Que vaut le consensus sur le climat ?

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Que vaut le consensus sur le climat ?

Publié le 29 septembre 2019
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Par Hadrien Gournay.

La plus forte objection à tout discours sceptique sur le rôle des gaz à effet de serre émis par l’Homme dans le réchauffement climatique s’appuie sur le consensus scientifique. Le GIEC, organisme lié à l’ONU, réunit les scientifiques de toutes les nations. Or, les spécialistes unanimes s’y accordent pour attribuer de façon très probable à l’Homme la responsabilité du réchauffement planétaire depuis 1950. Dès lors, tout sceptique doit s’attendre à devoir répondre aux questions suivantes :

  • Comment expliquez-vous que la majorité des spécialistes se trompent ?
  • Comment pouvez-vous prétendre faire mieux qu’eux ?
  • Affirmez-vous que les scientifiques mentent ?
  • Êtes-vous adepte des théories du complot ?

 

Contester une thèse scientifique majoritaire peut être vu au choix comme de l’arrogance ou du « complotisme ». De telles objections sont légitimes et un sceptique doit pouvoir y répondre sans s’offusquer. Dans les trois premières parties nous nous interrogerons sur les raisons légitimes de s’opposer à des conceptions scientifiques fortement majoritaires et sur les conditions pour le faire. Nous présenterons ensuite les principaux biais auxquels la science du climat est confrontée.

 

Procès d’intention

Une bonne partie des alarmistes ne fait pas confiance à la science lorsqu’elle ne correspond pas à ses convictions écologiques. C’est le cas sur la question des OGM. Sur le climat, un soupçon de corruption frappe systématiquement les scientifiques sceptiques. Si l’un d’entre eux a reçu de l’argent de l’industrie pétrolière, la distinction entre conflit d’intérêt et corruption est oubliée. Pourquoi ne pas appliquer au camp alarmiste la méthode qu’il utilise si généreusement à l’égard de son adversaire ?

Toutefois, les arguments à valeur de Tu quoque ont une valeur très relative. Ils manifestent une contradiction chez notre interlocuteur mais ne nous disent pas quelle position est juste parmi celles qui se contredisent. Les écologistes ont-ils raison d’ordonner de suivre la majorité des scientifiques sur les questions climatiques ? Ou ont-ils le droit de refuser de les suivre au sujet des OGM. En l’occurrence, l’hypothèse d’un mensonge des scientifiques sur le climat n’est ni plausible, ni nécessaire.

 

Le conflit entre science et démocratie

Néanmoins, nous savons que des champs entiers de recherche ont été dans l’erreur dans le passé. Comment pourrions-nous être sûrs qu’il n’en est pas de même à présent ? Une observation plus précise montre que nombre de ces erreurs avaient pour origine un biais politique ou idéologique. Or, sur ce plan, la science climatique n’est pas du tout neutre. Elle reconnaît ou plutôt elle se vante d’avoir un énorme impact sur nos modes de vie. De manière générale devons-nous et même pouvons-nous laisser des spécialistes décider de notre avenir en adoptant sans examen leurs conclusions ?

Exigence démocratique et rigueur scientifique semblent nous imposer des directions opposées. La méthode scientifique implique un examen des questions entre spécialistes, selon des méthodes rigoureuses, incompatibles avec le débat politique courant. La démocratie exige que nous nous saisissions des questions qui nous concernent.

La configuration du débat climatique actuel n’est pas une solution à ce dilemme. En effet, peut-on qualifier de débat démocratique une situation dans laquelle seule la théorie scientifique majoritaire (ou son équivalent médiatique) a droit de cité ? Permettre aux deux opinions de s’exprimer tout en rappelant que l’une d’elles a la faveur des scientifiques serait une option concurrente. Serait-elle cette fois plus conforme aux exigences démocratiques que scientifiques ? Ce qui décide en faveur de cette solution est le danger d’être politisée que court toute science à implication politique. Ce risque ne pourra être anéanti au cours d’un débat démocratique ouvert mais la diversité des points de vue exprimés limitera les dérives.

 

La quête d’un équilibre

La contestation d’une thèse scientifique majoritaire devrait au moins s’entourer de certaines garanties. Pour être valable, elle devrait reposer sur deux piliers : les arguments de fond et une explication plausible de l’erreur. Pour qui entend s’opposer à une recherche majoritaire, ces deux conditions sont cumulatives. En l’absence d’argument de fond n’importe quelle suspicion contre la recherche prévaudrait. Présenter les arguments de fond sans expliquer les causes de l’erreur supposée de la recherche risquerait d’avaliser par défaut les théories du complot. Aussi, désigner les biais pouvant affecter la recherche ne prouve pas la fausseté de ses résultats mais constitue un préalable à l’ouverture du débat. C’est dans ce sens que nous présenterons les trois principaux risques de biais pour la recherche climatique.

Au cours de cette démarche, nous aurons à cœur de répondre à la question suivante : comment, si l’on suppose que l’hypothèse du RCA1 est seulement plausible pourrait-elle conduire à ce qu’une très faible part des articles de recherche la conteste ouvertement ? Une hypothèse plausible signifie ici que dans l’hypothèse d’une science non affectée de biais, les chercheurs adoptant et contestant l’hypothèse se répartiraient en deux parties égales. Nous ne pensons pas que présenter le RCA comme une hypothèse purement fantaisiste soit réaliste.

Les trois principaux biais de la recherche climatique sont les préférences des chercheurs, les biais de candidature, la surreprésentation de la majorité.

 

Premier biais : préférences des chercheurs

Présentation du biais lié aux préférences

La théorie du réchauffement planétaire lié à l’activité humaine est intéressante à plus d’un titre pour les scientifiques du climat. Elle donne aux chercheurs un rôle central dans la prévision du climat futur, de ses conséquences sur nos sociétés et des mesures à mettre en œuvre pour y faire face. De ce fait, elle leur offre davantage d’emplois. Les effectifs de la profession ont été multipliés et les emplois de la majorité des chercheurs du domaine dépendent de la conviction de la validité de la théorie. Elle permet en outre à ceux qui conserveraient leur emploi en cas de réduction des effectifs de diriger des équipes plus importantes. Elle offre à tous une image, un rôle et un prestige dans la population auxquels il leur est difficile d’être insensibles.

Tout cela peut-être résumé par la formule suivante : l’hypothèse du RCA est extrêmement valorisante sur les plans matériel et symbolique pour les chercheurs du climat. Lier ce constat et le travail des chercheurs implique-t-il un mensonge ou un complot de ces derniers ?

Existence du biais lié aux préférences

Dans la société actuelle, les salariés estiment qu’ils devraient être mieux rémunérés. Les fonctionnaires voudraient être plus nombreux et mieux payés. Les chefs d’entreprise pensent qu’ils devraient payer moins d’impôt. Pourtant, les solutions défendues par la majorité des membres de chacun de ces groupes ne sont pas compatibles. Une ou plusieurs d’entre elles est fausse. En outre, ces revendications correspondent à leurs intérêts (ou du moins à leur intérêt visible). Devons-nous en conclure qu’ils ne sont pas sincères lorsqu’ils prétendent que la solution qu’ils défendent est à la fois juste et bénéfique à la société dans son ensemble ?

Il existe chez l’Homme une tendance à donner crédit aux hypothèses les plus valorisantes, les plus agréables pour lui. Ce ne serait donc pas le fait qu’une partie des chercheurs soit affectée par ce biais qui serait étonnant mais bien le contraire. Il ne s’agit pas de mettre les chercheurs au ban de l’humanité et de leur attribuer une tare dont celle-ci serait dépourvue mais de ne pas les écarter du lot commun.

Nous partirons d’une hypothèse modeste en supposant que ce biais affecte la recherche de telle sorte que les scientifiques partisans du RCA passent de 50 à 65 %.

 

Deuxième biais : le biais de candidature

Présentation du biais de candidature

La thèse de la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique est en accord avec la théorie du gouvernement mondial, théorie ou tendance prônant un système autoritaire à l’échelle internationale. Elle en est le meilleur argument en ce qu’elle se fonde sur l’autorité de la science et en ce que les excès de chaque pays rejaillit non sur lui-même (ce qui lui laisserait la liberté de décider si les avantages de son comportement dépasse celui des autres) mais sur les autres.

Néanmoins, l’accord entre mondialisme autoritaire et hypothèse anthropique ne suffit pas à prouver que le premier est à l’origine de la seconde. Un mécanisme explicatif est nécessaire.

Le plus plausible est un biais de sélection ou plus exactement un biais de candidature. Les jeunes gens qui tout en présentant des dispositions particulières pour la science sont réceptifs à une telle vision des sociétés humaines auront certainement tendance à s’engager vers une voie qui promet de satisfaire leurs présupposés. Ceux qui s’y opposent n’auront pas de plaisir à entrer dans un domaine où ils se sauront isolés. Quant aux maniaques qui vivent dans un groupe donné pour s’opposer à la tendance majoritaire de celui-ci, ils n’atteindront jamais un nombre suffisant pour compenser le biais de sélection ainsi décrit.

Existence du biais de candidature

Là encore, la description d’un mécanisme plausible ne peut établir son rôle dans la science climatique. L’idée d’un gouvernement mondial n’a pas émergé du RCA et non l’inverse ? Le mondialisme autoritaire avait-il une importance suffisante pour influencer substantiellement le profil des candidats à une carrière de climatologue ? Et même s’il avait cette importance générale a-t-il eu cette influence sur la science ? Le développement actuel de cette théorie ne fournit pas la réponse. Il peut résulter des travaux des climatologues et non avoir influencé ceux-ci.

Le communisme est une idéologie totalitaire à prétention universaliste. Son influence au XXe siècle montre que le mondialisme autoritaire répond à des ressorts psychologiques profonds. Cependant le communisme n’est qu’une forme particulière du mondialisme autoritaire dont les liens avec le RCA semblent lointains voire inexistants. De par ses accointances avec la théorie du gouvernement mondial, l’écologie politique en général semble une bien meilleure piste.

Le parcours de John Holdren, même s’il ne s’agit pas à proprement parler d’un chercheur du climat, nous parait révélateur. Principal conseiller scientifique de l’administration Obama entre 2009 et 2016, il fut chargé de la politique de lutte contre le changement climatique. En 1977 en compagnie de Paul R. Ehrlich1un livre traitant des problématiques de population. L’explosion de la population était censée entraîner de très importantes famines d’ici l’an 2000 si rien n’était fait.

Parmi les mesures préconisées pour éviter le pire, les auteurs faisaient la promotion d’un « gouvernement planétaire contrôlant le développement, l’administration, la conservation et la distribution de toutes les ressources naturelles ».

Néanmoins, nous n’avons pas de preuve définitive de l’existence d’un tel lien. L’ambition assumée de ce texte est d’en souligner le caractère vraisemblable. Il nous parait raisonnable d’estimer que l’influence de ce biais fera passer la proportion d’alarmiste de 65 à 80 %.

 

Troisième biais : sur-représentation de la majorité

Proportion des sceptiques et alarmistes : des études contradictoires

Études et sondages ont tenté de mesurer la part relative des camps sceptique et alarmiste. Or, certaines, très proches dans le temps, ont abouti à des résultats contradictoires.

En 2013, une étude publiée par Cook et d’autres auteurs portant sur près de 12 000 résumés de recherche sur 20 ans, avait conclu que 97,1 % des articles prenant position sur la question attribuaient le réchauffement climatique à l’activité humaine.

Un an plus tôt une étude menée par l’AMS (la société américaine de météorologie) avait montré une proportion bien plus importante de scientifiques sceptiques.

Ainsi, seulement 73 % des membres de l’association publiant sur les questions climatiques répondaient par l’affirmative aux deux questions de l’existence d’un réchauffement et d’une responsabilité essentiellement humaines ; les sceptiques, répondant par la négative à l’une de ces deux questions ou doutant de l’une des réponses. Ils représenteraient donc 27 % des scientifiques au lieu des 2,9 % de l’étude de Cook ! Extraire la proportion de sceptiques parmi les auteurs ayant une formation spécifiquement climatique peut réduire un peu le gouffre. La proportion de sceptiques est désormais de 22 %. La différence reste inexplicable. Comment ne pas attribuer un tel écart à la malhonnêteté des auteurs de l’une des études ? Pourtant, ces chiffres sont bien plus compatibles que les apparences ne le laissent penser.

Explication du phénomène

L’opposition des deux camps en présence conduit à une recherche polarisée. C’est pourquoi des relecteurs alarmistes ne laisseraient probablement pas passer un article sceptique assumé comme tel et inversement. En partant de ce postulat, d’une proportion de 20 % de sceptiques, et d’un nombre de trois relecteurs par articles, nous pouvons calculer la proportion des articles sceptiques et carbonistes publiés.

Il y aura 80 articles carbonistes pour 20 articles sceptiques soumis à la publication. Dans ces conditions, les chances d’avoir une majorité de relecteurs sceptiques (au moins deux sur trois) est de 10,4 %. Autrement dit sur 20 articles sceptiques, en moyenne 2,08 seront publiés. À l’inverse, les 80 articles alarmistes ont 89,6 % de chances d’avoir une majorité de relecteurs « de leur bord ». Cela représente 71,68 articles alarmistes publiés. Les 71,68 articles alarmistes publiés par rapport aux 2,08 articles sceptiques représentent bien une proportion de 97,1 % d’articles alarmistes.

Cette proportion de 20 % de sceptiques était le chiffre que nous avons retenu après le deuxième biais. Nous avons par ailleurs extrait de l’étude de l’AMS un chiffre de 27 %. Deux positions sont possibles face à cette divergence. Les uns souligneront que  parmi ceux qui ne savent pas une majorité estime quand même la responsabilité humaine plus probable. Les autres insisteront sur le découragement et l’auto-censure face au risque de refus de publication pour expliquer la différence.

Le phénomène de sur-représentation de la majorité dans un contexte bi-partisan n’a rien d’exceptionnel. Lors des élections américaines, victoires démocrates ou républicaines se traduisent par des écarts plus importants en siège qu’en voix. En France, le rassemblement national hérite de peu d’élus au regard des électeurs qui lui ont apporté leur voix.

Au total, il faut admettre qu’un point de vue dominant la recherche peut se révéler erroné. Cela nous autorise à argumenter contre l’opinion alarmiste et contre les bouleversements sociaux qu’elle inspire. Tous les changements radicaux ne méritent pas d’être défendus mais tous sont contestables.

  1. Réchauffement climatique d’origine anthropique.
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  • Un consensus sur un sujet plus que futuriste , 50 ans , d’autres parlent deja de 200 ou 300 ans..surement des gens prudents.
    De toute facon on a bien compris que tout ca n’a rien de scientifique mais uniquement une histoire de pognon ,et le pognon est capable de convaincre n’importe qui.

  • Bel article qui montre bien le processus de l’écologisme qui utilise les mêmes bases idéologiques que le communisme. La climatohystérie actuelle prépare les esprits à la mise en place de mesures « radicales » , qui auront toutes pour conséquences une réduction des libertés. Et des désastres économiques et sociaux. Et c’est Macron qui tient le marche-pied aux futurs Hitler, Staline et Mao de l’écologie.

    • C’est faux ! Le communisme n’a en rien préparé les esprits aux mesures radicales puisqu’il s’est imposé par la force révolutionnaire c’est à dire celle d’une minorité. Le parcours de l’écologisme serait plus le fait de notre cerveau prédictif (ou bayésien) qui cherche à faire des déductions à partir des perturbations physiques que subissent ses sens pour tenter d’en comprendre les causes. En outre ce mécanisme s’appuie sur notre subjectivité et nos expériences. On constate l’incroyable diversité qui en résulte tous les jours. L’article montre d’ailleurs l’aspect bayésien de la science par ses biais humains. La méthode scientifique ne l’est pas mais la science est faite par des humains.

      • Comment ? Le communisme c’est le paradis terrestre, auquel il convient de se préparer en faisant des sacrifices dans le présent et, si besoin, en prenant des mesures radicales. Vous savez, seul le but compte, et pour l’atteindre tous les moyens sont bons.
        Les écolos d’aujourd’hui sont les mêmes que les cocos d’hier, qui ont dû se reconvertir après l’échec de leur religion après ’89. Les mêmes discours basés sur la peur, l’avenir radieux (mais pas le présent, pardi), les conflits de classe, etc. Pastèques, quoi…

        • Préparer les esprits (et non SE préparer) aux mesures radicales, ce qui est le texte que j’ai commenté, n’a jamais été le processus utilisé par le communisme pratique. Pour mettre en place leurs mesures radicales, les communistes (les plus extrémistes) ont pris et gardé le pouvoir, c’est à dire imposer avec autoritarisme leurs mesures radicales pour un avenir radieux. Or préparer les esprits c’est obtenir leur consentement. A ce stade on ne sait pas quel sera le chemin utilisé par l’écologisme. A ce que je sache aucun pays n’est dirigé par une dictature écologiste.

    • Etes-vous sûr que cet Hitler ou autre psychopathe soit de l’ordre du futur?

  • Bonjour,
    Mettre en doute le réchauffement n’est pas la bonne stratégie pour contrer les écologistes.
    Le réchauffement dû au CO2 est probable, mais là n’est pas la question. Il faut plutôt discuter de la bonne politique à adopter par rapport au RCA.
    Et là les libéraux ont les bonnes solutions, les solutions qui ont marché dans le passé. Car ce sont les démocraties libérales qui ont lutté contre la pollution, et non pas les systèmes communistes.
    Les solutions qui nous sont présentés sont incoherentes et innéfficaces.
    En France, l’État dépense plus de la moitié du PNB et peut bien réduire ses dépenses, réduisant d’autant la consommation de CO2 , puisque problème de CO2 étant :).

    • Le réchauffement dû au CO2 est probable …. parce qu’on vous le dit du matin jusqu’au soir , on finit par douter de soi , c’est normal…mais le plus probable est qu’il n’a aucun role sauf de leurre a gogo ..il est evident qu’on ne peut pas diminuer nos emissons de co2 sans un retour au moyen age , qui peut le souhaiter , qui peut souhaiter la disparition de quelques millards d’etres humains ?

      • D’un point de vue scientifique, je n’ai pas les compétences et vous non plus j’imagine pour discuter de la validité du réchauffement.
        Mais pour les bonnes politiques à adopter, je vois bien que c’est inefficace et que cela nous entraîne dans des situations pire encore. Double peine; le CO2 augmente et notre niveau de vie s’aggrave. On tape sur le diesel et sur le nucléaire alors que c’est une des solutions.

        • « je n’ai pas les compétences et vous non plus j’imagine pour discuter de la validité du réchauffement. »
          C’est un raisonnement à double tranchant.
          Vous n’est donc pas plus compétent pour juger si le CO2 est bien responsable du réchauffement. Pourtant vous reprenez spontanément la thèse du GIEC « Le réchauffement dû au CO2 est probable, « … 🙂 Force du conditionnement médiatique?
          Comme le dit Bainville juste au-dessus, renseignez vous, ce ne sont pas les sites scientifiques qui manquent. Vous verrez que l’argumentation réchauffiste tourne de rond assez rapidement et que les faits récents (par ex: stagnation des températures moyenne depuis 20 ans alors que le taux de co2 continue d’augmenter) ou anciens (optimum climatiques anciens) sont en contradiction flagrantes avec les thèses écolos.

          • La température ne stagne pas depuis 20 ans. +0.4° depuis 20 ans (Gistemp).

            • 0°4 de plus en 20 ans ?! Alors que l’augmentation globale de la température moyenne depuis le milieu du XIXè siècle est estimée à 0°8-0°9 !

              Les Gistemp sont des analyses de données provenant de la NASA. Analyses qui utilisent un moyennage des données sur des périodes pouvant atteindre 11 ans, méthode bien pratique pour atténuer certaines fluctuations gênantes…La NASA étant un des temples du réchauffisme aux US, ceci explique peut-être cela.
              http://www.columbia.edu/~mhs119/Temperature/

              De plus, ce schéma de la NASA ne correspond pas à la courbe du 5è rapport catastrophiste du GIEC : https://leclimatchange.fr/impact-adaptation-vulnerabilite/
              Vous trouverez une belle courbe dans la 2è partie du rapport sensée mettre en valeur le nouveau modèle catastrophiste du GIEC pour les générations futures (« si rien n’est fait » bien évidemment). L’échelle est grande mais on voit bien la courbe des températures moyennes réelles (en blanc). Et cette courbe des températures réelles stagne sur les 20 dernières années. L’utilisation d’une grande échelle permet de mettre en valeur les prévisions d’augmentation théoriques futures « catastrophiques» des températures et permet de gommer le fait que cette courbe théorique a déjà un net décalage par rapport aux valeurs réelles constatées (normal, c’est le GIEC !).

              Dans cet article, vous trouverez le graphique présenté par JC Christy au sénat américain mettant en parallèle les prévisions des différents modèles et la courbe des températures réelles. Comme celle du GIEC (établie à partir de plusieurs sources et non uniquement sur celles de la NASA), la courbe des températures réelles montre une quasi-stagnation depuis 1998 et est très différente de celle de la NASA.
              http://www.science-climat-energie.be/quelques-contres-verites-geologiques-et-historiques/

            • Prenez donc le +0.6 degré de 1910 à 1945. les émissions de CO2 étaient faibles comparées à aujourd’hui. Le pétrole n’était pas exploité comme actuellement. Aucune corrélation avec les 0.6 des dernières décennies, les 2 dernières étant presque en plateau.
              C’est la démonstration que ce n’est pas le CO2 qui est le moteur, au pire ce n’est qu’un raté. Sinon, comment expliquez-vous qu’il a fait plus chaud que maintenant après la fin de la dernière glaciation, et que la température a quelque peu baissé avant de remonter ces dernières décennies?
              Comment expliquez-vous que le glacier du Rhône a décru depuis 1820?

        • Ce n’est pas une question de paresse, mais plutôt de réaliste politique. Nier la théorie du RCA, c’est se disqualifier par rapport à 90% des français, c’est être inaudible. Alors que les libéraux ont un boulevard devant les gesticulations de Greta, et autres Barreau.
          J’ai lu le rapport du GIEC, le site ‘la pensée unique’, malheureusement interrompu et CP entre autres, mais je ne pense que la plupart des lecteurs de CP n’ont pas la connaissance scientifique pour être pertinent. Moi pas.

          • On ne nie pas une théorie, on la réfute. Commencez par employer les bons termes et les choses seront beaucoup plus simple.

            Ensuite votre chimère d’avènement du libéralisme via l’acceptation d’une théorie pseudo scientifique, c’est complétement foireux. Le seul moyen de dégommer cette merde c’est à la racine, quand les gens comprendrons, probablement comme les gens au Vénézuéla ont compris que le socialisme c’était la mort.

            • C’est bien le problème, je n’ai pas lu de réfutation..
              Je n’ai pas de chimère de l’avènement du libéralisme, la France étant imperméable à toutes idées libérales.
              Un bon moyen de foirer, c’est d’être dans le déni.
              CPEF

              • Avez-vous vu les critères de réfutation ?

              • « Nier la théorie du RCA, c’est se disqualifier par rapport à 90% des français »

                Non, c’est trouver leur soutien pour plus de la moitié d’entre eux. Vos 90% correspondent plutôt à la classe politique qui ne représente plus les Français depuis longtemps. Les Français ont majoritairement compris que l’argument du RCA est déployé par la classe politique non représentative pour leur faire gober toujours plus de taxes et de normes invasives.

                La dramatisation des enjeux au niveau mondial s’explique aisément. Les réchauffistes ont observé que la majorité de la population mondiale était imperméable à leurs arguties catastrophistes. Alors, ils inventent n’importe quoi pour faire encore plus peur, pour faire céder les résistances.

                Votre position, pour intéressante qu’elle soit, ne permet pas de lutter efficacement contre les hystériques du climat.

              • Facile a prouvé ! Le système solaire se réchauffe en son entier, c’est irréfutable ! Après çà, le CO2 ou le pets des vaches me font tendrement rigoler. La question amusante à poser : Quel est le pourcentage de CO2 dans l’atmosphère ? Surprise, personne ne le sais chez les écolo-bobos. Réponse : 0,04% de CO2. L’augmentation a été de 0,01% en 50 ans, je crois, dont un gros pourcentage est totalement naturel. Nos champs de cultures et nos forêts adorent le CO2, çà verdit la planète, ce n’est pas un gaz à effet de serre.

            • Certainement que les vénézuéliens l’ont compris mais trop tard quand même et je n’ai pas envie d’être confronté à la doxa climato-colapsologue par ma mort. Maintenant je voudrais savoir comment combattre cette m… à la racine

          • Le même réalisme politique qui vous aurait fait ostraciser les Juifs en Allemagne dans les années 30 du siècle dernier ?

    • « Le réchauffement dû au CO2 est probable » non c’est FAUX et cela a été démontré scientifiquement, voir les études des carottages qui ont constaté l’apparition du C02 environ 800 à 1.000 ans après un réchauffement climatique. « Mais là n’est pas la question »Dans un premier temps si,c’est la thèse contraire qui est présentée par les écologistes. Il est nécessaire de démonter cet argumentaire.
      Ensuite, je vous rejoins car il n’est que de constater les drames écologiques produits en ex. URSS et privatiser les écosystèmes c’est rendre leurs propriétaires vigilants de leurs ressources.
      Merci pour votre commentaire

      • en de plus on a ça..de chez jancovici..
        https://jancovici.com/wp-content/uploads/2016/04/energie_graph9.jpg

        sauf à imaginer que l’on trouve un moyen de produire massivement de l’énergie utile on a beaucoup de mal à comprendre comment une politique de réduction massive de la consommation de fossiles pourrait conduire à une richesse mondiale moins touchée…

      • @ goufio2 : l’un n’exclut pas l’autre.
        En effet, le fait que le CO2 augmente en conséquence du réchauffement (phénomène lié au relargage de CO2 par les océans qui se réchauffent, sauf erreur) n’exclut pas qu’une augmentation du CO2 dans l’atmosphère puisse entraîner une augmentation de température.
        Voir à ce sujet les interventions de scientifiques climato-réalistes (cf aussi plus bas). Il est très facile de chiffrer les quantités de CO2 émises dans l’atmosphère suite à combustion de bois, de charbon, d’essence, etc (c’est de la chimie élémentaire) et on sait de façon certaine que le passage de 280 à 410 ppm de CO2 en 150 ans est lié à cela. Dans le cas présent, l’augmentation de température (de l’ordre de 1 degré en 150 ans) ne précède pas de 800 ans l’augmentation du CO2 : les deux sont quasiment concomitantes. Ce sont donc deux phénomènes différents.

        • Vous devriez savoir que Corrélation ne fait pas causalité. La température remonte depuis 1850 suite au refroidissement du Petit âge glaciaire. Et ce n’est pas la première fois, mais la troisième en 2500 ans!

        • Un valeur faible meme doublée reste faible ,le co2… Faut bien comprendre que le co2 est indispensabe a la vie ,nous vivons tous en manque de co2..surtout les plantes mais nos dinosaures n’auraient jamais pu exister avec aussi peu de co2 ..n’oublions pas que la vie depends a 100% des vegetaux disponibles.
          Et si on veut croire nos tenants du co2 anthropique , sans nos energies fossiles nous ne pourrions pas nous nourrir car les rendements agricoles seraient trop faibles

        • Sauf que depuis 20 ans la température n’augmente pratiquement plus alors que le taux de co2 continue à augmenter. Il n’y donc même plus de corrélation…

        • Je suis tout à fait d’accord mais cette corrélation était un des arguments des réchauffistes qui profitaient de ce parallèle pour introduire une relation de cause à effet.
          Avec deux courbes parallèles l’une à l’autre, il est plus facile de convaincre les gens et l’explication « semble aller de soit ».
          Si les courbes CO2/températeure se « dissocient l’une de l’autre », les explications « simples » ou « simplistes » ont du plomb dans l’aile…

        • N’étant pas scientifique du climat, je vous écris ce que François Gervais lui même a écrit dans son ouvrage « L’urgence climatique est un leurre »

    • je considère que l’augmentation du CO2 conduit bien , toute chose égae par ailleurs à un réchauffement..pour moi et pour beaucoup ça n’a jamais été le sujet…

      si nous ne sommes pas capables de faire des prédictions quantitatives du climat il n’y pas de posture claire à adopter..

      de ce que j’ai saisi la catastrophe économique serait parfaitement gérable et digérée par la croissance normale de l’économie ..la catastrophe serait environnementale et sur les écosystèmes..

      tiens pas exemple puisque google me donne cela
      http://www.slate.fr/story/180954/changement-climatique-cout-economique-financier-pib
      le titre est alarmiste MAIS…
      des pertes de l’ordre de 10% sur un pib qui aura cru de combien en 2100 pour toutes les autres raisons???

      l’allusion sur l’effet des accord de paris… est bizarre..
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_de_Paris_sur_le_climat#Objectifs

      mais bon ce u’il faut retenir est 10% de moins sur le PIB des usa en 2100 par exemple…
      est ce une catastrophe???

      • Désolé mais faits n’avalisent pas du tout la thèse du CO2. Il n’y aura aucune catastrophe environnementale, bien au contraire. Qui dit augmentation du CO2 et de la température dit meilleures récoltes car la flore profite des deux, on l’a déjà constaté lors des 2 autres réchauffement de l’histoire. Davantage d’évaporation une plus grande pluviosité, le Sahel est déjà plus arrosé. Avec la diminution de la faim cela provoquera une croissance plus élevée en Afrique.
        La catastrophe serait de gaspiller 89.000 milliards de dollars au détriment de l’investissement pour le progrès de l’humanité! Lisez la littérature écolo qui ne cache pas du tout de son intention véritable, la destruction du capitalisme!

        • sans blague?

          la question ne se pose pas ainsi..
          si vous voulez savoir à quoi conduit une augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère…
          vous n’avez pas vraiment le choix, la vérité est qu’on ne peut pas le savoir tout à fait rigoureusement… et qu’on est obligé de faire un truc en deux étapes introduire l’effet radiatif et spéculer ce ce qui se passe après cela.. vous faites donc un calcul » radiatif »… les gens qui veulent l’éluder façon effet de serre saturé…ne le font tout bonnement pas , ce qui rend une estimation quantitative délicate; ou affirment que l’effet est compensé automatiquement pas la circulation..

          les données historiques ne servent presque à rien…cette « experience est inédite..

          vous ne pouvez pas non plus tirer grand chose des données expérimentales car c’est un effet ténu…en pratique peu détectable..d’ailleurs sinon on vous en parlerait et on vous montrerait les données..avec la précision de mesures sur une planete entière…vous ne verrez rien..

          si vous voulez me montrer la « preuve que’introduire du CO2 dans atmosphère ne produit pas globalement et pour faire simple un « réchauffement ».. vous me montrez des données d’un cas historique similaire..
          les corrélations CO2 proxy de températures des ère glaciaires n’aident pas vraiment…ça prouve juste que al gore racontait des conneries et que ceux qui disent que c’est de la physique élémentaire de moquent du monde…

          mais pour estimer l’effet du CO2 d’un point de vue théorique , vos ‘avez pas vraiment le choix vous faites nécessairement un calcul radiatif préalable..ensuite ok.. c’est de la bidouille. on fait ce qu’on peut…

          et la conviction que le CO2 réchauffe le bordel..ne serait pas infirmée par exemple par le fait que la température globale stagne ou décline.. ça prouverait juste que la variabilité naturelle est plus forte …ou que les rétroaction tendent à atténuer beaucoup l’effet radiatif.

      • je considère que l’augmentation du CO2 conduit bien , toute chose égae par ailleurs à un réchauffement

        Minime et non cataclysmique, parce que d’autres rétro-actions plus puissantes sont en jeu.

    • @ Gillib
      Les données scientifiques nous révèlent que le CO2 ne représente que 0,04% de l’atmosphère terrestre, soit 4 pour 10.000 ! S’il en était responsable la température monterait en fonction de son augmentation. Or ce n’est pas le cas puisque le climat s’est refroidit de 1945 à 1975. Puis a stagné à partir de 1998. Ce n’est pas pour rien que Phil Jones et Michael Mann ont falsifié les données pour effacer ce refroidissement car il contredisait la thèse. Le réchauffement aurait dû suivre l’augmentation de 0,03% à 0,04%. En fait il est en dose trop infinitésimale pour le provoquer. Les scientifiques opposés affirment que le réchauffement est naturel puisque la Terre s’est refroidit durant le Petit âge glaciaire de 1350 à 1850. Depuis la température remonte. Elle fait le yoyo depuis des millions d’années puisque le climat de la Terre n’a jamais été stable. Les réchauffistes prétendraient que c’est le cas et voudraient le stabiliser? C’est de la folie. Même en éliminant tout rejet de Carbone le climat changera quand même!
      Et surtout il ne faut pas oublier que le CO2 est indispensable à la vie sur Terre, qui est née grâce à lui. Composé de 1 atome de Carbone pour 2 atomes d’Oxygène, la flore l’absorbe pour ses besoins et rejette l’Oxygène qui nous permet de respirer!

      • Bonjour Virgile
        Je me prends plein de -1… Mais je préfère être honnête avec moi même. Je ne dis pas de le RCA est faux, mais je n’ai pas les compétences pour affirmer que c’est faux.. ou que c’est vrai.
        D’ailleurs quand je lis certains arguments on voit que bcp de commentateurs maîtrisent mal le sujet.

        • « Je ne dis pas de le RCA est faux, mais je n’ai pas les compétences pour affirmer que c’est faux.. ou que c’est vrai »

          ben fermez-la alors !

        • Les compétences ne sont pas celles que vous croyez. Il s’agit de déterminer ce qui est réfutable et ce qui ne l’est pas, et pour ce qui est réfutable, si la réfutation est valable ou ne l’est pas. En l’absence de réfutation valable, vous pouvez, jusqu’à nouvel ordre, admettre la proposition réfutable.
          Ainsi, pour le climat, la proposition réfutable est que les variations observées du climat sont dans la gamme à laquelle on peut raisonnablement s’attendre compte-tenu de la qualité et de la longueur des observations historiques. Ceci n’a jusqu’à présent pas été réfuté, donc il ne s’agit pas de monter des projections sur telle ou telle cause potentielle de variation future à sens unique. Que 99% des spécialistes veuillent défendre une proposition incompatible n’a aucune importance, cette nouvelle proposition 1) n’est pas réfutable, et 2) ne mérite même pas d’être prise en considération tant que la proposition « business as usual » n’a pas été réfutée.

          • Logiquement on ne peut donc conclure dans un sens ou dans l’autre en l’absence de données plus rigoureuses. Ainsi si on admet votre proposition réfutable et que la société s’y range, on doit admettre qu’un pan de la climatologie cherche à la réfuter jusqu’à ce que la précision permettent de trancher. D’ici là, la confrontation nous ramènerait grosso modo à la situation actuelle voire même pire comme cela se passe pour les OGM, les vaccins, le glyphosate, etc. Quel que soit l’ordre de la réfutation, l’esprit inquiet s’emparera toujours des incertitudes pour lui (imprécisions pour la science). C’est le cas depuis toujours, ce n’est pas vous qui le changerait surtout avec quelques arguments. En revanche il est emportant que vous défendiez votre point de vue.

            • On ne peut jamais conclure définitivement, mais les propositions ne sont pas équivalentes pour autant. Celles qui sont réfutables doivent être admises jusqu’à réfutation, celles qui ne sont pas réfutables mais de simples hypothèses en concurrence avec d’autres, ne sont pas réfutables, donc pas de la même catégorie.
              Déterminer ce qui est réfutable et ce qui ne l’est pas n’est pas simple, d’autant que notre société ne voit pas les choses comme ça, mais c’est la seule approche scientifique et logique. De plus, les médias adorent mettre sur le même pied les propositions réfutables et celles qui ne le sont pas, et le concept de réfutabilité (cf.Popper) est loin d’être simple. La proposition réfutable est que l’homme ne change pas le climat, il vous suffirait de changer le climat pour la réfuter, la proposition opposée n’est pas réfutable, vous faudrait prouver qu’aucune de toutes les actions imaginables de l’homme ne changera jamais le climat, ce qui demande de considérer un nombre infini de possibilités sur une durée infinie.

              • En effet ! Cependant admettons que l’homme intervienne pour 1% dans le changement du climat parmi d’autres influences naturelles plus importantes mais que ces 1%, bien que mesurables, soient insignifiant pour expliquer le changement. C’est à dire qu’avec ou sans l’homme c’est pareil.
                Votre proposition serait réfutée sans rien régler. Je pense que cette question de la responsabilité humaine est déjà dépassée. Un client m’expliquait cet après-midi que si l’homme n’est pas le principal responsable pour le climat, que son rôle est mineur, il faudrait tout de même agir. En fin de compte, homme responsable ou pas, si changement il y a on doit intervenir.

                • Avant d’agir, il faudrait prouver que les moyens d’action de l’homme sont de ceux susceptibles de modifier significativement le climat. Et visiblement, l’homme n’en a pas vraiment les moyens!
                  Mais après tout si certains veulent essayer avec leur propre argent en s’imposant des limitations à eux-mêmes, je n’essaierai pas de les en empêcher. Le problème, c’est que la plupart du temps ils veulent agir avec l’argent des autres en contraignant la terre entière…

                • Et avant toute chose, il faut prouver que ce changement climatique est nocif. Au vue des précédents optimum climatiques, il n’y a rien eu de délétère lors de leurs survenues.

        • Pourquoi ne pas laisser vos croyances aux vestiaires et vous renseignez sur le sujet. TF1 ou France 2, c’est un peu court pour avoir des informations solides.

      • non..le 0,04% n’apporte rien.. le calcul radiatif est fait..avec 0,04%..
        ce que vous dites montre juste qu’il y a d’autres facteurs en jeu…ça n’infirme en rien un effet de réchauffement du CO2..

        parler de sortie petite age glaciaire n’apporte rien…ça ne donne pas de cause..

        les réchauffistes ,que clairement vous assimilez non pas aux gens qui acceptent la thèse de réchauffement catastrophique mais à toute personne qui admet que le CO2 a un effet radiatif de « chauffage » , ce qui inclut quasiment TOUS les scientifiques sceptiques, ne prétendent évidemment pas que le climat est stable sur des périodes quelconques.

        il est vrai que pour des raisons obscures ils pensent avoir compris les raisons des variation naturelles de ce siècle et ça c’est douteux..

        mais je vous en prie…si vous connaissez une méthode pour évaluer l’effet du CO2 additionnel sur le climat meilleure qu’un calcul façon modèle qui reste évidemment spéculatif expliquez moi ça….

      • Plus simplement que des analyses et arguments techniques, la courbe des variations de la température moyenne des derniers millénaires montre que l’augmentation des températures débutée vers le milieu du XIXè siècle n’a absolument rien de très différent des précédents optimum climatiques et n’en a même pas atteint le niveau!
        Les optimum précédents ayant eu lieu sans qu’on puisse incriminer l’Homme et ayant plutôt apporté des éléments positifs au développement humain, c’est aux réchauffistes de prouver que :
        1/ce dernier réchauffement est du à l’Homme
        2/ce dernier réchauffement aura des conséquences catastrophiques.

        Et pour l’instant, leur argumentation n’est pas probante et leurs modèles climatiques sont démentis par les faits.

      • @Virgile:
        « Le réchauffement aurait dû suivre l’augmentation de 0,03% à 0,04%. En fait il est en dose trop infinitésimale pour le provoquer. »
        Vous réitérez toujours cette même confusion.
        0.03% de CO2 est au contraire d’un point de vue optique un écran infra-rouge très opaque. Tellement important qu’en en rajoutant même beaucoup ça ne change plus grand chose: la capacité d’échauffement est quasi-saturée.
        Ce qui est amusant c’est que par ailleurs vous trouvez cet epsilon de CO2 tout à fait capable de contribuer à une végétation florissante.
        Comme tout le monde vous croyez (et prêchez) ce qui vous arrange, que ce soit vrai ou faux.

    • Hélas souvent sur CP on ne s’embarasse pas avec les nuances.

    • « Le réchauffement dû au CO2 est probable ».
      Justement, plusieurs études (plus les sources) montrent un non corrélation entre augmentation de température et augmentation de CO2. Car il y a eu plusieurs périodes où le taux de CO2 était en augmentation et les températures en baisse.

    • OUI mais 89.000 milliards $ cela fait saliver les Al Gore et les instrumentalistes de Greta sans oublier Hulot avec sa firme bio et Arthus Bertrand qui doit toucher un public avec ses beaux films des écosystèmes que l’on va perdre (peut-être) et j’en oublie car la liste est longue.

      • D’ailleurs c’est pour cela qu’Al Gore à eu le prix Nobel de la paix et non pas scientifique ou climatique (s’il existe), le pognon ça cause en milliards avec les dérivés de carbone et puis on n’a qu’une vie ici bas.

    • Le consensus sur le climat est comme tous les pièges à consensus, une sorte de papier tue-mouches qui englue encore plus ceux qui cherchent à le fuir. La meilleure échappatoire est peut-être encore de faire semblant d’y croire pour pousser discrètement les gourous et leurs disciples dans l’évidence ultime du ridicule.

      • C’est deja ce qui est fait comme dans toute théocratie.

        Meme si vous n’y croyez pas, vous faites semblant d’y croire pour ne pas subir la répression : il est impossible aujourd’hui d’espérer occuper un poste important être étiqueté climatosceptique que cela soit dans le public ou dans le privé.

        Le système ira donc au bout et « l’évidence ultime » prendra la forme de pauvreté. Il y aura alors surement réaction mais le mal sera fait.

        Je ne vois pas comment on peut eviter cela tellement l’hystérie est grande et si utile à l’asservissement des masses.

  •  » En France, le rassemblement national hérite de peu d’élus au regard des électeurs qui lui ont apporté leur voix. »
    peut etre devriez vous regarder le code électoral et la mecanique du vote uninominal a 2 tours?
    parce que aux européennes avec un vote proportionnel le RN a gagné les élections haut la main devant les verts qui ont fait 12% ..

    les prévisions du giec pour l’an l’an 2000 , se sont elles réalisées?
    et celles pour 2010? et celles pour 2020?
    voila peu d’articles pour avancer la moindre remise en cause des prévisions de ces « scientifiques »
    combien de catastrophes liées aux OGM?
    combien de morts liés a l’aspartame?
    combien de morts liés au glyphosate?

    voila faites donc un bilan et vous verre que nous n’avons jamais vecu aussi vieux que depuis qu’on
    mange des « pesticides » et sache « lire » pour savoir a qui profite ces conneries et ces manipulations

    • Je pense qu’il y a une intentionnalité derrière ces combats que l’on veut nous faire mener à grands renforts de médias et d’ONG: nous détourner des vrais enjeux

      • L’enjeu , il est simple ,l’occident a epuise tout les gains de ses multiples guerres de conquete et de rapine , les brics , l’Afrique, l’asie vont tarir toutes les ressources qui nous sont necessaires au maintien de notre niveau de vie…l’occident , 1 milliard a la louche avec de plus en plus de vieux , les autres 5 et beaucoup plus dans le futur.

        • Losqu’une ressource s’épuise, on passe à une autre monsieur le pessimiste. Regardez les avions qui ne sont plus en aluminium mais en fibre de Carbone! Tiens, justement le Carbone?

    • . Effectivement aucunes des prévisions catastrophistes concernant le climat ne se sont jamais avérées justes . Quand au consensus, je vous conseille ce lien . Si vous avez le temps, suivez tous les liens internes, préparez du café, la p’tite brioche qui va bien et … bon courage/ https://www.wikiberal.org/wiki/liste de scientifiques sceptiques sur le r%C3%A9chauf . Si aprés ça vous croyez encore à ces foutaises, désolé, personne ne peut plus rien pour vous .

    • Quel code électoral ? Le français ou l’européen, je crois que l’auteur présentait à titre d’exemple le premier et vous vous reportez au second. En toute sympathie car vos commentaires sont généralement meilleurs

  • Pour faire apparaître un consensus, il faut et il suffit que les medias donnent écho uniquement à l’opinion que l’on veut faire apparaître comme majoritaire.
    C’est d’autant plus facile que la question du climat est complexe, et que la majorité des scientifiques se fient à des pairs (sans se rendre compte qu’ils peuvent être corrompus comme on l’a vu avec le climategate), sans compter tous ceux qui préfèrent ne pas se poser de questions vu que leurs financements dépendent de l’orientation de leurs recherches. L’Occident a critiqué le lyssenkisme… mais fait exactement la même chose.
    On peut lire l’ouvrage de Gustave le Bon « La psychologie des foules » pour comprendre comment on peut organiser un consensus sur un mensonge.

    • Il est souvent présenté par les médias comme argument définitif « la société civile » à partir de là tout est dit, sauf, qu’on ne sonde jamais la société civile par référendum.

  • Il parait que notre planète s’est réchauffée de 1,5 °. Probable, mais depuis quand ? après moult recherches, il semblerait que ce soit depuis le début de l’ère industrielle, au 18 ème siècle. En 200 ans, il a dû se passer pas mal de choses externes: éruptions solaires, évolution de l’élipse de la terre autour du soleil, cycles de climats, changements de courants maritimes …. dont l’effet est venu s’ajouter – ou se retrancher – à l’action du surplus de gaz carbonique, ce qui expliquerait pourquoi, dans cette même période on trouve (mais la mémoire humaine est sélective) des années très froides comme 1942, 1956, 1975, 1984, et d’autres ….
    Mon prof de statistiques nous disait toujours: quand on étudie une variable, s’est toujours « toutes choses étant égales par ailleurs ». Qu’on commence, dans nos études, par éliminer toutes les causes extérieures du réchauffement climatique et on pourra éventuellement affecter le solde (s’il y en a un) à l’action du gaz carbonique. Mais pour ça, il faudrait avoir une démarche scientifique et non dogmatique …ou mercantile.

    • Vous pouvez aussi citer les instruments de mesure qui n’étaient pas les mêmes et leurs emplacements qui ont été opposés par des scientifiques (les 20% de l’article) qui entraînaient des erreurs que le GIEC n’a pas relevé…

    • le problème de fond du climat est qu’on ne sait m^me pas si il est « stable »…hors perturbation..
      le niveau des mers semblent augmenter depuis le 19 ème.. pourquoi???? on ne sait simplement pas…

    • Le jour où on pourra diriger le anticyclones là où ca va bien pour notre climat ,on aura resolu tout nos problemes climatiques..c’est evidemment pas demain la veille..quant au co2 le stock non controlable des oceans est tellement plus important que notre production que ce combat est perdu d’avance…croyez vous qu’en cas de glaciation on reussirait a remonter le co2 au niveau voulu par nos apprentis sorciers?

  • Excellent article.

    Rappelons que la science n’est pas affaire de consensus mais de preuves expérimentales.
    Et que depuis 2000, la moyenne des températures mesurées par satellite, malgré les biais inhérents à ces mesures (couverture nuageuse, distribution spatiale, étalonnage, etc) montre une stabilité en total désaccord avec les « modèles » du GIEC qui ne sont que l’extrapolation de calculs négligeant l’impact des nuages et des océans entre autres.

    Précisons aussi que le GIEC contrairement à son acronyme français mensonger n’est pas un groupe international d’experts mais un regroupement de représentants des pays membres de l’ONU (en général des représentants du ministère de l’environnement) qui « évaluent » l’état de la science.
    Et comme les crédits de recherche en climatologie sont votées par les gouvernements ou a minima influencés par eux…..
    Essayez de proposer une recherche sur l’influence des rayons cosmiques sur la formation des nuages par exemple : Svensmark la fait au début de la décennie et a eu du mal à publier notamment les résultats de son expérience au CERN.
    Rien de nouveau depuis Galilée en somme.

    • et là vous avez une espece de bizarrerie qui est que si on ne peut pas quantifier..ça ne met pas en cause la capacité des modèles à simuler le climat de façon totale…ce qui n’est pas encore quantifié est à ignorer… !!!

      • Les modèles ne fournissent comme résultat qu’en fonction des données que vous y entrez! Or ils sont tous conçus avec comme paradigme que le CO2 provoque le réchauffement. Ils fournissent donc comme résultat une hausse pouvant aller jusqu’à 10°.
        Mais le refroidissement de 1945 à 1975, puis la pose à partir de 1998 démontrent la fausseté de ce postulat.
        On remarque que les réchauffistes écartent toute objection à leur thèse, ce qui est contraire à l’idée même de la Science. Elle consiste à observer, analyser, puis déduire! En occultant les faits qui contredisent on peut prouver n’importe quoi.

      • « ça ne met pas en cause la capacité des modèles à simuler le climat de façon totale… »
        Et si justement!!
        Un modèle est une construction théorique cherchant à valider des hypothèses. Ce modèle théorique doit être confronté à la réalité (expérimentation dans des accélérateurs de particules pour la physique fondamentale par ex, recueil des température réelles pour les modèles climatiques). Quand les données réelles ne collent pas au modèle c’est que les théories à l’origine du modèle sont fausses. Il faut les revoir. C’est cela une démarche scientifique.

        Quand on persiste à garder un modèle alors qu’il n’arrive pas à rendre compte de l’évolution des données réelles présentes (ou même de certaines données passées dans la cas des modèles climatiques), on n’est plus dans une démarche scientifique mais idéologique.
        « Quand la théorie et les faits de concordent pas, tant pis pour les faits » Hegel.

    • Et s’il n’y avait que les crédits de recherche votés ! Le plus important est la progression hiérarchique qui va donner à certains plutôt qu’à d’autres le choix de comment dépenser ces crédits de recherche. C’est à dire comment choisir les sujets pour leurs équipes, une fois devenus chefs, et non pas comment mener les travaux eux-mêmes. C’est un corollaire de principe de Peter, on ne devient pas chef par la qualité de ses travaux, mais par celle de ses flatteries.

    • La science est affaire de consensus qui provient de la validation expérimentale des prédictions faites par les modèles. Les modèles utilisés par les climatologues depuis plusieurs décennies ont remarquablement bien prédit l’évolution du climat.

      • Vous plaisantez ?!!
        Les modèles du GIEC collaient bien avec l’évolution des températures des années 80-90. Mais plus du tout depuis 1998, année où l’augmentation des températures moyennes mondiales a commencer à quasi-stagner! Depuis l’écart entre les modèles et les faits réels ne cesse de grandir…
        De plus, les modèles du GIEC sont incapable de rendre compte de la période de froid des années 50-60 ni du chaud des années 20.
        Donc il n’y a aucune validation expérimentales des modèles du GIEC en dehors des années 80-90. C’est un peu faible pour servir de base à une révolution décroissante de l’économie mondiale.

      • Archi faux! L’évolution du climat n’a PAS suivi les modèles puisque la température ne monte plus depuis 1998 et qu’elle s’était refroidie de 1945 à 1975!
        Si la science était affaire de consensus on croirait toujours que la Terre est le centre du monde, Einstein serait inconnu et aucune découverte scientifique n’aurait été admise puisque le consensus était opposé.
        La Science monsieur exige le scepticisme. Elle consiste à remettre les croyances en question, observer, analyser et déduire. Toute hypothèse (savez vous ce que cela veut dire) doit être avalisée par l’expérience et la réalité!

      • Quels modèles ❓ Une référence du meilleur modèle ❓ Merci.

  • la question est avez vous CONFIANCE que un ensemble de modèles offrent une représentation suffisante du climat. alors vous achetez le truc…

    et il y a un problème…
    on ne sait pas simuler la circulation …
    donc on est obligé de bricoler de faire des hypothèses pour simuler une pseudo circulation…et on ne peut pas infirmer la majeure partie ces hypothèses.car quand on ne sait pas on ne sait pas tout bonnement…

    on peut donc accepter l’idée que les modèles climatiques sont le « mieux « que l’on puisse faire…

    pour certains cela constitue le point abouti de la « science » pour moi..ça n’en est pas, ce n’est qu’un agrégats d’hypothèses…autrement dit un truc qu’on doit vérifier..

    comment peut on procéder avec des modèles pour estimer s i le réchauffement post ww2 est essentiellement anthropique?
    la SEULE solution est de penser qu’on PEUT simuler un climat non perturbé…autrement dit simuler la variation naturelle du climat…
    la preuve de cela??? je ne vois m^me pas comment on peut la donner…

    c’est un raisonnement circulaire il FAUT supposer que le modèle peut faire le job pour conclure que le modèle fait le job…

    pour les prédictions futures, il ya sans doute le truc classique que si un modèle a donné des résultats proches des données historiques ( pas si simple car le climat est multi parametrique) il est d’autant plus apte à prédire l’avenir..vous pouvez ainsi pondérer..
    sauf que là encore il faut admettre que les modèles ont simulé le climat correctement pour les bonnes raisons…e t pire si ils ont simulé le climat pour de mauvaises raisons ils seront certainement mauvais voire très mauvais pour simuler l’avenir..

    tout est dit dans la conviction que les modèles simulent « suffisamment  » bien le climat pour faire une attribution causale historique et des prédictions..

    rappelons que les modèles simulent mal à peu près tout..la saisonnalité les cycles apparents..que les modèles présente des résultats individuellement très divergents, on vous montre les anomalies de températures mais pas les températures absolues données par les modèles..

    Reste que ce qui me choque le plus est qu’on me regarde comme un sceptique car je doute de la capacité des modèles à quantifier…mais quand bard sort un modèle que suggère que l’avenir pourrait être pire que prévu…ça n’est pas contradictoire avec l’affirmation que les modèles sont aptes à prédire!!!

  • Si l’on ignore ce sophisme de procès d’intention, le seul argument repose sur la comparaison entre deux études. La première porte sur un nombre d’articles, l’autre porte sur un nombre de scientifiques. Pour être rigoureux il faut comparer ce qui est comparable, tous les scientifiques n’écrivent pas le même nombre d’articles. Premier problème.
    Deuxième problème: en reprenant la seconde étude, si on ne prend en compte que les climatologues, 78% répondent que le RC est surtout d’origine anthropique, et 10% qu’il est à part égal d’origine anthropique et naturel. Cela fait tout de même 88% pour dire que l’homme jour un rôle majeur dans le réchauffement climatique.
    Donc l’auteur aurait dû comparer les chiffres de 97,1 % et 88 %.

    Un dernière remarque: le passage sur John Holdren, dont l’auteur admet « qu’il ne s’agit pas à proprement parler d’un chercheur du climat » est nul et non avenu dans un article portant sur la crédibilité des climatologues.

    • Les climatologues (les vrais) sont si peu nombreux qu’il est difficile de parler de pourcentages. N’oublions pas que c’est une science jeune, et que les experts du GIEC sont pour la plupart de spécialités différentes de la climatologie (économie, médecine, démographie etc… Puisqu’il s’agissait pour l’essentiel d’évaluer les conséquences du réchauffement et de lutter contre ce dernier, réputé acquis)

    • « nul et non avenu dans un article portant sur la crédibilité des climatologues. »
      Non, pas vraiment.
      La climatologie est située au carrefour de bcp d’autres domaines scientifiques (thermodynamique, chimie des gaz, géologie, physiques des rayonnements,…etc). Elle fait appel sans arrêt à ces autres domaines pour étudier le climat. Outre les administratifs et représentants gouvernementaux, les scientifiques participants au GIEC ne sont pas tous climatologues de très loin s’en faut! Bcp d’autres chercheurs de domaines différents y interviennent. Ne pas être climatologue ne les disqualifie pas pour donner leurs avis.

  • Un raisonnement circulaire.

    Sur quoi s’appuient les modèles de circulation générale qui sont à la base des conclusions du GIEC ? Les opérateurs qui manipulent ces programmes font ce qu’ils appellent du « tuning ». Judith Curry, membre du Comité de recherche climatologique du conseil américain de la recherche, en dit la chose suivante sur son blog:

    « Le tuning consiste à ajuster les valeurs de ces paramètres pour amener la solution dans son ensemble en conformité avec les aspects du climat observé ».

    Or rares sont les opérateurs qui sont transparents sur les méthodologies utilisées pour ce tuning. D’une manière générale ce sont les paramètres dont la physique est la plus mal connue et qui définissent l’amplitude des déséquilibres radiatifs qui sont « ajustés » (l’amplitude des rétroactions sur la vapeur d’eau, les nuages, l’amplitude du couplage océan-atmosphère, le comportement de la biosphère, des sols, l’impact des aérosols sur la nébulosité, etc.)

    Logiquement ils devraient tenir compte des diverses variations naturelles observées et certaines (volcanisme, rayonnement IR de la surface terrestre, du soleil…). Mais s’il ne faisaient que cela les modèles seraient très loin de la réalité observée.

    Lorsqu’ils ajustent leurs modèles en donnant aux différents gaz à « effet de serre » naturels (vapeur d’eau, méthane, etc.), aux facteurs refroidissants (aérosols, nuages bas) et à l’ensemble des paramètres physiques (changement d’albédo dû à la fonte des glaces, à la désertification, etc.) une interaction plus ou moins forte avec la croissance du CO2 (ce que l’on appelle les rétroactions), ils obtiennent un meilleur « ajustement »

    Comme à la suite de ces opérations de tuning, les modèles sont nécessairement plus conformes à la réalité puisque c’est leur but, on en tire la conclusion qu’ils ont fait la démonstration de la validité de leurs modèles.
    C’est ce que l’on appelle un raisonnement circulaire

    • Le tuning opéré par Phil Jones et Michael Mann leur a permis de falsifier les températures pour effacer ce qui s’opposait à la thèse réchauffiste. Ainsi l’Optimum médiéval et le Petit âge glaciaire, bien documentés historiquement, ont été supprimés pour produire la fameuse courbe en crosse de hoquet démontrant que le réchauffement est anormal et soudain!

  • Une autre différence me paraît importante entre RCA supposé et OGM : la charge de la preuve.
    Les tenants d’un RCA catastrophique mettent très explicitement en accusation les activités humaines ; dans n’importe quel système judiciaire démocratique, c’est à l’accusateur d’apporter la charge de la preuve, pas à l’accusé. En l’occurrence, les accusés (qualifiés de « climato-sceptiques ») pointent des failles dans l’accusation (alarmistes du climat) : c’est donc à cette dernière d’apporter des preuves convaincantes, et non l’inverse, comme ils voudraient nous le faire croire. Cette inversion de la charge de la preuve est aussi grave que symptomatique !

    Par ailleurs, il y a au moins une différence entre les scientifiques publiant sur les OGM et le « consensus scientifique » dont on nous rebat les oreilles concernant le climat : sauf erreur il n’y a pas, pour les OGM, d’organisme équivalent au GIEC, lequel est quand même un organisme hautement politique.

    Vous n’abordez pas non plus la sélection par les financeurs : le financement des scientifiques travaillant sur le climat est essentiellement un financement public, et l’on sait que les chercheurs qui présentent un projet visant à étudier d’autres facteurs possibles du réchauffement climatique que les GES voient souvent leur projet retoqué ; tandis que ceux présentant un projet entrant dans le cadre pré-défini par le GIEC, à savoir la responsabilité humaine dans le réchauffement, rencontrent bien moins de difficultés pour se faire financer. Bref, c’est le politique qui dicte la ligne ; et la ligne des dirigeants politiques en matière d’OGM (non écolo, pour simplifier) est radicalement différente de la ligne en matière de réchauffement climatique (écolo). C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les médias, dont les rédactions sont remplie d’écolos, ne se gênent pas pour présenter des articles anti-OGM – d’où en bonne partie l’opposition des Français – alors qu’ils font obstacle et dénigrent constamment les scientifiques refusant de verser dans l’alarmisme climatique.

  • http://ace.hendaye.over-blog.fr/2019/09/michael-mann-alarmiste-climatique-prix-nobel-condamne-pour-fraude.html?

    Information importante parce que MANN est à l’ origine de la théorie du RCA (Réchauffement Climatique Anthropique).
    Personne ne nie le réchauffement climatique actuel ; mais affirmer, que l’homme et ses rejets de CO2, est la cause principale de ce réchauffement est à la limite de l’imposture. Le GIEC organisme politico scientifique, ne sait pas évaluer à l’heure actuelle, le pourcentage de CO2 d’origine anthropique, qui entre dans les 0.04 % de CO2 composant notre atmosphère. Et pourtant toutes les décisions politiques, liées au climat, sont assises sur ce postulat.

    • Michael Mann et Phil jones ont toujours refusé de fournir les relevés collectés des températures avant le tuning qu’ils ont effectué. Pire, ils les ont effacés pour que personne puisse vérifier leur falsification, prétextant un manque de place sur leurs ordinateurs. Mais malgré cela les scientifiques du consensus ont avalisé leur travaux et les ont soutenus, affirmant que c’est un processus normal en recherche! Donc il y a bien eu une conspiration en vue de faire croire au RCA.

      • Ne parlez pas de conspiration, ça vous expose aux accusations de complotisme. Dites « convergence d’intérêts personnels », c’est bien plus difficile à contrer.

  • Bonjour, je répondrais à tous nos climatologues politiques et intégristes de l’écologie, « Salope de terre », elle n’en fait qu’a sa tète et se fout totalement de vos supputations climatique, seule certitude, elle vous sert de vache à lait…

  • Cet article est très intéressant dans son approche car il fait la chasse aux possibles biais scientifiques (à ce sujet le livre de P.Bourdieu Science de la science et réflexivité est passionnant : la communauté scientifique se comporte comme toute communauté humaine, elle n’est pas toujours rationnelle) mais la précision du chiffrage possible des biais semble plus qu’ambitieuse…

  • Le fait même de parler de thèse scientifique majoritaire prouve que l’approche n’est pas scientifique. Pourquoi cette thèse n’est pas consensuelle ? Parce que la climatologie, surtout prédictive n’est pas une science exacte. Elle procède par modélisation. Or la validité des modèles ne peut se démontrer qu’à posteriori: il est impossible de reproduire un climat en laboratoire.
    Je ne veux pas dire par là que les scientifiques majoritaires ont tort, mais bien qu’ils ne peuvent prétendre avoir raison. Il reste un doute légitime, et les climatosceptiques dont je fait partie s’interrogent sur la pertinence des prédictions, ni plus, ni moins. Il y a doute sur ce que les convaincus nous assènent. Et je ne parle pas des journalistes qui traduisent « la température moyenne pourra être comprise entre +2 et +7°C en 2100 » par « la température sera de + 7°C en 2100 ».

  • Excellent article, Monsieur Gournay.

    N’étant pas très familier avec le calcul probabiliste, j’aimerais que vous me fassiez la démonstration que la probabilité de voir au moins deux lecteurs sceptiques sur un comité de lecture de trois personnes est de 10,4% en sachant que ces sceptiques représentent 20% des scientifiques oeuvrant dans le domaine de l’étude du climat.

    Merci d’avance.

  • « La plus forte objection à tout discours sceptique sur le rôle des gaz à effet de serre émis par l’Homme dans le réchauffement climatique s’appuie sur le consensus scientifique. »

    Ce consensus n’existe tout simplement pas, comme le prouvent régulièrement les lettres ouvertes signées par des dizaines, parfois des centaines, de scientifiques, qui rejettent le réchauffisme et le catastrophisme.

    Il faut arrêter d’utiliser le terme sceptique, qui fait le jeu des réchauffistes, mais plutôt utiliser celui de réaliste.

    • Mille ans auparavant, le consensus proclamait que tout était l’oeuvre de Dieu. Le consensus ne représente que le paradigme ayant court, et qui est imposé. Le consensus était que la Terre était le centre de l’univers à une époque. Jusqu’à ce qu’un chanoine polonais constate par l’observation qu’elle tournait autour du soleil. Il devint donc géo-sceptique. Galillée lui succéda et, peu à peu, de plus en plus de scientifiques admirent qu’ils se trompaient. Le consensus n’a donc aucune valeur puisqu’il peut se faire sur une erreur! Ce n’est donc qu’une vaste fumisterie qui réunit les timorés. Rappelons que 31.000 scientifiques américains ont signé l’Oregon Petition contre les présupposés du GIEC.

  • Le bon point de l’article: le reconnaissance d’un consensus scientifique sur le RCA. Pour le reste, c’est toujours la même rhétorique moisie, avec quand même un argument que je n’avais jamais vu: les emplois des scientifiques du climat, il fallait oser…
    Face à des commentaires du genre « documentez vous sur les sites scientifiques, et vous verrez que les lois de la physique, l’histoire du climat, rendent impossible tout RCA », il n’y a malheureusement rien à répondre, ce n’est plus du déni, c’est de l’aveuglement.
    Il transparait aussi dans la plupart des commentaires une méconnaissance totale des méthodes de travail du giec. On peut en apprendre plus ici :

    Le véritable enjeu aujourd’hui est de faire obstacle au projet mortifère et liberticide des anticapitalistes, qui ont bien compris, eux, tout l’avantage qu’ils pouvaient tirer de cette problématique climat pour imposer leurs idées, et de proposer aux peuples un nouveau modèle économique et social qui permettra à l’humanité de continuer sur la voie du progrès.

    • Voilà le réchauffiste de service qui vient semer la bonne parole et jeter l’anathème sur ceux qui refusent de marcher dans l’arnaque, alors qu’il n’a AUCUNE idée de ce qui se passe! Le GIEC a été formé pour prouver que l’homme EST responsable du réchauffement. C’est donc un présupposé! Nous connaissons tous les méthodes du GIEC puisque des scientifiques en ayant démissionné les dénoncent.
      Malheureusement pour vous la science démontre que le réchauffement ne peut être provoqué par l’homme. Par contre votre croyance aveugle en une idéologie fanatique qui ne conduira pas au progrès mais à la récession et au déclin de l’Occident. Pour la plus grande joie des Asiatiques qui forment des centaines de milliers d’ingénieurs et de scientifiques tous les ans.

    • « Rhétorique moisie, il fallait oser, c’est de l’aveuglement, méconnaissance totale » : vos imprécations ne sont pas des arguments.

      Au lieu d’insulter, expliquez nous de manière simple le mécanisme physique du RCA. Vous aurez de la sorte une chance d’être beaucoup plus convainquant.

      On rencontre au moins trois catégories de climato-hystériques : les angoissés sincères, les anticapitalistes et les capitalistes de connivence. On ne lutte pas de la même manière contre les uns et contre les autres.

      Enfin, quel nouveau modèle économique et social souhaitez-vous nous proposer ? Souhaitez-vous, vous aussi, « dépasser le capitalisme » ?

    • Cela ne sert à rien d’essayer de leur mettre du plomb dans la tête, puisque ce sont des ignorants fanatiques qui, au lieu de s’instruire, ont une foi aveugle dans leur religion mortifère!

  • Je n’ai rien compris. J’ai la nostalgie de gens comme Jean-François Revel, qui savait écrire des articles compréhensibles, même sur des sujets compliqués. O clarté française, qu’es-tu devenue ?

    • C’est un biais de plus. Ce qui est bien présenté est plus crédible que ce qui est présenté dans un langage plus difficile à décoder. Du coup, les scientifiques beaux parleurs donnent plus confiance que ceux dont les talents sont plus tournés vers la rigueur et la technicité dans la recherche. Bien sûr, quelques personnes d’exception sont à la fois excellentes dans les deux domaines, mais celles qui sont uniquement douées pour le baratin seront fatalement sur-représentées.

  • Analyse très intéressante pour décoder ce que l’on peut lire ici ‘=)

  • Tous les biais décrits dans l’article sont présents ici (à la réserve près qu’il n’y a aucun chercheur parmi les intervenants)

  • Même si le RCA n’était qu’une intox (ce que je ne pense pas) toutes les questions environnementales le seraient-elles aussi ?

    Les libéraux se sont-ils convaincus de cela pour être totalement absents de ces questions à un point qui ne peut que poser question ?

    C’est, selon moi, une erreur magistrale qui ne peut qu’éloigner de nous ceux que nous aimerions attirer, à commencer par les jeunes, notamment diplômés.

    • Les questions environnementales ne sont pas le sujet de l’article.
      Le changement de sujet est une technique couramment utilisée quand la discussion devient difficile ou que les arguments viennent à manquer. 🙂

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