Coronavirus : l’enjeu n’était pas de choisir entre les vies ou l’économie

On peut penser que « la vie n’a pas de prix » et que l’économie doit s’effacer, mais cela ne protège malheureusement pas contre la surmortalité.

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Coronavirus in children By: Nik Anderson - CC BY 2.0

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Coronavirus : l’enjeu n’était pas de choisir entre les vies ou l’économie

Publié le 28 mai 2020
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Par Nicolas Marques.
Un article de l’Institut économique Molinari

On entend souvent dire que la gestion d’une pandémie telle que le coronavirus dépend des choix sociétaux. L’alternative serait de sauver les vies ou les économies. Les données sanitaires et économiques montrent que la réalité est bien plus complexe que ce dilemme caricatural. Certains pays arrivent à concilier ces enjeux. D’autres, tels la France, enregistrent à la fois une mortalité élevée et un recul significatif de l’économie.

Les Français adorent les approches moralisatrices. Trop souvent, les problèmes sont perçus comme des opportunités pour se positionner, en fonction de grilles de lecture prédéfinies, quitte à occulter les enjeux concrets. On a, par exemple, entendu dire à de multiples reprises que la gestion d’une pandémie telle que le coronavirus dépendait des choix sociétaux.

Les pays anglo-saxons auraient tendance à privilégier les économies, en se souciant moins des enjeux sanitaires. Les pays à forte tradition sociale auraient tendance à faire l’inverse, en privilégiant la sauvegarde des vies humaines et se souciant moins des conséquences économiques. La France aurait fait le bon choix en donnant la priorité aux vies plutôt qu’aux profits.

Une réalité complexe

Les données sanitaires et économiques montrent que la réalité est bien plus complexe que ce dilemme infondé. L’essentiel des pays européens enregistrent une mortalité inférieure à 400 morts par million d’habitants et une contraction économique inférieure à 2,5 points de PIB au premier trimestre. C’est aussi le cas des États-Unis, dont le positionnement est à ce stade assez proche des Pays-Bas et de la Suède.

La situation française, espagnole, italienne ou belge est atypique. On y constate une mortalité plus élevée et aussi un recul très prononcé de l’activité. L’enjeu est bien plus complexe que de choisir entre la sauvegarde des vies humaines ou de l’économie. On peut pâtir à la fois de mortalités élevées et d’un recul de l’activité économique significatif.

Bien sûr, ces chiffres sont à prendre avec des réserves. Certains pays sont plus exhaustifs que d’autres dans le décompte de la mortalité. Les statistiques belges attribuent toute la surmortalité au Covid-19, alors que d’autres pays ne comptabilisent qu’une partie des décès.

Toujours est-il que l’observation des données ne démontre pas qu’il faudrait choisir entre les vies ou les profits. Pire, cette conception manichéenne ne nous aide pas à appréhender les enjeux sociétaux.

L’Autriche, l’Allemagne, le Danemark ou la Norvège montrent qu’il est possible de préserver les profits et les vies. L’un et l’autre ne sont pas contradictoires.

Des mesures de prévention efficaces, avec une gestion en amont des enjeux sanitaires, ont permis d’économiser les services hospitaliers, en évitant leur engorgement et la mise à l’arrêt de la vie sociale et économique. C’est aussi ce qu’on a observé dans nombre de pays asiatiques, et notamment en Corée du Sud.

Cela n’a pas été le cas en Italie, premier pays européen à avoir été touché par la pandémie. Cela n’a pas été le cas non plus en France. Dans l’Hexagone, les pouvoirs publics ont écarté les mesures barrières peu coûteuses, comme le port du masque, et placé les hôpitaux publics en première ligne.

Une stratégie centrée sur l’hôpital

Cette stratégie hospitalo-centrée a favorisé l’engorgement des plateaux techniques, avec des résultats sanitaires décevants. Les prises en charge à des stades avancés sont connues pour être les plus coûteuses, en moyens médicaux comme en vies humaines.

En raison d’une politique de déploiement malthusienne des tests, les autorités ont été contraintes de gérer l’engorgement de l’hôpital public en ayant recours au confinement indifférencié. Cette méthode traditionnelle moyenâgeuse était la seule qui restait, faute d’avoir fait en amont les calculs économiques ayant permis à nos voisins de mieux gérer la diffusion de la pandémie.

L’expérience montre que ce calcul, humain et économique, nous a fait défaut. Il ne donnait pas des résultats contradictoires, mais convergents. L’enjeu n’était pas de désigner qui serait sacrifié, mais de minimiser les effets. On peut penser que « la vie n’a pas de prix » et que l’économie doit s’effacer, mais cela ne protège malheureusement pas contre la surmortalité. Les virus n’ont que faire de nos grilles de lectures idéologiques, ils sont par nature pragmatiques.

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  • de preserver les profit et éviter les morts par le covi19..si on fait passer à la trappe les profits et l’économie on tue des gens par ailleurs, plus tard, de façon assez difficile à compter d’ailleurs.

    • Et oui. La pauvreté tue c’est certain.
      Et moins de profit, ce sera notamment encore moins d’argent pour les hôpitaux la prochaine fois.

    • vous avez mille fois raison! mais ces morts-là ne seront pas comptabilisés maintenant. Seul le passage du temps et les efforts de la propagande pour occulter le lien de causalité avec la présente destruction de richesses leur redonneront une « valeur/utilité » politique ou médiatique pour servir de justification à la prochaine connerie de ces messieurs.

  • notre génial et prévoyant gouvernement , dans sa panique , a fait ce qu’il ne fallait pas : il a provoqué des morts parce qu’il n’avait pas de quoi les protéger , et il a plombé l’économie du pays en le paralysant complètement ; la pauvreté , la précarité et le nombre de suicides fera des dégâts sur le long terme ;

    • Avec comme premier des dégâts de maintenir en place un gouvernement doté du même génie et de la même prévoyance…

    • Le gouvernement n’était pas en panique, il a appliqué les consignes des « experts » (mondialistes) de l’OMS, avc en arrière-plan certains « grands » du médicament.
      La panique, c’est maintenant: il va devoir rendre des comptes.
      Et il a aggravé son cas en interdisant l’hydroxychloroquine…

      • Ce n’était pas les consignes de l’OMS.
        L’état était coincé, mi mars, avec la CGT qui voulait utiliser l’arme du droit de retrait et geler le pays, les entreprises n’ayant plus de masques (forcement l’état avait bloqué le marché).
        Que faire? Une épreuve de force? Macron a préféré mettre tout le monde en chômage technique, coupant l’herbe sous le pied de la CGT.
        La CGT n’avait plus de troupes. Les français, fonctionnaires, profs, étudiants, ravis de ces vacances de printemps inespérées, sont restés tranquilles.

        • La Belgique ou l’Italie n’ont pas de CGT…
          Le confinement est une stratégie mondiale, documentée dans des textes datant de plusieurs années.

          • Margaret Harris, la porte-parole de l’Organisation de la santé a déclaré : “Nous n’avons jamais dit d’instaurer des mesures de confinement. Nous avons dit de suivre, tracer, isoler, traiter”.

            « Les mesures étendues de restriction des déplacements peuvent retarder la propagation de la grippe, mais ne peuvent pas l’empêcher. Les données probantes n’étayent pas les restrictions de déplacement en tant qu’intervention isolée pour le confinement rapide de la grippe. Les restrictions de déplacement n’apporteraient qu’une contribution extrêmement limitée à toute politique de confinement rapide de la grippe à la source lors de la première apparition d’un virus pandémique.

    • @véra
      Bonjour,
      « notre génial et prévoyant gouvernement , dans sa panique , a fait ce qu’il ne fallait pas : il a provoqué des morts parce qu’il n’avait pas de quoi les protéger ; »
      La protection des citoyens et des habitants du territoire n’entre pas en ligne de compte du gouvernement : il n’en a rien à f…. le reste du temps. Sa gestion du Covid est au même niveau que sa gestion de la délinquance et de la criminalité subies par la population depuis des lustres : il ne faut pas que les « sans-dents » aient des dents, ni de bec d’ailleurs (surtout ni crocs ni griffes), mais il faut qu’ils casquent au nom de la « sécurité » peu importe le terme qui y est accolé.

      • J’ajoute que pour l’un et l’autre sujet, et voire même tous les sujets, le fait qu’il se troue à longueur de temps, que cela se voit au final, le gouvernement ne fait que s’agiter pour se rattraper et montrer qu’il agit, qu’il est indispensable et utile.

      • Casquer au nom de la sécurité, c’est exactement ça. On voit dans les discours du Premier Sinistre sa jouissance personnelle à bizuter tous ceux qui ne sont que de simples citoyens, et à se faire louer dans les médias pour les prétendus effets bénéfiques de ce bizutage. Les 80 km/h ou le confinement/déconfinement lui apportent la même jouissance malsaine, visible comme le nez au milieu de la figure, et comme sa cote de popularité n’en souffre pas, il continue…

  • On oublie aussi un peu vite les morts « collatéraux » d’origine économique. D’après les premiers résultats , il semble que le nombre de tentatives de suicide en un mois approche de celui observé en un an et certains d’entre eux réussissent.

  • Nous sommes en guerre!!!
    Si j’avais été en opération je n’aurai pas voulu l’avoir comme général.
    D’abord parce que ce n’est pas le soldat qui fait le général mais l’inverse, et ensuite on ne part pas en guerre avec un tactique il faut aussi une stratégie.
    Notamment ne jamais trop éloigner sa ligne de front de son intendance. Dans notre cas nous avons préférer foncer sans organiser notre intendance ( notre économie) la contre attaque (sociale) risque de faire beaucoup de victimes sinon plus que celles dues au virus.

  • Je peux aussi ajouter qu’il a envoyé ses meilleures troupes au front sans l’armement adéquat et nécessaire

    • @Baudoin il faut reconnaître qu’à ce jeu là nous avons la régularité d’un coucou suisse; c’est d’ailleurs la seule chose que nous empruntons aux suisses.

    • @Baudouin DF
      Bonjour,
      « Je peux aussi ajouter qu’il a envoyé ses meilleures troupes au front sans l’armement adéquat et nécessaire »
      C’est toujours le cas. Les policiers et CRS sont dehors à faire du maintien de l’ordre sans masque, sans respecter les distanciations sociales qu’ils ont ordre de faire respecter.
      Quant aux autres membres en première ligne, leur récompense résulte en des nassages, des intimitdations, et des P.V. Il semble que les matraques et les balles en caoutchouc vont bientôt être sorties.
      « https://www.youtube.com/watch?v=DjGjJQnRm6c&t=456s »
      « https://www.youtube.com/watch?v=zPrLkWBGSu0 »

  • La France n’a pas de problèmes economiques ne pouvant pas se résoudre par de la dette. Donc reste le côté humain…. Je doute qu’une seule mesure prise par ce gouvernement vise la santé des français par contre l’électeur et futur électeur à été choyé…je suppose qu’il le croit, en politique il faut croire en ce qu’on fait sinon on fait un autre boulot.

    • Vous semblez croire que l’arrêt de l’économie pendant 2 mois (et bien plus longtemps pour certains secteurs, notamment des loisirs) n’aura pas de conséquences sur l’humain, en l’occurrence le nombre de morts. Détrompez-vous : 6 points de PIB en moins (record des 22 pays analysés dans l’article), c’est une pauvreté et une précarité accrues, donc des morts, à moyen terme. Nous allons vraisemblablement le sentir passer concrètement via une augmentation substantielle du chômage et de l’inflation – qui a déjà commencé. Tous ceux qui étaient à la limite de la rupture avant la crise vont faire la bascule.
      Non, l’auteur a pleinement raison : la France va se cogner les victimes directes d’une épidémie très mal gérée, plus les victimes indirectes d’une économie sacrifiée. Nous le pressentions, le graphique de l’article le confirme : double peine pour les Français.

  • L’Etat obèse socialiste, c’est la culture du suicide, suicide sanitaire comme suicide économique. L’Etat français n’a choisi ni la vie ni les profits. Le parasite privilégie la mort, méthodiquement.

  • Nous sommes gouvernés par des gens qui n ont ni le niveau ni les compétences pour diriger une entreprise alors comment peuvent ils diriger un pays ? Le mode de recrutement est à revoir et ils doivent pouvoir être licenciés quand ils ne réalisent pas ce qu ils ont promis

  • Je crois que l’article ne va pas au fond des choses : le gouvernement a choisi le confinement le plus strict et le plus long possible (pas encore fini !) parce qu’il voulait infliger la secousse la plus forte possible à l’économie, et ne faire redémarrer ensuite que les entreprises jugées suffisamment « vertes ». C’est un coup d’état sanitaire.

    • pas faux, mais le remède est pire que le mal, basé sur des principes plus que douteux : le réchauffement climatique anthropique, et l’idéologie « verte »…Désastre futur assuré

  • Non seulement la crise va faire des morts, mais à coup de milliards sans nous demander notre avis l’ état joue au grand planificateur pour sauver ses fleurons. Une fois de plus ( de trop?), l’ état loupe le coche de mettre enfin syndicats et fonctionnaires face au consentement des français.

  • « Un baby boomer, ou babyboumeur (orthographe rectifiée de 1990), est une personne née en Occident pendant la période du baby boom, après la Seconde Guerre mondiale. On considère généralement comme « baby boomer » une personne née entre 1945 et 1965. Les baby boomers font partie d’une génération entre la génération silencieuse et la génération X. Pendant cette période, la proportion d’adultes mariés augmente ainsi que le taux de natalité. »

    2020 – 1965 = 55.
    2020 – 1945 = 75.

    Pas besoin d’autre infos…

  • Maintenant que nous arrivons peut-être à la fin de l’épidémie, mais sans doute pas à la fin de cette histoire, il y a de nombreuses questions que je me pose sur ce que nous venons de vivre.
    En voici juste deux :
    Soit les pays ont cédés à une folie mondiale collective comme par exemple dans un immeuble en feu ou presque tout le monde a sauté par la fenêtre, sous la panique.
    Ou bien il s’agit d’une gigantesque manipulation orchestrée par je ne sais qui tellement des décisions ubuesques, et pas qu’en France, ont été prises.
    Si on reste en France les covidioties sont tellement nombreuses qu’on peut se demander si ceux qui les décidés sont crétins ou incompétents ou carrément fait exprès, tellement c’est gros.
    L’affaire des masques, le scandale de la Chloroquine, le confinement, le traçage, les 100 km, les plages dynamiques, le flop de Discovery etc…
    J’en oublie c’est sûr.
    Et l’on s’étonne que des théories complotistes foisonnent.

    • covidioties : excellent !
      Pour ma part, je suis arrivé à la conclusion qu’ils le faisaient exprès, et ce dès la mi-mars : la diffusion de nouvelles (tant de morts) était délibérément destinée à causer la plus grande frayeur possible, et ceci n’est pas explicable par la bêtise, seulement par une volonté délibérée.

    • « une folie mondiale collective … » , « une gigantesque manipulation orchestrée par je ne sais qui … »

      Il n’est écrit nulle part qu’une seule personne a le droit de comploter à la fois …

    • Pour citer un commentaire d’un autre article de contrepoints, dans la politique, pour interpréter les choix entre machiavélisme et connerie, vous pouvez opter presque sûrement pour le deuxième

    • On ne peut comprendre ce qui s’est passé sans l’arrière-plan de l’utopie mondialiste.
      Le RCA ou le terrorisme relèvent de stratégies équivalentes (action massive des médias pour créer une psychose à lartir de faits surexploités), avec les mêmes finalités (politiques de restrictions de libertés et intérêts financiers et/ou politiques…), le tout pour arriver à un contrôle des populations (contrôle démographique et social) dans le cadre d’un socialisme mondial.

  • Volonté délibérée de pouvoir imposer encore plus cet Etat obèse socialiste le rendant indispensable du fait de la catastrophe économique qu’il a imposé et s’assurant ainsi 30 ou 40 ans de règne!
    Ce confinement seront l’équivalent 35h de Macron.

    • sera l’équivalent, pardon…

    • @PCC
      Bonjour
      Entendrons-nous le « clac » de la porte de la cage qui se profile ? Ou cage et porte finiront en morceaux ?

      • … en morceaux avant ?

      • Il n’y a même pas eu de clac ,cela s’est refermé tout doucement depuis un moment,la population n’a pas assez faim et est sous perfusion de tout un catalogue d’aides et d’allocations diverses qui attirent la terre entière le tout savamment entretenu par l’Etat.

  • Excellent article ! Merci !

  • tests, tests, tests! mais l’agent manquait. . . masques, masques, masques! mais il n’y en avait plus . . . bref l’état reste pitoyable dans ses prises de décisions qu’il traite comme ses fredaines.

  • Un bel article qui remet les points sur les I.

    Il aurait fallut aujouté que toute cette hystérie n’était pas justifiée.

    L’épidémie de Covid n’était pas du calibre de la peste espagnole contrairement à ce qu’on a essayé de nous faire croire.

    C’est un grippe plus virulente que les autres tout au plus et on vient de s’amputer de 6 points de PIB plus les autres qui restent à venir pour se prémunir d’un virus qui ne tue que des personnes très agées et en mauvaise santé et encore dans des proportions peu élevées.

    C’est stupéfiant.

    Comme tout ceux qui nous promettaient l’apocalypse à base de graphiques de statistiques ne voudront jamais perdre la face, on nous fait le coup de la deuxième vague afin de justifier un déconfinement très lent. Àprès tout c’est pas comme ci l’économie nous faisait manger et soigner nos parents agés.

    Dernier point: votre vie a bel et bien un coût. Regarder tout ce que vous sortez de votre compte en banque pour la faire perdurer.

  • Bravo pour cette analyse.

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