Par Frédéric Mas.
Cette année 2020 aura été éprouvante pour nous tous. pic.twitter.com/IkBv94VYkP
— Jean Castex (@JeanCASTEX) December 10, 2020
Après une dizaine de minutes à tergiverser, Jean Castex a annoncé lors de son allocution sur la crise covid ce jeudi que le déconfinement du 15 décembre ne serait finalement qu’un assouplissement des règles sanitaires.
Déconfinement toujours repoussé
Depuis quelques jours, le terrain avait été préparé, et de nombreux proches du gouvernement avaient mis en garde sur le fait que les objectifs du président de la République, à savoir passer sous la barre des 5000 cas par jour, n’étaient pas atteints.
Le 15 décembre, comme nous l’avions annoncé, nous passerons à une nouvelle étape.
Mais ces règles seront plus strictes que ce que nous avions initialement envisagé. pic.twitter.com/5IFV3av77T— Jean Castex (@JeanCASTEX) December 10, 2020
Les musées, les théâtres et les cinémas ne sont pas déconfinés. Plus exactement, un certain nombre d’établissements recevant du public qui espéraient déconfiner le 15 ne pourront finalement pas le faire, le ralentissement de la circulation du virus en dépend, toujours selon les pouvoirs publics.
Pour avoir été au théâtre, dans les musées et au ciné (et étant flippée du Covid), je peux assurer que ces lieux sont très sûrs. Le maintien de leur fermeture est ubuesque. Soutien à toutes les actrices et acteurs du secteur de la Culture. #Deconfinement #Castex18h
— Catherine Rochon (@CathyRochon) December 10, 2020
La fin des attestations en journée, le retour du couvre-feu
Si les attestations en journée disparaissent, le couvre-feu fait son retour dès 20 heures, et les déplacements entre 20 heures et 6 heures devront être tout de même justifiés de manière dérogatoire.
Un réveillon réduit au strict minimum
Le couvre-feu ne s’appliquera pas pour le 24, mais s’appliquera le 31 décembre (comme tous les autres soirs à partir du 15 décembre). « Nous devons être raisonnables, respecter la règle du couvre-feu, rester chez soi le 31 décembre et suivre la recommandation d’un maximum de 6 adultes » a déclaré le Premier ministre.
L’État desserre l’étau de la contrainte, mais ne sort pas ni du confinement, ni de l’état d’exception permanent.
Comme pour les annonces précédentes, en cherchant à concilier impératif sanitaire et « acceptabilité sociale », la politique gouvernementale risque fort de ne satisfaire ni l’un ni l’autre. Le règne du « en même temps », c’est au fond ne jamais choisir.
Bureaucratie et punition
L’attestation de déplacement, symbole de l’Absurdistan français, est enfin abrogé. Mais comme nous sommes en France et que l’État bureaucratique ne se refait pas, elle existe quand même un peu pour sortir après 20 heures. Le choc de simplification n’aura donc pas lieu.
La logique punitive qui consiste à pénaliser le Nouvel an ne s’explique que pour marquer les esprits et stigmatiser les comportements jugés déviants. Les Français ne sont pas mis devant leurs responsabilités mais pris pour des enfants turbulents. Psychologiquement, ce moment qui marque la fin d’une année pourrie et l’espoir d’un renouveau est confisqué par le gouvernement.
La planification centrale ne marche toujours pas
Emmanuel Macron mise toujours sur un confinement partiel pour ralentir la circulation du virus. De nouvelles études ont pourtant montré que si les dommages collatéraux créés par le confinement étaient bien réels, ses bénéfices supposés étaient quant à eux sujets à caution.
Le retour de la pauvreté, les faillites en chaîne, l’explosion des dépressions comme du chômage sont des effets observables de ces politiques publiques. Par contre, le lien entre la chute du taux de mortalité liée au Covid et les restrictions en matière de liberté ne sont pas vérifiées. Comme le rappelle John Miltimore de la Foundation For Economic Education :
« Les pandémies sont des problèmes graves, mais la conviction qu’elles peuvent être gérées efficacement par des planificateurs centraux qui refusent de reconnaître les limites de leurs propres connaissances et de leur pouvoir constitue une menace bien plus grave pour la liberté et la prospérité de l’humanité à long terme. »
l’incompétence au plus haut niveau, ces minuscules personnages se sont découvert un pouvoir despotique et jouissent à en abuser
La chute n’est pas finie…
ils ont vraiment des têtes de vainqueurs !
au moins, les casseurs du 31 décembre vont être tranquilles !
Oui, entendu ce matin un flic qui s’attendait à un réveillon TRES CHAUD !
S’il y a assez de monde pour respecter le couvre-feu, les casseurs vont se sentir bien seuls face aux policiers.
Ce sont de grands malades : il existe un traitement peu couteux et très efficace, l’Ivermectine, à 1.43 EUR le traitement.
Au moins, il n’y a plus ces p@#^$ns d’attestations à remplir… que plus personne ne remplissait vu que la plupart des policiers font la grève du contrôle idiot (il était temps qu’ils arrêtent de faire n’importe quoi).
Le mandat de Macron est décidément l’un des pires jamais observé, le plus nul d’entre les nuls.
C’en est grotesque.
et ce n’est pas fini !
C’est plutôt une bonne chose que la police se rebelle, ils ont servi à tout et n’importe quoi, ce qui attise beaucoup la haine à leur égard sans compter les importations BLM.
Si la police française poyvait pebdre exemple sur son homologue espagnole…
Avec la saillie récente de notre Napoléon-qui-n’est-pas-corse dans son interview à Brut, qui vient s’ajouter aux sorties d’un ancien ministre de l’intérieur qui avait abandonné ses troupes en rase campagne il y a quelques mois maintenant, je ne sais pas où cela va mener.
S’il y a des débuts de non obéissance à certains ordres, le symbole sera terrible.
« Malheur au pays dont le roi est un enfant et dont les princes ont mangé dès le matin » (l’Ecclésiaste).
« Nous avons mis un gamin à l’Élysée et nous allons le payer très cher » (Luc Ferry).
“Nous avons”
Pas moi en tout cas.
Pareil, moi non plus
Je pense la même chose :
https://twitter.com/KvinGauthier/status/1337083724454825987?s=20
Ils pensent avoir inventer l’eau chaude,les visites à domicile des cas positif par une infirmière c’est ce qui se faisait déjà au début du siècle dernier avec les “visiteuses d’hygiène” dans les foyers où la tuberculose sévissait bien plus durement que le Covid.
Bonne vieille méthode des années 1900 à l’heure du gouvernement 2.0 et du “TéléCovid” mouarff…
Les données sanitaires, ou plutôt leur communication, sont asservies à l’agend politique que le gouvernement doit suivre.
« Le gouvernement change d’indicateur quand cela lui plaît. On parlait des réanimations et aujourd’hui on n’en parle plus puisque le chiffre baisse.
On nous parlait aussi du R0, le taux de reproduction au coronavirus. Lorsqu’il est inférieur à 1, cela veut dire que l’épidémie diminue. Aujourd’hui, on est 0,58. On n’a jamais entendu Véran ou Castex parler du R0. En revanche, ils ont pris un indicateur de cas de 5000. On ne sait pas d’où sort ce chiffre. J’ai l’impression que le gouvernement cherche à trouver n’importe quels prétextes pour justifier une dictature sanitaire et un effondrement économique.
Le chiffre de 5000 est un peu comme la règle du déficit à 3 %. On a l’impression qu’il a été inventé sur un coin de table…
Il ne correspond à rien. Le R0 a une logique. Si le R0 était supérieur à 1, on pourrait comprendre. Si le nombre des réanimations était en train d’exploser, on pourrait aussi comprendre, même si on pourrait critiquer qu’il n’y ait pas assez de lits. Mais là , on nous sort un indice qui ne correspond à rien. Il est sorti du chapeau lors de la précédente intervention d’Emmanuel Macron.
C’est scandaleux. Il y a une volonté de destruction économique de la part du gouvernement. Je n’hésite pas à employer le terme de dictature sanitaire ! »
Quel serait l’intérêt du gouvernement à faire effondrer l’économie du pays ?
J’ai fait une note de cinq pages sur le sujet donc ce serait tout un sujet. Globalement, il y a une volonté de détruire le petit commerce et les PME au profit des grandes entreprises qui sont très souvent liées à l’État. C’est une sorte de socialisation et une étatisation de l’économie qui fait un bond. Le fait de laisser mourir les petits commerces et les indépendants est quelque chose qui remonte aux années 50. On se rappelle du poujadisme. C’est une tendance générale qui n’est pas propre à la France. Il y a un combat entre d’un côté la liberté de l’individu et de l’autre côté, l’État, l’étatisation. (Philippe Herlin)
Le chiffre est volontairement bas pour justifier l’etat d’urgence. Ils s’agit en fait d’empêcher les mouvements sociaux vu que les casseurs et leurs alliés en jaune en ont plus rien à faire des interdictions de manifester.
rien qu’a voir le petit sourire en coin du mec quand il arrive devant les micros en dit long..et l’autre Bachelot censée défendre la culture elle est muette d’un coup trop occupée à encaisser ses chèques.
Je ne sais pas si vous y avez prêté attention, mais ils ont aussi changé de triptyque concernant leur action.
Avant : Tester, Tracer, Isoler (ce qui n’a jamais été fait soit dit en passant au moins pour la 3e action)
Depuis hier : Tester, Tracer, Protéger
Bizarre ce changement non ? Dans quel but ? Ce n’est pas pour paraître moins idiots je pense, un énarque n’est pas idiot, il connait tout sur tout, sait tout sur tout et peut tout résoudre.
Notre Tartarin de Tarascon qui nous sert de 1er ministre, avec son ton moralisateur d’instituteur de la 3e République auquel il ne manque plus que la règle en bois pour taper sur les doigts de chacun de nous, mais qui patauge dans son costume trop grand mais aussi dans son job trop grand pour lui, applique à la lettre les consignes dictées par l’énervé haineux, méprisant et caractériel de la Rue du Faubourg St Honoré.
Destruction de l’économie, démolition de tout ce qui peut apparaître comme des distractions inutiles à ses yeux pour les gens qui ne sont rien et qui ne traversent même pas la rue pour trouver 1 job dans SA startup nation. Ce peuple-là ne mérite que mépris, douleur et punition. Quant à la famille, comme il n’en a guère, ça ne le dérange pas. Et puis c’est ringard la famille dans 1 startup nation. Dépassé, périmé.
Certains ont OSE lui résister : Gilets Jaunes, du début je précise, réforme des retraites, pompiers, personnel soignant. Il est en train de le faire payer.
Sa devise pourrait être “Lève-toi, va bosser ou crève !” (les petites phrases de plus en plus insistantes de notre cher ministre de l’économie sur le temps de travail sont de plus en plus nombreuses).
Pas de quartier.
Pas de prisonniers.
Les distractions ce n’est pas bien pour vous, quant à votre famille, vous pourrez la voir quand nous le déciderons et pour la durée que nous vous autoriserons à y passer.
Quant aux aides et aux dettes correspondantes, c’est plus de l’aumône, pour donner un gage de bonne conscience, sinon il y a longtemps que théâtres, cinémas et restaurants auraient rouvert.
Pour les aides justement, après razzia sur la chnouf, on risque d’avoir razzia sur l’épargne, peu importe la méthode. Plus de 1600 milliards, ça ne laisse pas indifférent. Et puis à quoi bon posséder 1 épargne vu que la retraite, et bien ça va être de plus en plus difficile d’y arriver.
Oui nous sommes traités comme “des enfants turbulents” mais certains en redemandent ! J’écris sur le forum d’un journal que l’avancement du couvre-feu à 20 h n’a pas de sens. En plein Paris, il n’y a déjà plus un chat dans les rues le soir. J’explique que la journée je travaille enfermée et que je me détends en allant marcher le soir. Qu’il est impossible de contaminer quelqu’un dans les rues parisiennes en ce moment de 20 h à 21 h. Qu’il y aura seulement un peu plus de monde autour des quelques restaus qui proposent de la vente à emporter, parfois des boissons chaudes, une soupe…
Réponse du lecteur (en résumé) : “le couvre-feu à 20 h est une bonne chose, la “sagesse” (!) c’est de rester chez soit le soir”. Voilà ce que demandent certains Français : au dodo à 20 h pour tout le monde, comme des enfants punis. Et que surtout aucune tête ne dépasse, que personne ne vive différemment, que personne n’ait envie de manger un casse-croûte en marchant dans la rue. Non seulement la sagesse c’est de regararder les infos à 20 h mais en plus il faut l’imposer à tout le monde.
Je suis vraiment en train de craquer. La sagesse de l’Union Soviétique, très peu pour moi.
chez “soi”.
Non, la sagesse est de mener une vie saine, équilibrée – et une marche quotidienne fait partie d’une vie saine et équilibrée – et de prendre des précautions pour ne pas tomber malade, et ne pas risquer de transmettre un virus à autrui si on en est atteint. Ce que nos ancêtres depuis la nuit des temps, du moins les gens de bon sens, ont toujours fait.
Pas de sagesse sans liberté : la liberté est indispensable à l’homme, elle lui permet d’exprimer sa sagesse.
Le Covid-19 est une maladie du même ordre de dangerosité que la grippe saisonnière ; elle ne doit pas servir de prétexte à nous confisquer nos libertés. Le mensonge du Covid “maladie gravissime” doit être dénoncé sans relâche. L’imposture consistant à déposséder les gens de leurs libertés et de leurs responsabilités personnelles au motif que la vie serait une prise de risque permanente, pour soi mais aussi en partie pour les autres – quand on prend sa voiture par exemple, on prend le risque d’emboutir une autre voiture, à cause du verglas, d’un malaise, d’une petite inattention, etc. – et à confier cette liberté et cette responsabilité au gouvernement, autrement dit à d’autres êtres humains, doit être vigoureusement dénoncée. Les gens qui tiennent ce type de langage sont des imposteurs, des voyous.
Même Angela y est contrainte, alors avec le civisme français, pensez donc…
C’est à désespérer!
Le responsable de toutes ces incohérences est le sieur Macron qui ordonne au fonctionnaire qu’il a nommé pour ne pas avoir d’ombres, d’annoncer les nouvelles désagréables qu’il a lui-même validées et décidées depuis son bunker élyséen.
Castex est plutôt à plaindre et son courage devrait être de laisser le petit monsieur se dépatouiller seul.
Quid d’un gouvernement auquel personne n’accepterait de prendre la tête?
Il est vrai qu’il y aura toujours un Castaner pour se “dévouer”!