Dijon : l’État de droit disparaît, la loi du plus fort réapparaît

Pour rétablir l’ordre public, il faut que la police revienne à sa mission essentielle de protection des droits individuels et que les citoyens s’impliquent dans la production collective de sécurité.

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Dijon : l’État de droit disparaît, la loi du plus fort réapparaît

Publié le 16 juin 2020
- A +

Par Frédéric Mas.

Les scènes de guérilla urbaine qui se sont déroulées à Dijon ont abondamment circulé sur les réseaux sociaux, comme pour rappeler brutalement que derrière les discours lénifiants des politiques, la réalité des violences quotidiennes n’avait pas disparu.

Des membres de la « communauté tchétchène » ont organisé une expédition punitive à Dijon pour se venger d’une agression contre « un des leurs » perpétrée par des dealers du secteur. Des centaines d’hommes armés et cagoulés se sont ainsi retrouvés dans le quartier sensible de Dijon pour parader et intimider la population du quartier en détruisant le mobilier urbain et brûlant des voitures. Ce qui s’est passé à Dijon s’était déjà produit à Troyes en avril et à Rouen en mai.

Des bandes armées livrées à elles-mêmes

Après quatre jours d’affrontements, le calme est enfin revenu avec l’intervention des gendarmes mobiles et du raid lundi, c’est-à-dire des militaires. Pour le maire de Dijon François Rebsamen :

« La communauté tchétchène est venue faire respecter elle-même son droit et sa loi du talion. On n’est plus en République quand ça se passe comme ça. »

Pendant ces quatre jours interminables, l’État de droit a disparu et avec lui la police chargée de le faire respecter. D’un côté, les bandes armées s’affrontaient, de l’autre, les citoyens ordinaires restaient chez eux pour éviter la rixe. Très clairement, l’État censé protéger les droits fondamentaux de tous les citoyens sans distinction de race ou de religion a encore failli.

C’est sur cette faillite que prospèrent les gangs et les mafias : ils offrent une protection minimale et quelques règles de justice rudimentaires aux populations qui s’estiment délaissées par l’État. Là où l’État de droit disparaît, la loi du plus fort réapparaît.

Pourtant l’État est partout, et il dépense beaucoup quand il s’agit d’encadrer et de punir les citoyens ordinaires. Il n’assure pas sa mission de protection fondamentale, mais surveille et punit les automobilistes qui roulent un peu trop vite ou dépêche des hélicoptères pour décourager les randonneurs qui ne respectent pas l’État d’urgence sanitaire à la lettre.

Trop de missions à la police

L’État assigne à sa police la mission de faire respecter une multitude de lois, de normes, de règlements qui, en gênant et en s’immisçant dans la vie de la société civile, l’énerve et participe à l’esprit de défiance généralisée. En parallèle, les zones de non-droit se multiplient, et des territoires entiers sont sortis du radar républicain depuis des décennies, les laissant aux mains des nouveaux seigneurs de guerre et des dealers.

Ce qui est en crise, c’est aussi la prétention de l’État français à monopoliser l’exercice de la violence légale, pour paraphraser Weber. Comme pour n’importe quel monopole légal, la qualité de la production – ici de sécurité – décroît progressivement, et le coût de production s’accroît au fur et à mesure des années1.

Sa mission première de protection des individus, c’est-à-dire la demande de sécurité, devient peu à peu secondaire au regard d’autres incitations ou des groupes d’intérêts qui influent sur l’organisation bureaucratique policière qu’ils soient syndicaux, judiciaires ou politiques. Les organisations syndicales cherchent à limiter les risques liés à la profession de policier, celles judiciaires à encadrer son champ d’action des forces, tandis que le politique lui assigne de nouvelles tâches en fonction de son propre agenda.

Toutes ces contraintes mises bout à bout, qui pèsent de plus en plus avec la croissance de l’État bureaucratique, favorisent l’apparition d’un véritable marché noir de la sécurité pour pallier les insuffisances du monopoleur. Les mafias qui se substituent à l’État dans les zones de non droit proposent l’ordre et la sécurité en échange du respect des codes de l’économie parallèle. Même quand il n’existe pas de concurrence officielle aux monopoles, si la demande est grande, elle apparaît tout de même de manière sauvage. Pour la polir, il faut l’autoriser.

Quelles solutions ?

Pour rétablir l’ordre public, il faut que la police revienne à sa mission essentielle de protection des droits individuels et que les citoyens s’impliquent dans la production collective de sécurité.

Pour ce faire, le travail de simplification législative est essentiel : trop de lois en France pénalisent et criminalisent des comportements qui ne font aucune victime. Légaliser la consommation et le commerce du cannabis par exemple aurait pour résultat concret de faire disparaître les mafias qui s’enrichissent de son trafic et permettrait aux forces de l’ordre de se concentrer sur autre chose que la chasse aux petits revendeurs. En légalisant une partie du marché parallèle de la drogue, l’escalade de la violence pourrait redescendre assez rapidement.

L’implication des citoyens dans leur propre sécurité passe par l’organisation de surveillance de quartiers par la police comme par les habitants eux-mêmes. Les services de sécurité privés ou même le droit de détenir soi-même les moyens de se défendre face aux prédateurs peuvent aussi être des pistes de réflexion pour faire vivre l’État de droit à sa base. Les fanfaronnades des criminels seraient sans doute moins présentes si les citoyens ordinaires avaient la possibilité de participer au maintien de l’ordre.

  1. Bruce L. Benson, The entreprise of Law, Pacific Research Institute for Public Policy, 1990.
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  • continuez a importer des populations dont la culture est inadaptée
    aux principes démocratiques, opposez leur une justice opaque et orientée, une police empêchée par les doctrinaires de l’internationale socialiste.. et vous obtiendrez une partition genre Kosovo , et une guerre civile..

    ah le en meme temps commence a me peler le jonc! vivement l’extrême droite!!

    • « police empêchée » , je n’y crois pas …c’est plus simple pour eux de verbaliser les solvables qui ne font pas de vagues plutôt que d’aller dans les zones ou ils devront faire leur boulot mais avec plus de risques ..ah si ils

      • si vous leur demandez leur avis, les « simples flics » sont très contents aussi de ne pas aller dans ces quartiers où ils se feront au mieux caillasser, sans bien sûr avoir droit à la légitime défense sous peine de provoquer des émeutes.

        • ils préfèrent aller cogner sur les gilets jaunes , et bizarrement là ils y vont de bon coeur..deux poids deux mesures me direz-vous.

          • Non ils ne préfèrent rien du tout. Ils vont là où ils l’ont l’ordre d’y aller.

          • Les Tchétchènes de Dijon ne menacent pas le gouvernement, Ils n’ont pas de revendications.

          • Soyez content. J’ai la sensation qu’un certain nombre démissionneront dans les prochaines semaines en ayant marre de se faire pourrir à chaque fois qu’ils bousculent un peu trop fort une victime de la société multi-récidiviste.

      • Quartiers populaires… Sans doute appelés ainsi par antiphrase

    • « vivement l’extrême droite!! »

      Et voilà la groupie de Marine Le Pen qui nous fait une énième publicité pour le parti anti-libéral d’extrême droite. Lamentable.

    • J’ajouterais bien : un refus d’incarcération, un nombre dérisoire de places de prison

    • Les arabes agressent les juifs, les noirs, les asiatiques, les gitans, les blancs et maintenant les tchétchènes qui eux, ont réagi violemment.
      Mine de rien, s’ils continuent, ils vont finir par unifier la population française. Ca promet.

    • Vivement l’extrême droite? Vraiment. Avec une Marine Lepen socialiste? Avec des hyper conservateurs qui se sentent le devoir moral de piétiner les libertés individuelles au nom de « la descence »? Avec des nationalistes prêts à se livrer au dernier des protectionnismes les plus débiles. Sérieusement? Vive l’extrême droite? Je préfère vive le second amendement! On verra qui fera le plus le malin devant un groupe de petits commerçant excédés en gilet pare balle tactique, AR15 et arme de poing: Les Tchétchènes ou les maghrébins? Lesquels sont les plus doués pour encaisser du 5.56?
      Le second amendement est une bonne manière de mettre au pas les petits caïds. Aux USA c’est toujours là où les armes sont interdites qu’ils prolifèrent.

      • @Mitch
        +1
        Bonjour,
        « Je préfère vive le second amendement ! »… et l’article X de Mirabeau.

        « On verra qui fera le plus le malin devant un groupe de petits commerçant excédés en gilet pare balle tactique, AR15 et arme de poing: Les Tchétchènes ou les maghrébins? »
        En tout cas, à Richmond et Lansing, le gouvernement des états respectifs n’ont pas trop fait les malins. A Lansing, les représentants du peuple, voyant ce dernier se pointer tout équiper, ont enfilé leurs gilets pare-balles. En France, le gilet pare-balles est classé en catégorie A, tout comme l’est le masque à gaz, et toute arme à tir automatique. Heureusement pour les représentants du Peuple de Virginie que les gilets sont en vente libre.

        (Entre nous, ce qui est frappant, c’est qu’avec les lockdowns, puis maintenant avec les émeutes/pillages, les ventes d’armes à feu aux States crèvent le plafond, malgré le matraquage médiatique anti 2A.
        « CHAZ » m’a fait beaucoup rire.)

  • Rassurez-moi !!
    Il n’y a pas eu de violences policières au moins ??
    non ? ah bon , alors ça va 🙂

    • Rassurez vous, il n’y aura pas également d’amalgame, trop à faire à combattre le racisme systémique des mâles blancs néo-coloniaux.

  • « Légaliser la consommation et le commerce du cannabis par exemple  »
    ça par exemple, et comment vont-ils financer leurs campagnes électorales nos braves parrains de gauche et de droite?

  • Le gouvernement ne peut pas à la fois passer la Loi Avia, la future loi porno, imposer le SNU obligatoire, faire respecter les 80kmh tout en réparant les radars, naviguer sur Facebook pour voir si on paie assez d’impôts ET EN MEME TEMPS nous protéger.

    • N’oubliez pas Hadopi, cette belle mission de défense des ayant droit

    • Comme l’explique Pierre Kirool, ils s’en foutent de nous protéger. Ils veulent nous TAXER. Le reste n’a aucune importance. la protection de la population c’est le truc qu’ils font en traînant les pieds parce qu’il faut bien faire un minimum de donner le change en matière régalienne. Taxer, et surtout DEPENSER le fric des autres, c’est le truc qu’ils font en se levant le matin avec le sourire.

  • Donc on envoie des mobiles avec des matraques et des boucliers face à des gens qui ont des armes de guerre? Et ça dure trois jours?
    Pas d’intervention armée de la part de la France, on laisse l’initiative aux délinquants/criminels…
    On est plus qu’un vulgaire paillasson sur lequel toute la pègre du monde vient essuyer le sang sous ses chaussure.

    • Il y a un moyen que ça change: Militez pour un second amendement à la française: Casier vierge = droit de porter une arme semi automatique ostensiblement ou cachée.

  • Fantastique résultat après 50 ans d’Etat obèse socialoïde, devenu totalement impotent à force de s’être voulu omnipotent.

    La nature ayant horreur du vide, l’anarchie s’impose désormais. On se souvient que l’anarchie n’est pas caractérisée par l’absence de loi mais par l’excès de lois. Plus l’Etat obèse légifère, plus il engendre l’anarchie.

    • Je ne peux m’empêcher de noter ce détail croustillant: ça arrive à Dijon sous le mandat de François Rebsamen, ancien innénarable ministre du chom…travail sous Hollande.

      Un peu comme aux USA où ce sont majoritairement des villes démocrates qui brûlent.

    • Ne pas oublier la convergence d’intérêts entre les criminels de tout acabit et les dirigeants d’États obèses donc corrompus ; le point commun : la corruption. Donc des lois pénales laxistes. Donc un pourrissement de la situation, jusqu’à arriver à une situation quasi-insurrectionnelle, à l’anarchie. La corruption des socialistes ne doit pas être oubliée.

      • @JAcques B.
        Bonjour,
        « Ne pas oublier la convergence d’intérêts entre les criminels de tout acabit et les dirigeants d’États obèses donc corrompus ; le point commun : la corruption. »
        Ce qu’on appelle « les socialement proches ». Les criminels et les dirigeants ont la même cible : nous.

  • Je suis vraiment déçu par cet article de Contrepoints.
    Comment peut-on se contenter de la vieille tarte à la crème de la légalisation d’une drogue qui ferait baisser la criminalité comme par miracle ??
    Si légalisation il y avait (de quoi d’ailleurs ? uniquement le cannabis ? la coke ? la meth ? … jusqu’où ??), ces gens-là, dont certains sont tout sauf stupides, trouveraient soit le moyen de concurrencer l’offre légale (et taxée…), soit se positionneraient sur quelque chose d’autre, et on reviendrait exactement au même problème.
    Si on considère que la drogue est un véritable problème, asséchons la demande en criminalisant la consommation et la détention (peine de mort pour possession de 7 gr de coke à Singapour, ça calme…) et asséchons l’offre en étant sans pitié sur le trafic et la distribution. Il y aura toujours un trafic résiduel mais assez faible.
    Toute autre solution n’est qu’une gigantesque blague pour humaniste bien-pensant.
    Le problème sera alors de savoir ce que l’on veut faire de tous les gens qui vivent à des niveaux subalternes de cette économie souterraine…

    •  » trouveraient soit le moyen de concurrencer l’offre légale (et taxée…), soit se positionneraient sur quelque chose d’autre,  »

      Dans un vrai marché du cannabis libéralisé et faiblement taxé afin que le produit reste bon marché, le consommateur ne prendra pas le risque face à la loi d’aller acheter un produit illégale si il peut l’avoir légalement. Il faudrait que le marché illégale propose du cannabis bien moins cher pour que le risque d’acheter du cannabis illégale en vaille la peine pour le consommateur par rapport au risque face à la justice.

       » Si on considère que la drogue est un véritable problème, asséchons la demande en criminalisant la consommation et la détention (peine de mort pour possession de 7 gr de coke à Singapour, ça calme…) et asséchons l’offre en étant sans pitié sur le trafic et la distribution. Il y aura toujours un trafic résiduel mais assez faible.  »

      Aux USA pour les trafiquants c’est 20 à 30 de prison minimum. En Indonésie c’est souvent la peine de mort. Et pourtant dans ces deux pays la consommation des drogues et ses conséquences reste un fléau. La guerre que mène les étant contre la drogue est une guerre sans fin. Les états finissent toujours par gagner les batailles contre les puissants cartels. Mais à chaque fois d’autres cartels naissent ou reprennent le vide laissé par les cartels démantelés. C’est pour les états une guerre sans fin qui dure depuis des décennies.

      • « faiblement taxé » : comme le tabac ? Parce qu’on ne voit pas comment il serait possible qu’un produit 20 fois plus nocif serait moins taxé.

        •  » « faiblement taxé » : comme le tabac ? Parce qu’on ne voit pas comment il serait possible qu’un produit 20 fois plus nocif serait moins taxé.  »

          Les taxes sur le tabacs sont bien les mauvais exemples à ne pas suivre. Mais d’ici là que les politiques françaises légalise le marché du cannabis en le taxant faiblement; Les français auront choisi d’acheter leurs clopes devenues encore plus taxées aux marchés noirs.

      • Je la sens mal : les taxes sur l’alcool ont été pas mal remontées, ce qui équivaut à une petite prohibition ne disant pas son nom.
        On verra fleurir juste une petite taxe par ci par là.
        Et au final…

    • Et si on considère que la drogue n’est pas un problème ? Que les gens ont le droit de se mettre dans le nez, la bouche et les veines, les substances qu’ils veulent ?
      Le Portugal a réussi sa dépénalisation, pourquoi pas nous ?

      • Tant que ceux qui ne se droguent pas ne paient pas les prestations sociales de ceux qui se droguent ça peut s’envisager. Impossible en pratique sans parler du fait que c’est contraire au concept de santé publique.

        • Le concept de santé public est une escroquerie intellectuelle. Et votre argumentaire s’il était honnête, militerait pour l’interdiction pure et simple des choses suivantes:
          Alcool
          Tabac
          Nourriture grasse (foie gras compris)
          Clubs libertins (trop de MST)
          Sports extrême (ski compris pour toutes le chevilles, genoux, épaules etc… brisées)
          Sports de combat
          Sport Automobile
          Etc…
          Si vous aviez une once de cohérence intellectuelle vous ne demanderiez pas la prohibition au nom de la sécu comme vous le faites. Vous demanderiez l’exclusion de la sécu de tous les drogués (avec possibilité de s’assurer dans le privé). Mais c’est tellement plus facile de s’attaquer aux fumeurs de joints qu’aux gauchistes et à leur idole payenne: La sécu.

        • Au Portugal, vous êtes libre de consommer si vous allez voir l’addictologue une fois par an. Sinon amende.

    • Le cannabis est légal en Hollande et il n’y a pas de marché noir. Aucun intérêt pour les consommateurs. La police peut donc s’occuper à autre chose, par exemple arrêter les criminels.

    • « Si on considère que la drogue est un véritable problème, asséchons la demande en criminalisant la consommation et la détention (peine de mort pour possession de 7 gr de coke à Singapour, ça calme…) et asséchons l’offre en étant sans pitié sur le trafic et la distribution. Il y aura toujours un trafic résiduel mais assez faible. »
      Ca s’appelle le despotisme. Ca s’appelle des fouilles aléatoires, Ca s’appelle des flics qui mettent de la drigue dans la poche de l’amant de leur femme pour s’en débarasser, ça s’appelle un état policier et ça s’appelle une incohérence parce que « si on considère que l’alcoo est un problème », on fait quoi? On crame chateau Margaux et on met les viticulteurs en taule?

      « Toute autre solution n’est qu’une gigantesque blague pour humaniste bien-pensant »
      Ahhh ca y est j’ai compris: Comme je ne suis pas d’accord avec vous je suis un imbécile pas sérieux bien pensant… Alors que vousêtes tellement rationnel! Vous voulez TUER des gens parce qu’ils ont acheté un truc qu’ils veulent consommer, mais nous sommes déraisonnables… On parle dans le cas de Singapour de personnes pendues, leur vie jetée aux oubliettes parce qu’ils ont cherché un peu de plaisir chimique. Singapour avec le taux de condamnation à mort/habitant l’un des plus élevés au monde. Singapour où les dictateurs locaux peuvent à coup sûr se défoncer à tout ce qu’ils veulent puisqu’ils peuvent même se le faire prescrire par un médecin s’ils veulent.
      Toute votre argumentaire est un gigantesque plaidoyer pour le totalitarisme. Votre rêve en fait c’est la Chine de Mao: Le meilleur exemple de lutte contre la drogue de l’histoire. Quelle réussite!

    • Le Portugal a dépénalisé la drogue et la consommation a baissé ainsi que la criminalité. Il n’y a que les bienpensants et les contrebandiers/dealers qui poussent à l’interdiction.

  • Il paraît que les armes à feu sont interdites. Pas pour les voyous ? Ultimatum de rendre les armes sinon application inflexible de la loi martiale, Quelqu’un disait que la peur doit changer de camp.

    • Mais quelle loi martiale? Celle avec les flics qui fuient devant les racailles et attaquent les vieilles qui font coucou à leur mari par la fenêtre pendant le confinement?

    • Les polytocards sont des sans couilles s’en prenant uniquement aux sans-dents.

  • Ben tant mieux à quelque part. Pas de police = pas de violences policières racistes. ça fera réfléchir les cons qui ch…sur les flics depuis 3 semaines.

  • Pas de problème, ils vont expulser ces délinquants.. Quand air France reprendra ses vols que la justice aura passée toutes les étapes dans les temps et sans faute de frappe et que que le cdh aura donné son autorisation…. Et qu’un pays veuille bien les accepter….
    Sinon, nos champions du raid n’ont pas d’helico et sont en congé maladie ?.. Ce n’était pas un problème de simple police !

  • Tant que l’on continuera à accepter des dizaines de milliers d’exogènes sans aucun avenir professionnel puisque formés à rien et n’acceptant même pas de l’envisager, puis de les diffuser sur chaque portion de territoire national pour éviter l’effet « masse », ce genre de situation ne peut que enfler et se multiplier. Toutes ces histoires tournent exclusivement autour de sujets mafieux, drogue, vol organisé, trafic humain, d’armes… gérés par tous les ressortissants des pays classés en général au top 10 des pires. Aucune chance qu’avec les maigres forces de maintien de l’ordre (à peine la moitié sur le terrain) alourdies de procédures débiles et de « restriction » d’intervention, il n’y ait la moindre amélioration. Bientôt les zetas et là…

    • « …les diffuser sur chaque portion de territoire national pour éviter l’effet « masse », on peut ajouter mais avec un effet de communication par Smartphones que nous avons payé

  • Il se passe EXACTEMENT la même chose à Nice en ce moment même (tirs avec un fusil d’assaut de type AK47), ça fait plusieurs semaines que ça dure, et personne n’en parle à part la presse locale.

  • Article à lire en parallèle avec celui du même auteur le 8 Juin « Contre la passion de l’identité, il faut défendre le message des Lumières ».

    Allez donc expliquer aux Tchétchènes qu’ils doivent  » revenir a l’esprit libéral des lumière », qu’on rigole.

  • L’État français à complètement laissé tomber ses fonctions régaliennes – armée, justice, police. Plus grave, non seulement la police a l’ordre de ne pas remplir son rôle (sauf pour des pécadilles, et contre les Gilets jaunes), mais de plus, privés de protection de la police, les citoyens n’ont même pas le droit de se défendre eux-mêmes, sauf à risquer des poursuites judiciaires et la prison. La voie est libre depuis longtemps pour les voyous et les gangs.

    • La situation est même plus grave que celle que vous décrivez. On assiste plus précisément à une ‘privatisation’ des moyens de la police au profit de ceux qui détiennent le pouvoir. D’une police au service des citoyens-contribuables-électeurs, ils en on fait une police au service de leurs propres intérêts.
      Laquelle police n’est pas réellement en mesure de s’y opposer, les agents étant sommés d’exécuter loyalement les ordres venu d’en haut. Ordres qui, justement, tendent toujours à se faire bien voir du niveau supérieur, et ainsi de suite. Et de fil en aiguille, l’ordre qui arrive en bas vise uniquement à satisfaire le niveau supérieur, et est donc tourné vers sa protection à lui, et non plus vers le but initial (je ne sais pas si je suis très clair…).
      Il suffit de voir les forces déployées lors des manifestations de voie publique, servant essentiellement à protéger les bâtiments institutionnels, et les forces déployées lors des voyages ‘officiels’ de chacun des membres du gouvernement, d’un parlementaire, d’un ancien ‘responsable’, des copains en tous genres…
      Alors que dans l’idéal commun, l’action de la police devrait être intégralement tournée vers la protection des habitants contre les faits délictueux et le maintien de la paix publique.

  • Effectivement j’ ai eu des échos de ce qui se passe à Nice. En réalité comme à Dijon, il s’agit d’une lutte de territoire pour la vente de cannabis entre tchétchènes et maghrébins. La police est parfaitement au courant, elle attend qu’un groupe prenne le dessus. C’ est la stratégie qu’elle utilise toujours dans ce genre de situation. A Nice , on retrouve encore les tchétchènes .

    • Pas exactement. Effectivement le quartier des Lizerons (puisque c’est là-bas que ça se passe), est gangréné par le trafic de cannabis, tenu par les Maghrébins. Mais les Tchétchènes ne font pas là-dedans. Simplement, ils résident dans ce quartier, et entendent pouvoir y circuler librement, sans avoir à se justifier auprès de ceux qui entendent tenir ce coin de ville… Et suite à un incident ayant causé du tort à l’un des membres de leur communauté, ils sont venus rappeler – avec les moyens que l’on sait – qu’ils n’acceptaient pas qu’un groupe contrôle les allers et venues dans leur lieu d’habitation.

      • Non vous êtes bien naïf…. les tchétchènes veulent tout simplement leur part du gâteau. Le jeune de 16 ans qui s’est fait taper dessus est juste venu faire son deal au mauvais endroit. Même souci à Nice, Rouen et Troyes…..
        Comme si on n’avait pas assez de nos dealers, voilà que les réfugiés tchétchènes s’y mettent aussi. Un ami bien informé m’ explique que les tchétchènes vendait d’abord de l’herbe, puis se sont mis au cannabis dernièrement.

  • La somme de vos commentaires met en reliefs, et avec justesse, bien des faiblesses de notre société et notamment la couardise de nos dirigeants.
    1/ Oui les mafias s’insèrent dans les espaces de non droit que leur laissent les états et plus particulièrement l’ espace européen par défaut de volonté et de dispositions communes face à la criminalité.
    2/ Oui la drogue est un fléau. La légaliser ne ferait que déplacer le curseur et gênerait probablement plus de problèmes que de satisfactions dont un St que ceux qui ne s’y adonnent pas seront peut être tentés d’en faire usage avec toutes les conséquences qui en découleront notamment sur leur comportement.
    3/ Oui, nos ministres « coupent les ailes » de nos forces de l’ordre. Ils ont d’ailleurs trouvé un nouvel axe d’affaiblissement suggéré probablement par l’extrême gauche, les supposées violences policières, pour réduire leur capacité d’action. Qui parmi nous s’est trouvé en situation de maîtriser un forcené? Vous n’y arriverez pas par l’appel à la raison. Alors ne restera que la force. La force n’est pas une violence.
    Et puis le temps n’est pas si loin ou la moindre violence sur le un représentant des forces l’ordre était sanctionné par de lourdes peines effectuées.
    Il suffirait d’en ré instituer le principe ce qui en dissuaderait plus d’un et permettrait ainsi de donner à nos policiers et gendarmes des moyens d’action supplémentaires pour entre autre entreprendre des remises en ordre dans les lieux abandonnés de la république.
    Enfin libérons les d’une multitude de tâches, procédures plus contraignantes qu’efficientes pour leur donner des espaces temps nécessaires à la bonne réalisation de leurs missions visant à sécuriser les citoyens que nous sommes.

  • S’il n’était qu’un arroseur arrosé, on pourrait en rire, Mais c’est un criminel idéologique contre la nation.

  • « Légaliser la consommation et le commerce du cannabis »
    Légaliser la consommation et le commerce de toutes les drogues.
    Fixed…

  • Les tchétchènes…. les Russes en savent quelques choses, Daech aussi et même la CIA

  • La drogue est un problème car elle est interdite. Tout comme l’a été l’alcool pendant la prohibition aux U.S.A, il est devenu LE problème.
    Que les gens se shootent, sniffent ou autre, qu’est-ce que cela peut faire ? C’est un acte libre, l’un des derniers qui reste à certains.
    Les coûts pour la santé ? Comme pour le reste : à chacun sa responsabilité. Ce n’est pas à autrui de payer pour des inconnus.

    Le crime qui en découlerait du fait de junkies en manque, devenus tels des chiens affamés ? Quand des chiens affamés prennent des coups de bâtons bien sentis, ils s’enfuient. S’ils ne s’enfuient pas, alors ils sont dans un autre registre de danger. Idem pour les junkies : s’ils ont la liberté de se droguer, ils ont pris la décision de le faire à un moment donné, alors les coups de bâtons qu’ils recevraient seraient bien mérités. Liberté donc responsabilité. Il est rare que l’on voie des alcoliques chroniques faire des cambriolages, braquages, ou autres festivités, pour se payer une bouteille.
    J’ajoute que la liberté d’un junkie à se décalquer le cerveau, s’arrête aux droits fondamentaux d’autrui. Autrui ayant le droit de portéger ses droits ainsi que sa vie.

  • Ces politiciens qui font semblant de découvrir les problèmes me dégoûtent.
    Je termine le livre d’entretiens de Charles Pellegrini qui s’intitule « Demain la guerre civile ». Ecrit en 1991. Tout était déjà dit à cette époque; depuis, les politiques font des gesticulations. Et de la com’

    • Le même Pellegrini qui a fini par diriger la sécurité d’ un fameux cercle de jeu Parisien sur les Champs Élysées appartenant en sous main à la mafia de l’île de beauté sans doute…

  • « Ce soir j’appelle au calme. »
    — François Rebsamen.
    On dirait le même genre d’appel que celui qu’avait fait le maire de Houston lors du confinement. Il demandait aux criminels qu’ils fassent une pause pendant le lockdown de la ville, parce que les policiers avaient fort à faire.

  • @Gwingwenn
    Bonjour,
    Je crois que vous n’avez pas compris ce qu’est le libéralisme.
    Pour votre information, les libéraux ne sont pas contre l’Etat, ce dernier étant nécessaire dans son rôle premier de garant et conservateur des Droits fondamentaux à l’intérieur du territoire -des frontères donc. Ils sont contre l’Etat (obèse, invasif, intrusif, voleur) que nous avons actuellement.

  • Bonjour, Chat-Bleu.

  • En fait toute cette rhétorique antilibérale est fondée sur le fait remplacer le mot « doué » par « fort ». Et hop, on remplace l’idée que celui qui apporte le plus aux autres gagne plus l’idée que celui qui gagne plus le fait par extorsion. Et à partir de là un justifie une autre extorsion bien reelle celle ci, celle que Gwingwenn appelle de ses voeux et sui se fait par les flingues de l’Etat.

  • Les commentaires sont fermés.

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La question devient de plus en plus fondamentale, face aux assauts de violence vécus ces derniers mois, ces dernières années, dans notre pays et ailleurs. Des conflits géopolitiques aux émeutes des banlieues, les incompréhensions semblent aller croissant. Le sentiment domine que tous ne parlons plus le même langage, ne partageons plus les mêmes valeurs, n’avons plus les mêmes aptitudes au dialogue. Constat d’autant plus inquiétant que, comme le remarque Philippe Nemo, de plus en plus de pays non-occidentaux (Russie, Chine, Turquie, parmi d’a... Poursuivre la lecture

Comme un seul homme, la presse subventionnée reprend la dépêche AFP selon laquelle le nombre d'enquêtes menées par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) sur l'usage de la force par des policiers sur la voie publique est en nette hausse en 2022.

Par exemple :

« La police des polices a enregistré en 2022 une "nette augmentation" du nombre d'enquêtes sur l'usage de la force sur la voie publique », titre France Info.

« IGPN : les enquêtes sur l’usage de la force par les policiers sur la voie publique en hausse e... Poursuivre la lecture

Depuis quelques mois, le sujet du maintien de l’ordre est au cœur du débat public. Et c’est peu dire qu’il est très difficile de se forger un avis, tant les grilles de lectures sont contradictoires, et disons-le franchement, manichéennes.

À gauche et à l’extrême gauche, la condamnation des violences policières s’accompagne parfois d’une remise en cause générale de l’institution et de notre doctrine du maintien de l’ordre. La police française serait profondément viciée par un racisme systémique et une culture viriliste qui la pousserait... Poursuivre la lecture

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