Taxer les riches n’est pas la solution pour financer la transition énergétique

Pour Michel Albouy, la régulation par le marché et l’innovation technologique sont les axes principaux pour avancer sur le chemin de la transition énergétique.

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Taxer les riches n’est pas la solution pour financer la transition énergétique

Publié le 11 août 2023
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Dans un rapport de France Stratégie remis à la Première ministre le 22 mai 2023, et intitulé « Les incidences économiques de l’action pour le climat », Jean Pisani-Ferry, économiste proche du président Macron, et l’inspectrice générale des finances, Selma Mahfouz, tirent la sonnette d’alarme sur la nécessité de s’attaquer véritablement à la question de la transition climatique : « Il va nous falloir faire en dix ans ce que nous avons eu de la peine à faire en trente ans1 ».

Contrairement aux écologistes les plus radicaux, les auteurs du rapport estiment que le monde ne court pas nécessairement à sa perte : « La neutralité climatique est atteignable2 ».

On est rassurés ! Ils estiment même que nous ne sommes pas « durablement condamnés à choisir entre croissance et climat », car « à long terme, la réorientation du progrès technique peut conduire à une croissance verte plus forte que ne l’était ou que ne l’aurait été la croissance brune3 ».

En d’autres termes, une politique écologique peut être porteuse de croissance. Le discours est connu et utilisé à toutes les sauces par les politiques.

Dans cet article, nous nous concentrerons sur l’analyse des mesures préconisées par les auteurs du rapport de France Stratégie pour financer la « nécessaire » transition énergétique.

 

Recours massif à l’endettement et retour de l’impôt sur la fortune

Selon les auteurs, parvenir à la neutralité climatique suppose « une grande transformation d’ampleur comparable aux révolutions industrielles du passé. Mais au regard de celles-ci, cette transformation sera globale, plus rapide, et elle sera pilotée d’abord par les politiques publiques et non par les innovations technologiques et les marchés.4 »

Tout est dit dans cette affirmation, pourtant non démontrée. Avec un tel postulat qui, au passage, fait fi des deux grands moteurs du développement économique des sociétés libérales depuis la révolution industrielle, les auteurs peuvent se livrer à leurs préconisations très dirigistes.

Selon le rapport de France Stratégie :

« Le supplément de dépenses publiques induit par la transition climatique devrait être à l’horizon 2030 compris entre 25 et 34 milliards d’euros par an, selon que l’on raisonne à part du financement public constante ou que l’on considère une adaptation des dispositifs de soutien en vue d’assurer le meilleur usage des fonds publics des deux points de vue de l’efficacité et de l’équité.5 »

Pour financer ces investissements considérables sur les trois décennies à venir, le rapport n’hésite pas à lever le tabou de la dette en faisant appel à un recours massif à l’endettement (de 250 à 300 milliards de dettes cumulées à l’horizon 2030) et préconise de mettre en place un « impôt exceptionnel et temporaire » sur le patrimoine financier des 10 % de Français les plus aisés, à hauteur de 5 milliards d’euros par an.

Bref, rien de nouveau en matière de gestion des finances publiques à la française : de la dette et un nouvel impôt sur la fortune.

Il est intéressant de noter que le produit fiscal du nouvel impôt serait proche de l’ex ISF supprimé par le président Macron. Alors que la suppression de l’ISF avait été justifiée par la nécessité d’éviter la fuite des capitaux et des riches, cet impôt pourrait être rétabli pour le financement de la transition énergétique au motif de la nécessaire équité : « Le coût économique de la transition ne sera politiquement et socialement accepté que s’il est équitablement réparti6 ».

 

… et de leurs conséquences néfastes

Évidemment, on ne voit pas très bien en quoi le fait que le rétablissement de l’ISF serve à financer la transition énergétique de manière équitable retiendrait les Français riches en France. Le risque avec une telle mesure serait de relancer la délocalisation de l’épargne à l’étranger alors qu’elle est tellement nécessaire en France.

Enfin, le recours massif à la dette n’arrangera pas l’équilibre fragile de nos finances publiques. En déclarant qu’« il ne sert à rien de retarder les efforts au nom de la maîtrise de la dette publique7» les auteurs dédouanent à l’avance le gouvernement. Mais avec de telles annonces, on risque tout simplement d’accréditer l’idée que la France renonce à maîtriser son endettement, ce qui aura forcément un impact sur le rating de notre dette par les agences de notation. L’annonce récente de la dégradation de la dette souveraine française par l’agence Fitch devrait servir de signal.

Au total, le rapport de monsieur Pisani-Ferry et de madame Selma Mahfouz sur les incidences économiques de l’action pour le climat ne pouvait pas tomber mieux.

En effet, au prétexte de la lutte contre le réchauffement climatique, il dédouane le gouvernement de la maîtrise de la dette publique et donne une justification écologique au retour de l’ISF. Nul doute que l’aile gauche de la majorité; et bien évidemment la NUPES vont s’emparer de ce rapport pour peser sur les choix de politique financière du gouvernement et demander davantage de contrôles.

 

Mépris de la régulation par le marché et l’innovation technologique

Au-delà des préconisations financières contestables et peu innovantes de ce rapport, il convient d’insister sur le fait que les auteurs évacuent d’emblée la régulation par le marché et l’innovation technologique pour avancer sur le chemin de la transition énergétique.

Pourtant, c’est bien par les mécanismes de marché et la régulation par les prix que les économies occidentales se sont constamment adaptées aux changements de la société. En augmentant le prix de l’énergie, on peut inciter les consommateurs à l’économiser, et à changer nos pratiques. En favorisant l’innovation technologique, on peut aussi réduire le gaspillage et mieux consommer. Bref, d’autres voies sont possibles que le recours à la dette et aux impôts.

Alors pourquoi ne pas faire confiance au marché ? Pourquoi charger ainsi la barque des finances publiques et augmenter encore et encore la pression fiscale, alors que la France détient le record des prélèvements dans l’OCDE ? Pourquoi infliger à notre économie chancelante (il suffit de regarder notre balance commerciale) un tel traitement unilatéral alors que la France pèse aujourd’hui moins de 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et que les auteurs du rapport reconnaissent que l’effort national d’atténuation du changement climatique n’aura qu’une incidence marginale sur les émissions mondiales, car celles-ci dépendent avant tout des actions de l’ensemble des autres pays ?

 

Un article publié initialement le 10 juin 2023.

  1. Jean Pisany-Ferry, Selma Mahfouz, Les incidences économiques de l’action pour le climat, France-Stratégie, mai 2023, p. 14.
  2. Ibid, p. 13.
  3. Ibid, p. 14.
  4. Ibid, p. 13.
  5.  Ibid, p. 113.
  6. Ibid, p. 15.
  7.  Ibid, p. 15.
Voir les commentaires (25)

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  • La croissance verte ne saurait être que provisoire. Au bout du bout, si l’on fait le choix de la modération énergétique, nous vivrons dans un monde décroissant.
    Voilà pour la théorie. En pratique, la décroissance subie deviendra tellement insupportable qu’elle ne fera pas plus de vieux os qu’une taxe carbone au pays des Gilets jaunes.

  • Vous n’avez pas encore compris ?
    Objectif : tous égaux = tous pauvres = tous marxiste-léniniste. Les écologistes se « foutent » complètement de l’écologie. Ce qui les intéressent c’est de recréer la société communiste. Et leurs principaux ennemis sont les riches. En les faisant partir de France, ils sera plus facile d’accéder au pouvoir : qui va écouter des voix dissonantes exilées ?

  • La transition énergétique ne se fera pas car elle est inutile (le climat ne changera pas selon les interventions humaines) et impossible : le retour au moyen-âge n’est pas possible ni souhaitable.

  • Vidé Manifeste du Parti Communiste de Marx, ni Famille, ni Propriété Privée…

  • D’abord « la transition climatique », n’est -ce pas trop ambitieux pour les nains que nous sommes ?
    Que peut-on objectivement faire pour réguler cette manifestation cosmique à part lever l’impôt ?
    Quel contrôle d’avancement de cette transition sera effectuée pour que nous soyons satisfaits de la mobilisation de sommes considérables qu’on aura plus et que l’on a déjà pas ?
    Ne faudrait-il pas arrêter ces fous furieux et prendre le problème sous son angle objectif c’est à dire non maîtrisable ?

  • Lorsque je regarde le cursus professionnel de M Pisani-Ferry, je suis impressionné par son papillonnage ( je n’ai pas écrit butinage exprès). Qu’à t’il produit, à quel niveau prix (salaires), et quels résultats ?
    Le cursus et les résultats non mesurables de Mme Selma Mahfouz sont dans le même style de passage sans traces dans des institutions que l’on nous dit prestigieuses.
    Et ce sont eux qui estiment que nous soyons suffisamment riches pour payer leurs frasques sans responsabilité.
    Je suis désolé mais je ne suis pas assez riche pour jeter l’argent par les fenêtres, je pars définitivement de ce pays de fous avec son indice à 0,9% de GES. Qui soit dit en passant ne pourra jamais s’améliorer, les autres pays étant tellement plus impactants.

  • Voilà, quand le paquebot prend l’eau il ne faut faire écoper que les Première Classe.
    Sans doute coulera-til plus vite, mais au moins ce sera équitable 😄.

    • Il faut surtout que les deuxième et troisième classes refusent d’écoper et montent en priorité dans les chaloupes
      Goufio a raison, il est juste raisonnable de quitter ce pays de fous en faillite puisque les gens sérieux ont depuis longtemps compris que la France seule et même l’Europe ne changeront rien au climat terrestre malgré leur acharnement à ignorer les réalités scientifiques!

  • « En augmentant le prix de l’énergie, on peut inciter les consommateurs à l’économiser, et à changer nos pratiques /Alors pourquoi ne pas faire confiance au marché ?  »
    Parce qu’augmenter (artificiellement) le prix de l’énergie c’est respecter le marché ? Au vu des articles de ces derniers mois, il est temps de renommer le politique éditoriale de ce journal :
    Contrepoints, journal socialiste libéral.

    -1
  • Taxer les riches.. Mais même à 100% cela ne représente que des cacahouètes…. Sauf si riche égal 1500 euros par mois…. Justement, avec ces 20% d’inflation, 100% de la population participe avec joie sinon ils seraient dans la rue. Inflation totalement artificielle, ne pas l’oublier et les riches participent avec entrain… Merci Édouard et autres.

  • Que faut-il financer ? la nouvelle campagne des quatre nuisibles ???

  • L’énergie caractérise le changement d’état d’un système, avec les données mondiales on vérifie facilement que les variations en  % démontrent que : énergie = PIB = CO2 . Donc moins d’énergie, moins de PIB, moins de CO2. Comme nous sommes entrés dans les rendements décroissants. 17 % de l’énergie pour avoir les matières premières, en 2030 ce sera 25 %, et que le CNRS nous explique que nous devons avant 2050 retirer de terre plus de matières premières que depuis le néolithique. Et que la technologie aura toujours besoin d’énergie, le système ne peut que décroître. Alors regardez ce que dit Aurore Stéphant ou Jean-Baptiste Fressoz et tirez vos conclusions.

    -2
  • « En augmentant le prix de l’énergie, on peut inciter les consommateurs à l’économiser, et à changer nos pratiques »
    Je croyais que c’était une conclusion/préconisation du rapport objet de cet article, mais non, c’est bien une suggestion de l’auteur, ce qui est pour le moins paradoxal de lire sur un site libéral! Doit-on rappeler que toutes les mesures d’incitation financières des consommateurs se sont TOUTES avérées inefficaces, voire nocives pour l’économie et in fine pour ces mêmes consommateurs? Les prix de l’énergie peuvent suivre naturellement les lois du marché s’ils résultent de variations naturelles entre abondance et pénurie , mais leur manipulation par les taxes, on voit où cela nous a conduit avec le diesel!

  • Avatar
    jacques lemiere
    12 juin 2023 at 6 h 18 min

    Le problème est qu’ils s’attaquent à la création de richesse.
    Si il ne s’agisait que de taxer des gagnants de loterie. ou de reprendre l’argent « volé »… ça serait tenable ,mais non, les riches créent de la richesse avec leur richesse ..

  • Avatar
    jacques lemiere
    12 juin 2023 at 6 h 27 min

    Et il faut appeler un chat un chat..
    Transition énergétique signifie l’etat taxe plus et prétend faire des trucs pour le climat…or ce n’est pas ce qu’il fait…

    il DIT toujours que le CO2 qu’il émet maintenant permettra à « nos enfants » d’en émettre moins..

    sauf que… on ne voit pas comment les gens vont se résoudre à moins consommer de fossiles sans coercition…et ce qui est émis est émis..

    donc nous on émet pas moins, on ne fait que changer qui émet, ce qui n’est pas très « climatique » . mais on reporte la coercition pour plus tard..magiquement..

    c’est bien connu, l’etat dépense mieux l’argent que celui qui abossé pour le gagner..

  • Si vous êtes jeune, et que l’on a pas trop réussi à vous laver le cerveau, il faut partir.
    Si vous avez un bon boulot il faut commencer à regarder à l’étranger et il faut partir.
    Si vous êtes retraités et que vous avez quelques économies de côté et que vous voulez passer agréablement les années qui vous reste à vivre sans qui que ce soit vienne vous les polluer, il faut partir.
    Et surtout pas rester dans un pays qui compte pour rien dans les émissions de GES et qui va faire plonger l’économie du pays et paupériser tous ses habitants. Tout ça pour combattre un phénomène climatique pour lequel l’être humain n’a aucune responsabilité. Dans moins d’une centaine d’années, les habitants de la terre regarderons notre époque avec le même sourire que nous regardons les habitants de l’an 1000 qui pensaient que c’était la fin du monde.
    Penser que nous pouvons influencer le climat est un non-sens scientifique, ça ne nous empêche pas de faire attention aux ressources terrestres afin de ne pas les gaspiller. Bon voyage…

  • Avatar
    jacques lemiere
    14 juin 2023 at 17 h 25 min

    « LA » transtion énergetique..

    le jour où les gens vont comprendre « LA » transition énergétique et commencer à voir ses conséquences. il ya aura sans doute de l’eau dans le gaz russe…

    et si jamais on abandonne cette idée… je doute que le français moyen ne trouve pas opportun de taxer les riches.. malgré tout…

  • Les réchauffistes sont bien utiles à nos gouvernements incapables de boucler un budget à l’équilibre depuis des décennies.
    La transition énergétique est un objectif uniquement justifié par la levée de fonds, donc d’impôts. Tout est fait pour affoler les citoyens : le bulletin météo de France TV ou la présentation du moindre évènement climatique comme un signe de dérèglement majeur, tout ça sans aucune honnêteté scientifique. On compare des mesures satellitaires avec des écrits médiévaux !
    Le fiasco Covid aurait du nous alerter quant à notre confiance aveugle dans les modèles mathématiques, il n’en fut rien. Les mêmes méthodes sont utilisées et il est même question de créer un délit de climato-scepticisme.
    Plus l’état nous prélève, moins nous sommes libres !

  • Au Québec, nous avons développé beaucoup de barrages hydro-électriques qui constituent grosso modo un peu moins de 50% de notre consommation énergétique totale. Cela veut dire que, si nous ne développons pas autre chose pour le 50% qui reste (gaz et pétrole), nous ne pourrons pas faire cette fameuse transition énergétique. Les « économies d’énergie » que l’on devrait faire pour éviter de créer d’autres centrales énergétiques reviennent dans les fait à couper à 100% toutes les utilisations actuelles que nous faisons de l’électricité, dont le chauffage et la cuisson. (C’est un échec jusqu’ici, pour différentes raisons.) Donc, il nous manque 26000 MWh d’électricité, qui ne peuvent désormais plus provenir que du nucléaire. (On a fermé notre seule centrale voici des années pour des raisons dites écologiques.) Selon les coûts disponibles ici et là, le prix pour les construire sera de plus de 300G Cad ou 200G Euro. (Nous ne sommes que 8,8 millions.) Le prix de construction d’un km de voies de surface de train pour le transport en commun est estimé aujourd’hui à 700M Euro.(Léger détail: même en voulant bien oublier que l’acier et le ciment émettent du CO2 et que les gens qui travaillerons à ce projet s’achèterons maison, auto, voyages et j’en passe, cela pose le prix de l’ensemble des émissions de CO2 du monde à plus de 2 fois le PIB mondial.) J’ai déjà dit que l’isolation des résidences avait complètement échoué. Envoyer en sous-traitance les émissions de CO2 réduirait bien un peu les besoins de construire des centrales, mais serait ridicule tout de même en terme d’émissions. La situation est pire ailleurs, parce que leur pourcentage de gaz et pétrole dans le bouquet énergétique est plutôt de 60 à 75 %. (Données statistiques de British Petroleum.) Comment espérez-vous arriver à quelque chose en France avec 30G Euro l’an? Ma question est sérieuse, parce que selon moi, ce truc revient à se donner un élan pour mieux rentrer dans le mur.

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