L’Union européenne veut saborder le nucléaire en Europe

La politique énergétique de l’Union européenne est hostile au nucléaire mais étonnamment favorable au gaz. la France doit agir.

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EU budget debate ahead of crucial summit - with Ursula von der Leyen (European Commission) By: European Parliament - CC BY 2.0

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L’Union européenne veut saborder le nucléaire en Europe

Publié le 4 janvier 2022
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Par Michel Gay et Dominique Finon.

Duplicité et effets d’annonces sont à la manœuvre dans l’Union européenne pour saborder discrètement le nucléaire dans les faits.

Paradoxe et duplicité

La Commission européenne a publié le 31 décembre 2021 un document appelé « taxonomie » sur les critères de classement des technologies pouvant donner lieu à financement privilégié par les fonds verts. Le nucléaire y figure ainsi que les centrales électriques à gaz très émettrices de CO2 (plus de 400 gCO2eq/kWh), sous le prétexte de faciliter la transition énergétique parce qu’elles en émettraient moins que les centrales au charbon.

Ce document qui avait déjà filtré depuis quelques jours, a été présenté par le Monde du 29 décembre qui titrait « Bruxelles va classer le nucléaire comme énergie verte » dans l’ignorance de la décision de la Direction générale de la concurrence (DG Concurrence) de la Commission sur les aides d’Etat.

En effet, Bruxelles avait présenté plus discrètement quelques jours avant, le 21 décembre 2021, le nouveau régime autorisant les subventions pour toutes les technologies bas carbones contribuant à la transition énergétique. Or, le nucléaire qui n’émet pas de CO2 est exclu de ces « lignes directrices sur les aides d’Etat au climat, à la protection de l’environnement et à l’énergie » visant à atteindre les objectifs climatiques de l’Europe en 2030 et en 2050.

En revanche, étonnamment et de façon illogique, les centrales électriques à gaz y sont également incluses.

Un enjeu considérable

Au cours des derniers mois, l‘attention des pays défenseurs de l’option nucléaire a été focalisée sur la taxonomie pour que le nucléaire y soit inclus, contrant ainsi l’influence de l’Allemagne qui était parvenue à le faire exclure du premier projet fin 2019.

Pendant ce temps-là, la DG Concurrence concoctait seule, sans consultation réelle des gouvernements, la réforme des « lignes directrices » qui ne couvrait jusqu’ici que les énergies renouvelables. Celles-ci codifient de façon générale les dispositifs de tarifs d’achat associés à des obligations d’achat et les contrats de garanties des revenus de long terme des producteurs d’électricité bas carbone (notamment les « contracts for difference »).

Bien que subtile et technique, il existe une grande différence entre le régime des aides d’Etat (qui s’appliquent au climat et à l’énergie) et la taxonomie.

La taxonomie concerne le financement de projets par les fonds verts des banques à des taux réduits, alors que les lignes directrices portent sur les aides d’état et les « contracts for difference » qui concernent particulièrement le nucléaire.

Dans ces nouvelles lignes directrices, les contrats concernant les projets de constructions de centrales nucléaires ne pourront être autorisés qu’au cas par cas, entraînant des processus lourds de négociations, des allongements de délais, des coûts supplémentaires élevés.

L’enjeu masqué est donc considérable.

 

Les aides d’Etat refusées pour le nucléaire…

En réalité, l’enjeu de la couverture par le régime des aides d’Etat est beaucoup plus important que celui de figurer dans la taxonomie car le financement de la construction de centrales nucléaires représente une part importante de l’investissement initial et donc du prix de revient de l’électricité produite.

Avec des contrats de garanties de revenus par l’Etat (que Bruxelles veut empêcher pour le nucléaire) ce financement pourrait se faire par emprunts à un coût réduit d’environ 5 %, au lieu de 8% à 10 %, ce qui abaisserait le coût de production de l’électricité jusqu’à 40 %.

L’idéal serait que le nucléaire soit couvert à la fois par le régime des aides d’Etat, et intégré dans la taxonomie. Un projet nucléaire encadré par un « contrat pour différences » permettrait d’accéder plus facilement aux financements « durables ».

 

… mais facilitées pour le gaz

La DG Concurrence écrit aussi que « ce qui nuit aux ambitions climatiques ne pourra plus être reconnu par le régime des aides d’Etat ». Mais elle n’hésite pas, pas « pragmatisme », auquel échappe le nucléaire), à déclarer qu’une clause spéciale s’appliquera au gaz naturel afin que les « États membres dont le PIB est le plus faible puissent passer du charbon au gaz ».

Seraient concernés les pays de l’UE comme la Pologne, la Bulgarie et la Roumanie, qui dépendent encore fortement du charbon pour leur production électrique et qui prévoiraient d’investir dans des projets gaziers pour les remplacer.

Mais ces pays seraient aidés encore plus efficacement dans leur transition énergétique par une mesure favorable au financement du nucléaire puisqu’ils ont des ambitions dans ce domaine, précisément pour décarboner leur production d’électricité.

 

L’Allemagne à la manœuvre ?

La duplicité de la Commission européenne présidée par Madame Ursula Von der Leyen éclate ainsi au grand jour.

D’un côté, elle fait croire qu’elle a pris en compte les intérêts des 10 pays voulant poursuivre l’option nucléaire avec l’ouverture de la taxonomie, et de l’autre côté, elle rejette le nucléaire du régime des aides d’Etat pour supprimer son financement, ce qui revient à le tuer.

Etonnamment, ce document sur les aides d’Etat ne justifie jamais l’exclusion du nucléaire, alors qu’il est précis sur les justifications permettant d’inclure un large éventail de technologies durables.

A l’évidence, l’Allemagne est à la manœuvre derrière toutes ses incohérences.

En effet, elle bénéficierait en premier de cette mesure sur le gaz pour compenser les carences de sa transition énergétique fondée sur des éoliennes et des panneaux solaires capricieux. Elle tente ainsi d’imposer sa politique antinucléaire aux autres Etats-membres sans tenir compte de leurs intérêts.

L’Europe de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) ainsi que celle de l’énergie atomique (CEEA ou Euratom) a cessé d’exister.

Aujourd’hui, les deux plus grands Etats-membres, dont le couple était autrefois le moteur de l’Europe, divergent sur leurs choix de mix électrique : le plus puissant (l’Allemagne) cherche à entraver l’option nucléaire du second (la France), et aussi à imposer ses choix exclusifs sur les énergies renouvelables électriques, principalement éoliennes et photovoltaïques.

Dans un marché de l’électricité étroitement interconnecté, cette situation « inamicale » pose un problème de fonds pour l’avenir de l’Europe.

 

La France doit-elle se contenter de subir en vassal ?

La décision sur les lignes directrices doit être confirmée après délibération de la Commission. Mais la définition de ce régime, ainsi que la décision à prendre ne dépendent… plus que d’elle. Les gouvernements des Etats-membres n’ayant plus leur mot à dire !

Devant cette volonté de la Commission européenne de saborder le nucléaire sous la pression allemande, il est urgent que la France réagisse. Elle pourrait profiter de sa présidence de l’UE depuis le 01 janvier 2022 pour renforcer la coalition des dix pays européens défendant le nucléaire (Bulgarie, Croatie, Finlande, France, Hongrie, Pologne, Roumanie, Slovaquie, Slovénie et République tchèque) à laquelle pourrait s’ajouter les Pays-Bas dont le gouvernement cherche à ouvrir de nouveau l’option nucléaire.

Ce retour de la France dans l’Europe de l’énergie pourrait compenser partiellement la passivité et la cécité de sa haute fonction publique à anticiper l’enjeu de la réforme du régime des aides d’Etat pour faciliter la poursuite des investissements nucléaires en France et en Europe.

 

Article modifié le 04/01/2022 à 8h40.

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  • J’ai l’impression que le nucléaire a été inclus à la dernière minute au même titre que le gaz dans la taxonomie. Le nucléaire devrait être au même niveau que les pseudos énergies renouvelables mais c’est mieux que rien.

  • vous êtes favorable à l’intervention politique. .car « enjeux » ( ce qui est distinct d’objectifs) .. ce qui signifie que le marché ne sait pas faire..

    vous êtes respectueux des institutions en place..

    alors attendez les prochaines elections européennes et prions.. ou jouez le jeu politicard des alliances, des « je te donne ça tu me donnes ça ».. avec ça recouvrant le destin de tas de gens..

    c’est aussi intéressants que de discuter d’une réforme de la retraite par réparation…
    quand la politique s’en mêle ‘existe plus que des jeux de pouvoir.

    -1
  • Une fois les élections passées, le nucléaire sera sabordé tranquillement.

  • J’essaie de comprendre une chose.
    Tout le monde est d’accord pour dire que les énergies fossiles seront épuisées un jour et que le nucléaire est le moins émetteur de CO2, alors où est la logique de promouvoir le gaz ?
    De plus au moindre conflit avec le pays producteur, tout pays non producteur de gaz court le risque de voir son prix d’achat augmenter voire un arrêt des livraisons alors qu’un pays doté du nucléaire se garantit d’un approvisionnement constant à des coûts relativement maîtrisé.
    A moins qu’il y ait d’autres intérêts inavoués et inavouables ?
    Nous allons pouvoir juger notre président maintenant qu’il va être aux commandes de l’UE (je suis malgré tout d’accord avec le commentaire de dad22fr) mais malheureusement c’est encore Ursula von der Leyen qui est encore présidente de la Commission Européenne et qui tient les rênes.

    • « Tout le monde est d’accord pour dire que les énergies fossiles seront épuisées un jour »
      Certes.
      Mais personne n’est d’accord sur les dates. Évidemment les écolos vous parlent d’un horizon anxiogène de 10-20 ans espérant ainsi pousser leurs pions photovoltaïques et éoliens.

      Plus sérieusement, les réserves de gaz et pétrole sont estimés à 50-60 ans au rythme de consommation actuelle (qui va sans doute augmenter n’en doutons pas) et les réserves de charbon à 200 ans. Pour les schistes bitumineux, les réserves sont énormes et encore mal évaluées.
      Quant aux ressources de ces différents produits, elles sont encore plus importantes.
      Cela fait 70 ans qu’on entend parler de peak oil inexorable pour les 20 ans à venir.
      Or les progrès techniques n’ont pas arrêté de transformer ressources en réserves càd de transformer des gisements non rentables ou techniquement accessibles en gisement rentable et exploitables. Ces mêmes progrès ont donné des 2è voire 3è vie à des gisements « épuisés » avec des techniques d’exploitation plus anciennes et moins performantes.
      Donc, on peut dire que les politiques énergétiques européenne répondent à des critères essentiellement politiques et sont en grande partie déconnectées de la réalité. Les autres pays du monde s’en moquent et développent centrales à charbon et gaz sans arrière-pensée et laissent les occidentaux à leurs couteuses lubies.

      Cf lien pour différence entre ressource et réserve:https://www.contrepoints.org/2017/07/06/294094-combien-reste-t-de-ressources-minieres-beaucoup

  • Ne nous y trompons pas, l’affaire du drapeau n’est pas qu’un symbole ou un prétexte à polémiques.
    Ce drapeau est le symptôme éclatant de notre soumission à la bureaucratie européenne.
    Quand j’entends notre ministre de l’économie vanter son « airbus de la batterie », ça me donne des boutons.
    Cette classe politique, qui nous gouverne depuis le traité de Maastricht, a bradé toute notre industrie comme elle brade notre agriculture pour complaire à quelques électeurs écolo urbains.

  • Pour le gaz, j’ai remarqué que la Commission encadre le classement du gaz par la limitation de l’émission de CO2. Elle demande que l’émission tende vers 100g/Kwh en admettant provisoirement une valeur de 270/kwh. Après calculs, j’observe que l’émission en cas de combustion parfaite du méthane (CH4 + 2 O2 –> CO2 + 2 H2O ) donne 180g/kwh. Pour arriver à 100g/Kwh, il faut tendre vers une combustion très incomplète où seule une partie du carbone est oxydée, le reste étant récupéré sous forme de suie (?), ce qui revient en fait à utiliser l’énergie du méthane pour capter le carbone, ce qui n’est pas très judicieux puisqu’au départ ce dernier est enfoui dans le sous-sol sous forme de méthane. En plus, il existe des méthodes de captage bien meilleures qu’une mauvaise combustion du méthane. La Commission ajoute que transitoirement, elle accepte 270g/Kwh, taux actuellement obtenu par les centrales. tout ça parait peu sérieux et fondamentalement hypocrite.

    • Le 100 g de CO2 par kWh a dû être écrit par quelqu’un n’ayant aucune notion de chimie. Il faut aussi noter qu’à l’émission il faut aussi ajouter le CO2 produit durant la construction de la centrale, l’extraction du méthane, son transport et sa compression. De plus les centrales ou TAG ont un rendement au mieux de 55% (TAG avec cycle combiné) d’où la valeur officielle (IPCC2014) de 490 g de CO2 par kWh, donc même le 270 semble difficilement atteignable.

  • Et avec tout ce gaz ils comptent diminuer leur co2 pratiquement à zero c’est triste et risible une telle mauvaise foi… Y a que le nuc pour atteindre cet objectif. Combien de gaz faut il pour remplacer un litre d’essence ou un kg de charbon ?

    • Le pouvoir calorifique du charbon est d’environ 7 kWh/kg, celui du gaz et du fioul de 11 kWh/kg. Dans une centrale au gaz on utilise du gaz compressé à environ 70 bar soit 50kg/m3 d’où un m3 de gaz compressé = 77kg de charbon ou 50kg de fioul.

  • Pour comprendre la position allemande concernant le nucléaire, il est important de remonter un peu dans le passé.
    Dans les années 1970, un mouvement de pacifistes passionnés d’écologie fut fondé à Vancouver (Canada). Il prit pour nom Greenpeace. Ce mouvement s’opposait essentiellement au développement des essais nucléaires américains. Très vite, Greenpeace associa nucléaire civil et nucléaire militaire, car les gouvernements du monde associaient eux-mêmes les deux activités. Certains fondateurs du mouvement, en particulier Patric Moore se désolidarisèrent de l’ONG quand ils réalisèrent que le nucléaire civil était la seule porte de sortie pour régler le problème du réchauffement climatique. Cependant, le gros des troupes ne suivit pas cette voie, et continuèrent, par leurs actions, à essayer de détruire le nucléaire civil.
    Aujourd’hui, le mouvement écolo allemand est très majoritairement actionné par Greenpeace qui a mis l’anti-nucléarité à son Credo. La position de l’Allemagne vis à vis de l’Europe est en fait indirectement mais complètement dictée par celle de Greenpeace.
    La seule possibilité pour la France serait de mettre en balance sa position même au sein de l’Europe, c’est à dire de menacer d’un frexit en cas de refus du nucléaire par l’organisation européenne. C’est un virage énorme, mais c’est le prix à payer pour éviter de tomber dans le piège allemand. L’Allemagne, en fait, réalisant son erreur, voudrait obliger ses partenaires européens à commettre la même erreur à leur tour, de façon à « rétablir la concurrence ». C’est énorme, mais c’est malheureusement bien dans leur manière, et il serait fondamental de le reconnaître.

    • Sauf erreur il ne s’agit que de subventions européennes rien n’interdit de construire des centrales nuc.. M’enfin, dur de contribuer aux âneries européennes, une menace de frexit pourrait faire l’affaire de bcp d’européens pas en accord avec les volontés germaniques. ça commence à bien faire, tout pour eux, rien pour les autres…. Ils ont le pognon, nous n’avons plus rien.

    • Article véridique mais incomplet. Depuis une vingtaine d’années, Greenpeace a été récupéré par le gouvernement américain dont il est devenu la principale torpille. Il ne faut jamais oublier que les USA se sont bâtis sur et grâce au pétrole. Et qu’ils ont actuellement des réserves considérables de gaz de schiste, trop chers et invendables. Et que leur politique a toujours été dictée par leurs intérêts commerciaux.

      • « des réserves considérables de gaz de schiste, trop chers et invendables. »
        Non, ce n’est plus vrai.
        Il est exact qu’à ses débuts, l’exploitation du gaz/pétrole de schiste était coûteuse et produisait un pétrole cher. D’ailleurs ces exploitations se sont lancées au moment du boom des cours pétroliers ce qui a permis de financer l’extraction avec des techniques non optimisées.
        Depuis, les techniques se sont améliorées et la quasi-totalité des exploitations ont amorti leurs investissements et font des bénéfices. Après, comme tout gisement de matières premières, il y a des gisements plus ou moins facilement exploitables et rentables. Ceux qui ont acheté des gisements plus difficiles, certes moins chers, mais moins rentables s’en mordent les doigts évidemment. Mais les compagnies spécialisées dans le pétrole de schiste qui exploitent les plus rentables pour l’instant se portent bien. Cela veut dire également que bcp d’autres gisements seront intéressants en cas de hausse des cours et stimuleront l’innovation technique permettant de mieux les rentabiliser. N’oubliez pas qu’il y a 40 ans, tout le monde estimait l’exploitation des schistes bitumineux impossible car non rentable.

        La fusion récente des compagnies conocophillips et concho spécialisées dans le gaz/pétrole de schiste a créé un groupe dont le seuil de rentabilité d’exploitation du pétrole de schiste se situe autour de 30$ le baril alors que le cours actuel du pétrole tourne autour de 70-80$ le baril. Il y a de la marge.

        https://prixdubaril.com/news-petrole/69162-conocophillips-achete-concho-specialiste.html

    • Pas tout à fait d’accord sur le réchauffement climatique et Patrick Moore.
      D’après wikipédia :
      « Patrick Moore est « climato-sceptique » et l’est encore en 2014, considérant qu’il n’existe toujours aucune preuve de l’existence d’un changement climatique d’origine anthropique[14], et avec le think tank « Institut Heartland »[56] il est l’un des critiques de la théorie de l’origine humaine du réchauffement climatique, théorie selon lui sans fondements scientifiques. Ainsi, il a déclaré en 2014 devant un comité du Sénat des États-Unis : « Il n’y a pas de preuve scientifique que les émissions humaines de dioxyde de carbone (CO2) soient la cause dominante du réchauffement mineur qui a affecté l’atmosphère terrestre dans les cent dernières années[57] ». Il est un fervent partisan de l’hypothèse Gaïa de James Lovelock[24]. »
      Et je partage : faut arrêter avec le CO2 qui serait le grand coupable.
      De plus le réchauffement actuel est tout à fait naturel.
      Il n’y a pas de montée catastrophique du niveau des mers/océans.
      Ça monte de +-1,3mm/an et ça redescendra pareil quand il y aura refroidissement (voir les marégraphes). C’est cyclique.
      En attendant ce buzz permet de mettre en place plein de taxes, de favoriser les eloiennes et le solaire, et plus récemment le retour du nucléaire.

  • Je ne comprends pas qu’on classe le gaz vert et pas le charbon. En terme de GES les deux sont comparables:
    https://www.usinenouvelle.com/article/le-gaz-meilleur-ennemi-du-climat.N953046

    Cette décision est un aveu a peine caché que la commission européenne est climatosceptique… Espérons qu’ils ont raison…

  • « Aujourd’hui, les deux plus grands Etats-membres divergent sur leurs choix de mix électrique : le plus puissant (l’Allemagne) cherche à entraver l’option nucléaire du second (la France), et aussi à imposer ses choix exclusifs sur les énergies renouvelables électriques, principalement éoliennes et photovoltaïques. »
    C’est surtout une violation du principe fondamental que nous a vendu l’Europe : la concurrence, pour la meilleure satisfaction du consommateur. L’électricité allemande coûte deux fois plus cher que la française. Dans une Europe cohérente, l’Allemagne devrait chercher à rejoindre le prix français. Mais ici c’est l’inverse : supprimons le nucléaire français pour qu’elle rejoigne le prix allemand.
    Une seule conclusion : frexit.

  • Macron « Président » de l’UE va contribuer à affaiblir l’Europe des nations et protéger les bureaucrates qui mettent en place en toute illégalité un régime fédéral. D’abord il y eu le calibrage des petits poix ou les plaques minéralogiques qui devaient être uniformisées, puis l’obligation faite de renoncer à Noël, Marie, à la liberté de pensée, d’accepter la propagande LGBT, le tout électrique écolo, la fin du nucléaire, etc…
    dans l’Europe des nations, toutes sont représentées. Dans l’Europe fédérale, ce sera fini. Ceux qui la tiendront mettront en place leurs « gens bons » sans considération de leur origine.
    Si les États continuent à mépriser l’opinion de leurs ressortissants, tout cela finira mal. Et l’UE ne sera pas un gage de paix, mais de guerre!

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