques simples, alors là on vient d’inventer le mouvement perpétuel, et la poudre du Père Limpimpin. J’invite tous ceux qui croient que ça se renouvelle tout seul à revoir leurs notions de thermodynamiques élémentaires. S’il y a de la flotte sur Terre, c’est parce que la flotte correspond à un minimum d’énergie potentielle par rapport à l’oxygène et l’hydrogène libres. Créer de l’hydrogène libre demande donc un apport d’énergie énorme, ça ne se fait pas tout seul!

      • Ben d’abord, ce serait une énergie fossile. Ensuite, moi, quand une sonde donne des résultats aussi inattendus, je refais sa calibration et je réessaie avant de convoquer la presse…
        Bon, à part ça, la concentration maximale de l’hydrogène dans l’eau à 1100m de profondeur est de 0.18g/litre, et 1g d’hydrogène produit autant d’énergie que 3g de pétrole…

      • l’écologique nous gratifie des dernières technologies vertes : le vélo à deux dynamos.
        Le principe est tout simple, vous prenez un vélo électrique homologué, (évidement) sur lequel vous substituez la batterie par une dynamo…. avec la puissance adaptée (forcement).
        Pour faire simple, une dynamo c’est un générateur de courant continu, mais en sens inverse c’est aussi un moteur électrique à courant continu. On peut toujours ajouter un dispositif électronique afin de mieux définir quel sera le générateur et le moteur, mais en fait c’est facultatif. Ou mettre des roues libres bien montées.(ça revient au même)
        Le résultat est surprenant : il faut toujours pédaler…..
        Comparons ce système merveilleux avec la proposition de la filière à hydrogène : on prend de l’eau, que l’on électrolyse, (on oublie l’hydrogène par reformage car trop de CO2) après transformation, on récupère de l’eau… au passage un peu d’énergie mécanique restante des transformations diverses imposées (rendement 13% d’après l’ADEME, en réalité nettement que moins de 10%). Mais quand même, le cycle thermodynamique est remarquable, on commence avec de l’eau et on finit avec de l’eau…. donc un même niveau d’énergie potentielle…. qui reste inchangé. C’est donc bien l’énergie fournie pour l’électrolyse qui compte dans ce cas. C’est exactement ce qui correspond au pédalage sur le vélo. En dissociant le pédalage sur le véhicule (donc l’électrolyse), on donne l’impression que ça fonctionne. Et c’est toute la difficulté de voir l’astuce de présentation qui rend magique la propulsion à hydrogène. La vision qui reste c’est un véhicule autonome qui ne rejette que de l’eau…
        Il faut quand même remarquer que le dispositif électrolyseur/pile à combustible peut être avantageusement remplacé par une batterie (rendement double)… question ferait-on moins bien que la propulsion électrique ? Hum… Notons que le cas d’une alimentation par caténaire est encore plus efficace. (ça existe avec le ferroviaire, mais attention il faut des infrastructures conséquentes…)
        Alors, sur une voiture ou camion, il n’y a pas de pédalier, et ceux qui ont voulu alimenter un moteur électrique avec un tel système n’y sont jamais parvenu… (faudrait quand même inventer le mouvement perpétuel… ou un gros pédalier sur les camions).
        c’est le nouveau moteur à eau dans lequel c’est l’eau qui sert de vecteur énergétique… et non l’hydrogène comme souvent déclaré. En clair l’enthalpie au départ est la même qu’à l’arrivée… la différence étant nulle, il n’y a pas de changement de niveau d’énergie, sauf qu’on a utilisé 90% d’énergie pour rien… Que donnera les gisements découverts ? faut voir mais les explorations en cours n’en sont qu’à 2000 mètres avec 80% de teneur en hydrogène, il faudrait descendre à 3000 mètres selon les estimations, alors peut être que l’on pourra sérieusement parler d’hydrogène ! L’ADEME publie un document sur cette filière, à lire bien évidement.

        • 80% de teneur en hydrogène, ça veut dire soit 80% des gaz dissous qui sont de l’hydrogène, soit 80% de la concentration à saturation. Dans les deux cas, la loi de Henry donne qu’on ne doit pas avoir plus d’un demi-gramme d’hydrogène par litre d’eau à 3000m à saturation. Certains ont sans doute confondu les 80% de ce demi-gramme avec les 80% du litre d’eau…

          • bjr, source : https://lejournal.cnrs.fr/articles/un-gisement-geant-dhydrogene-en-lorraine
            Bon la com utilisée doit servir à l’obtention de subventions… En fait nous sommes encore loin d’une exploitation commerciale (extraction, purification, conditionnement) Pour l’instant ce ne sont que des forages de prospection. A priori 90% de gaz dissous avec du grisou (méthane, qu’il faudra séparer)

            • Après recherches, il semble qu’il y ait parfois piégeage par certaines structures géologiques d’hydrogène gazeux en provenance du coeur et du manteau terrestre. Ca semble une curiosité plus qu’une perspective industrielle, bien que le village de Bourakébougou au Mali soit partiellement fourni en électricité (7kW) par de tels captages.

            • Effectivement, ça ressemble fortement à de la com, mais venant du CNRS, il y a de quoi être inquiets quand on voit l’imprécision manifeste de cet exposé: S’il y a gisement ça serait essentiellement du méthane ( pas bon pour l’effet de serre), et pour le reste du mélange gazeux, des % d’hydrogène mais par rapport à quoi? Mystère! Et ça serait le plus gros gisement « mondial » avec 46 millions de tonnes d’H2, mais on est obligé de vérifier sur des forages voisins l’étendue géographique du « gisement »! ( ça veut dire qu’on avance des chiffres mirobolants au doigt mouillé!). Avant de cramer des millions de subventions, ne devrait-on pas demander à nos aventureux milliardaires ( Elon Musk, Bill Gates, Bezos etc….) ce qu’ils en pensent et s’ils investiraient leurs fortunes dans ce type d’aventure? ça peut ne rien rapporter et c’est beaucoup moins exaltant que la conquête spatiale!

              • Le CNRS parle de mesure des gaz dissous dans l’eau de l’aquifère, à 1100m de profondeur. Au Mali, il s’agit de poches de gaz qui ont été percées en cherchant de l’eau, à -100m, et a jailli au point d’exploser à la gueule du foreur qui fumait une cigarette. S’il y avait vraiment des millions de tonnes d’H2 en Lorraine, nul doute que la sonde CNRS aurait été satellisée dans une gigantesque explosion…

      • Le problème c’est que si le but est d’empêcher le réchauffement climatique créé par effet de serre, l’hydrogène (blanc ou autre) n’est « propre » que de près. En effet il est utilisé en conjonction avec de l’oxygène pour une réaction exothermique produisant de l’énergie et de la vapeur d’eau. Très propre, non ? Ben en fait la vapeur d’eau est un « gaz à effet de serre » dont l’effet est… plus fort que celui du CO2…
        Bien vu, l’aveugle !

    • Mais si, tous ceux qui habitent un appartement sans parking pourront très bien recharger leur VE à la borne publique située à 1km de chez eux, après 2 jours de queue, et au tarif double de l’électricité domestique qui elle aura déjà triplé de prix. Elle n’est pas belle la vie?

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    • BLM vient d’annoncer qu’il n’y aura pas de taxes sur les billets d’avion en 2024. Encore un truc qui fait pschitt qui va énerver les écolos !
      Macron ne nous avait pas menti : il existe bel et bien une écologie à la française !

    • Je pense que vous avez raison.
      Et je me permets d’ajouter une chose lorsque vous dites que que l’histoire jugera sévèrement nos gouvernement d’aujourd’hui, l’histoire jugera aussi les gouvernements qui auront profité de (contribué à ? ) notre appauvrissement.

  • Bloquer les détracteurs d’une idée, quelque soit cette idée est le meilleur moyen de tuer cette idée, la censure est le meilleur moyen de faire croire aux gens, ceux qui s’en moquent et vivent juste leurs vies, que l’idée maîtresse qu’on veut imposer en censurant les autres est l’idée à combattre.
    Les gens ont perdu toute confiance en la Société, l’establishment, les politiques suite aux trop nombreuses affaires et malversations, du rejet de l’opinion du peuple (cf Traité de Rome/Lisbonne, Maastricht …) et maintenant si le climatoscepticisme (mot inventé, ridicule et ne voulant rien dire) devient tabou, les gens indécis, qui s’en foutent ou qui n’ont pas d’avis basculeront du côté des idées censurées.
    De plus, en quoi 1200 scientifiques renommés, dont des prix Nobel réfutant les conclusions du sacro-saint GIEC, et ce bénévolement, seraient plus crédibles que les 36 du GIEC, grassement payés et dont LA SEULE mission est de PROUVER l’impact humaine sur le climat, surtout sachant que les relectures sont faites et « corrigées » par des politiciens ou des pseudo-experts, ayant autant de compétences scientifiques que Kev Addams voire même moins.
    Le fait qu’il y ait un changement de climat est indéniable, mais de la à dire que ce sont les Humains qui en sont responsables, malgré toutes les preuves du contraire, en se basant sur des données récoltées sur 200 ans à tout casser alors que la Terre a(urait) 4 540 000 000 ans, avec des dizaines de périodes climatiques différentes, l’Europe est passée de 25°C à -10° de températures moyennes au fil des époques, et ce, avec ou sans Humains. Sachant que en 1970, les mêmes scientifiques, en se basant sur les mêmes échantillons de données, nous prédisaient une glaciation pour la fin du XXe siècle, fucking revirement quand même.

    Donc, avant de crier au fou parce que des scientifiques remettent en cause des conclusions basées sur des données incomplètes, ils feraient bien d’élargir leur échantillon et voir où est vraiment le problème afin d’essayer, d’y remédier.

    Ce ne serait pas la première fois que l’idée dominante dans la « communauté scientifique », ce qui encore, au vu du nombres de disciplines scientifiques, est un truc qui ne veut pas dire grand-chose. C’est ça les paradigmes scientifiques selon Thomas Kuhn. Une idée est dominante aussi longtemps qu’on a pas prouvé le contraire.
    Exemples :
    Le Géocentrisme, puis l’Héliocentrisme, puis le modèle Newtonien, puis la relativité …
    Le créationnisme et l’évolutionnisme …
    Le vol d’un plus lourd que l’air, le mur du son, le moteur à réaction, le vol spatial, …
    La terre plate
    L’ADN
    L’eugénisme
    Les bienfaits du tabac tant démontrés jusqu’à la fin des années 1950s.
    La cocaine comme étant la panacée à la fin du XIXe, le truc qui guérissait toutes les maladies.

    A chacune de ces révolutions, il y a toujours « la communauté scientifique » dans sa grande majorité, qui va huer, humilier, voire carrément bannir les gens qui amènent la nouvelle théorie.
    Et c’est logique, quand vous bossez dans « La science », que vous êtes payé pour démontrer XYZ, que vous voulez publier chez Elsevier, vous DEVEZ être « bankable » et suivre l’idée dominante, sinon votre publication finira dans la gazette locale ou sur un obscur site complotiste d’Internet.
    La Science c’est surtout de l’argent, on vous commande une recherche, et on vous impose quasiment la conclusion, et si vous vous en éloignez trop, vous ne serez ni payé ni publié.

    A partir du moment où on parle de censurer un idée, c’est que cette idée est gênante, gênante parce que difficilement réfutable, ajoutez à ça le peuple qui ne croit plus en ses institutions et ça risque de bien mettre le boxon dans la sacro-sainte bien pensance climatique.

    14
  • Ce qui a déclenché cette panique chez les idéologues du climat, c’est la déclaration récente suivante de Joseph Clauser Prix Nobel de physique 2022:

     » Encore un prix Nobel de physique climato-réaliste

    Pendant ce temps, de l’autre côté de l’Atlantique, le lauréat du prestigieux titre de physique affirme publiquement que ce qui se dit sur le climat est faux et totalement exagéré. En rejoignant le conseil d’administration de la CO₂ Coalition, il a déclaré. « Le discours populaire sur le changement climatique reflète une dangereuse corruption de la science qui menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes. Une science climatique erronée s’est métastasée en une pseudoscience journalistique de choc. À son tour, cette pseudoscience est devenue un bouc émissaire pour une grande variété d’autres maux sans rapport. Elle a été promue et étendue par des agents de marketing commercial, des politiciens, des journalistes, des agences gouvernementales et des écologistes tout aussi malavisés. À mon avis, il n’y a pas de véritable crise climatique ».

    19
  • Tout le monde « connait » Jean Jouzel, enfin je l’espère… De 2001 à 2008, il dirige l’Institut Pierre-Simon-Laplace, et a donné une interview dans une revue de vulgarisation : https://www.lefigaro.fr/sciences/2008/06/23/01008-20080623ARTFIG00362-intense-rechauffement-terrestre-il-y-a-ans.php
    Ce même institut publie un article sur les ondes de Rossby pour expliquer une canicule en Sibérie : https://www.archives.ipsl.fr/Pour-tous/Les-articles-de-presse/Rechauffement-climatique-et-phenomene-meteo-exceptionnel-decryptage-de-la-canicule-en-Siberie
    Que doit-on conclure ? la « science » serait elle à géométrie variable ?
    NB: les ondes de Rossby méritent un petit détour.

  • « La fabrication du consentement »…

  • Bah, une telle censure serait une excellente chose, d’autant plus qu’elle ne s’exercerait que dans une petite partie du monde. Si les écolos souhaitent ainsi se tirer une balle dans le pied, grand bien leur fasse !

  • Et quand bien même.
    Il n’y a que les imbéciles – et les hommes politiques – qui croient que parler, se taire ou faire taire, c’est agir.
    Les hommes de bien jugent les actes. Les Gilets jaunes ne sont pas survenus parce qu’on leur a fait de grands discours sur la fin du monde, mais parce qu’on a menacé leurs fins de mois et leurs libertés avec la taxe carbone, le 80 km/h, etc.

  • Et quand bien même.
    Il n’y a que les imbéc.les – et les hommes politiques – qui croient que parler, se taire ou faire taire, c’est agir.
    Les hommes de bien jugent les actes. Les Gilets jaunes ne sont pas survenus parce qu’on leur a fait de grands discours sur la fin du monde, mais parce qu’on a menacé leurs fins de mois et leurs libertés avec la taxe carbone, le 80 km/h, etc.

    • certes..mais ceci dit prenez un gilet jaune..isolé…posez lui des questions environnementales..
      et il dira on gaspille on surconsomme on détruit la planete.. etc…

      aussi le gilet jaune acceptera ces justifications pour taxer ..quelqu’un d’autre, autre que lui…

      ce n’est pas un détail les gens » croient » des trucs littéralement inhumains. …

  • « seul moyen de sortir par le haut de la crise environnementale. »
    Crise environnementale ? Quelle crise environnementale ?
    La pollution atmosphérique dans nos villes a quasiment été éradiquée, la forêt française a quasiment doublé de superficie depuis le milieu du XIXeme siècle et de ce fait la biodiversité se porte bien (ce dont profite le loup), la qualité des eaux de nos rivières s’est nettement améliorée, on va bientôt pouvoir se baigner dans la Seine à Paris, le surplus de CO2 est bénéfique aux forêts et à l’agriculture, les déchetteries et le recyclage ont permis de faire disparaître les décharges sauvages et les carcasses de voitures et de pneus qui « agrémentaient » le paysage ici où là.
    Merci de ne pas relayer le propagande écologiste.

    10
  • Tout à fait d’accord ce serait stupide. Et inutile: jusqu’à il y a 2 ans, ma sœur niait l’existence même du changement climatique. Maintenant elle l’admet mais conteste l’influence de l’activité humaine. Encore 2 ans et elle y viendra: C’est moins indigeste d’avaler son chapeau en 2 fois. C’est comme le Covid. Un site complotiste connu a écrit récemment que la mauvaise gestion de la crise a causé 120 000 morts. Mais le même site écrivait à l’époque que le virus n’était pas mortel. Toute honte bue.

    -12
  • Pourquoi pas faire l’inverse? Censurer les alarmistes dont le GIEC. L’association CLINTEL qui regroupe 1705 scientifiques dans le monde dont 108 Français dénoncent auprès du secrétaire général de l’ONU les dérives et mensonges du GIEC.

  • Maintenant que le Dieu des religions est « mort » dans le monde occidental, il est grand temps de le remplacer par le Dieu des sciences pour tout le monde. Ni l’un ni l’autre ne convient : plus de libre arbitre, plus de liberté de penser, plus de liberté d’expression, plus de liberté d’agir … autant de choses et plus encore qui visent à ce que l’homme devienne ce qu’il est. Mais l’homme veut-il au moins devenir libre ?

  • Si les citations de John Stuart Mill ainsi que la réfutation de l’absurde théorie relativiste sont excellentes, l’article est bien trop indulgent avec les censeurs, et fait trop de concessions à certaines parties du dogme climatique. Toute personne qui désire utiliser la violence pour imposer sa volonté aux autres par la force (ici faire taire un discours qui ne lui plaît pas), est nécessairement mal intentionnée, on ne peut lui prêter aucune intention de faire le « bien », car le bien, c’est justement d’éviter la violence agressive et de lui préférer la persuasion et l’exemple. La justification de la volonté de censure par l’absurde théorie du relativisme culturel ne tient pas la route, car il s’est toujours trouvé des individus désireux de censurer les autres, bien avant que cette théorie soit formulée. Les véritables motivations des censeurs sont le goût pour la violence et l’absence d’arguments rationnels pour défendre leur cause, toute confrontation d’idées risquant de les mettre en défaut. L’injure et la censure sont les arguments de ceux qui n’en ont pas. A ce propos, comme l’ont noté d’autres avant moi, le terme de climatosceptique est dénué de sens. Sceptique par rapport au climat, mais quel climat ? Celui de Toronto, Paris, Bangkok, Moscou, Vladivostok, Sao Paulo, Bamako etc ? De quelle époque ? Comme tout mot dénué de sens, il signale une escroquerie. Quant à l’ignorance des gens sur les questions climatiques, on la trouve principalement chez les croyants. Selon mon expérience personnelle, le ratio d’ignorants parmi les croyants est proche de 99%. Une seule exception mise à part, tous ne savent rien de la théorie de l’effet de serre, sont absolument incapables d’en donner ne serait ce qu’un résumé approximatif et sommaire, n’ont jamais lu une seule page d’un rapport de l’IPCC (frauduleusement traduit par GIEC en Français), ni même eu la curiosité de visiter son site web.

  • En lisant la proposition de loi, il est nettement plus question de propagande que de censure. Est-ce que ça changerait quelque chose..

    « Seuls 11 % des Français déclarent se sentir « tout à fait » informés sur le changement climatique ».
    J’imagine que ces 11% sont les climato-sceptiques.

  • Vu que le principe même de la science c’est d’émettre des hypothèses, d’en douter, de les tester pour essayer de les invalider et de tirer de ces tests de nouvelles hypothèses, « interdire la parole climato-sceptique » c’est soit admettre que la climatologie actuelle n’est pas une science, soit vouloir qu’elle cesse définitivement de l’être.
    De toute façon la science décrit, et jamais ne prescrit. Un article qui « prescrit » quelque chose c’est le seul type que je rejette directement dans les processus de peer-review où j’interviens.

    • @Franz
      Tout à fait. Tout scientifique (et nous le sommes tous) qui prescrit, sort de son rôle de scientifique. Il a bien le droit d’avoir un avis sur la politique en tant que citoyen mais cet avis ne vaut pas plus que celui d’autres citoyens.

  • On retrouve dans les débats sur le climat les mêmes erreurs que pour le covid: par exemple, ceux qui étaient contre le « vaxxin » à ARN messager étaient aussitôt classés en « antivaxx » alors qu’ils n’étaient pas contre la vaccination traditionnelle avec de vrais vaccins testés et éprouvés au cours d’essais thérapeutiques sérieux.
    Même chose pour le climat: on traite de climato sceptiques ceux qui ne reconnaissent pas le rôle du CO2 anthropique dans un prétendu effet de serre non prouvé, même s »ils reconnaissent qu’il puisse y avoir un changement climatique allant vers un réchauffement. Quant à ceux qui parlent d’un dérèglement du climat, on aimerait qu’ils apportent des preuves sérieuses au sujet de ce prétendu réglage initial du climat terrestre?

    • La réponse à faire pour ceux qui parlent de « déréglement climatique » est hyper simple : « donne moi les caractéristiques de référence que devrait avoir le climat sur Terre »… Bonne chance à eux 🙂

  • La censure est déjà effective dans certains médias financés par nos impôt comme France Info, qui a établi une charte y interdisant les propos contraires au dogme sur « le climat ». Contrairement à ce que pensent l’auteur et certains commentateurs, la censure est d’une efficacité redoutable. Son objectif est quadruple :
    1) Eviter tout débat public sur la question, afin que la faiblesse des arguments en faveur d’une thèse n’apparaisse au grand jour.
    2) Empêcher que les gens qui ont des doutes soient confortés dans leurs idées.
    3) Faire croire à ceux qui doutent, ceux qui n’ont pas d’opinion et ceux qui croient que les premiers sont minoritaires.
    4) Empêcher ceux qui doutent de se compter et de s’organiser pour résister.
    Ces 4 objectifs sont déjà en grande partie atteints grâce à la censure existante et à l’auto censure qui règne dans la plupart des rédactions.

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