Revenu universel, confinement : les (très) bizarres préconisations d’Esther Duflo

Le gouvernement et l’économiste Esther Duflo partagent la volonté de contrôler au maximum la vie des citoyens.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Esther Duflo - Poptech 2009 by Poptech

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Revenu universel, confinement : les (très) bizarres préconisations d’Esther Duflo

Publié le 8 novembre 2020
- A +

Par Jules Devie.
Un article de l’Iref-Europe

La crise du Covid-19 secoue notre pays au point que même un prix Nobel d’économie français en vient à défendre des mesures problématiques pour… notre économie !

Au cours d’une émission sur France Inter le 17 octobre, Esther Duflo annonce vouloir « revaloriser le RSA beaucoup plus largement […] pour les mois à venir, peut-être même l’an à venir ».

Elle propose d’augmenter massivement les aides sociales (RSA et APL) sans toutefois dire de combien. Il est pourtant essentiel dans la méthodologie d’un économiste de baser son argument sur un montant précis car le niveau d’une aide sociale a des répercussions sur beaucoup d’autres facteurs de l’économie comme la dépense publique, ou l’incitation au travail.

Aucune rigueur scientifique donc dans cette idée non chiffrée, aux conséquences non évaluées. Esther Duflo suggère également d’augmenter le nombre de bénéficiaires du RSA, notamment les jeunes dès 18 ans, alors qu’il faut avoir au moins 25 ans actuellement.

Augmentation et extension du RSA

Elle s’oppose donc au dispositif déjà mis en place par le gouvernement : une aide ponctuelle de 150 euros aux jeunes bénéficiaires des APL et aux étudiants boursiers (au total 1,1 million de personnes).

La crise du COVID-19 déstabilise l’économie française. Et dans une situation exceptionnelle, il est normal de mettre en place des mesures exceptionnelles et des aides ponctuelles afin d’aider les plus pauvres.

Mais ce que veut Esther Duflo, c’est une augmentation générale des aides mensuelles. Autrement dit, la pérennisation des mesures décrétées en raison de la crise sanitaire.

C’est arrivé plusieurs fois dans l’histoire récente du pays. Ainsi Martine Aubry avait-elle instauré une prime de Noël pour les plus démunis, présentée comme exceptionnelle en 1998, qui a dû être reconduite chaque année de peur que sa suppression ne froisse l’opinion publique.

En réalité, l’augmentation exceptionnelle du RSA présentée comme une mesure de crise par Esther Duflo pourrait très facilement se transformer en une sorte de revenu universel qui ne dit pas son nom. Ce projet n’a rien d’étonnant de sa part, elle s’est à plusieurs reprises prononcée en faveur d’un tel revenu.

Lorsque Esther Duflo déclare que « toutes les études ont montré qu’il n’y avait aucun effet décourageant sur le travail de garantir à ceux qui n’ont pas d’emploi un revenu plus important. […] Des minimas sociaux plus généreux encouragent et facilitent la reprise de l’activité », elle nie les résultats de nombre d’études prouvant le contraire.

Une des plus reconnues est celle de Pierre Cahuc et Stéphane Carcillo, parue en 2014, intitulée « Améliorer l’assurance chômage »1. Stéphane Carcillo est professeur à Sciences Po et directeur du département Emploi et Revenus de l’OCDE. Il démontre que si les revenus issus des minimaux sociaux dépassent 70 % des revenus issus du travail, la motivation pour retrouver un emploi diminue fortement. Le montant du RSA doit être calculé en fonction des autres sources de revenu potentiel.

La mesure d’Esther Duflo serait conçue pour aider plus particulièrement les jeunes, elle serait à peu près équivalente à la rémunération d’un stagiaire (559 euros contre 600). On conçoit que ces jeunes puissent ne pas se précipiter sur un emploi… Par ailleurs, une augmentation du RSA pousserait également à une augmentation du SMIC et par conséquent du coût du travail.

Esther Duflo et le confinement de l’Avent

Si le gouvernement semble avoir résisté aux pressions de ceux qui voudraient revaloriser le RSA, la décision prise le 28 octobre de reconfiner semble en revanche conforter une autre préconisation d’Esther Duflo : « confiner pour pouvoir fêter Noël ».

Le gouvernement et l’économiste partagent au moins la volonté de contrôler au maximum la vie des citoyens.

Dans une tribune pour Le Monde datant du 26 septembre 2020, elle déclarait :

« Il faut décréter un confinement de l’Avent pour sauver Noël. […] Décréter un confinement dans tout le territoire pour la période de l’Avent, disons du 1er au 20 décembre, en demandant aux familles de rester chez elles et de ne pas anticiper les vacances en se précipitant chez les grands-parents. »

Une prise de position qui avait à juste titre scandalisé les commerçants. Rappelons que le confinement ferait perdre deux milliards par jour à l’économie française, selon les chiffres de l’OFCE.

Sacrifier l’économie pour sauver une fête de famille, une proposition plutôt surprenante de la part d’une économiste ! Mais surtout, on peut se poser la question : le confinement ne va-t-il pas être fatal aux deux à la fois ?

À quoi ressemblera le Noël des petits commerçants qui auront perdu un mois de chiffre d’affaires ? Et celui des pauvres, encore plus pauvres ? Celui des professionnels libéraux en perte de clientèle, celui des nouveaux chômeurs… ?

Sur le web

  1. Pierre Cahuc, Stéphane Carcillo, Améliorer l’assurance chômage, Paris, Presses de Science Po, 2014.
Voir les commentaires (59)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (59)
  • Mme Duflo préconise un revenu général de subsistance et l’enfermement des populations « pour leur bien ». On rappellera également que le Conseil scientifique comprend une anthropologue, Mme Atlani-Duault, dont la spécialité est la sociologie de l’humanitaire, le fonctionnement des camps de réfugiés, etc.
    On constate que les conseillers qui ont l’oreille du pouvoir ont une vision assez consensuelle de là où on nous emmène…

  • il y a quand même des pauvres qui peuvent se payer des scooters et des bagnoles que je ne pourrai jamais me payer ;

  • if faut , il faut , il faut..mais dans quel but??? Pour arriver à quoi?

    • À un système où les classes « parasites » (= pauvres) n’auront d’autre choix que le deal suivant : vous acceptez un niveau un peu au-dessus du seuil de survie, en échange d’un enfermement plus ou moins permanent et d’un contrôle de tous les instants.

      • Il y a erreur sur la classe parasite ou tout du moins il en manque une.

        • Je précise qu’il s’agit des classes vues comme parasites (et donc dangereuses) par ceux qui dirigent la société. Rien à voir avec le parasitisme authentique de la haute fonction publique, par exemple.

  • Elle doit coucher avec B Hamont et a été contaminée par le virus de « l’aide diffuse » complément de la science infuse de Goche.

  • Au secours. Ils sont devenus fous …

  • Qu’on le veuille ou non, l’automatisation supprime des emplois ; elle est même faite pour cela. Les emplois peu qualifiés deviennent des emplois précaires.

    Un clivage se fait entre ceux qui sont du bon côté et ceux qui (de plus en plus nombreux) vivent dans l’angoisse du lendemain.

    La redistribution des revenus est (et sera toujours plus) une nécessité pour que tous soient intéressés par l’augmentation de la richesse du pays et pour maintenir ainsi la cohésion nationale.

    Mais la redistribution des revenus existe déjà, et la solution n’est pas forcément de prélever plus pour redistribuer plus. On peut redistribuer mieux et, à taux de prélèvement égal, il y a beaucoup à faire pour rationaliser l’existant.

    • En attendant, les pays les plus avancés dans l’automatisation ont un niveau de chomage très bas.

      • Internet est fait pour quoi à votre avis? Dans l’ordre: Corée, Singapour, Allemagne, Japon, etc…

        • Quand je demandais des sources, c’était par rapport au fait qu’il y aie un clivage entre les emplois précaires et les « nouveaux emplois », et que l’automatisation supprimait des emplois… Si « supprimer des emplois » signifie « type de poste », je m’excuse, sinon, c’est faut, car les emplois se réadapte en conséquence, et généralement, les nouveaux emplois sont plus valorisant que les anciens.

          • @maniaco
            Mes sources : ce sont mes propres observations, tout comme vous pouvez le faire vous-même :
            — Pour ceux qui sont du mauvais côté, les « nouveaux emplois » sont des emplois précaires, source d’angoisse du lendemain.
            — Pour ceux qui sont du bon côté (ceux qui n’ont jamais vécu cette angoisse, ceux qui n’ont jamais vécu l’humiliation de devoir tendre la main, ceux qui sont déjà assurés d’avoir toutes leurs sécurités), il n’y a pas de problème : « S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche ! »

      • La source est dans votre cerveau si vous essayez de mobiliser quelques neurones.

        L’emploi est démultiplié par la vertu bienfaisante du capital. Les machines, l’automatisation, les robots sont du capital. Plus il y aura d’automatisation, plus il y aura de robots, plus il y aura de capitaux, plus il y aura d’emplois. Il n’y a jamais eu autant de machines sur Terre et il y a pourtant entre 3 et 4 milliards d’emplois, plus que jamais dans l’histoire humaine.

        Ne pas se laisser hypnotiser par les théories malthusiennes, socialistes, escrologistes ou décroissantes, autant de théories farfelues, mensongères et nécrosées.

        • @Cavaignac.
          Quelques neurones suffisent pour lire les statistiques. Mais il faut aussi ouvrir les yeux sur le vécu des gens.
          Demain, c’est votre propre emploi qui sera automatisé et vous devrez vous reconvertir… en attendant que votre nouvel emploi soit lui-même automatisé, et ainsi de suite.
          Si vous avez les ressources pour vous adapter, pas de problème.
          Mais si vous n’avez pas ces ressources, vous êtes dans l’angoisse.
          Le but d’instaurer un revenu de base, c’est de donner une sécurité à tous pour palier à cette angoisse.

          • L’angoisse se résout par le travail. Le revenu de base prolonge l’angoisse en décourageant le travail pour celui qui le reçoit mais aussi pour ceux qui sont contraints de le payer. Le travail disparaissant à cause du revenu de base, l’insécurité augmente pour tous. Le revenu de base ne donne pas la sécurité, il provoque l’insécurité, qui nécessite encore plus de revenu de base et ainsi de suite, sans limite. C’est le cercle vicieux destructeur qu’il fallait démontrer et qui se vérifie pour toute prestation sociale. Plutôt que le revenu de base, c’est l’entrepreneuriat, l’investissement et le travail acharné qui calmeront les angoisses.

            La capacité d’adaptation, fruit de l’intelligence, est à la fois la caractéristique et l’atout majeur de l’humanité. C’est grâce à elle que l’humanité a pu dominer la Terre malgré sa faiblesse face aux dangers présents dans la nature. Prétendre que certains n’auraient pas cette capacité revient à nier leur part d’humanité. Ce n’est pas un argument acceptable. Dans les cas heureusement marginal de déficience physique ou mentale lourde, les malades sont de fait des mineurs dépendants des tuteurs majeurs. C’est alors à la solidarité familiale d’assurer le nécessaire, avec le soutien d’une rente publique, seul cas où une prestation sociale peut se justifier.

        • @cavaignac
          Quelques neurones suffisent pour lire les statistiques. Mais il faut aussi ouvrir les yeux pour voir le vécu des gens.
          Demain, votre emploi sera automatisé et vous devrez vous reconvertir, puis votre nouvel emploi sera automatisé à son tour et vous devrez à nouveau vous reconvertir, et ainsi de suite.
          Cette instabilité est source d’angoisse. Avoir un socle de revenu, stable quoi qu’il arrive, serait une façon de réduire cette angoisse.

    • La redistribution existe déjà, en effet, mais l’amplifier n’est pas un but louable on approche les 100% des revenus redistribués, tous au rsa à glander alors que d’autres seront forcés de bosser pour remplir la marmite commune… Ça ne tourne pas rond dans la tête des socialistes.

      • La redistribution est une nécessité, si l’on veut maintenir l’unité du pays. Elle doit être pensée comme un intéressement de tous à la richesse produite.
        Le but n’est pas forcément de l’amplifier, mais de la rendre plus simple, plus lisible, plus rationnelle.
        Par exemple, le principe doit être posé que, pour remplir la marmite commune, le taux de prélèvement doit être le même pour tous : le « Dividende universel » (versé identiquement à tous) doit être financé par l’Impôt universel payé par tous (au même taux et sur la totalité des revenus).
        Tous les citoyens doivent être égaux devant l’impôt.

    • l’automatisation supprime des emplois

      Supprimons les pelleteuses et revenons à la petite cuillère pour creuser des trous.

      Le développement de l’automoobile a créé bien plus d’emplois que les éleveurs d’animaux de trait.

    • @JJNK l’automatisation supprime des emplois… et en crée d’autres : la maintenance des machines, leur fabrication aussi. L’exemple de l’automobile est parfait. L’automatisation modifie les emplois, nuance.

      • Vous avez raison. Mais il se fait que tout le monde ne peut pas suivre : pour de plus en plus de gens, les emplois créés sont soit précaires soit trop qualifiés.
        Le problème est de faire en sorte que l’automatisation profite à tous.

        • Tout le monde peut suivre si la liberté est respectée. Ce sont les taxes et les subventions qui, en réduisant la liberté, créent la précarité.

    • L’automatisation supprime des emplois et c’est génial: le travail est fait, et les hommes n’ont pas besoin de se fatiguer! Donc pourquoi être contre?
      En fait ceux qui sont contre sont ceux qui sont remplacés par des machines et qui refusent de s’adapter/monter en compétence. Alors que la diminution du cout de production augmente la demande, et crée ainsi des opportunités d’emplois mieux rémunérées. Mais bon, il faut se bouger, et certains veulent rester peinard sans s’adapter à la société qui progresse.

      • Il ne s’agit pas d’être contre l’automatisation mais de faire en sorte qu’elle profite à tout le monde.
        J’attire votre attention sur le fait que s’adapter, monter en compétence, c’est très bien. Mais arrive un moment où cela va trop vite, où on ne peut plus suivre.
        Ce n’est pas encore le cas pour vous aujourd’hui, mais cela pourra vous arriver demain.
        Alors les gens se moqueront de vous en disant : « Voyez comme il veut rester peinard, sans s’adapter à la société qui progresse ».

        • Deux cas : soit vous ne voulez pas, soit vous ne pouvez pas. Dans le premier cas, c’est votre problème. Le second cas est totalement marginal sous régime de liberté comme vu plus haut. Le socialisme crée la précarité. Sortir du socialisme pour s’adapter.

  • Juste parce qu’elle n’a plus de parents et/ou grands parents et/ou est en froid avec sa belle famille n’est pas un argument pour appliquer son « malheur » aux autres citoyens qui eux sont heureux hein 😉

  • C’est une autre façon de lutter contre les chiffres du chômage, chiffres toujours trafficotés et malgré tout monstrueux.. Une économiste ne s’intéresse qu’aux chiffres.

  • Non, ce n’est pas bizarre, c’était prévu. La grande réinitialisation monétaire et financière est l’objectif principal de cette machination covid.
    La pandémie, opportunité d’imposer un nouvel ordre monétaire et financier. Et celui qui détient le pouvoir monétaire maîtrise tous les autres pouvoirs.
    A partir de 26´. La fin de la vidéo consiste questions que l’on peut éluder.

    On se dirige vers la fon de la liberté, de la propriété privée et de la vie privée, objectif ultime des globalistes.

    • Ouais c’est le but, mais on peut encore s’échapper en Russie ou en Chine, en Inde en Afrique en Amérique du Sud.. Peut être.

  • « idée non chiffrée, aux conséquences non évaluées »

    Mais il y a une excellente raison à cela.

    C’est la confusion habituelle entre économistes et socialistes, distinction essentielle posée voilà plus de 170 ans et depuis lors toujours confirmée.

    Cette personne ne peut pas être une économiste, puisqu’elle est socialiste.

  • Comme d’habitude les soi-disant économistes français ne sont que des bouffons socialistes dogmatiques sans aucune idée du fonctionnement de l’économie sur le terrain. Lorsqu’on a des charlatans comme Piketty ou cette dinde folle on ne s’étonne pas de la ruine totale de l’économie française et de la pauvreté qui gagne de plus en plus de terrain en France. Surtout que ce n’est pas en ce moment où l’argent ne rentre pas dans les caisses de l’état qu’on peut envisager des dépenses nouvelles aussi importantes!

    • Le socialisme ne survie que par l’achat de voix, de préference avec l’argent des autres, tant qu’il y en a … Quant au confinement, cette dinde ferait bien de s’interroger sur le revirement de l’OMC qui préconise aujourd’hui de ne pas confiner ou reconfiner

    • Piketty confond rendement et taux de croissance.

  • Certes, on est libre de croire ou non l’auteur de l’article du WEF, et je ne suis pas un ardent défenseur du WEF non plus. Mais ce que propose notre chère économiste correspond-il à ce que Guy Standing (l’auteur) décrit ? Il évoque un amortisseur en cas de crise seulement, pas permanent:
    Je cite « À cet égard, les gouvernements seraient bien avisés d’indiquer clairement que ce revenu serait versé chaque mois pendant au moins la durée de la pandémie et de la récession. Cette sécurité est importante d’un point de vue psychologique. »
    Autre extrait de l’article :
    « Le revenu de base ne doit pas être proportionnel aux ressources. Les programmes ciblés destinés aux pauvres sont à première vue attractifs pour ceux qui connaissent peu la politique sociale. Mais selon un adage attribué à Richard Titmuss, la protection pour les pauvres est une pauvre protection. Le ciblage nécessite un contrôle des ressources, ce qui plonge les personnes pauvres qui tentent d’augmenter leurs revenus dans un piège à pauvreté, et leur font perdre leurs avantages : dans la plupart des cas, elles empirent leur situation si elles acceptent un emploi à bas salaire. Procéder de cette façon est une preuve d’ignorance économique. Dans le monde entier, les recherches montrent que chaque régime d’aides lié aux ressources implique d’importantes erreurs d’exclusion, avec pour conséquence un grand nombre de personnes privées des aides qu’elles devraient recevoir. Les partisans du contrôle des ressources feraient mieux d’en prendre conscience une fois pour toutes. »
    Ce qui est ciblé dans cet extrait correspond mot pour mot aux nombreux plans pauvretés mis en place par les gouvernements successifs de ce pays, avec le succès qu’on connaît. Nos plans pauvretés sont plutôt synonymes de « Vous êtes pauvres, et bien on va vous apprendre à le rester. Et gare à vous si vous trouvez un petit job, on arrêtera les aides ».
    Il est clair que ça démotive totalement les gens à essayer de reprendre 1 activité. C’est peut-être le but recherché par nos politiques, qui disposent ainsi d’une masse de personnes qui leur sont redevables sans cesse plus importante et ce faisant d’un nombre de votants potentiels lui aussi en augmentation, avec l’inévitable argument imparable « Si vous ne votez pas pour moi mais pour Mr Truc, on vous supprimera certaines aides ! ».

    • La mise au point me paraît indispensable à lire et remet les choses à leur place. L’option, dans tous les cas, est digne d’intérêt. Le point de choc c’est l’augmentation de la population improductive et stérile pendant une longue période avec la baisse de l’employabilité de ces personnes. A mon sens, là réside le caractère utopique de la mesure: assurer un mieux-être à des gens qui n’ont rien à proposer en échange que la soumission totale, mise en cause et un improbable dynamisme créé par une mesure réputée temporaire mais dont une importante partie de la population exigera la pérennisation, sans contre partie.

  • Personne n’a expliqué à Esther que l’argent vient en échange de la création de richesses ?

    Qui peut lui faire lire le discours de Francisco d’Anconia ?

    • Theo31 il serait bon de comprendre un peu certaines bases.
      Avoir un revenu universel n’incite pas à augmenter son taux d’épargne.
      Mais bien à consommer ou à tout simplement survivre.
      La taxe la plus élevé en France ce ne sont pas vos impôts mais la TVA, si vous invitez à consommer votre retour sera identique.
      La « création de richesse » provient des entreprises, qui elles, ont comme moteur avant tout de la dette.

      On attend votre solution miracle.

      – Un étudiant du MIT

      • Je les comprends visiblement mieux que vous ces bases.

      • On résume : au milieu, il y a une boite noire mystérieuse appelée entreprise. D’un coté, on bourre avec des dettes en poussant très fort dedans. Et hop, miraculeusement, de l’autre côté sortent des richesses à foison dans un léger ronronnement satisfait. Les politiques budgétaires et monétaires deviennent simplissimes : des dettes, encore des dettes, toujours plus de dettes. Sans surprise, au vu de sa dette, la France est la première économie mondiale, la plus riche, dominant le monde et de loin !

        Ah non, tiens…

        Quelle affligeant discours ! Est-ce ce qu’on vous apprend au MIT ? Alors, vous perdez votre temps et beaucoup d’argent pour rien. Expliquez nous par exemple, avec vos mots, par quel étrange mécanisme la richesse sort des entreprises avec des dettes en input.

  • Ca me fait toujours marrer les économistes de l’argent des autres…elle n’a jamais investi,jamais créer d’emplois,pris le risque de monter une entreprise,d’emprunter…faire des heures et des heures ,bien plus que 35 sans congés…
    Ah si elle collectionne les médailles comme d’autres les médailles de course à pied ,comme par hasard elle a fréquenté Piketty…ça a bien changé au MIT.

  • Le M c’est pour le Moscou d’avant non?

  • Le problème est que les prétendus « économistes » sont en fait des idéologues, de gauche bien sûr. Il n’y a plus de véritables économistes de compétence scientifique. Je cherche par exemple depuis des mois un économiste , un vrai , qui puisse expliquer où nous conduit cette politique des taux bas, voire négatifs, conséquence des rachats à tout va de la BCE. Ou alors , qui explique à quoi vont aboutir les soldes divergents abyssaux de Target 2. Celui qui aura les réponses devra les transmettre d’abord et d’urgence à Mme Lagarde.

  • Il y en a,peu,mais pas entendus car ils disent la vérité,cela conduit a de la dette qu’il faudra rembourser.

  • Que dire? C’est pathétique, et dire que c’est une économiste!

  • Cette dame a parfaitement raison, elle parle de ce qu’elle connait et pratique :
    Toucher du pognon sans travailler, depuis des années qu’elle pratique cet art, elle maitrise le sujet !

    Sauf qu’il faut être neuneu pour en faire profiter tout le monde, c’est comme un coin à morilles qu’on partage avec qui veut entendre…

    Alors soit elle est vraiment stupide, ou… y a un piège.

  • C’est vers 6 ans qu’on cesse de croire au père noël, ce type en rouge qui vous donne des choses gratuites si vous ramenez de bons bulletins de vote.
    Les raisonnements des gauchistes honnête ne dépassent souvent pas celui d’un enfant de cet âge.
    Pour les autres, c’est plutôt une question de cynisme et de pouvoir, on achète les gens, on sème la discorde, on ment, on désinforme.

  • Il vaudrait mieux distribuer des photocopieuse de billets de 100 euros, on gagnerait un temps fou et plein de salaires de fonctionnaires (qui pourraient aussi photocopier, bien entendu)

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Initiée par un économiste danois qui voulait vérifier si, oui ou non, le confinement à la chinoise avait sauvé beaucoup de vies, une étude vient de paraître à Londres. Exploitant un large corpus de données internationales, ses conclusions sont tranchées :

nulle part, le confinement du printemps 2020 n'a eu d'influence majeure sur la mortalité induite par la Covid-19 ; en revanche, les confinements ont eu un effet désastreux sur l'économie, et perturbent durablement les populations concernées.

 

Les auteurs en déduisent ... Poursuivre la lecture

La dégradation de la note de la dette publique française par l’agence Fitch illustre des décennies d’irresponsabilité budgétaire. L’État français supporte ainsi la troisième dette la plus élevée en proportion du revenu national parmi les grandes économies. Et n’a pas équilibré ses comptes une seule fois en 48 ans, un record historique.

« C’est quand la marée se retire qu’on voit qui se baignait sans maillot ».

L’expression prêtée à l’investisseur Warren Buffet s’applique aussi aux États endettés en période de remontée des taux d... Poursuivre la lecture

Elle est revenue. Avec une vengeance.

L'inflation est remontée à des niveaux inconnus depuis quarante ans un peu partout dans le monde. À plus de 9 % en rythme annuel en juin au Royaume-Uni et aux États-Unis, presque 8 % en Allemagne. En France, elle ne dépasse pas encore 6 %, au plus haut depuis quand même trente-sept ans, mais sa dynamique peut la porter vers 10 % d’ici la fin de l’année.

 

Inflation : le rôle marginal de la guerre en Ukraine

Quelles sont les causes, et donc sans doute les responsabilités de cette... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles