Macron, le libéralisme et les Français

Emmanuel Macron se disait libéral mais il est profondément constructiviste. Un programme libéral consisterait à réduire les dépenses.

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Macron, le libéralisme et les Français

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 17 février 2022
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Un spectre hante l’Europe, celui du libéralisme. L’union européenne se veut libérale mais elle a engendré une telle bureaucratie induite par une Allemagne foncièrement constructiviste qu’elle a fini par faire fuir l’Angleterre, terre historiquement libérale.

Emmanuel Macron se disait libéral, mais il a, lui aussi, subi le freinage de l’État profond, comme Nicolas Sarkozy en son temps. Même si au fond l’ancien ministre de Hollande est fondamentalement constructiviste.

Les Gilets jaunes prônant tout d’abord le « moins de taxes, moins de dépenses publiques, moins de normes et de réglementations » avaient, au-delà de la dimension identitaire du mouvement, pu apparaître comme des messieurs Jourdain du libéralisme. De fait, tout se passait comme s’ils étaient une réaction à l’attente suscitée par le discours du candidat Macron qui à l’époque promettait une modernisation anti-corporatiste, une révolution libérale, la fin des privilèges. Comme l’écrivait Marx, dans Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte, quand on joue du violon au sommet de l’État, il ne faut pas s’étonner que le peuple se mette à danser.

Malheureusement, le slogan initial des Gilets jaunes a vite été phagocyté par les vieux chevaux de retour de la gauche archaïque, du socialisme et de la CGT avec l’aide des mainstream media. Au fil des mois, ce mouvement boudé au départ par les élites de gauche a été récupéré, puis stoppé net par l’instrumentalisation de la peur du coronavirus, même si les Convois de la liberté semblent lui donner un nouveau souffle.

Il ne faut pas parler de charges mais de cotisations, ré-entendons-nous. Sous-entendant : ça ne va pas dans votre poche mais ça vous appartient. Même si les vieilles antiennes de la gauche « tax and spend », faire payer les riches, faire payer les entreprises, « de l’argent y en a » qui avait infusé les esprits, ont été néanmoins dépassées par le « quoi qu’il en coûte » qui a laissé coite la gauche archaïque.

Sans la France, l’Union européenne n’est rien

Les nations du vieux continent sont plus libres qu’elles ne le pensent, et particulièrement la France. Parce que sans la France, l’Union européenne n’est rien, comme le fait remarquer Zemmour.

Sans attendre la sortie du régime de l’UE ou l’approfondissement du fédéralisme européen, les marges de manœuvre existent. Sur beaucoup de sujets nous pouvons sortir de l’immobilisme sans attendre le grand soir du Frexit, de même il y a beaucoup de marge d’amélioration possible qui ne remettent pas directement en question le statu quo des partisans du régime de l’UE.

Qu’attendent les dirigeants des nations européennes, et particulièrement pour la France, le président Macron, pour agir selon l’axiome du vrai libéralisme ? Par exemple en faisant l’hypothèse que les allégements fiscaux et législatifs réduiraient la pauvreté.

Qu’il y ait des marges de manœuvre semblent ignorées autant par les partisans de la fuite en avant dans le fédéralisme européen que par les partisans du Frexit. Faut-il sortir des frontières de Schengen comme l’Irlande du Sud qui n’y est jamais entré, ou sortir de l’euro comme la Suisse qui a toujours conservé son franc suisse mais qui est dans Schengen sans appartenir à l’UE ?

Il existe des marges de manœuvre pour réduire la pauvreté en France à condition de rendre l’initiative aux Français, de réduire les taxes, les normes et les réglementations, cela s’appelle le libéralisme, Macron pourrait le faire, il a bien libéré les lignes de bus intérieures.

Publiée dans le journal officiel le 7 août 2015, sous Hollande la loi Macron a libéralisé les services réguliers non urbains des transports de plus de 100 kms à travers la France, en faisant jouer la concurrence. En effet, avant cette date, le transport intérieur par bus sur des liaisons régulières de longue distance était tout bonnement interdit.

Par exemple, les voyageurs ne pouvaient donc pas prendre un car à Rennes pour aller à Paris. Un début d’ouverture a eu lieu en 2009 sous Sarkozy, lorsque les lignes internationales d’autocar ont eu la possibilité d’effectuer aussi des dessertes de cabotage pour une partie limitée des passagers transportés. Par la suite, cette large libéralisation du marché de l’autocar longue distance a été enfin accordée avec la loi Macron 2015. Personnellement j’avais déjà fait l’expérience heureuse de ces autocars longue distance nationale, du temps de mes années lycée, mais c’était en Angleterre sous Margaret Thatcher.

Mais ce n’est pas tout, le président Macron, bon élève du régime de Bruxelles, n’a pourtant pas hésité à enterrer le projet de loi issu d’une transcription d’une réglementation européenne concernant la mise en place d’un contrôle technique pour les motos comparable au contrôle technique pour les automobiles, à la veille de l’élection présidentielle française. Sachant que les durcissements du contrôle technique automobile ont été l’un des ferments de la révoltes des Gilets jaunes.

L’Europe nous aide avec notre argent

Seulement voilà, au cours des dix dernières années, François Hollande et Emmanuel Macron ont multiplié les impôts, taxes, cotisations, contributions supplémentaires. Dans son livre Le vrai état de la France, Agnès Verdier-Molinié recense 483 taxes, impôts et cotisations à ce jour.

Tandis que l’Europe nous aide avec notre argent (raflant au passage un coût de fonctionnement énorme), et demande au porteur du projet bénéficiaire d’ériger un panneau faisant la publicité de cette aide soi-disant européenne issu de l’argent du contribuable français. Le porteur de projet est pourtant obligé d’informer le public de l’existence d’une contribution européenne à son projet.

Charte graphique, logo, signalétique, le régime de Bruxelles ne lésine pas sur ses coûts de communication. Comme dirait François Hollande, c’est gratuit, c’est l’État qui paie. N’oublions pas que la France est contributeur net comme l’était le Royaume-Uni.

Résultat : la France se situe au 23e rang mondial en richesse par habitant. Nous avons atteint 1454 milliards de dépenses publiques. Un jeune sur 20 est illettré, conséquence d’un immigrationnisme qui en France ne se soucie plus d’assimilation. Pourquoi les mainstream media sont-ils si souvent silencieux sur ces sujets ?

Pourquoi la Cour des comptes est-elle timide concernant les finances de l’État, pourquoi des rapports publics trop frileux ? Pourquoi les dispositifs d’alerte semblent se désactiver un à un, questionne l’iFRAP qui constate :

Pourtant, les données sont là et le constat est édifiant : la France est un pays en déclassement. Étouffée par une bureaucratie envahissante, contrainte par des lois repoussoirs pour l’investissement, gangrénée par des taux d’inactivité, de pauvreté et d’insécurité de plus en plus élevés, elle est en proie à de nombreux maux dont la population doit être informée.

Le président ne devrait pas oublier que c’est contre ça que les Gilets jaunes se sont révoltés à l’origine, et notamment le prix du carburant, énergie vouée aux gémonies par la gauche au nom de la lubie verte. Les prix de l’énergie flambent mais la taxonomie européenne vient enfin de reconnaitre l’énergie nucléaire décarbonée grâce au lobby français.

Il a fallu que l’on redécouvre que l’énergie nucléaire était décarbonée pour tolérer à nouveau cette énergie à bas prix, bannie par les Allemands au profit d’une énergie intermittente complétée d’une énergie polluante en raison d’un chantage électoral des Grünen. Entre temps les socialistes et Macron ont fermé Fessenheim, ont arrêté des projets avant que le Président ne se ravise à la veille de l’élection présidentielle, mais que de temps perdu.

La satire la plus célèbre du libéral français Frédéric Bastiat (1801-1850) est sa Pétition au Parlement français de la part des fabricants de chandelles, qui demandent à être protégés « de la compétition ruineuse d’un rival étranger », qui leur livre une « concurrence déloyale en fournissant sa lumière à des prix trop bas ». Cette pétition s’achève par la demande d’une « loi qui ordonne la fermeture de toutes fenêtres, lucarnes, […] par lesquelles la lumière du soleil a coutume de pénétrer dans les maisons. » Qu’il s’agisse du soleil peut se révéler contre-intuitif mais c’est à l’énergie nucléaire qu’il faut penser aujourd’hui.

 

La spoliation légale, c’est le socialisme

Le prochain Président doit faire appel aux mânes de l’esprit français afin de retrouver les idées justes, simples et belles d’un libéral comme Frédéric Bastiat. Macron lui-même et les siens ont pour la plupart baigné dans le liquide amniotique socialiste, Gabriel Attal l’actuel porte-parole du président est, malgré son jeune âge, un ancien socialiste.

Frédéric Bastiat, ce libéral français qui n’est désormais lu qu’aux États-Unis en traduction anglaise, tenait le discours suivant :

« La chimère du jour est d’enrichir toutes les classes aux dépens les unes des autres ; c’est de généraliser la Spoliation sous prétexte de l’organiser. Or, la spoliation légale peut s’exercer d’une multitude infinie de manières ; de là une multitude infinie de plans d’organisation : […] Et c’est l’ensemble de tous ces plans, en ce qu’ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme. » La Loi (1850)

Une spoliation légale se développe, mais quand les gens se rendent compte qu’ils sont au bord de l’abîme cela donne la révolte des Gilets jaunes avec près de 80 % de soutien à son début. Ce mouvement a été stoppé net par le coronavirus qui a permis l’organisation de la peur – un niveau de peur jamais atteint, jalousé par les prêcheurs de l’apocalypse du mouvement contre le dérèglement anthropique du climat – afin de restreindre les libertés et remettre en cause les vertus du commerce international et du libre-échange.

Résultat : le taux des prélèvements obligatoires en France en 2020 (47,5 % du PIB selon Eurostat) était supérieur de 5,7 points à la moyenne de la zone euro.

L’Irlande, le Luxembourg et la Suisse nous montrent dans les faits les vertus des réductions d’impôts, des réductions de dépenses sociales et des réductions de contraintes réglementaires pour réduire la pauvreté.

Les dépenses sociales, la redistribution, n’élèvent pas forcément le niveau des plus pauvres, loin de là. Du moins c’est ce que nous révèle le très sérieux Mises Institut  installé à Auburn en Alabama aux États-Unis en s’appuyant sur l’étude des cas de l’Irlande du Sud (dans l’UE, dans l’euro zone, hors de Schengen), du Luxembourg (dans l’UE, dans l’euro zone, dans Schengen) et de la Suisse (hors UE, hors euro zone, dans Schengen).

Ces trois pays ont réduit fiscalité et maquis législatif, ce qui jusqu’à preuve du contraire montre que là où il y a une volonté, les mains de nos gouvernants ne sont pas liées comme ils le prétendent.

 

Nous avons des marges de manœuvre

S’il faut reprendre le contrôle, c’est pour mieux libérer notre économie et permettre la prospérité de tous. Nous avons des marges de manœuvre. Au fond, il suffirait de trois réformes libérales et de l’application du principe de subsidiarité pour que tout le monde soit gagnant :

Baisser le brut salarial et patronal et augmenter le net salarial

C’est ce que propose le candidat Zemmour : revenir au « travailler plus pour gagner plus », heures supplémentaires sans charge et défiscalisées de Sarkozy, mesure supprimée par Hollande, reprise en partie par Macron, et proposée en intégralité dans les programmes respectifs de Zemmour et de Pécresse.

Un seul impôt faible et proportionnel

Mis en place sur l’ensemble des ressources salaires, intérêts, dividendes, revenus fonciers, prestations sociales… et abandon de toute fiscalité soi-disant verte qui s’arroge le droit de s’immiscer dans notre vie privée.

Fin des monopoles publics

Création de job centers à la place de Pôle Emploi, construction de prisons privées, privatisation de la SNCF, libération de l’aérien inter-régional bridé par l’idéologie verte, etc. En finir avec le capitalisme de connivence comme celui du juteux business des éoliennes.

Organiser la subsidiarité

Fin des niveaux superfétatoires, dégraissage du coûteux régime bureaucratique et jacobin de Bruxelles, de l’État et du millefeuilles des collectivités territoriales.

 

Ce qui nous permettrait d’imaginer le prochain Président sur le perron de l’Élysée, lancer avec fougue un pompidolien : arrêtons d’emmerder les Français !

 

 

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  • en france les opposants aux gouvernements se revendiquent tous de la liberté…

    mais la leur..
    et c’est bien ça le problème..

    ce n’est m me pas « moins de dépenses » mais moins de politique tout court….

    politique de croissance ou de décroissance kif kif…

    liberté économique et la croissance sera ce qu’elle sera..

    santé publique?
    liberté et les gens auront la santé qu’ils méritent …

    etc etc…

    • « les gens auront la santé qu’ils méritent »
      Bah tu sais en Libéralie – ce n’est pas comme dans la parfaite Socialie – les gens tombent malades, ne font toujours pas des choix rationnels, le malheur frappe aveuglément, les alcooliques et les drogués ne meurent pas tous en rémission de leurs vices ou ne deviennent pas instantanément sobres, les virus frappent, les accidents arrivent, les inégalités matérielles et celles face à la maladie existent toujours.
      Ce n’est pas magique la liberté.
      Mais tout le monde comprendra qu’il n’y a pas de repas gratuit.

      • oui… parce que les médecins qui se font casser la gueule spécifiquement par les gens qui ont compris qu’ être soigné comme un riche était un « droit ». même si on n’a pas un rond.. . ça donne envie de rire ou de pleurer..

  • Ce terme de « constructivisme » ne veut rien dire. Et je suis gentil. Toutes les philosophies politiques le sont, par nature, y compris le libéralisme. Cette fausse accusation n’est absolument pas discriminante.
    Le terme juste est : étatiste.
    Et Macron, qui se présentait comme libéral, s’il l’est certes un peu plus que sa famille d’origine, le socialisme mou, s’est très vite coulé dans le moule de l’étatisme.
    Autre erreur classique : si l’article pointe à juste titre la liste de toutes les énormités économico-budgétaires du quinquenat, il souffre d’une focalisation exclusive sur la sphère économique.
    Pourtant, il suffisait de pointer par exemple son revirement spectaculaire sur le cannabis ou son traitement autoritaire de la crise sanitaire pour élargir le tableau et démontrer que Macron a définitivement échoué au test du vrai libéralisme (le philosophique, pas celui qu’on réduit à tort à l’économique).

    • Pour macron, le terme « déconstructivisme » serait plus adapté, ou pour faire plus court « sabordage ».

    • De toutes manières, Macron n’est pas constructiviste ou étatiste comme un Jadot ou un Roussel par conviction, mais parce qu’il a des rêves de grandeur.

      Au final il nous fait des constructions comme Numerobis (l’architecte de Cléopâtre dans Asterix) : « parce qu’on a toujours fait comme ça à l’ENA ».

  • La grille de lecture utilisée pour vanter les modèles Luxembourgois et Irlandais me semble quand même insuffisante, pour ne pas dire franchement lacunaire et orientée.
    Luxembourg : les indices de prix pour la santé sont à 150% par rapport à la France, l’éducation à 300%.
    Irlande : l’indicateur de PIB par habitant est largement surévalué par la répartition de la richesse produite ET les prix du logement gonflés par une bulle immobilière. Les prix à la consommation sont à 135%.

    Il me semblerait peut être judicieux de comparer les pays que vous citez en termes de pouvoir d’achat effectif, par tranche de population. Et éventuellement demander leur avis aux Irlandais sur les « bienfaits » du dumping fiscal.
    Vous avez conscience de ces éléments mais les omettez volontairement pour appuyer votre idéologie.

    -1
    • PIB/habitant en parité de pouvoir d’achat:
      Luxembourg: 109100$
      Irlande: 72600$
      France: 43600$
      .
      Vous auriez pu parler de la Suède aussi libérale que le Luxembourg ou de la Suisse et du Danemark plus libéraux que le Luxembourg, mais le salaire médian au Luxembourg qui va bien est bien plus élevé qu’en France qui est totalement en faillite (20% de dépenses en trop depuis 15 ans) et le pays est classé 3ème pour le pouvoir d’achat en Europe tandis que la France rouge s’est effondrée à la 15ème place.
      Non seulement votre idéologie a tué l’économie française, mais vous êtes déjà pauvres alors même que l’argent « gratuit » de la BCE continue de couler à flot.
      .
      Le socialisme ne marche que tant qu’il reste de l’argent des autres « gratuit » a piller, mais ça ne dure jamais longtemps.

    • imaginez les défenseurs de la sécu..si ils n’avait pas les autres pays pour se dire moins chers..

  • Avatar
    DonaldPoutine2027
    19 février 2022 at 9 h 25 min

    En parlant de Macron et de son « libéralisme », il faudrait une rubrique humour et/ou psychiatrie sur ce site … voici ce qui se fait retweeter sur Twitter, tant par l’extrême gôche que l’extrême drwate https://stopliberalisme.wordpress.com/2022/02/16/les-liens-etroits-entre-liberalisme-neo-nazisme-et-satanisme/

    S’ils voulaient me convaincre de voter (encore) pour le candidat ABSTENTION, c’est bien parti.

  • Réélire monsieur Macron, c’est la certitude de voir la France vendue en petits bouts. Il continuera son œuvre de petit banquier en vendant EDF, Airbus, Air liquide, etc..La corruption règne à tous les niveaux et le protège. Sans changement radical nous serons tous ruinés par ces fous qui sont au pouvoir depuis bien trop longtemps.

  • Les commentaires sont fermés.

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