L’âge de la post-vérité ou le crépuscule des idoles

Alors que les connaissances dans les domaines scientifiques n’ont jamais été si importantes, les discours ambiants n’ont de cesse de jeter le trouble sur ce que des siècles entiers ont mis à appréhender.

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L’âge de la post-vérité ou le crépuscule des idoles

Publié le 25 juin 2020
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Par Corentin Luce.

Paru en 1888, Crépuscule des idoles se faisait l’écho du travail acharné que mena Nietzsche durant sa vie entière : libérer l’être humain des emprises idéologiques nauséabondes. Il s’agissait de faire descendre de leur piédestal des maîtres à penser érigés en divinité absolue – Socrate, Platon et Kant pour ne citer qu’eux – et qui régissent les valeurs de la civilisation occidentale. Tâche herculéenne mais nécessaire.

Deux siècles après ce chef-d’œuvre intemporel, ne serait-il pas tant de « philosopher à nouveau à coups de marteau » pour éclaircir l’épais brouillard dans lequel l’ère de la post-vérité nous a entraîné ?

Le Covid-19 nous a permis d’apprécier un florilège de fadaises. Les ayatollahs de l’écologie, érigés en nouveaux prophètes de nos sociétés sécularisées en manque de sacré, s’en sont donné à cœur joie. Véritable prêche à la nature.

 

Ultimatum de la nature

Extraits : le 22 mars, Nicolas Hulot sur BFM TV déclare, à propos du coronavirus, avec un culot d’acier : « Je crois que nous recevons une sorte d’ultimatum de la nature ». C’est donc cela l’ultime vérité de l’un des plus fervents et éminents écologistes français : le virus serait une vengeance de Gaïa-la-Terre-toute-puissante ? Quelques jours plus tard, Aymeric Caron, après nous avoir enjoint d’éviter de tuer des moustiques (quitte à être piqués), explique au micro de RMC que cette crise était même salutaire.

Ce couplet, bientôt repris par toutes les stars de l’écologie, fait aussi le tour des plateaux télé. Rousseauisme primitif. Que la mondialisation ait pu accélérer la circulation du virus est un débat possible mais dire que les virus sont la conséquence du capitalisme, du libéralisme est une stupidité infinie : les virus ont toujours existé, c’est l’essence même de la nature. Cela n’a rien à voir avec la pollution ou la déforestation.

Dans ce contexte, le passionnant ouvrage de Yves Roucaute, intitulé L’Homo creator face à une nature impitoyable, devient un livre de chevet presque vital. Ce spécialiste (philosophe, universitaire, écrivain, membre de plusieurs cabinets ministériels dans le passé) montre que l’humanité ne peut survivre dans la nature sans l’affronter, et démonte au passage le mythe d’une harmonie perdue avec la nature du fait de l’industrialisation et de la croissance.

Dans une interview accordée à Atlantico, Yves Roucaute déclare notamment :

 

« Je raconte les 7 millions d’années de combats de l’humanité pour survivre face à une nature impitoyable quand elle ne connaissait ni industrie, ni commerce, ni technologies, ni science. Le combat fut si violent et si inégal qu’au paléolithique, il y a 3,3 millions d’années, il ne reste déjà plus rien de la lignée humaine, née 4 millions d’années auparavant, hormis une poignée de survivants. 100 000 seulement en 4 millions d’années. Les autres ? La sainte Planète qui ne pouvait être assujettie, les avait détruits. Puis, arrivent encore et encore des holocaustes. Les australopithèques ? Balayés par la planète. Auprès d’eux, des espèces humaines du genre Paranthropes et Homo. Des Paranthropes ? Les trois espèces sont détruites à leur tour. Et sur 22 espèces du genre Homo, une seule survit. La fameuse Gaïa-la-Terre bienveillante a éliminé les 21 autres de son menu du jour. »

 

Passons. Notre époque puritaine, biberonnée aux réseaux sociaux, rejette de plus en plus violemment la science et le progrès (sans aucune connotation politique). Tout y passe : technologie, politique, économie, sujets de société, même la médecine et les sciences.

 

Défiance vis-à-vis du progrès

L’hystérie autour du professeur Didier Raoult illustre parfaitement la crise de confiance régnant jusqu’aux plus hautes sphères de notre pays. Son mépris des méthodes scientifiques et des protocoles multiséculaires a fini d’achever le triste tableau : les citoyens ne croient plus au progrès, à la science.

Les discours complotistes et autres fake news ont envahi nos espaces publics au point de flouter le miroir du réel pour bon nombre de citoyens, des mouvements anti-progrès sont en germe aux quatre coins de l’Hexagone, des antennes 5G sont vandalisées (Birmingham, Liverpool ou encore Amsterdam par exemple)…

Dans une tribune publiée le 16 juin dans le journal Libération, Jean-François Debat (maire de Bourg-en-Bresse et secrétaire national du Parti socialiste à la transition écologique) explique que la 5G n’est pas « un progrès indiscutable », pointant du doigt par exemple l’impératif écologique.

Si la pollution numérique doit évidemment faire partie des débats, s’il ne s’agit pas, de toute évidence, de tomber dans un technophilisme béat, devons-nous pour autant nous adonner à une écologie punitive qui supprimerait tout droit d’expérimenter pour donner corps au « mythe du bon sauvage » ? En pointant les possibles conséquences du développement de la 5G, à opposer aux supposés faméliques avantages, Jean-François Debat ne condamne-t-il pas l’humanité à un immobilisme destructeur ?

Houellebecq a raison, la défiance, signe avant-coureur d’une société malade, est bel et bien l’élément constitutif actuel de l’archipel français et occidental.

Triste ironie : alors que les connaissances dans les domaines scientifiques n’ont jamais été si importantes, les discours ambiants n’ont de cesse de jeter le trouble sur ce que des siècles entiers ont mis à appréhender. Tohu-bohu peut-être semblable à celui que l’humanité a connu après 1455 avec l’invention de l’imprimerie par Gutenberg. Transition douteuse, pour le moins.

 

La colère de notre époque

À la « réfutation » chère à Karl Popper qui était selon lui la meilleure façon de valider ou non une théorie, on préfère désormais les « allégations ». Alors que le philosophe expliquait qu’une théorie scientifique ne devait pas être confirmée, mais au contraire mise à l’épreuve et invalidée à sa genèse, c’est le contraire qui a aujourd’hui cours dans nos sociétés divisées, en colère et au bord de la guerre civile.

La « colère », voilà le terme qui résume sans doute le mieux notre époque. Cet « Âge de la colère » a été puissamment analysé par l’essayiste indien Pankaj Mishra. Son ouvrage qui s’inscrit dans la droite lignée des analyses d’Hannah Arendt sur le ressentiment et la colère retrace avec une précision historique et sociologique les origines et les tenants de ce sentiment si particulier. Par la même occasion, Pankaj Mishra détruit la viabilité du « choc des civilisations » théorisée par Samuel Huntington à l’orée des années 2000 en parlant de « guerre civile mondiale ».

Cette colère est le résultat d’un sentiment de trahison ; bon nombre de citoyens se sentent trahis par la modernité (d’où la défiance) et ses promesses qu’elle n’a pas toutes pu (voulu ?) tenir. Il s’agit sûrement de la clé de voûte du ressentiment palpable à l’échelle mondiale.

La trahison a longtemps été absente des écrits et études sociologiques, ce n’est que très récemment sous l’impulsion par exemple d’Akerström et de Nachman Ben-Yehuda que cette notion est étudiée de façon approfondie (quoique déjà présente dans les ouvrages de Goffman par exemple). La trahison, définie succinctement comme étant une forme de rupture d’un lien ou d’une relation, désigne en réalité un décalage entre une espérance, ce que l’on avait imaginé et la réalité à laquelle on est soumis.

 

L’importance des émotions

Ce début de XXIe siècle nous oblige donc à réapprécier le rôle des émotions et des sentiments que l’on a voulu, pendant des siècles, délaisser au profit de la raison, énième dichotomie fallacieuse héritée des Lumières. Si l’on souhaite reconstruire une société de confiance, les expériences subjectives doivent être de nouveau analysées avec la plus grande attention.

La refonte de notre société devra passer par la confiance. Les économistes le savent, la confiance est mère de la prospérité. Les sociologues l’écrivent, pas de communauté pérenne sans confiance. Alain Peyrefitte expliquait même que c’est à cette société de confiance que nous devons le génie et la prospérité de l’Occident.

Dans ce pays qui préfère encore avoir tort avec Sartre plutôt que raison avec Aron, le temps presse. Pour cette Europe divisée du nord au sud par un clivage essentiellement économique et d’ouest en est par un clivage culturel, il est urgent de rétablir cette société de confiance.

Sans nul doute, cela passera par un questionnement critique de nos modèles politique, économique mais aussi philosophique. En attendant, tâchons de « faire notre part » en nous émancipant, en pourfendant les fausses idoles qui pullulent. Pour enfin, comme Nietzsche l’appelait de ses vœux, rendre possible un retour à la vie…

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  • D’accord sur le sens général de l’article. Mais pardon, il me semble que le Pr Raoult ne mérite pas ce classement au rang d’idole. Il est en désaccord profond avec la façon dont la santé est gérée dans ce pays (et pas seulement). Il prône plutôt, de longue date, une démarche pragmatique pour une efficience des traitements incluant les anciennes molécules. Forcément, ça ne peut pas plaire à tout le monde. Puisse cette crise des systèmes de santé, bien plus grave que l’épidémie elle-même, profiter au contraire des travaux et des convictions du Pr Raoult.

    • La démarche pragmatique est juste un autre nom pour des arguments d’autorité, et pour la transformation de réfutations justifiées en confirmations d’allégations du seul fait de leur incompatibilité avec ce qu’on vient de réfuter. Les arguments d’autorité relèvent bien de l’idolâtrie, ça n’a rien à voir avec la construction d’une confiance justifiée.

      • j’entends bien, mais sur ces lignes, je réitère mes doutes. « Son mépris des méthodes scientifiques et des protocoles multiséculaires » ne me semble pas suffisant pour reléguer le Pr Raoult au motif d’une hystérisation. Il est devenu notoire que les labos pharmaceutiques sont à la manœuvre sur les essais cliniques, ce qui les décrédibilisent. Le sujet est brûlant, il sera très intéressant d’observer les résultats des actions de justice en cours.

    • S’il est vrai que la démarche du Pr. Raoult met en avant l’utilisation de molécules anciennes (quand cela se justifie), elle ne se limite pas à cela : Raoult a bien (ré)expliqué que c’est la stratégie d’ensemble du gouvernement qui était critiquable – pour ne pas dire calamiteuse : notamment le fait qu’en cas d’épidémie nouvelle, il convient de dépister, isoler, et soigner ; sachant que sur ce dernier point, il est ahurissant que le gouvernement ait interdit aux médecins de soigner leurs malades, ce qui est sauf erreur une première, et très inquiétant dans ce que cela révèle de la conception des libertés individuelles de ce gouvernement.
      Vous sous-entendiez peut-être déjà cela dans vote commentaire, mais je me permets de le rappeler.

      • Et je vous en remercie. Pour rester dans le sujet, le fait que le Pr Raoult détonne par son look, ses propos cash, sa pensée non conventionnelle l’expose à un flot d’attaques, pour la plupart émanant de personnes incompétentes en la matière. Que d’insultes à l’endroit de celui qui a sauvé plus de vies à lui seul que tous ses détracteurs réunis. Alors druide ? Charlatan ? Imposteur ?Je pense au contraire que les décideurs devraient tenir compte de son savoir, et non le vouer aux gémonies. L’art de la médecine, trop tordu par la connivence des politiques, des labos et des carriéristes est défendu par ceux qui comme Didier Raoult essaient tout simplement de revenir sur l’essentiel : soigner des malades (et éviter qu’ils ne le deviennent). Si l’hystérie qu’il a suscité a le mérite d’ouvrir un vrai débat sur les politiques de santé, alors son nom restera dans l’histoire pour longtemps.

  • L’hystérie, c’est au nouveau du pouvoir qu’on la constate. Pas au niveau des médecins confrontés à la réalité.
    Centrales nucléaires, CO2, glyphosate, les délires sont nombreux de son coté.

  • « pas de communauté pérenne sans confiance … »

    Mais existe-t’il encore une communauté et une pérennité ?

    D’un côté, la diffusion des idées permet à chacun de s’identifier à des groupes qui ne sont plus restreints géographiquement mais par contre largement exclusifs dans leurs modes de pensée : religions traditionnelles, scientologie, idéologies politiques, platisme, complotisme, veganisme …

    De l’autre la généralisation de l’effet de mode et la marchandisation de l’information nous entraîne dans une succession de tornades plus ou moins passagères ou récurrentes dans lesquelles la réalité (et le pragmatisme) banals sont engloutis (boat-people, terrorisme, racisme, activisme, violences urbaines, pandémies, catastrophes naturelles ou industrielles, géopolitique, conflits locaux, conflits sociaux, faits divers sordides …)

    L’idéologie et l’effet de mode sont probablement les caractéristiques essentielles de l’homo-sapiens, celles qui lui ont permis de « dominer » le monde – ou en vérité de dominer les autres espèces – en lui inspirant une volonté d’action plus forte que sa simple survie, et en lui permettant d’étendre sa connaissance par la recherche empirique de procédés. Mais le fait de se laisser aller sans retenue à notre propre nature en profitant du temps libre que nous offre l’aisance matérielle ne va-t’il pas au final nous détruire ?

  • Le petit passage sur Raoult est à côté de la plaque. La fameuse méthode d’essai en double aveugle n’est pas la seule méthode scientifique acceptable. L’empirisme et l’observation sont aussi des méthodes scientifiques. Si elles n’ont pas un caractère validatoire aussi fort que les essais en double aveugle, elles sont bien utiles en cas d’urgence épidémique. Par ailleurs, comparons les interventions des autorités gouvernementales sur l’épidémie avec les propos du professeur Raoult sur le même sujet (vidéos de l’IHU) : le professeur s’appuie toujours sur la connaissance disponible pour justifier ses allégations, sans jamais utiliser l’argument d’autorité. Les allégations du gouvernement utilisent toujours l’argument d’autorité (Conseil « scientifique », The Lancet, …) pour faire, justement, autorité. Maintenant que l’on peut comparer les moyens mis en œuvre dans différents pays, on voit le résultat.

    • Cela va plus loin : Raoult a bien expliqué qu’en infectiologie, la grande majorité des études actuelles sont des études rétrospectives, et que les études randomisées en double aveugle représentent une petite minorité (de l’ordre de 10%, si j’ai bonne mémoire). Et que les études rétrospectives sont tellement solides – quand elles sont bien faites – que c’est à partir d’elles que la plupart des progrès en traitement des maladies infectieuses ont été faits ces dernières décennies. C’est cela, le pragmatisme scientifique : efficacité, dans le respect de l’éthique médicale.

    • euh …certes… mais la question est plus simple quelle est la meilleure façon de tester l’efficacité d’un traitement… on va rappeler que raoult affirmedepuis le début qu’il SAIT que son traitement est efficace…
      .

  • On est dans une époque où la science a tellement évolué qu’un homme ne peut l’englober en totalité.. Y a de quoi se sentir impuissant lorsque l’on est un homme de pouvoir. J’imagine le ministre de la santé, un docteur spécialiste donc un type avec des œillères qui sans doute ne comprend rien ce que peut lui dire un expert et doit le croire par défaut , d’autres lui ont mis dans les pattes, des petits chefs sans d’outre sans qualités mais à la bonne place… Après comment voulez vous ne pas faire erreur sur erreur ?
    Un grand homme politique ne doit pas avoir de connaissances scientifiques mais la connaissance des hommes, savoir s’entourer des bonnes personnes.. Pour macron, c’est raté, il ne connait pas du tout le genre humain

    • Et bien quand on sait pas, on laisse ceux dont c’est le métier et qui s’occupent des malades soigner ceux-ci.
      Au lieu de vouloir tout contrôler d’en haut, masques, tests, traitement.
      Le gouvernement a tout bloqué, sans avoir de réponse. Résultat 20 000 morts de plus.

      • Il semblerait que des millions ont été distribués aux bonnes personnes, des gens de confiance, pensez donc, un parti présidentiel fait de tous les reconvertis politiques français… De saints et saintes personnes…. Et dans le domaine médical, Ho la la, personne n’a de salaire mais une multitude de bons plans, leurs affaires ne se font pas au café de la gare ou dans un labo mais dans les meilleures places de paris…

    • « Y a de quoi se sentir impuissant lorsque l’on est un homme de pouvoir. »

      Griveaux n’en dort plus la nuit !

  • Trahison et confiance ou inversement ??? Ce qui me gène est le prérequis supposé : à savoir qu’ayant donné notre confiance nous avons été trahis ; autrement dit nous citoyens n’avons aucune responsabilité thèse infantilisante !!! De fait si nous ne sommes pas satisfaits de ce qui nous est proposé rien ne nous empêche de prouver par l’expérience ( donc l’action ) la faisabilité de nos désirs !!! Au lieu d’écouter les gourous syndicaux , politiques , philosophiques ou médicaux retroussons nos manches et faisons ce qui nous semble réalisable et préférable au présent sans oublier qu’une partie de l’éventuelle réussite s’appuie sur l’existant que nous contestons !!!!

    • « retroussons nos manches et faisons ce qui nous semble réalisable »

      Oui, à condition que la principale activité des autres (gourous syndicaux , politiques , philosophiques ou médicaux) ne soit pas de casser tout ce que l’on fait (troubles sociaux, législation punitive, mise à l’index, interdiction de soigner) !

  • Simplement lumineux. Magnifique texte qui pose parfaitement les problèmes. La Covid-19 a été un révélateur de plus sur la réalité de notre monde. Bravo et merci ! On se sent moins seul.

  • Je pense qu’il y a du bon et du mauvais – du normal et du malsain – dans la situation décrite par cet article, au demeurent intéressant.
    Du mauvais: refus du progrès, comportements millénaristes ou sectaires.
    Du bon: début d’un refus d’une autorité qui s’est révélée corrompue et incompétente (le roi est nu;) défiance envers la dictature des « experts » dont les trahisons et approximations sont au cœur de notre actualité. Exemples: climat, coronavirus, indigénisme.
    Ajoutez à cela le grand retour de la censure et de la parole officielle, et il devient instinctif de se méfier des vérités « officielles » et donc plus facile d’être réceptif à… tout et n’importe quoi. Ce qui, avec un peu de sens critique, n’est ma foi pas une mauvaise chose.

  • moi ce qui me navre est que beaucoup d’auteurs alors qu’ils peuvent constater ce a quoi conduit la soupe idéologique verte continuent malgré tout à se sentir obligés de se dire « écolo malgré tout »..

    non faire de l’environnement un priorité est antihumain point barre…

    écologie c’est caca…

    il ya peu de gens qui se lève le matin en se disant je vais détruire l’environnement.. c’est pourtant essentiellement l’idée de tout ceux qui se qualifient eux m^me de défenseurs de l’environnement..

    l’Environnement c’est leur « interet commun » c’est l’outil qui permet de mettre fin à la liberté individuelle..

    • la défense de l’environnement permet d’interdire tout projet…car tout dégrade l’environnement…. bon ç finit par se remarquer…

      le pragmatisme écologique..c’est puisque qu’on ne peut pas tuer les gens , on doit accepter de dégrader l’environnement…et les écologistes VEULENT juste décider comment.car ils ont toujours raison…

      les écologistes sont justes des gens qui aiment des trucs et pas d’autres..RIEN D’AUTRE..

  • Globalement d’accord pour dire que l’intérêt pour la science a été largement victime du discours nihilistes des Khmers verts. De nombreux scandales en tout genre ont aussi dessillé les yeux des gens sur le « rêve scientiste », et ce n’est pas forcément un mal.
    L’être humain est ainsi fait qu’il cherche un sens à ses activités. La science se vantait de créer un monde merveilleux – et à de nombreux égards, elle y a réussi, mais les progrès sont moins visibles aujourd’hui, et des problèmes sont apparus, inhérents aux sociétés modernes. Les gens croient donc moins en la science. Mais s’il survient quelqu’un capable de redonner à la science une vraie signification, à laquelle les gens adhèrent (et ici le personnage du Pr Raoult est un bon exemple, contrairement à ce que le texte affirme), l’intérêt revient.

    • Le problème vient des critiques des écologistes contre la science laquelle selon eux détruit la nature: OGM, produits de synthèse, etc… Et de l’incroyable ignorance du public, pourtant sensé instruit des bases scientifiques par l’école obligatoire, mais qu’il a tout oublié!

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