Il y aura bien un impôt, mais pas celui qu’attendent les Français

Le Président Macron a promis que les milliards engagés pour sauver l’économie française de la ruine complète ne seront pas financés par l’impôt : bonne nouvelle ?

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Il y aura bien un impôt, mais pas celui qu’attendent les Français

Publié le 18 juin 2020
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Par Jacques Garello.

Je comprends que beaucoup de contribuables soient rassurés.

En particulier ceux qui paient un impôt sur le revenu très progressif (10 % de « riches » paient 70 % du produit de cet impôt) ; ceux qui paient l’IFI (ils ont le malheur de posséder une fortune immobilière d’une valeur actuelle supérieure à 1,3 million), ceux qui sont actionnaires d’une entreprise (petite, moyenne ou grande) et sont frappés par les impôts sur les profits.

À juste titre, ils craignaient que la campagne anti-riches inspire un retour à l’ISF, une augmentation des taux sur les tranches supérieures de revenus, une spoliation complète des profits. Cela ne s’est pas produit – pour l’instant – et ce faisant, le Président est plus que jamais accusé de faire des cadeaux aux riches.

Pour relancer la croissance, une politique libérale aurait consisté, entre autres, non pas à rejeter de nouveaux  impôts, mais à baisser leurs taux actuels, et spécialement les taux marginaux.

Les résultats d’une telle politique sont très rapides : les gens travaillent davantage quand ils savent qu’ils travaillent pour eux plutôt que pour le fisc. La production s’accélère, la croissance redémarre, le chômage diminue et paradoxalement c’est une  bonne affaire pour les recettes fiscales puisque la matière fiscale augmente.

C’est ce que l’on appelle « l’effet Laffer », du nom du conseiller fiscal de Ronald Reagan. Toutes les expériences en ce sens ont réussi, y compris la plus récente menée par Donald Trump dès son élection. Mais à Bercy on ne croit pas à l’effet Laffer…

Le choix de la dette publique

Faute de recettes fiscales nouvelles, le Président et Bercy ont fait le choix de la dette publique. Il était en effet exclu pour eux de réduire le déficit en diminuant les dépenses publiques, puisque l’État a choisi d’offrir sa manne providentielle pour couvrir les énormes pertes créées par un confinement à tous points de vue disproportionné.

Quoi qu’ils en disent, les gouvernants actuels, comme les précédents, n’ont jamais sérieusement réduit les dépenses publiques et leurs efforts pour respecter les solennels engagements de Maastricht (déficit budgétaire inférieur à 3 % du PIB, et dette inférieure à 60 % du PIB) ont été minimes.

De la sorte, la barre des 100 % de dette publique (par rapport au PIB) a été franchie allègrement : quand on vit au dessus de ses moyens, avec une dépense publique en hausse et une croissance faible, on est bien obligé de s’endetter. C’est pourquoi le Président n’a pas fait un choix spectaculaire : il a fait ce que l’on fait depuis Giscard.

En revanche ce qui est inédit c’est de légitimer ce choix en assurant que la dette importe peu. C’est l’idée à la mode chez les économistes dans le vent qui croient que la dette publique est peu coûteuse dans l’immédiat puisque son service est réduit par des taux d’intérêt nuls voire négatifs, et peu sensible à long terme puisque c’est une charge perpétuelle payée par des générations successives.

Le Président lui-même a d’ailleurs expliqué que ce sont les jeunes qui devront essentiellement en supporter le poids. Propos scandaleux et impopulaire ? Pas du tout, parce que le Président est sûr que ces mêmes jeunes seront à l’aise pour payer, car la croissance aura repris son cours, et va même faire un bond spectaculaire si on adopte « le nouveau chemin ».

La route semée d’étoiles

Titre d’un film célèbre. Emmanuel Macron est persuadé que tout peut changer avec un « modèle économique plus fort pour ne pas dépendre du reste du monde ». Ce  modèle repose sur deux piliers : indépendance et Europe.

Indépendance

C’est la relocalisation, c’est l’encouragement du génie français dont les ressources sont extrêmes si on le sollicite, si on le forme  – missions qui échoient naturellement à l’État qui va investir dans les techniques de pointe et les « emplois de demain », dans l’Intelligence Artificielle, dans la « reconstruction écologique », dans l’agriculture et la santé. Voilà justement pourquoi les milliards de dollars ne sont ni gaspillages ni secours. C’est même le bonheur, dit le Président : n’est-on pas mieux chez nous, entre nous ?

Je me demande si on peut prêcher une telle homélie nationaliste à l’heure de la compétitivité mondiale. Comme d’autres, Emmanuel Macron refuse d’admettre que la France n’a cessé de décliner à cause d’un « système social » dont les charges tuent les entreprises, à cause d’impôts qui pénalisent l’effort, le mérite et le progrès, à cause de réglementations qui ôtent toute flexibilité aux marchés du travail et du capital. La mondialisation, fût-elle chaotique, ne sera pas suspendue par décret de l’Élysée, et la France indépendante sera balayée par le déclin de sa compétitivité :  autant en emporte le vent.

L’indépendance européenne

Mais ce qui semble impossible au coq gaulois isolé ne pourrait-il  pas raisonnablement se concevoir sous la bannière étoilée de l’Europe, devenue à son tour indépendante ? Emmanuel Macron nous persuade que c’est en train de se faire. S’il est sincère, il pèche par optimisme.

L’Europe ne me semble pas tout à fait prête à se mettre à l’heure de la France, notre Président a d’ailleurs reconnu qu’il faudra attendre le mois de juillet pour mettre un point final à cette organisation de l’indépendance européenne.

Certes il évoque l’accord Macron-Merkel pour mettre en commun 500 milliards d’euros afin de combler les dégâts de la crise sanitaire. Mais ce tournant historique est loin de faire l’unanimité au sein des membres de l’Union européenne. Les uns, que l’on nomme « les frugaux », préfèrent une politique « austéritaire » (expression  de Pierre Moscovici pour dire qu’elle n’avait plus aucun sens), et parmi les autres bien peu de fourmis sont prêts à payer les chants des cigales.

Qui  peut imaginer que l’Europe puisse ignorer l’existence du reste du monde, et se tienne à l’écart de la compétition mondiale, même quand elle tourne à la guerre économique entre États-Unis et Chine ? L’indépendance européenne n’est pas plus réaliste que l’indépendance française, la plupart des pays dépendent de l’étranger pour presque la moitié de leur production nationale.

Comme le prouve l’Histoire il n’y a aucune chance de renouer avec la croissance dans aucun pays ni aucune région sans abandon du protectionnisme et retour au libre échange.

L’explication est bien simple : le libre échange est diffusion de la connaissance, respect de la diversité, recherche des complémentarités, facteur de développement et de paix.

L’impôt d’inflation

Le nouveau chemin me semble donc une impasse, un discours politique sans lendemain. Mais il a une face cachée qui présente un danger bien réel, et très proche à mon sens.

D’où vient en effet cette manne étatique et européenne, qui offre ces milliards d’euros sans compter ? C’est la Banque Centrale Européenne qui va les émettre en rachetant les titres de la dette des pays de l’Union. Cette opération est tout à fait illégale, madame Lagarde, pas plus que son prédécesseur Mario Draghi, n’a aucun droit de ce faire ; et d’ailleurs la Cour Constitutionnelle de Karlsruhe l’a déclaré contraire au droit européen et allemand.

Mais le virus a effacé la loi. Le résultat de cette politique aventureuse est donc que les Européens vont disposer d’une masse monétaire extensible à l’infini, bien au-delà de leur besoin en liquidités.

Les économistes classiques enseignent que l’excès de monnaie crée de l’inflation. En effet une monnaie n’a de valeur que si sa contrepartie est réelle ou réalisable à terme. Or, si la croissance européenne reprend, elle ne sera pas immédiate. Donc il y aura, comme disait Keynes (du temps où il était économiste) « trop de monnaie chassant après trop peu de biens », c’est-à-dire une hausse généralisée des prix.

Ce déséquilibre macro-économique s’accompagne de déséquilibres micro-économiques encore plus périlleux, qui ont été relevés par les économistes autrichiens : quand l’argent est facile, il est disponible pour des personnes et dans des secteurs qui le gaspillent (par exemple parfois dans le secteur public) alors qu’il fait défaut à ceux qui pourraient réellement satisfaire les besoins de la communauté.

En perturbant les prix et les profits, signaux indispensables de l’économie de marché, l’inflation détruit la croissance et réduit le pouvoir d’achat de la monnaie. Cette évidence est aujourd’hui contestée par ce qu’on appelle la « nouvelle théorie monétaire » qui prétend que la masse monétaire ne se transforme pas nécessairement en pouvoir d’achat immédiat, mais rien ne vient confirmer cette thèse démentie par quelques millénaires d’histoire économique.

Ma conclusion est donc sans originalité : nous allons payer les aides du gouvernement avec de la fausse monnaie, et il en faudra toujours davantage pour consommer et investir. C’est une ponction sur le pouvoir d’achat, à tel point que les économistes ont repris depuis longtemps l’expression « impôt d’inflation ».

Tous les Français paieront cet impôt, mais il sera davantage ressenti par ceux qui n’ont pour moyen de vivre que des revenus monétaires, leurs salaires ou leurs pensions par exemple. Ceux qui ont épargné sont aussi les premiers touchés, leurs économies  fondent en peu de temps.

Par contraste, les Français ayant une partie de leur patrimoine en biens et revenus non liquides sont moins perdants. Donc dans l’immédiat ce sont les moins nantis qui sont les premières victimes : voilà une injustice sociale authentique ! Mais à terme c’est l’ensemble de la population qui paie le désordre économique parce que l‘inflation, véritable mensonge sur la valeur des choses et des hommes, entraîne la désagrégation de la société et l’explosion de la violence.

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  • Le trop plein d’argent crée de l’inflation lorsque la production de suis pas… Mais le monde ne demande qu’à vendre des biens aux européens,!
    Le seul truc qui est problématique est, l’euro, va t il tenir. L’article ne répond pas.

    • Et comme d’habitude Laffer a raison, il faut baisser les impôts et charges pour faire la redistribution de l’argent monopoly à la population.

    • on a de l inflation, mais plus comme en 1970: c est plus la baguette de pain qui augmente mais le prix des logements ou les actions.

      C est ce que dit l auteur: les beneficiaires sont ceux qui possedent quelque chose (dont la valeur augmente) et les perdants sont ceux qui vivent de leur salaire (qui doivent payer plus pour avoir la meme chose)

      • « les beneficiaires sont ceux qui possedent quelque chose (dont la valeur augmente) »

        Ces « bénéficiaires » ne le sont qu’en apparence. Leurs biens voient leur valeur augmenter uniquement en fausse monnaie. Sa valeur en Franc suisse, Livre sterling ou n’importe quelle moyenne de monnaies extra-européennes serait la même. Voire peut-être en baisse car il faudrait toucher qqu’un qui accepte d’investir dans un bien situé dans une zone économiquement voie de déliquescence…

  • Oui, mais voilà : le bon sens et le politicien, cela fait exactement deux.
    Et tant qu’ils n’auront pas testé Laffer en double aveugle, cela ne fera pas l’affaire : CPEF.

    • @michel très juste et comment le gouvernement peut il faire un test à 5 bras quand il n’a que deux mains gauches ?

    • Ca me rappelle l’Automne à Pékin, du prophétique Boris Vian :
      – Ils sont tous fous à la Compagnie.
      – Ça ne m’étonne pas !
      – Moi, dit le conducteur, je les possède. Au pays des
      aveugles, les borgnes sont rois. Vous avez un couteau ?
      – J’ai un canif.
      – Prêtez.
      Amadis le lui tendit, et l’autre ouvrit la grande lame qu’il
      se planta dans l’œil avec énergie. Puis il tourna. Il souffrait
      beaucoup et criait très fort.

  • L’Etat est responsable des délocalisations à cause des contraintes fiscales, sociales et réglementaires qu’il fait peser sur les productions françaises et qui les rendent non compétitives.

    J’ai été dans l’industrie durant 30 et quelques années: on ne décrète pas « d’en haut » un tel mouvement de (re)construction, surtout sur un champ de ruines, les YAKAYFOKONYRESPUKA me fatiguent, ils ne payent rien, ce sont ceux qui sont à l’œuvre qui courent les risques et le parasitage de ces officines perturbent le calme qui sied à la réflexion et à la prise de décision. En tout état de cause il est temps de faire place nette et d’expurger la fonction parasitaire dite publique pour pouvoir avancer, sinon c’est l’échec garanti !
    Pour mémoire : les deux secteurs qui comptent sont la manufacture et l’agriculture les autres n’existent pas sans cela.

    • D’accord avec votre message sauf la dernière phrase qui perpétue l’erreur physiocrate sous une autre forme. Les physiocrates étaient persuadés que l’industrie et le commerce étaient stériles et que seule l’agriculture était productive.

      Depuis, il a été observé que l’échange volontaire crée la valeur, peu importe l’objet de l’échange. Tous les secteurs d’activité sont propices à la création de valeur tant que l’échange volontaire est possible, ce qui explique que les secteurs collectivisés ne participent pas à la création de richesses (à l’exception du domaine étroit strictement régalien).

      S’il suffisait de réindustrialiser pour retrouver de la croissance, ce serait trop simple. Les hommes de l’Etat propagent cette illusion parce que c’est un modèle dans lequel ils pensent qu’ils auront encore une place prépondérante, surtout si l’industrie qui demande d’importantes masses de capitaux est financée par l’impression monétaire qu’ils contrôlent. En réalité, ce sont eux qui détruisent la croissance en empêchant l’échange volontaire, industrie ou pas.

  • Merci à Jacques Garello pour la clarté et la pertinence de cet article sur « l’impôt d’inflation ».
    Pour paraphraser notre Emmanuel national, ce sera le « retour des temps heureux », sous entendu: à condition de pouvoir disposer de beaucoup de monnaie.
    Diable, mais qui a osé dire que l’argent ne fait pas le bonheur!…

  • Rien ne vient confirmer la nouvelle théorie monétaire, qui prétend que la masse monétaire ne se transforme pas nécessairement en pouvoir d’achat immédiat, démentie par quelques millénaires d’histoire économique ?

    Eh bien si, les gilets jaunes l’ont confirmé.

  • 50 ans ? 80. Cette France, c’est celle instaurée par Petain.

  • Faire payer ses enfants : quelle saloperie !

    Ah oui, le président n’en a pas…

  • Ce qui est hilarant dans ce chemin, c’est le fait de vouloir l’Europe et refuser que Peugeot embauche des Polonais… Mais attention, ce n’est pas du protectionnisme… Eh ben, si c’était un populiste au pouvoir, qu’est-ce qu’on aurait dit alors ? Ce pays est de plus en plus un farce… 😀

    • Elle est hallucinante cette histoire, les syndicats au lieu de défendre leur entreprise défendent la sous traitance avec la bénédiction de notre libéral en chef ou socialiste ou je ne sais pas trop.

    • Les polytocards veulent tout et son contraire. Ils choisissent ce qui les intéresse sur le moment, restant discrets sur le reste.
      Les contradictions ne les étouffent pas.

  • C’est l’analphabétisme économique des Français qui explique qu’ils votent toujours pour des socialiste en pensant qu’ils organiseront la prospérité.

  • Relocaliser le travail ???
    paroles ,paroles . Impossible de trouver des saisonniers pour ramasser les récoltes alors qu’il y a 6 millions de chômeurs !!!
    Donc la fausse monnaie servira à alimenter les gabgies publiques ( transition énergétique, transports dans les métropoles etc ) et pour distribuer des aides sociales sans véritables contrôles au plus grand nombre. Les perdants travailleurs des petites et moyennes entreprises, les indépendants et la grande masse des retraités du privés qui verrons leurs épargne laminée par les assureurs et les banquiers qui leur ont vendus des contrats truqués.

    • « la fausse monnaie servira à alimenter les gabegies publiques »
      A part le travail utilisé à produire de l’inutilité, est-ce si grave ?
      Ce qui est grave à coup sûr, c’est lorsque la vraie monnaie sert à alimenter des gabegies (impôts), ou lorsque la fausse monnaie sert à concurrencer des productions utiles (subventions).

  • Petite précision. L’effet Laffer, ce n’est pas « moins d’impôt relance l’économie », c’est : « trop d’impôt tue l’impôt et pas assez d’impôt ne rapporte pas grand chose ».
    L’effet Laffer postule qu’il y a un niveau d’impôt optimal (courbe en cloche) mais personne n’a jamais montré où se situe précisément ce niveau. C’est embêtant.

    Autre bémol : ce qui est décrit dans l’article c’est le QE (quantitative easing) autrement dit la planche à billets. En théorie, c’est vrai, cela favorise l’inflation. Tout devrait donc couter plus cher. Or, la plupart des pays (y compris l’Europe) s’y adonnent depuis la crise de 2008 et l’inflation n’est pas repartie. Seules deux niches spéculatives ont vu leurs prix bondir : l’immobilier et la bourse.

    • Il ne s’agit pas de spéculation mais de calculs de rendement du capital

    • Concernant le QE, les montants pratiqués jusqu’ici par la BCE n’étaient pas au niveau de ce qu’on nous concocte, sauf erreur. Un peu de QE quand par ailleurs la production globale augmente, cela donne sinon de l’inflation, du moins cela évite aux prix de baisser alors qu’ils le devraient, ce qui est de l’inflation-impôt déguisée. D’ailleurs, si on regarde l’évolution du pouvoir d’achat des Français depuis 10 ans, elle est d’à peine 1% d’augmentation/an, ce qui est la moyenne sur 10 ans la plus basse depuis 1960 (données INSEE).

  • Il n’y aura pas de sortie du socialisme par des élections: le système est trop corrompu.

  • Il ne faut pas confondre indépendance et autarcie.
    Produire ce que l’on peut, échanger ce que l’on veut, serait un chemin salutaire. Car le libre échange tel que défini par les « élites », n’est pas de l’échange libre…

  • Le problème est qu’en France si l’on récupère de la trésorerie , le premier réflexe est de tésoriser en prévision d’une hausse prochaine des impôts. Actuellement c’est bien ce que je ferais.
    Donc la diminution des impôts ne relancerait pas forcément la consommation…

  • Réduire les dépenses publiques ? Beaucoup trop de français vivent grâce à l’Etat pour que ce soit possible sans une révolution. Louis XVI déjà n’avait réussi à le faire alors que c’était vital pour son régime. On sait ce qui a suivi.

  • Dans un système déréglé, il y a toujours des bénéficiaires !!!
    Dans l’inflation, les bénéficiaires sont ceux qui sont tout en haut de la pyramide monétaire : ceux qui fabriquent l’argent et l’utilisent en premier… Les HAUTS-FONCTIONNAIRES !!!
    Eux vont s’enrichir : ils seront les premiers à toucher l’argent fictif et à le dépenser… avant que l’inflation ne se fasse sentir !!!

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